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L'humidité favorise le développement des parasites.
Les boxes doivent donc être propres et secs, ainsi que les mangeoires et abreuvoirs.
Le fumier doit être stocké pendant 1 an avant d'être épandu en prairie.
En règle générale, le degré de contamination d'une prairie par des larves infestantes est fonction de la prolificité des espèces parasitaires présentes et de la densité des chevaux sur la surface de la prairie.
L'herbe n'a pas le temps de pousser suffisamment et le cheval la consomme à même le sol, ce qui augmente l'ingestion des larves infestantes.
Lorsque l'herbe se fait rare, les chevaux iront pâturer dans les zones de refus où ils déposent leurs crottins et qui sont les plus fortement infestées par les parasites.
Il faut savoir que la concentration des larves infestantes dans les aires de refus peut être d'environ 15 fois supérieure à celles des zones pâturées.
Donc, si la densité des chevaux est excessive, les chevaux pâturent les zones de refus, et le risque d'infestation s'accroît.
La sécheresse et le gel ont un effet sur la destruction des larves présentes en milieu extérieur, mais en France, climat tempéré, mieux vaut ne pas trop compter uniquement là-dessus.
Dans des conditions sanitaires normales, les chevaux ne pâturent pas à proximité des aires de crottins.
Il faut donc éviter :
Le surpâturage
La densité optimale étant : un cheval à l'année sur une pâture d'un hectare.
Eviter l'utilisation de petits paddocks
Sauf pour une détente de courte durée.
Ramasser les crottins
Fastidieux, mais efficace, si on les ramasse au moins deux fois par semaine.
Faire une rotation des prairies
Plus les chevaux séjournent longtemps dans les prairies, plus il y a de larves infestantes.
Pour optimiser les risques il faudrait changer de prairies environ tous les 15 jours/ 1 mois (maxi), en la réutilisant que 3 mois après.
Donc, moralité, ne pas mettre plus de chevaux que les lieux le permettent.
Utiliser des bovins sur les pâtures
Mettre des bovins après le passage des chevaux est une bonne chose surtout dans la période de l'année, la plus contaminante en strongles, c'est à dire de l'été à l'hiver.
Cela permet d'interrompre les cycles parasitaires pour les principaux parasites des chevaux, seul, Trichostrongylus-axei est commun et peu pathogène.
Par contre, faire pâturer ensemble, bovins et équidés, peut être nuisible. Les bovins mangent la partie haute de l'herbe, partie qui renferme peu de larves infestantes.
Plus l'herbe devient rase, plus les chevaux peuvent être contaminés.
Traiter les prairies
Lorsque l'on fauche, broie et herse, par temps sec et chaud, cela favorise l'exposition des larves au soleil et celles-ci n'apprécient pas.
Il faut éviter par contre, de herser par temps humide, car cela favorise la dissémination des larves.
On peut aussi drainer les prairies afin d'éviter une trop grande humidité et les traiter avec un engrais chaulé (cyanamide calcique à raison de 300 à 500 kg par hectare en fin d'hiver - ne mettre les chevaux au pré que 1 mois plus tard).
Désinfecter régulièrement les boxes et les abris des chevaux
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