Correction des aplombs par l'orthopédie équine

Le 23/06/2009 à 22:46

Par sa technique de parage spécifique non invasive et sans ferrure, l’orthopédiste équin est habilité à intervenir pour remettre les pieds du cheval d’aplomb. Son intervention est également adéquate en cas de boiterie, de maladie podologique : formation de seime, fourmilière, fourbure ou encore affection dégénérative sur tout ou partie des membres du cheval. En principe un traitement d’orthopédie équine intervient lorsqu’il y a lésion fonctionnelle réversible, aiguë ou chronique. Une intervention à titre préventif est également recommandée. En cas de fracture, de plaie ou de toute autre maladie grave, il est évident que c’est le vétérinaire et non l’orthopédiste équin qui est indiqué.
La technique orthopédique n’est pas un mystère. C’est tout simplement de la physique de base comme tout un chacun l’apprend à l’école. La formule du levier donne la maîtrise des poussées en présence alors que la croissance perpétuelle de l’organe «sabot» permet de corriger et mettre d’aplomb. Le savoir-faire de l’orthopédiste équin l’aide bien souvent à détecter un trouble naissant, avant même que la cavalière ou le cavalier ne le constate. C’est pourquoi aujourd’hui un examen régulier par un orthopédiste équin est tout bénéfice pour le cheval, tant au niveau de sa performance, de son confort, qu’à celui de la durée d’activité d’un compagnon fidèle ou d’un « crack ».

Si la performance, la santé et la longévité du cheval sont importantes pour vous, alors l’orthopédie équine est une prestation de tout premier ordre. Afin d’ agir avec le maximum d’efficacité, l’orthopédiste équin établira une anamnèse spécifique, en présence et avec le concours de la personne responsable du cheval. C’est une des clés élémentaires pour avoir un cheval en parfait équilibre, avantage décisif dans les sports de haut niveau.

LA SOLUTION ORTHOPÉDIQUE

L’orthopédie équine travaille sans ferrure afin de tirer le meilleur bénéfice de la croissance naturelle de la corne. Le travail sur le sabot lui-même se différencie du traitement traditionnel dans la mesure où le traitement s’attache d’abord à la paroi évasée pour la modifier progressivement grâce à des interventions systématiques et ciblées. Un évasement est toujours lié à une hyperplasie, c’est à dire qu’un tissu conjonctif est produit - nous l’appelons «corne de réparation»- et va remplir les espaces libres. Donc il faut bien plutôt veiller à éliminer cette corne de réparation et ses points de pression afin de ramener la distance « a » à sa position initiale. Grâce à cette modification, l’axe « G » se déplace et la paroi portante retrouve à son tour sa position d’origine.

L’orthopédie travaille donc de manière inverse par rapport à la correction traditionnelle.

Dans ce processus, il faut surtout éviter tout changement radical. L’objectif est d’amener les pieds d’aplomb pour que le cheval retrouve son équilibre et par là un confort optimal.

C’est là que les connaissances physiologiques et pathologiques approfondies de l’orthopédiste équin déterminent le succès.

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