Pur-sang et légendes des courses de plat
Sujet commencé par : Erzebeth - Il y a 3 réponses à ce sujet, dernière réponse par chachacoursePar Erzebeth : le 23/10/12 à 00:07:05
| Dire merci | Je viens vers des gens qui connaissent un peu le monde des courses et des pur-sang en particulier, parce que ça fait un moment qu'il y a un truc qui me chiffone. C'est peut-être une fause impression de ma part, mais j'ai le sentiment qu'on a pas en France de figures de légende du côté des pur-sang.  Pourtant on a le prix de l'arc de triomphe qui est très côté me semble-t-il, et certains noms bien sûr ont résonné un peu plus fort que d'autres autour de cette épreuve, mais je n'ai pas le sentiment que ce sont de véritables "légendes", surtout si on compare avec l'histoire des courses aux US et l'aura que peuvent avoir certains chevaux. Alors c'est peut-être juste parce que les américains savent mieux vendre leurs belles histoires, parce que des livres et films ont mis en valeur ces chevaux (je ne pense pas seulement à Seabiscuit, mais par exemple, quand on lit l'étalon noir, on sent que l'auteur est un vrai passionné des courses et des grands noms des champs de courses sont évoqués au fil de la fiction, comme Regret ou Citation). Tout cela créé une ambiance qui résonne même pour les non initiés, or personnellement, je n'ai jamais eu cette impression avec l'histoire des chevaux des pur-sang de course en France. Le seul cheval que je pourrais citer facilement, mais sans même savoir si avec le recul il reste considéré comme un cheval d'exception, c'est Dalakhani. Je peux en citer beaucoup plus du côté américain, et en ayant une petite idée de ce à quoi ils correspondent dans l'histoire des courses de plat. Dans le trot par contre, c'est différent, il y a vraiment des noms qui se détachent comme des légendes. Alors c'est moi qui suis à côté de la plaque et qui ait cette impression (peut-être liée à mes lectures ou que sais-je ), ou il y a vraiment une différence d'ambiance entre les deux univers? Est-ce que c'est culturel, lié à l'empreinte des courses de chevaux dans les culture de chaque pays?Et (peut-être que c'est hors sujet, mais peut-être que ça a un lien aussi, je ne sais pas, j'y connais vraiment que dale) est-ce que le fait que les courses ne se courrent pas sur le même type de terrain (ni dans le même sens me semble-t-il ) explique qu'on ne puisse pas comparer les cultures hippiques des deux pays?Bref ma question est assez large et j'espère que quelqu'un pourra y apporter ses lumières.  |
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Par Zumyst : le 25/10/12 à 18:09:12
| Dire merci | Je ne suis pas une grande spécialiste des courses plates encore moins américaines, mais à mon avis les américains savent beaucoup mieux "vendre" les courses que nous. Je ne sais pas si tu as déjà regardé la réunion de la Breeders Cup mais là-bas, c'est un grand événement, c'est extrement médiatisé, il y a bien plus d'une chaine TV qui en parle (contrairement à nous qui n'avons qu'une seul chaine, payante qui plus est). Les américains aiment les belles histoires, un cheval miraculé ou quelque chose comme ça, ça attire du monde et c'est ça qu'ils mettent sur le devant de la scène. Quand ils ont un crack, ils font des pancartes, tee-shirt, casquettes pour le supporter (un peu comme une rock-star quoi) ce que l'on voit pas ou peu en France (pour les courses plates, le trot c'est différent). Ca doit être culturel, déjà historiquement les courses plates françaises été regardé par "les riches", je trouve qu'elles ont gardé un côté un peu snob, pas "populaires". En plus, elles sont moins médiatisées et les chevaux courent beaucoup moins longtemps qu'au trot (entre 1 et 3ans environ), c'est plus difficile pour eux de rentrer dans l'histoire. Et puis, par exemple, en France au lieu de vanter les cracks participant à l'Arc, on vante les courses et les animations autours. Que ce soit aux USA ou en Angleterre, ils font de la pub pour leurs champions. (et même des films !) Après, il est très difficile de comparer les cracks américains et les cracks français rien que par le fait que les américains aient le droit au lasix et certains autres produits dans le genre. En France c'est considéré comme du dopage. En plus, la surface n'est pas toujours la même (piste en herbe des 2 côtés de l'Atlantique quand même) : les courses sur dirt sont très répandues aux USA alors quand France ça n'existe pas. D'ailleurs, on a très rarement vu un américain venir courir l'Arc de Triomphe. Certains à cause de l'interdiction du lasix (plus le voyage mais bon ...). Parcontre, si nous on connait quelques cracks américains, les américains en connaissent aussi au moins une des notres : Goldikova ! Triple vainqueur de la Breeders Cup Mile et encore 3ème pour sa dernière Breeders Cup (et sa dernière course) |
DéconnectéPar Erzebeth : le 25/10/12 à 22:32:52
| Dire merci | Merci Zumyst, ton analyse rejoint l'impression que j'avais, sur le côté à la fois culturel et spectaculaire en effet.  |
Par chachacourse : le 23/03/13 à 19:40:53
| Dire merci | Le monde du galop et un monde TRES fermer au public. La plus part des entraineurs préfères restais dans l'ombre du publics (je ne sais pas si tu me comprend). Les américains aiment bien faire se que nous ont fait en 10x plus grand alors il en rajoute, de plus l'amerique est très ouvert a se qui peut leur faire gagner de l'argent. Alors que nous les gens des courses française se qui nous importe ses que nos chevaux soit les meilleurs, on est donc a font dans notre travaille se qui est donc moins priser des télévision, mais on commence a être de plus en plus filmer!! :P |
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