Des tiques sur mon poney
Sujet commencé par : MxElise - Il y a 3 réponses à ce sujet, dernière réponse par Fred DibPar MxElise : le 13/03/16 à 10:52:02
Dire merci | Bonjour chaque jour ou presque je retrouve des tiques sur mon poney je les retires mais il reviennent tous le temps... Aurait vous des astuces pour les éliminer ou une astuce de répulsif donner moi vos idées merci ! |
Messages 1 à 3, Page : 1
Par kefiretlome : le 18/03/16 à 19:29:29
Dire merci | mets du tritec14 sur ton poney |
Par apollon : le 30/05/16 à 13:10:58
Dire merci | Les tiques sont des parasites hématophages infestant régulièrement les chevaux au pâturage. Les tiques sont particulièrement fréquentes du printemps à l’automne, mais elles peuvent rester actives en cas d’hiver clément. Si les piqûres de tiques ne sont pas graves en elles-mêmes, le fait qu’elles puissent transmettre un certain nombre de maladies, comme la piroplasmose, l’anaplasmose équine ou encore des fièvres hémorragiques, est bien plus préoccupant. Chaque piqûre de tique constitue un risque important de transmission. Il est donc primordial de minimiser le plus possible tout contact des tiques avec nos équidés. Généralités Les tiques sont les plus grands représentants de l’ordre des acariens (3 à 6mm en moyenne, pouvant atteindre 2cm une fois gorgées de sang). Toutes sont des parasites hématophages. On compte à ce jour près de 900 espèces répertoriées à travers le monde (dont 41 en France). Si certaines sont exclusivement dépendantes d’une espèce hôte donnée (comme la tique du chien, Rhipicephalus sanguineus), d’autres, à l’opposé, sont plus opportunistes, se nourrissant aussi bien du sang d’oiseaux, reptiles ou mammifères, au gré de leurs rencontres. C'est à cette dernière catégorie qu'appartiennent les tiques que nous retrouvons sur nos équidés. Les tiques des équidés En Europe, il s’agit essentiellement de 4 espèces : Dermacentor reticulatus, Dermacentor marginatus, Ixodes ricinus et Rhipicephalus bursa. Ce sont toutes des espèces opportunistes, Ixodes ricinus pouvant parasiter plus de 300 espèces différentes de vertébrés. - Ixodes ricinus est la tique la plus fréquente en France. Les plus fortes populations sont observées dans les régions de climat plutôt frais et humide. Elles sont beaucoup moins fréquentes dans le pourtour méditerranéen ainsi qu’en altitude (au-dessus de 1000m) (Perez-EID, 2007). - Dermacentor reticulatus partage le même type d’environnement qu’Ixodes ricinus, c’est-à-dire les milieux frais et humides. - Dermacentor marginatus et Rhipicephalus bursa, en revanche, privilégient plutôt les régions chaudes au climat sec, telles que le midi et le sud-ouest de la France. Mode de vie Contrairement aux puces et aux poux, les tiques sont des parasites transitoires, alternant vie libre dans la nature et vie parasitaire sur leur hôte. Après éclosion des œufs, leur cycle de vie comprend 3 stades développementaux successifs : larve, nymphe et adulte. Les 3 stades n’effectuent chacun qu’un seul repas sur leur hôte qu’ils quittent ensuite une fois repu en se laissant tomber pour muer ou pondre sur le sol. Ce repas sanguin, qui dure entre 5 et 10 jours, est indispensable aux larves et aux nymphes pour muer au stade suivant. Si le repas sanguin n’a pas lieu, la tique peut rester au même stade de développement pendant longtemps. Adultes, ce sont surtout les femelles qui vont se nourrir sur leur hôte. Après avoir été fécondées, au sol ou sur leur hôte, la femelle se gorge une dernière fois de sang (jusqu’à 200 fois son poids !) avant de retourner dans la nature pondre plusieurs milliers œufs puis mourir. Les mâles meurent le plus souvent après la fécondation. Entre deux repas, elles chassent à l’affut, perchées sur des herbes, des broussailles ou des feuilles, attendant patiemment qu’un hôte potentiel, quel qu’il soit, passe à sa portée. La tique ne voit pas (elle n’a pas d’yeux) : elle repère son hôte grâce aux récepteurs sensoriels (organe de Haller) qu’elle possède sur ses pattes antérieures. Elle perçoit la chaleur et les odeurs émises par l’hôte (dioxyde de carbone, ammoniaque) ainsi que les vibrations du sol lors des déplacements de ce dernier. La tique ne saute pas : elle s’accroche en une fraction de seconde à la peau ou au pelage à l’aide de griffes dès que l’hôte frôle la plante qui la porte. A chaque stade correspond une zone de chasse particulière : - les larves chassent près du sol (entre 0 et 15cm de hauteur), à proximité de leur lieu d’éclosion, où l’humidité est plus importante (litière végétale). Elles infestent surtout les rongeurs et petits animaux (lézards, oiseaux), mais peuvent infester occasionnellement de plus gros mammifères si ceux-ci passent à leur portée. D’une taille inférieur au mm, elles sont très difficilement visibles à l’œil nu. - Les nymphes ont un périmètre de chasse plus étendu, profitant de leur premier hôte comme moyen de transport. Perchées sur la végétation à moins de 50cm de hauteur, on les trouve ainsi fréquemment chez les chevaux, au niveau du nez, joues, de l’auge et des membres, prenant l’aspect d’une tête d’épingle noire et sphérique de 1 à 2 mm une fois gorgée de sang. |
Par Fred Dib : le 22/10/20 à 11:49:38
Déconnecté Dire merci | Bonjour, voila ce que j'ai trouvé, si ça peut aider, lien. |
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