Communiqué de presse de la FIVAL
En premier lieu, permettez-moi de vous signaler que, par souci d'objectivité de l'information destinée à vos lecteurs, il eut été préférable d'interroger la FIVAL avant de diffuser les propos de ses détracteurs. Mais venons-en aux faits:
Bernard Lecourtois, Président de l'ASEP et Marianne Dutoit, Présidente de la FNC
s'offusquent des recouvrements, par voie d'huissier, de sommes dues après 5 appels et
rappels infructueux..! Ont-ils oublié que les Cotisations Volontaires conçues par la FNC et
l'ASEP, tant dans leur contenu (saillies + changements de titres de propriété) que dans
leurs montants (2€/saillie d'un cheval de trait, 8€/saillie d'un cheval de sang et 8€ par
cheval vendu) s'inscrivent dans le cadre de la convention interprofessionnelle signée
unanimement par ces deux présidents? Et que l'arrêté ministériel de mai 2005 a rendu
ces Cotisations Volontaires Obligatoires ?
L'avenir de la filière cheval sport / loisir/travail s'inscrit dans la modernisation par la
constitution de structures interprofessionnelles à l'image des filières bois, vins, céréales,
viande, etc.…Tel que défini dans le code rural (art L.632-1) et approuvé par la
Commission Européenne en décembre 2008.
L'interprofession regroupe, en amont, les producteurs professionnels (éleveurs,
étalonniers) et, en aval, les transformateurs professionnels (exploitants de centres
équestres, dresseurs, débourreurs, marchands de chevaux).
Le problème actuel de la FIVAL réside en ce que le Président de l'ASEP n'a jamais payé
sa cotisation à la FIVAL dont il est administrateur, pas plus que les CVO de sa propre
entreprise.
De son côté, la FNC refuse de définir juridiquement le statut d'éleveur professionnel (Cf.
livre blanc FNC du 3 décembre 2008) alors qu'elle est sensée les y représenter au sein de
la FNSEA (regroupant exclusivement les éleveurs professionnels de toutes les espèces
animales).
A partir de 2009, en refusant le renouvellement de l'accord interprofessionnel, l'ASEP et
la FNC ont provoqué l'éclatement du regroupement effectué, dans les mêmes locaux à
Paris, de :
L'ASEP, l'ACSOF, l'ACA, l'UNIC, la CSCCF et la FIVAL .Détruisant ainsi ce début de maison
du cheval qui nous fait cruellement défaut aujourd'hui.
Vouloir supprimer la FIVAL, c'est aller contre l'avenir, contre 12 années de travail et
contre l'avis des deux anciens présidents fondateurs, Bernard DUTOIT et Pierre
JULIENNE, également anciens présidents de la FNC.
La FIVAL est soucieuse de moderniser la filière pour en assurer l'avenir. Elle va donc:
-Reconstituer ses composantes en conformité avec la loi rurale et, ainsi, conforter
sa représentativité auprès de l'état et du gouvernement.
-S'intégrer dans le schéma des réformes des Haras Nationaux dont, en qualité
d'interprofession, elle doit récupérer les prérogatives que l'Etat doit abandonner dans le
cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques.
-Améliorer les aides à l'élevage et à la production grâce à la collecte des CVO et
des fonds d'état et, ainsi, mettre fin aux "saupoudrages" condamnés, en vain, par les
Ministres successifs.
A l'image du succès de l'élevage français de chevaux de courses, c'est sur la base
de performances sportives mieux dotées, récompensant les propriétaires investisseurs,
que doivent être attribuées les primes aux éleveurs/ naisseurs, encourageant ainsi
l'excellence de l'élevage et de l'utilisation sportive des chevaux.
Pour ce faire, Les membres associés de la FIVAL que sont la FFE et la SHF doivent être
les acteurs essentiels de la commission sportive au sein de la FIVAL.
Sur tous ces sujets, le Conseil d'administration de la FIVAL sera convoqué à la rentrée.
La FIVAL se veut être un organisme professionnel fédérateur pour offrir au public, à l'état
et à ses partenaires, une visibilité et une efficacité au service de la modernisation de la
filière cheval.
F. LUCAS
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