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Trotter sur quel diagonal ?

Sujet commencé par : JMi - Il y a 17 réponses à ce sujet, dernière réponse par DesperateHorseWoman
Par JMi : le 31/10/12 à 21:41:47

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Dans notre apprentissage de l'équitation, on nous enseigne la façon de trotter enlevé ou de galoper sur "le bon diagonal". et cela est justifié pour garder le bon équilibre du cheval.
Ainsi lorsque le cheval trotte à main droite, le cavalier doit trotter sur le bipède diagonal droit.
Il semblerait qu'en Allemagne ce soit l'inverse !

Savez-vous pourquoi ?

(Ceci n'est pas une devinette mais une question).

Merci pour vos réponses

Messages 1 à 17, Page : 1

Par lapatateuh : le 31/10/12 à 21:47:51

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J'avais entendu ça, mais pour avoir 3instructeurs qui sortent d'Allemagne pour eux c'est du "mythe" du moins plus utilisés depuis très longtemps.
 

Par celineponette : le 31/10/12 à 22:45:35

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  moi on m'avait tres vaguement dit que y avait une école c'etait pour soulager au niveau du poids(ça c ce qu'on nous apprend en france) ,et l'autre c'est vis a vis de la distance parcouru par l'anterieur qui n'est pas la meme si on tourne en manege...tjr un qui parcourt +...

enfin, c assez nébulleux....

Par M.B : le 01/11/12 à 00:53:57

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Ce sont des inventions de l'Ecole moderne à la 20è siècle, toujours stupidement enseignées

Michel Bravard

Par lapatateuh : le 01/11/12 à 09:41:39

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MB: trotter assis de manière répétée n'est pas bon pour le dos d'un cheval.
Avant de parler sans savoir, lisez des articles scientifiques et différentes thèses.
Puis comparer les méthodes d'entrainement des véritables cavaliers, on en reparlera après .
 

Par lau88 : le 01/11/12 à 18:58:12

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 c'est une difference d'ecole
en allemagne c'est "l'ancienne ecole" chez nous c'est l'école "moderne"

Par M.B : le 02/11/12 à 00:21:44

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  MB: trotter assis de manière répétée n'est pas bon pour le dos d'un cheval.
Avant de parler sans savoir, lisez des articles scientifiques et différentes thèses.
Puis comparer les méthodes d'entrainement des véritables cavaliers, on en reparlera après


M.B "Avant de parler à la veuglette"

Comme il n'est pas question du trot assis, le sujet est : Trotter sur quel diagonal ?

OUI c'est une inventions de l'Ecole moderne à la 20è siècle que de Trotter sur le dit bon diagonal toujours stupidement enseignées

Michel Bravard

Par Automne87 : le 02/11/12 à 08:51:43

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 Un bout d'histoire ... Général Lhotte Un officier de cavalerie (pour ceux que cela intéresse un petit lien d'où j'ai extrait ces lignes : Lien
(...)

Lorsque j'étais chef d'escadrons à Saint-Cyr, un jour que le maréchal Randon, ministre de la guerre, m'avait fait appeler dans son cabinet, j'abordai la question.

Je vois encore le maréchal, levant les bras et me disant : « Comment, vous, qui êtes un homme de cheval, vous préféreriez voir un cuirassier trotter à l'anglaise, prendre le trot enlevé comme vous dites, plutôt que de le voir trotter, gardant bien le fond de la selle ! »

Tout en parlant, le maréchal mimait le cavalier trottant enlevé d'une façon grotesque, et celui qui trotte bien, restant assis.

Je répondis alors : « Monsieur le Maréchal, si vous mettez en parallèle, l'un faisant bien, l'autre mal, c'est celui qui fait bien, quelle que soit sa façon de trotter, qu'il y aurait lieu de préférer ; mais veuillez faire la comparaison entre deux cavaliers, chacun trottant bien dans sa manière, et permettez-moi d'insister sur les avantages que le cavalier et le cheval trouvent dans l'emploi du trot enlevé. »

Le maréchal ne voulut pas en entendre davantage et me congédia.

À quelque temps de là, j'allai à la réception du soir du ministre de la guerre. Lorsque j'entrai, le maréchal, accoudé à la cheminée, s'entretenait avec M. Girard, colonel du 2e Lanciers, qui avait été mon capitaine-instructeur à Saumur, lors de mon cours de lieutenant d'instruction. "


Par Automne87 : le 02/11/12 à 08:54:04

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  Suite :

"Aussitôt que le maréchal m'aperçut, il me fit signe de venir à lui. « Vous savez, dit-il au colonel Girard, que j'ai l'intention d'envoyer L'Hotte à Saumur, mais il a des idées étranges ; figurez-vous qu'il veut faire prendre à nos cavaliers le trot à l'anglaise. »

Le colonel insista dans le sens du maréchal, disant : « Cela devient un véritable tic chez les officiers qui en prennent l'habitude. Ainsi, j'appelle un officier, il n'a que 510 mètres à faire pour venir à moi, et il prend le trot à l'anglaise ! »

« Mon colonel, répondis-je aussitôt, vous ne sauriez mieux défendre ma cause. Le cavalier qui a l'habitude de trotter enlevé s'en trouve si bien que, n'aurait-il que 50 mètres à faire, c'est cette manière de trotter qu'il emploie. »
Puis je m'inclinai et me retirai.

Mes échecs ne me décourageaient pas. écuyer en chef à Saumur, je reprenais ma marotte, m'efforçant, mais en vain, de convaincre les inspecteurs généraux qui se succédaient.

Enfin arrive le général Feray. Le jury d'examen, dont je faisais partie, était alors composé d'officiers du cadre de l'école, et, la division des lieutenants se trouvant réunie pour faire l'école du peloton, je demandai à l'inspecteur de me permettre de faire trotter les officiers assis et enlevé alternativement, pour qu'il pût juger de la différence. Le général me répondit qu'une expérience faite avec de très bons cavaliers ne saurait être concluante.

Des maréchaux-ferrants se trouvaient, en ce moment, réunis et prêts à monter à cheval. Je fis remarquer au général que ces cavaliers étaient loin de compter parmi les meilleurs, qu'ils n'avaient jamais pratiqué le trot enlevé, et que je ne demandais qu'un quart d'heure pour les y préparer et les lui présenter. « Allons, vous êtes décidément un entêté, me dit le général. Eh bien ! faites. »



Message édité le 02/11/12 à 09:01

Par Automne87 : le 02/11/12 à 09:03:02

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 suite :

"
Je vais aux maréchaux et, une fois à cheval, je leur fais prendre le trot enlevé, en saisissant de la main droite une poignée de crins pour faciliter le temps d'enlevé. Certes, ils ne pratiquaient pas bien cette manière de trotter, mais enfin, ils évitaient les réactions, c'était l'essentiel.

Lorsque je retournai près du général, le quart d'heure n'était même pas complètement écoulé. Je le lui fis remarquer. L'inspecteur montait un cheval à lui appartenant. Je le priai de vouloir bien se mettre à la hauteur du peloton pour pouvoir mieux juger des effets produits, et je fis trotter assis et enlevé alternativement.

Aussitôt que le trot assis était pris, le bruit des sabres, des carabines portées à la grenadière se faisait entendre et les chevaux ralentissaient l'allure. Puis, dès que le trot enlevé était entamé, le bruit des armes s'atténuait très sensiblement, les chevaux s'étendaient dans leur allure, et le général était obligé d'actionner son cheval pour se maintenir à la hauteur du peloton.

Après avoir renouvelé plusieurs fois l'expérience, le général me dit : « C'est assez ; je suis convaincu, mais vous allez me faire arracher les yeux par les membres du comité de la cavalerie, près desquels je vais me faire l'avocat de la cause que vous défendez. »

L'inspection terminée, j'étais en congé à Lunéville, lorsque je reçus une lettre d'un officier anglais, qui me demandait s'il était vrai que la cavalerie française dût faire usage du trot, dit « trot à l'anglaise ». J'en écrivis aussitôt au général Feray pour savoir ce que je devais dire. Il me répondit que son opinion était toujours la même et que je pouvais faire ma réponse en conséquence. Je considérai donc la partie comme bien près d'être gagnée.

Tel était l'état des choses lorsque le général Feray mourut ; puis éclata la guerre de 1870, et la question resta en suspens jusqu'au jour où je fus appelé à faire, avec le 18e Drapons que je commandais, les expériences qui précédèrent le règlement de 1876 sur les exercices de la cavalerie.

Lorsque ces expériences commencèrent, je dis à mes officiers : « Un travail considérable se prépare pour nous, mais nous serons cent fois payés de nos peines et nous aurons rendit des services signalés à notre arme, quand nous n'obtiendrions que deux choses : la suppression des inversions, pour la facilité du maniement de la cavalerie ; le trot enlevé, pour le bien-être de nos hommes et le soulagement de nos chevaux ; car, lorsque le cavalier trouve que son cheval trotte dur, que dirait le cheval, s'il pouvait parler, lui qui, à chaque battue, reçoit sur le rein le choc du cavalier ! »

Vous vous demandez peut-être comment il a été si difficile de faire accepter, pour la cavalerie, une manière de trotter en usage chez tous les cavaliers civils et qui, chez certains, guidés uniquement par leur bien-être, est prise instinctivement. Mais si vous saviez combien la routine est tenace ! Que d'exemples, je pourrais donner à l'appui de mon dire, particulièrement lorsqu'il fallut déraciner l'ordonnance de 1829 et acclimater le règlement de 1876 !

Je ne saurais mieux établir la question du trot, dans l'armée, à l'époque où l'ordonnance de 1829 florissait, qu'en transcrivant ce que l'écuyer en chef de Saumur écrivait, en 1851, dans son « cours d'équitation »¦ « Chercher à parer les secousses du trot, dans les exercices militaires, serait une absurdité, parce que jamais, dans les manoeuvres, on ne marche à une allure assez allongée, ni assez directe... Peut-être trouvera-t-on plus tard un avantage, pour les hommes et les chevaux, à ce que les ordonnances, dans leurs courses rapides et souvent longues, fassent l'application du trot à l'anglaise... »

Ainsi, le trot enlevé, proscrit dans le rang, et employé, peut-être dans l'avenir, par les hommes de troupe marchant isolément et allant porter des ordres, telle était l'opinion du comte d'Aure et à quoi se limitait son espoir. "
(...)



Message édité le 02/11/12 à 09:10

Par Automne87 : le 02/11/12 à 09:02:35

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Et pour le diagonal voici un extrait assez clair de ce site : Lien

"

Le trot enlevé

Monté, le jeune cheval manque encore de force, il ne peut soutenir son dos bien longtemps ; il se durcit vite au trot. Le travail au trot se fait donc d’abord et essentiellement au trot enlevé, ce qui soulage le dos du cheval un temps sur deux, assurant le confort du cheval et du cavalier.
Encore faut-il savoir trotter enlevé, souplement et en équilibre.

(...)

Sur une courbe, au passage d’un coin ou sur un cercle, (à droite par exemple), le diagonal extérieur fait plus de chemin que le diagonal interne.
En vous enlevant sur le diagonal extérieur gauche, vous provoquez une très légère avance de ce diagonal gauche et lui permettez donc de faire plus de chemin que le diagonal interne pendant le même laps de temps. Votre cheval va pouvoir conserver le même rythme sur le cercle.
C’est pourquoi vous trotterez toujours sur le diagonal externe pour le travail en manège et en carrière.

Lorsque le cheval, s’équilibrant peu à peu, trotte avec régularité, le cavalier commence à s’asseoir dans sa selle, son rein suivant harmonieusement le mouvement du cheval.
Dés que le jeune cheval se retient un peu, le cavalier revient au trot enlevé avant que le dos du cheval ne commence à s’affaisser. "

Par Automne87 : le 02/11/12 à 09:44:30

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Oups j'allais oublier et en extérieur sur une ligne droite on alterne régulièrement pour soulager alternativement un diagonal puis l'autre. La symétrie toujours la symétrie

Par Nezen : le 02/11/12 à 20:19:54

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 Merci Automne !
Pour aller plus loin techniquement parlant : Lien

Par balthazard : le 02/11/12 à 20:53:07

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 bonjour

Merci automne pour le texte de l'Hotte...je suis persuadé que revenir à l'intégralité d'un récit, avec la patience de le lire sera toujours plus formateur que ressasser çà et là des maximes hors contexte, ou pire y aller de son opinion perso souvent fondée sur des on-dits

Par M.B : le 03/11/12 à 01:50:14

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Trotter à l'anglaise à juste et à faux ou si l'on préfère sur un certain diagonal à été inventée AU 19è pour les bidasses de la cavalerie militaire.



Certes cette manière de trotter est aisée pour un cavalier à l'extérieure, à la seule condition que ce trot enlevé soit exécuté dans les règles de l'Art pour le Cheval , dans ce cas, il n'existe pas de bon diagonal, aucune différence avec un trot assis CONFORME ET JUSTE.


Michel Bravard



Par balthazard : le 03/11/12 à 18:11:37

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 salut

Il faut croire qu'avant le 19 eme les chevaux naissaient parfaitement droits et qu'une étrange mutation au 19ème les a fait naitre dissymétriques depuis...

Par M.B : le 04/11/12 à 02:26:02

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 Quel rapport avec le trot à l'anglaise et la dissymétrie

Par DesperateHorseWoman : le 04/11/12 à 22:28:28

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Pour ma part, en conformité avec ce que j'ai appris: je trotte enlevé sur le diagonal interne. Je ferme donc les jambes au moment où le postérieur interne s'engage

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