Apprendre tout de suite BIEN ??
Sujet commencé par : dtu - Il y a 65 réponses à ce sujet, dernière réponse par M.B2 personnes suivent ce sujet.
Par dtu : le 11/02/11 à 13:41:54
Dire merci | pas mal de club apprennent aux débutants par une petite mise en selle puis hop on y va on trotte on galop et on fais toute sorte d'exo .... en général évidement tout est mal fait puisque pas maitrisé par le cavalier (et même souvent par le cheval de club) et on apprend par le fait de faire cela pendant x années après pas mal de séances de difficultés pour le cheval et le cavalier ..... ce qui ancre même parfois des défauts .... Ne peut-on apprendre tout de suite bien ???? évidment j'ai mon idée à ma question mais j'aimerais avant votre avis ...?? |
Par Godolphin43 : le 11/02/11 à 18:03:46
Déconnecté | Une grande difficulté pour un enseignant est de reprendre un cavalier qui a mal débuté. Les mauvaises habitudes sont plus difficiles à perdre que l'apprentissage des bonnes bases. L'équilibre à trouver est de garder pendant cette longue période d'apprentissage le côté ludique. Le compromis entre l'exigence de la bonne attitude, de l'acquisition de l'assiette et de conserver la motivation est délicat surtout en ces temps où l'effort n'est plus de mise....La voltige, les assouplissements récréatifs, les jeux sont des moyens qui en alternance avec le travail de base peuvent palier à la saturation.... |
Par Automne87 : le 11/02/11 à 18:56:17
Dire merci | Je pense que c'est une des clés. C'est pareil en musique... Et oui il est bien plus difficile de retirer les défauts acquis que de modeler juste d'entrée. (c'est plus dur sur le début mais c'est plus facile après quelques temps). C'est la même chose pour les chevaux, il est plus difficile de corriger de mauvaises habitudes, mais pas pour autant plus facile que de lui apprendre le juste, pourtant une fois acquis c'est plus facile de progresser... Je ne vous ai pas perdu entre les faciles et les difficiles ? Pas certaine de me comprendre moi même |
Par Medina : le 11/02/11 à 19:19:17
Dire merci | En théorie , c'est possible biensur . En pratique, cela me semble difficile ,à moins d'être déjà dans le milieu du cheval avec un avis éclairé . Pour qqun de l'exterieur, les débuts en equitation se passent en grosse majorité dans les clubs . Les enseignants réellement qualifiés en pédagogie, biomécanique du cheval et TB cavaliers sont rares . Du coup il faut pouvoir ( et surtout vouloi- ce n'est pas le cas de tout le monde ) se déplacer, payer et avoir généralement son propre cheval biensur . Il faut oser se remettre en question , et remettre en question son enseignement , vouloir chercher et enfin trouver cet enseignement . Difficile quand l'équitation est avant tout perçu comme devant être une activité ludique ... ( dc pas de prise de tête, proche du domicile, meilleur prix possible etc ...) Mais rassurez-moi : à force de volonté et de travail , ça se perd quand même les mauvaises habitudes à cheval, hein ? |
Par Automne87 : le 11/02/11 à 19:37:40
Dire merci | Je pense malheureusement qu'ils nous en restent toujours Mais c'est pas trop grave on est pas pro, et essaye constamment de se corriger |
Par M.B : le 12/02/11 à 02:45:01
Dire merci | Cher Dtu, félicitation, ton arrêt maladie t'a permis de te remettre en question depuis tu fait du Bravardisme L'Equitation... l'idée que l'on s'en fait. L'Equitation... ou l'Art d'enseigner aux Chevaux. Je reconnais que certains ont donné une mauvaise image et ont répandu une idée fausse de l'Equitation. Il est évident que l'ambiance "club" et le "look" du Cavalier, n'étant pas les goûts de chacun, n'ont point favorisé les choses... L'Equitation, en vérité, ce n'est pas d'apprendre à exécuter des parcours fléchés et des figures géométriques dans un manège. L'Equitation c'est "d'apprendre à apprendre" au Cheval, des leçons de finesse et d'intelligence, des exercices de puissance et d'élégance lesquels lui assurent la confiance, la docilité, la force, l'aisance nécessaire. A vrai dire, ce confort est une loyauté qui lui est rendue, avec l'avantage de lui conserver ses facultés natives... de les améliorer par le secours de l'Art. En échange, ces convenances apportent au Cavalier : la sagesse, le goût, le plaisir et le savoir faire que l'Art équestre a rendu plus facile... Le Maître Michel Henriquet a tenté de le restaurer. Il y a une grande différence entre apprendre à monter à Cheval comme la coutume ordinaire club et apprendre à un Cavalier débutant, l'Equitation Véritable qui est : le dressage du Cheval dès la 1ère leçon. Dès que l'on enfourche un Cheval débutant ou cavalier on fait du dressage ou du dédressage Au Cavalier, lui apprendre à apprendre au Cheval mais aussi lui apprendre à ne pas lui d'ésapprendre Michel Bravard Message édité le 12/02/11 à 02:46 |
Par Tessa : le 12/02/11 à 11:13:58
Dire merci | Apprendre à monter correctement est quelque chose de difficile et de contraignant, vraiment. Qui ne peut être pratiqué que dans certaines conditions: cheval, moniteur et installations de qualité. Or cela n'est pas toujours facile à trouver et une certaine démocratisation de l'équitation (qui a quand même permis de "sauver" quantité de chevaux et d'assurer la perennité de ceux-ci) a évidemment joué dans le sens habituel: une baisse de qualité pour "servir" une masse plus importante pour un prix plus bas. je connais des gens qui montent avec coeur, qui s'investissent mais qui seront (qu'ils m'excusent) toujours de piètres cavaliers. Doit-on les priver des monter? Est-ce que celui qui ne fait que de la balade cool, tranquille doit avoir un niveau exceptionnel et une position irréprochable? Il y a quand même 2 sortes d'équitation (toute discipline confondue), c'est l'équitation purement de loisirs et l'équitation "raisonnée". Je ne parle pas de "pro" expressément, c'est un autre débat. le cavalier "du dimanche" peut très bien "mal" monter, pourquoi pas? Après, si on regarde rien que sur ce forum les "écoles" (hum) différentes, où certains sont persuadés de détenir "la" vérité équestre et s'empressent de dire que tout le reste est "mauvais"... Qui doit-on croire? Qui a les bons outils? Tout cela est compliqué pour quelqu'un qui a déjà une vision disons, éclairée, de l'équitation mais comment un néophyte peut-il trouver la "bonne" équitation? |
Par TeamDress : le 12/02/11 à 13:12:32
Dire merci | Le soucis avec la plupart des cavaliers d'aujourd'hui (je dis bien la plupart car il y en a encore quelqu'uns de "sérieux", et de "conscients", c'est qu'ils veulent tout de suite être autonome, galoper, sauter, aller en extérieur et si possible rapidement de passer de moniteur quel qu'il soit car pour la majorité des gens, faire de l'équitation (du ch'wal) comme ils disent c'est aussi simple que de faire du vélo. y'a qu'à voir comment arrivent les touristes pour faire une balade à cheval (sans bombe, en tong et en bermuda) rien que leurs vacances sont épiques comment voulez vous que le restant de l'année, ils soit "hippiques". Si les moniteurs pouvaient faire tout bien dans les règles de l'art, en prenant le temps qu'il faut, ils se feraient bien vite remonter les bretelles par un employeur qui verrait sa clientèle de débutants filer au club du coin pour faire du galop du pony games, du horse ball (sans bien sûr savoir ni seller ni trotter enlevé correctement mais ça le cavalier il s'en fout, et le club-commerce encore moins) parce que c'est "mieux" que la mise en selle, que de "tourner en rond" comme ils disent pour apprendre à maîtriser son équilibre, la vitesse et la direction etc etc etc.... Donc bon oui c'est possible d'apprendre tout de suite bien, en théorie, mais en pratique, les clubs qui tentent d'avoir cette pédagogie ne la garde pas longtemps, parce qu'ils ont des charges à payer, une boutique à faire tourner. Et que les cavaliers qui disent vouloir apprendre il y en a beaucoup, mais qui ont la patience de le faire vraiment avec tout ce que cela implique, il y en a beaucoup moins. Il y 20, 30ans les pratiquants étaient des gens qui se pliaient aux exigences de la discipline, limite c'était ses contraintes qui nous attiraient. Aujourd'hui pour attirer plus de monde, c'est la discipline qui s'est pliée au désir de loisir/ludique du consommateur. C'est un bien triste constat pour l'équitation sportive, pour le niveau technique de nos cavaliers en général, pour le niveau de nos chevaux (et leur réputation à l'étranger), mais c'est tout ce que les clubs ont trouvés pour maintenir ou augmenter leur chiffre d'affaire et continuer à vivre et les instances françaises ont encouragées cette démarche pour être sur le podium des fédérations françaises en terme de licenciés... Si les pratiquants devenaient plus accro à la mise en selle qu'aux éperviers il en serait autrement. Idem pour les enseignants, on dit qu'il n'y en plus de bien "compétents", qu'ils ne sont plus de bons techniciens etc...mais pour quoi faire? les gens en club ne veulent plus faire de technique à quoi bon former des gens à celà ? pour qu'ils ne trouvent pas de travail en fin de formation? Actuellement il y a en effet 100 moniteurs "ludiques" pour 1 moniteur "technique" parce qu'il y a 100 fois plus de cavaliers "loisirs". L'Etat met des formations en place en fonction de ce que l'on a besoin sur le terrain. De toute façon les futurs moniteurs sont d'anciens cavaliers, ils font donc partis de la génération "loisirs/ludique"...comment voulez vous qu'ils aient envie de faire autrechose que de l'animation fast-food, puisqu'eux même étaient des pratiquants qui recherchaient celà, qui sont venus à l'équitation dans ce but et qui y sont resté car toute la politique fédérale les a encouragé ....(il y a des exception qui sont dans une optique plus logique d'une l'équitation plus juste bien entendu, mais en gros c'est ça). |
Par Medina : le 12/02/11 à 14:00:03
Dire merci | Tout cela est compliqué pour quelqu'un qui a déjà une vision disons, éclairée, de l'équitation mais comment un néophyte peut-il trouver la "bonne" équitation? il faudrait déjà définir ce qu'est la bonne équitation . Tout le problème est là : entre disciplines, chevaux, personnalités différentes .... dur dur . |
Par ex_micio : le 12/02/11 à 14:37:24
Déconnecté | Bien suppose mal vision binaire des choses donc très réductrice. Il faudrait définir le bien donc le mal c'est à dire UNE vérité. Vérité qui ne vaudrait que pour ceux qui y adhèrent. Ça vous fait penser à quoi ? |
Par M.B : le 12/02/11 à 14:53:00
Dire merci | "le cavalier "du dimanche" peut très bien "mal" monter, pourquoi pas?" M.B ???? Il ne faut pas tout mélanger... il est nécessaire de faire la différence entre la monte à Cheval et l'Equitation. Pour éviter toute ambiguïté, il faut faire une distinction entre ce qui a rapport avec les Chevaux et ce qui est relatif à l'Equitation. Avant de rencontrer mon premier Moniteur d'Équitation, dans mes tous débuts, je pratiquais en quelque sorte la monte à Cheval instinctive ou primitive... que l'on prétend aujourd'hui, sans gêne être de l'équitation ?... Et pour comble que l'on baptise stupidement éthologique, VOIRE naturelle et ludique ??... C'est pour cette raison que je tiens à faire une distinction entre la monte à Cheval et l'Équitation Vraie. Il en serait de même si on ne faisait pas la différence entre la danse et la marche à pieds, la natation et la baignade, de même on ne confond pas échecs et jeu de l'oie !?... Ce serait une hypocrisie totale de dire le contaire Michel Bravard Message édité le 12/02/11 à 14:54 |
Par yveskatz : le 12/02/11 à 15:01:47
Dire merci | A un moment où à un autre, tout le monde recherche la même chose en équitation: passer un moment agréable avec un cheval, en toute sécurité. Cela demande deux choses: *un cheval pour le moins capable de se déplacer aux trois allures,en équilibre(donc à même de conserver son allure de lui même). *un cavalier qui maîtrise son propre équilibre sur le cheval. Pour arriver à ce résultat, point n'est besoin d'avoir des compétences exceptionnelles; *juste avoir un minimum de technicité pour éduquer un cheval dans un exercice simple. *prendre le temps d'expliquer au cavalier ce qu'il faut faire pour qu'il gère son corps et *le prendre à la longe pour lui faire découvrir son équilibre.. En deux , trois séances en moyenne, le cavalier est capable de tenir sans se raccrocher. dans un deuxième, temps, en fonction des objectifs que se fixe le cavalier, l'enseignant l'éveillera à plus de technicité et à une meilleure appréhension de l'être cheval ou se contentera d'affiner son équilibre pour une pratique d'équitation "ludique". Donc apprendre tout de suite bien est possible à compter du moment où les prérequis sont réalisés:une cavalerie adaptée, un enseignement bien mené.. Mais, comme le dit Teamdress, la démocratisation s'est faite en oubliant complètement ses prérequis..d'où la difficulté actuellement pour trouver une école pour apprendre tout de suite bien..... |
Par Godolphin43 : le 12/02/11 à 15:54:40
Déconnecté | mb......Illustration parfaite de la décadence.... |
Par Godolphin43 : le 12/02/11 à 15:55:13
Déconnecté | Team Dress Accord complet avec cette analyse.... |
Par M.B : le 13/02/11 à 02:26:23
Dire merci | ... Aujourd'hui pour attirer plus de monde, c'est la discipline qui s'est pliée au désir de loisir/ludique du consommateur... ...Actuellement il y a en effet 100 moniteurs "ludiques" pour 1 moniteur "technique" parce qu'il y a 100 fois plus de cavaliers "loisirs"... M.B Honnêtement ce n'ai pas la vraie raison : qu'un enseignant, qui hypocritement, prenne comme argument la rentabilité et la soi-disant demande du public pour une simple distraction, c'est la maniére facile pour se disculper afin de voiler son imcompétence équestre. Actuellement donc, il existe la MONTE à CHEVAL instinctive institutionnalisée et fort heureusement pour très peu de gens dignes, la vraie pratique de l'EQUITATION. Michel Bravard |
Par Gypsie : le 13/02/11 à 06:33:35
Dire merci | oui je pense aussi que Teamdress a fait une bonne analyse du pbe. C'est malheureusement ça. Mais combien remettent en question l'enseignement du club ensuite et prétendent bien monter et tout savoir? Pour ma part j'ai un mal fou à me débarrasser des mes mauvaises habitudes acquises en club. et j'aurai aimé apprendre bien tout de suite pour ne pas "perdre mon temps" maintenant et pouvoir progresser plus vite. Quoi que, on apprend tous les jours... Peut être que pour devenir bon il faut passer par ce chemin, par cette humilité de se dire: et bien non, finalement, j'y connais rien c'est pas comme ça que ça marche", et de s'ouvrir au cheval professeur? Ne faut il pas se tromper pour apprendre? |
Par clever : le 13/02/11 à 09:40:59
Déconnecté | je rejoins aussi Dream T qui annalyse bien ce que nous vivons.. En plus j'insisterai aussi sur le fait que les proprios veulent rapidement être autonome pour "profiter" de leur cheval ... |
Par obama : le 13/02/11 à 15:13:10
Déconnecté | avant de faire des analyses savantes, il faut partir des chiffres reels...... savez vous en dessous de quel age se situent 75 % des licenciés ? sinon cherchez et demandez vous apres si le ludique loisir n est pas la seule bonne reponse a cette masse de pratiquants. |
Par mundial : le 13/02/11 à 19:47:04
Dire merci | Je rejoins aussi l'excellente analyse de TeamDress. Quant au jeune âge des pratiquants, je ne pense pas que ce soit un obstacle incontournable. Je pencherait plutôt pour la mentalité des parents. J'ai commencé à monter vers 6 ans et dans les années 70, l'enseignement n'était pas vraiment ludique, pas de pony games car pas de poneys! Mais il était vraiment intéressant. La récompense suprême était, il est vrai, les barres, mais nous savions tous que pour protéger les chevaux, il ne fallait pas en abuser et nous l'acceptions sans râler. Lorsque, toute jeune, j'enseignais en poney club (entretemps les poneys avaient fait leur apparition), j'aimais déjà trop les chevaux pour sacrifier leur bien être au ludique et les gamins ne s'en plaignaient pas. Il est vrai qu'ils étaient dans l'ensemble moins enfant roi qu'aujourd'hui! Une amie, propriétaire d'un club, m'a avouée ne plus supporter les nouvelles générations de gamins. Pourtant en même temps, il a autour de moi, des petits cavaliers "à l'ancienne", pas capricieux du tout, qui nous font confiance lorsqu'on met en avant l'argument de la santé ou du mental du cheval! |
Par obama : le 13/02/11 à 19:52:54
Déconnecté | le ludique loisir comme initiation a formé de grand champions..peut etre bien plus que l epaule en dedans a 7 ans avec un balai dans le c** |
Par yveskatz : le 13/02/11 à 20:25:27
Dire merci | le ludique loisir comme initiation a formé de grand champions..peut etre bien plus que l epaule en dedans a 7 ans avec un balai dans le c** je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de grands champions qui soient restés longtemps à "apprendre " dans les clubs moyens d'hier et d'aujourd'hui (ils ont en moyenne une trentaine d'années, donc cavaliers débutants dans les années 1980, époque où tout ne sacrifiait pas au ludique et au poney club. Pour preuve, malgré le développement exceptionnel des compétitions en tous genres à Lamotte, j e ne suis pas sûr que la proportion de compétiteurs performants soit plus importante que par le passé. Je ne suis pas plus sûr qu'avant, les jeunes enfants, pratiquaient l'EED, le balai dans le c*l à 7 ans. A cette époque, à cet âge,on leur apprenait à tenir à cheval(fixité, liant, discrétion...), à comprendre et à connaître leurs chevaux et, quand le moment était venu (plus tard), on leur expliquait en quoi consistait l'éducation du cheval. |
Par clever : le 13/02/11 à 20:52:58
Déconnecté | +++ |
Par flooded : le 13/02/11 à 21:30:55
Déconnecté | Pour avoir des champions, il faut avoir un vivier de cavaliers important. Et pour qu'il y ait du monde dans les clubs, il faut que les gens y trouvent du plaisir, c'est à dire qu'ils passent quelque barres, qu'ils sortent en concours même s'ils ont encore des lacunes, qu'ils fassent de l'extérieur, des jeux etc etc... J'ai appris à l'époque du cheval où l'on devait se taper trois quatre ans à tourner en reprise sous le regard désespéré par notre nullité d'un ancien adjudant de cavalerie. C'est sûr qu'à tourner 1 heure par semaine au trot en ne travaillant QUE sa position, à juste tracer des figures, on apprend à se tenir à peu près à cheval mais la vérité c'est que si on n'est pas passionné ou totalement amoureux des chevaux ça n'a rien de super folichon... |
Par M.B : le 14/02/11 à 01:45:18
Dire merci | Obama savez vous en dessous de quel age se situent 75 % des licenciés ? sinon cherchez et demandez vous apres si le ludique loisir n est pas la seule bonne reponse a cette masse de pratiquants. M.B l'Art vrai de l'Equitation intellectuelle et sentimentale,"le dressage", n'est pas fait pour les enfants en dessous de 13 ans! Mieux est la patinette, elle est toujours en vogue. Michel Bravard |
Par Sabah : le 14/02/11 à 08:58:57
Dire merci | Il y 20, 30ans les pratiquants étaient des gens qui se pliaient aux exigences de la discipline, limite c'était ses contraintes qui nous attiraient. Aujourd'hui pour attirer plus de monde, c'est la discipline qui s'est pliée au désir de loisir/ludique du consommateur. Alors là, +10000000 Je suis mais méga d'accord avec TeamDress et de l'avoir vécu avec mon père! Il a commencé dans les années 70 à donner des cours et à monter son club. Je sais que les débutants arrivaient et ne les faisait pas monter plus de 30minutes au début (surtout pour les enfants) de manière à faire une bonne leçon qui ne devenait pas trop longue, trop dure, trop fatiguante et éviter que la fin ne soit baclée. Et puis, le cavalier, restant sur sa faim était d'autant plus motivé à revenir à la leçon prochaine. Les premières leçons, le cheval était tenu en longe (on n'a jamais eu de chevaux de club blasés, ils gardaient leur caractère précieusement). C'était exclusivement du pas, comprendre la marche avant et l'arret. sentir les foulées du pas. Des petits exercices de mise en selle et deux trois foulées de trot assis juste pour donner l'envie de le réessayer plus tard. Ensuite, de plus en plus de trot pour apprendre le trot enlevé. le cheval,toujours tenu pour permettre au cavalier de ne pas tenir les rennes et de ne pas abîmer la bouche du cheval. quand le trot enlevé était acquis, on commençait à lacher les chevaux et s'ensuivait l'apprentissage de la tenue de rênes et les principes de guidage du cheval une fois l'équilibre du cavalier trouvé. Le galop ne venait que beaucoup plus tard. Cette technique nous a permis de un d'avoir des cavaliers motivés à aller toujours plus loin, ni balsé ni lassé, mais qui prenait conscience de la difficulté de l'apprentissage et de deux, de conserver des chevaux sains et non abîmés. Et à moi,ça m'a permis d'apprendre à courir à côté du cheval Mais les mentalités ont changées...il faut tout, tout de suite. Mon père a préféré arrêté son activité plutôt que de tomber dans le principe de l'offre et la demande (ou plutôt exigeance!) Message édité le 14/02/11 à 09:00 |
Par flooded : le 14/02/11 à 09:51:54
Déconnecté | Avant l'équitation était un sport élitiste, maintenant c'est un loisir populaire et accessible à tous. Mais ceux qui veulent continuer à le pratiquer de manière élitiste peuvent continuer à le faire, rien n'interdit d'aller monter avec des enseignants rigoureux qui vous feront travailler des heures votre position en longe, mais il faut aussi vivre avec son temps et accepter qu'il y ait des centaines de milliers de cavaliers qui sont plus attirés par la relation à l'animal, à passer une heure à "monter à cheval" avec une pédagogie qui prenne en compte l'aspect ludique de la pratique, et qui cherchent non pas une excellence mais à décompresser après une semaine stressante. Et aller faire un petit tour dans les bois avec un cheval sympa, même si on est un peu avachi et les pointes de pied en canard, ça vaut tous les anti-dépresseurs du marché... |
Par dtu : le 14/02/11 à 10:00:24
Dire merci | Désolé d'avoir créé ce post et ne plus avoir intervenu mais le we c'est silence ordi !!! ceci dit merci de vos réponses qui sont interressante et dont je partage pour la plupart le même avis . MAIS malgré tout, toute les réponses vont dans le sens : - Qu'elle sont les types de cavaliers actuelles et leur attentes - Qu'elle sont les types d'enseignants ou patron de manège et leurs motivations et tout cela nous donne surement un partie de réponses concernant l'équitation actuel... MAIS au delà de ces considérations je voulais insister sur le fait de savoir si vous ne pensez pas qu'il soit possible de bien apprendre dès le début ... alors je vais donner mon avis Pour ma part je pense que oui.. je le vois par expl avec ma fille .. malgré que je n'ai pas trop le temps de m'en occupé à chaque fois que je lui ai donné cours j'ai fais en sorte qu'on se focalise sur ce qui est important à mes yeux qui en gros se résume - comment considérer un cheval (pas comme une bicyclette) lui faire prendre conscience de nos actes envers lui.. - Position assiètte - indépendance des aides - sentir le cheval juste - savoir quoi demander au cheval et comment ... tout cela sans avoir comme le dis Obama le balai dans le c** car je la laisse aussi monter en "loisir" ... qlq ballades, petit saut etc ... mais comme je lui donne le sens de ce que j'ai dis plus haut, alors d'elle même, elle va faire attention à la manière de le faire .. Evidement elle n'est pas parfaite fait des erreurs ... MAIS comme elle fait ce qu'elle maitrise et ne va dans un peu plus de difficulté qu'accompagné de moi-même dès lors c'est erreurs sont quasi sans conséquence pour le cheval ... Voilà en résumé large mon avis ... évidement ce n'est qu'un résumé imparfait .... PS: MB: ma jambe et mon arret de plus d'un an n'ont rien a voir avec une remise en question ... j'ai tjs pensé comme je l'écrit actuellement |
Par Medina : le 14/02/11 à 11:16:54
Dire merci | oui dtu mais comme je l'ai dit, ta fille est un cas "particulier" dans la population de cavalier : sa famille est déjà cavalière, son père a un avis éclairé .... je ne sais pas si cela est possible dans le parcours que suivent majoritairement les licenciés , à savoir les clubs en 1er lieu car pas forcément un entourage dans le cheval ou passionné par lui . Mtnt il faut savoir dans quel sens se pose ta question initiale à savoir est ce qu'elle inclut la possibilité de bien apprendre à un certain nombr ede cavaliers ? |
Par dtu : le 14/02/11 à 11:33:03
Dire merci | Au départ ma question était dans le principe ... est-il possible d'apprendre bien dès le départ .... Maintenant vos réponses avec la situation actuelle étaient aussi intéressantes ...pas de problème pour discuter de cela ... mais à l'origine comme je l'ai dis ma question était plus sur le fait de pouvoir apprendre tout de suite bien sans que cela soit nécessairement barbant De plus medina et là pour en revenir alors à l'actuel des choses, quand je vois la façon dont j'apprends à ma fille, il y a moyen de le faire sans être le grand expert ...... Et pour donner mon avis aussi sur ce coté des choses . il est vrai que dans pas mal de manèges je crois qu'il tire en longueur pour que les cavaliers n'arrive pas trop vite au seuil d'incompétences des animateurs Message édité le 14/02/11 à 11:34 |
Par M.B : le 14/02/11 à 17:45:28
Dire merci | Vous avez tous raison MAIS là nous sommes quand même sur un forum de DRESSAGE du Cheval et non sur celui de la monte bombiste club |
Par Medina : le 14/02/11 à 18:14:53
Dire merci | ha ok . Donc là oui je suis d'accord avec toi : il est possible d'apprendre bien dès le départ . Mtnt si on reste dans le principe , cela relève + de la volonté individuelle : est ce que les équitants qui en ont la possibilité veulent encore apprendre bien tout de suite ? Je veux dire est ce qu'on a d'emblée la volonté de vivre les contraintes qu'un bon enseignement implique ? Et là, l'analyse de Team Dress est tout à fait juste MB on ne mélange pas la populasse c'est ça ?! |
Par flooded : le 14/02/11 à 18:26:38
Déconnecté | est ce que les équitants qui en ont la possibilité veulent encore apprendre bien tout de suite ? Tous les débutants veulent bien entendu apprendre "bien", mais comment savoir lorsque l'on est débutant que l'on est entre de bonnes mains ? Et il ne suffit pas de se fier aux discours, en écoutant quelqu'un qui a un super discours et qui va critiquer le "système" ou les "bombistes de club" on peut très bien se retrouver avec un super homme de cheval isolé mais qui a su maintenir les traditions d'excellence de l'équitation à la Française, mais l'on peut tout aussi bien tomber dans les mains d'un charlatan ou d'un illuminé qui a su ingurgiter et recracher un beau discours mais qui monte comme une savate. J'ai vu quelques vidéos ici de débutants montrer des cours avec le grand génie équestre de leur coin de rue, et le discours du bonhomme était en grave décalage avec ce qu'il était capable de montrer ou d'enseigner. Les cavaliers étaient subjugués mais autant aller apprendre à monter correctement dans un club de bombistes que de bricoler comme ils faisaient. |
Par yveskatz : le 14/02/11 à 18:39:26
Dire merci | je ne pense pas que les choses aient beaucoup changées, du point de vue du cavalier, depuis quelques décennies... Les gens (enfants ou adultes) viennent à l'équitation par attirance pour le cheval.. Les origines de cette attirance, la façon dont elle se traduit fonction du caractère de chacun, font encore partie des questions non résolues que l'on peut se poser. Si l'on prend le temps d'expliquer aux gens ce qu'est un cheval, comment l'aborder, comment converser avec lui et les prérequis que cela implique, nul doute que la majorité cherchera à apprendre bien dès le début..même si aujourd'hui, on veut souvent tout , tout de suite... Le problème est de ne pas tromper les gens en leur faisant croire qu'en quelques leçons on peut devenir un Cavalier...Et il faut savoir être ludique (dans la manière de présenter les choses et de dérouler son cours)tout en enseignant les techniques justes... |
Par obama : le 14/02/11 à 19:24:15
Déconnecté | beaucoup de gens se foutent bien de devenir Cavalier avec un C..au moins 2/3 ils veulent juste monter des chevaux apres les avoir papouillés un peu, pour le plaisir de sentir quon peut faire corps ( ou presque ) avec un animal........ |
Par Medina : le 14/02/11 à 19:34:16
Dire merci | J'ai vu quelques vidéos ici de débutants montrer des cours avec le grand génie équestre de leur coin de rue, et le discours du bonhomme était en grave décalage avec ce qu'il était capable de montrer ou d'enseigner. Les cavaliers étaient subjugués mais autant aller apprendre à monter correctement dans un club de bombistes que de bricoler comme ils faisaient. je suis complètement d'accord . Mais cela dépasse le champ de reflexion équestre : combien de personne se font facilement embobinées par des discours séducteurs ? A l'inverse, combien de personnes refusent un enseignement plus contraignant prétextant que " leur cheval leur dit que cela ne lui convient pas" , avec le sentiment, pour un oeil exterieur, que la monture sert à projeter ou à justifier (?) son propre refus . |
Par Automne87 : le 14/02/11 à 20:36:31
Dire merci | Kikou à tous, Oui on pourrait, encore faut-il avoir frapper à la bonne porte. Car lorsqu'on débute dans n'importe quel domaine, on ne connait pas. Lorsque j'ai débuté, ma toute première reprise : j'ai chuté, je me souviens même du nom de la jument : Olive (quel nom !!!!) ; équitation militaire autant vous dire que c'était passionné tu restes sinon tu .... mais j'avais l'équitation dans le sang, seulement je n'y connaissais rien j'avais 13 ou 14 ans. Le choix j'ai pu le faire lorsque j'ai repris en 94. après plus de huit ans d'arrêts après une chute grave. Niveau à la chute : étrier d'argent. (à cette époque là je n'avais toujours le choix). Alors oui Dtu on peut apprendre bien de suite, mais il faut l'environnement pour. Sinon c'est quitte ou double. Pourquoi ? parce que les parents de la plus part des cavaliers n'y connaissent rien ( ce n'est pas méchant), les débutants comme il a été précisé ci dessus rentrent dans le milieu par l'envie, l'attirance de l'animal, et puis lorsque le contact se fait une bonne partie abandonne, puis d'autre reste pour les copains cavaliers plus que pour le travail lui même, d'autres veulent vraiment et tout dépend alors de l'enseignant de la structure des études des déménagements .... Dans ce que tu écris on voit que tu reportes ta vision sur ta fille, j'ai fait de même avec la mienne sauf qu'elle c'était sur son poney dès ses 3 ans. Ponette est toujours présente mais plus montée... et ce que je lui ai inculqué au départ était bien ma vision et non (objectivement) le juste même si j'espère y être un peu.... |
Par M.B : le 15/02/11 à 01:34:04
Dire merci | Medina MB on ne mélange pas la populasse c'est ça ?! M.B Ma chère Médina, Non, populasse ou pas, le Dressage doit étre différencié de l'actuelle dite équitation! |
Par dtu : le 15/02/11 à 11:30:59
Dire merci | Obama beaucoup de gens se foutent bien de devenir Cavalier avec un C..au moins 2/3 ls veulent juste ...... Oui bcp se foutent de devenir un grand cavalier ... Surtout maintenant avec la mouvance étho ou ils apprécient la relation homme/cheval Mais il y a encore bcp qui vont très vite en concours et bcp on vite des problèmes et bcp demande après à l'aide ... Alors encore une fois il y a BEAUCOUP de cas différents ..... mais quelque soit ces cas différent .. on commence tjs au bas de l'échelle au premier pas à cheval et quelque soit l'ambition du cavalier ....je pense qu'on peut apprendre bien dès le départ ... quitte par la suite en rester à des promenades ou un petit parcours d'obstacles ou des papouilles ....... Evidement quand je dis tout de suite bien ... cela ne veut pas dire qu'il le fera de suite bien ... mais il sera dirigé vers ce qui est bien et la pratique fera le reste .... Et encore une fois je ne discute pas de ce qui est bien pour x ou y ou z ou si on a le bon prof le bon cv etc .... Mais je crois qu'on peut bien apprendre sans que ce soit ennuyeux !!! de plus il n'est pas plus difficile de bien apprendre que de mal apprendre au contraire .... |
Par M.B : le 15/02/11 à 11:59:05
Dire merci | Pour un débutant, Il n'est pas question de commencer au bas de l'échelle çà c'est dépassé le voil est levé la véritable Equitation est à la portée de TOUS Camarade Dtu, Obama et moi nous ne te parlons pas de faire BIEN mais VRAI = pur dressage = Science & Art michel Message édité le 15/02/11 à 12:00 |
Par dtu : le 15/02/11 à 12:01:01
Dire merci | MB ... stp ... arrete de jouer sans arret sur mes mots .... Pour moi BIEN VRAI JUSTE VERITABLE etc ... m'est completement égal .....moi c'est réellemnet le fond qui m'interresse .. .alors ou l'on me comprend ou l'on me fait un cours de francais .. ce qui va être dur vu le nombre de fautes que je fais par phrase De plus j'ai répondu à Obama sur ca réflexion disant que les cavaliers se foutent de monter 'BIEN VRAI JUSTE ... ....'.... A quoi je réponds que : QUELQUE SOIT L'AMBITION DU CAVALIER ON DEBUTE TJS PAR LA 1er LECON ...et je dis QUE DES CETTE INSTANT ON PEUT APPRENDRE "JUSTE VRAI BIEN MAGNIFIQUE" plutot que "MAL FAUX AFFREUX..." Et que de plus CE N'EST PAS PLUS DIFFICILE..... PS: cochez les mots qui vous conviennes ... et corrigez toutes mes fautes Message édité le 15/02/11 à 12:01 Message édité le 15/02/11 à 12:02 |
Par M.B : le 15/02/11 à 12:30:03
Dire merci | Pour un débutant, il n'est pas question de commencer au bas de l'échelle çà c'est dépassé le voil est levé la Véritable Equitation est à la portée de TOUS. VRAI = classique = de 1er ordre = pur dressage = Science & Art FAUX = TOUT LE CONTRAIRE ° le VRAI peu être exercé + ou moins BIEN ° le FAUX exercé BIEN cela n'existe pas, ° le FAUX c'est FAUX!!!!!!! Michel Bravard Message édité le 15/02/11 à 12:31 |
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