Problème avec le galop ... que faire?
Sujet commencé par : olemop - Il y a 22 réponses à ce sujet, dernière réponse par spindoctorPar olemop : le 19/04/16 à 11:20:29
Dire merci | Bonjour à tous, Alors voilà, j’ai un petit souci avec une jument haflinger que je travaille depuis quelques semaines. Je recherche ici des avis/pistes sur ce que je pourrais faire pour pouvoir galoper calmement avec elle. Voici l’histoire : la jument a été achetée dans un élevage pour une jeune cavalière. Elle est tombée plusieurs fois de la jument et le problème vient du galop. La jument s’emballe, part en coups de cul, s’arrête tout d’un coup, … Son grand –père (qui travaille dans les chevaux depuis tout le temps) se met dessus, tombe et sa casse la clavicule. On me demande de travailler la jument et je propose à sa propriétaire de se mettre dessus pour travailler le pas et le trot (je lui donne cours). Elles commencent à vraiment bien bosser toutes les deux. On travaille les assouplissements (jument très infléchie à droite), les transitions, les cessions de mâchoires et la dernière fois, la jument avait vraiment une bonne attitude, très légère. En fin de leçon, je me mets dessus pour travailler le galop. J’adore le travail de philipp Karl et je lis beaucoup ses livres. Je m’inspire d’un de ses exercices pour demander le galop. En effet, la jument part systématiquement sur le mauvais pied ! Que ce soit à gauche ou à droite. Je commence donc par une demi-volte en rêne contraire, je charge le latéral extérieur et demande le galop une fois sur la ligne droite. A gauche, pas de problème. Elle a du mal à galoper mais tient quand même le galop. Je demande peu, je repasse au pas et je félicite. Je recommence le même travail à droite mais là pas moyen d’avoir deux bonnes foulées de galop, c’est sauts de mouton sur sauts de mouton. La jument stoppe net, ou galope en faisant le gros dos avec la tête entre les antérieures. Je recommence plusieurs fois mais je n’arrive pas à avoir deux foulées correctes. J’essaie de renvoyer en avant au maximum. Je finis par me fâcher et là, elle me fout violemment par terre. Je récupère et décide de longer à droite pour voir si elle a la même attitude. A la longe, elle part directement sur le bon pied. On voit qu’elle a du mal à galoper mais elle le fait sans sauts de mouton. Je me remets dessus et décide de re-galoper à gauche en serrant juste ma jambe intérieure, sans chercher à l’avoir sur le bon pied. Elle part toujours sur le pied droit mais part sans chercher à mettre par terre. Je la laisse là-dessus. Avant cet épisode, la jument a été vue par un ostéopathe. Elle était bloquée au niveau du bassin mais l’ostéopathe a tout remis en place. Je ne sais pas quoi faire. Est-ce vraiment un problème physique ? Ou juste que la jument ne veut pas ou qu’elle a été traumatisée au galop (les haflinger ne sont pas réputés têtus ?). Avez-vous des exercices à faire, au pas et au trot pour améliorer le galop ? Avez-vous des exercices pour que la jument « tombe » dans le galop sans vraiment se contracter, « sans qu’elle s’en rende compte » ? J’avais pensé la reprendre à la longe, que le longeur donne les codes pour le galop et que petit à petit ce soit le cavalier qui demande le galop mais toujours à la longe ? Enfin voilà, je suis un peu perdue et j’aimerai votre avis sur le sujet . Merci |
Messages 1 à 22, Page : 1
Par Plectrude : le 19/04/16 à 11:31:17
Dire merci | J’avais pensé la reprendre à la longe, que le longeur donne les codes pour le galop et que petit à petit ce soit le cavalier qui demande le galop mais toujours à la longe ? Oui. Mais avant, j'oublierai le galop monté pour un temps. C'est visiblement quelque chose qui la contrarie beaucoup, donc elle a ça en tête, ça la contracte, la fâche, rien de bon ne peut en sortir. Autant faire d'autres choses, que le travail monté redevienne agréable d'un bout de la séance à l'autre pour tout le monde. En attendant, travailler à la longe, en ne la mettant jamais dans la difficulté, en récompensant beaucoup dès qu'elle fait un effort de plus. Pour moi c'est juste une jument qui a dit que c'est difficile, mais comme personne n'a écouté, ben elle se défend. Faut casser ce cercle vicieux, lui redonner confiance Quand ça sera facile en longe, mettre un cavalier dessus qui aura pour seule préoccupation d'être le plus léger possible (en équilibre au début). |
Par Erzebeth : le 19/04/16 à 11:52:28
Dire merci | Et en extérieur, en ligne droite, elle galope? |
Par olemop : le 19/04/16 à 13:55:44
Dire merci | Ok, merci Plectrude. Je vais demander aux propriétaires si ils veulent que je travaille le galop à la longe, en essayant d'obtenir une jument calme et décontractée. @ Erzebeth : Je ne l'ai jamais monté en extérieur. On a une très grande piste de cross et c'est là que je la faisais galoper au début, pour qu'elle ait beaucoup d'espace. Mais elle fait exactement pareil qu'en piste. Quand elle est lâchée en piste, elle galop très facilement et change de pied naturellement ... |
Par nanette41 : le 20/04/16 à 10:02:01
Dire merci | Ses difficultés viennent très probablement de son manque de rectitude. Selon moi, il serait plus utile de travailler (en main et en selle, au pas puis au trot) l'assouplissement du côté droit, la musculation du côté gauche, et le report de poids sur l'antérieur droit. C'est déjà un peu ce que tu fais quand tu demandes le départ à gauche. Tu la mets dans la bonne position corporelle pour le faire, mais comme elle manque encore de souplesse et de muscle, elle n'est pas tentée d'utiliser sa force pour se débarrasser d'un exercice difficile. A droite, elle a cette force, et là, oui, elle peut t'envoyer sur les roses, justement parce que c'est le côté où elle est la plus forte, la plus à l'aise. Dommage que JBB ne soit plus là pour expliquer ... |
Par kirikou : le 20/04/16 à 15:07:34
Dire merci | Je n'abandonnerais pas totalement le galop monté, mais j'essayerais de le rendre positif. Par exemple, à chaque fin de séance demander quelques foulée de galop (2-3 au début puis tout de suite pied à terre), en alternant le pied sur lequel tu vas travailler à chaque séance. D'abord à gauche avec ta méthode qui marche. Puis à droite, en sortie de petit côté à main gauche, prendre le galop (si elle est constante, elle partira à droite. Si elle part à juste, tant pis, on continue quelques foulée à juste, on récompense et on descend) et partir sur la diagonale sur laquelle tu repasses au trot. Au fur et à mesure des séances et vraiment très progressivement, augmenter le nombre de foulée sur la diagonale pour finir par faire le premier tournant sur le pied droit. Les quelques foulées qu'elle te donne doivent être sans contrainte de la main, ne pas chercher à bidouiller, juste l'avoir devant soi, dans le calme. Le but recherché n'est pas de travailler le galop, mais de le dédramatiser pour le cheval comme pour le cavalier. À côté de ça, il est effectivement indispensable de travailler à pied (longe ou longues rênes si tu maîtrises) pour remettre certains codes en place. Faire vérifier les dents aussi, ça peut être pas mal |
Par kosmos : le 21/04/16 à 11:54:25
Dire merci | Si elle a eu un problème au bassin il est possible que le problème vienne du postérieur qui n'arrive pas a pousser suffisamment, j'ai eu le même problème avec mon cheval pour le galop à gauche, et quand c'est physiquement difficile pour eux et qu'on insiste ils trouvent une parade pour se soustraire à la demande.... Il faudrait observer le cheval en longe et monté, pour voir si la poussée des 2 postérieurs est égale, et s'il n'y a pas de raideurs. Le mien a été beaucoup travaillé sur 2 pistes pour l'aider à engager le postérieur qui avait du mal. A main gauche impossible d'obtenir un départ au galop, maintenant il le prend très bien, même à partir du pas. Il manque juste encore d'équilibre à cette main plus qu'à l'autre. Je vérifierais aussi la selle.... |
Par spindoctor : le 21/04/16 à 23:04:12
Déconnecté | Hi Si elle fait des bêtises lors des départs, il ne faut pas la renvoyer en avant, mais l'arrêter, la faire reculer et repartir, au pas, puis au trot et galop sans affolement ni précipitation. Elle peut se dérober de deux façons au départ à gauche pour partir sur le pied droit. Mettre ses hanches à droite ou jeter ses épaules à gauche. Il faut contrôler les hanches et les épaules. L'un ou l'autre n'est pas suffisant. Charger un antérieur n'est pas suffisant non plus. Un moyen qui marche pas mal pour partir sur le pied gauche est de tenir les épaules avec la rêne droite et demander le départ avec la jambe droite en arrière. Take care Message édité le 21/04/16 à 23:11 |
Par Tessa : le 22/04/16 à 08:49:28
Dire merci | l'arrêter, la faire reculer et repartir, Argghhhh Bon, tu as un cheval qui t'explique un truc et visiblement, assez fort (chute,...) pour que tu comprennes que c'est sérieux et que se fâcher ne sert strictement à rien, à part à la mettre suffisamment en colère pour devenir dangereuse. Il y a quantité de raisons pour que la jument refuse de galoper à une main montée: -la selle -le cavalier -de mauvais souvenirs -une douleur -un manque d'équilibre qui crée une douleur -une mauvaise musculation (et donc certains exercices créent une douleur). Dans le cas présent, je me contenterais de ne pas galoper monté. Continuer à gymnastiquer délicatement la jument au pas et au trot. Travailler le galop à la longe... Et pour travailler le galop à la longe, il ne suffit pas de galoper en pensant que "ça va bien finir par aller", mais en faisant des transitions galop/trot/galop pour que la jument acquiert de l'équilibre et de l'aisance. Parallèlement à cela, rien ne t'empêche de demander 1 ou 2 départs au galop monté, mais juste des départs, pas de galop, dès que la jument "monte" dans le galop, relâcher tout et féliciter. Ne le faire qu'à sa bonne main au début pour "renforcer positivement". Il est faut que croire qu'il faut travailler symétriquement avec un cheval qui ne l'est pas et le forcer à faire des choses dont il n'est pas capable. Si tu travailles l'assouplissement correctement au pas et au trot, cela suffit. |
Par spindoctor : le 22/04/16 à 10:03:51
Déconnecté | Hi Tessa warum nicht ? Tu as essayé au moins ? "s'il continue de s'appuyer & de s'abandonner sur la main, en la forçant & en s'en allant malgré le cavalier, il faut l'arrêter tout court, & le reculer pour le châtier de cette désobéissance." La Guérinière, École de Cavalerie. Sagesse immémoriale de l"homme de cheval. On sait maintenant qu'il s'agit moins de "châtier" le cheval que de lui faire comprendre que la défense n'est pas ce qui lui est demandé. Si non comment pourrait-il le savoir ? la réponse est qu'il ne peut pas, car en le laissant faire, ou pire en l'encourageant en le mettant en avant, on lui a appris que c'est bien, que c'est ce qu'on lui demande. Ensuite on l'accuse de mauvaise volonté, ou on invoque des problèmes imaginaires qu'il faut soigner par des "assouplissements" qui provoquent d'autres défenses quand ils ne font pas que l'abrutir et le dégouter de son travail. Sad but true. Take care |
Par nanette41 : le 22/04/16 à 10:52:57
Dire merci | Mais voyons c'est évident ! Tu ne sais pas faire le grand écart, et je te pousse sur les épaules pour t'obliger à descendre. Tu te défends, c'est pas grave, j'insiste. Ben oui, il faut bien que tu comprennes que ce n'est pas bien de m'envoyer des baffes quand je te pousse vers le bas, je vais donc te châtier de cette désobéissance . Te proposer des assouplissements pour que tu y parviennes bientôt, ce serait évidemment t'abrutir. Soit dit en passant, La Guérinière parle d'un cheval qui pèse sur la main, pas d'un cheval qui t'envoie au sol au galop, et à une seule main. |
Par spindoctor : le 22/04/16 à 11:16:00
Déconnecté | Hi nanette41 Doucement, j'ai l'impression de me faire engueuler par mon boss. Partir au galop n'a rien à voir avec faire le grand écart. J'ai souvent vu un cheval dans un pré partir au galop et envoyer quelques coups de cul, parfois monstrueux, mais personne ne m'a jamais vu faire le grand écart. La Guérinière parle de "châtiment" parce que dans son esprit le cheval est un serviteur, et quoi de plus naturel pour un aristocrate du XVIIIe siècle que de châtier un serviteur désobéissant ? Mais ce n'est que la surface des choses. La Guérinière parle en réalité d'un procédé efficace en l'expliquant avec son référentiel culturel, car il n'avait pas les connaissances qui permettent de l'expliquer autrement. Il parle d'un cheval qui pèse à la main, Ja wohl, mais c'est la démarche qui est intéressante plus que le truc spécifique. La démarche qui consiste à stopper immédiatement toute réaction indésirable est non seulement bonne en soi, mais encore plus valable pour un cheval qui part en rodéo. Take care and keep cool |
Par nanette41 : le 22/04/16 à 11:49:43
Dire merci | Le grand écart est une image, une parallèle, pour un geste qui peut être difficile physiquement par manque de souplesse, voire impossible sans une préparation adéquate. On ne punit pas un cheval qui ne PEUT pas. On arrête de demander et on le prépare, on l'aide à DEVENIR capable. On peut sanctionner le comportement d'un cheval qui ne VEUT pas. |
Par spindoctor : le 22/04/16 à 12:09:35
Déconnecté | Le grand écart est une image fausse en l'occurrence qui induit en erreur plus qu'elle n'éclaire. Inutile de crier avec des majuscules, je ne suis pas sourd. Je ne parle pas de punition. J'essaie d'expliquer que La Guérinière parle de punition mais qu'en réalité il s'agit d'apprentissage, qu'il s'agit de ne pas apprendre au cheval un comportement indésirable. Il peut y avoir des problèmes physiques bien sûr, dont il faut s'occuper, mais cela ne sert à rien si on apprend au cheval à se défendre, car il continuera même lorsque les problèmes physiques auront disparus. Les problèmes physiques sont souvent l'alibi d'une mauvaise éducation parfois d'une certaine maladresse ou de l'inexpérience. Tu ne comprends pas mais ce n'est pas grave. take care and keep cool |
Par nanette41 : le 22/04/16 à 12:15:31
Dire merci | Une punition positive, c'est ajouter quelque chose pour faire diminuer la fréquence d'apparition d'un comportement. Le reculer destiné à sanctionner un comportement non désiré est une punition, même au sens éthologique (scientifique) actuel. Je suis d'accord qu'il ne fait pas se cacher derrière des problèmes physiques quand il n'y en a pas, mais il est tout aussi néfaste de les ignorer quand ils existent. Et il est préférable de faire les choses dans l'ordre. |
Par Plectrude : le 22/04/16 à 12:17:29
Dire merci | Je pense que ce n'est pas tant le fait d'arrêter quand le cheval ne fait pas correctement (ça oui évidemment), que de continuer d'insister jusqu'à ce qu'il donne ce qu'on veut... alors que visiblement il n'a aucune envie de le faire. Ne pas tolérer les ruades c'est une chose. Mais ce n'est pas une excuse pour ne pas écouter ce que le cheval a à dire : en l’occurrence, que partir au galop sur ce pied ne lui plait pas du tout. Alors oui on peut recommencer en tordant le cheval pour qu'il n'ai pas le choix... J'en ai déjà fait l'expérience avec ma jument, qui ne voulait pas partir au galop à droite à contre pli. Ma prof de l'époque m'a faite recommence, encore, encore, charger l'épaule, contrôler la hanche, et arrêter, et recommencer... La jument a fini par donner. Mais elle a surtout fini trempée, stressée, et trahi. Il a fallu des semaines pour que le moindre départ au galop ne l'a mette pas en contraction et en défense (même polie, pas question de ruade, mais de refus simplement), tant cette expérience a été mauvaise. Un cheval en confiance est un cheval généreux. Si on insiste, que l'on force, au lieu d'écouter et d'apprendre de ses difficultés, on perd ces précieuses qualités. Message édité le 22/04/16 à 12:18 |
Par spindoctor : le 22/04/16 à 12:27:43
Déconnecté | Hi Plectrude si on devait s'arrêter à chaque fois que le cheval n'a pas envie, on ne ferait pas grand chose. Savoir quoi demander, quand s'arrêter, comment placer, etc, fait partie de l'art de l'équitation. Ce n'est pas parce que je met le cheval dans les conditions optimales pour galoper sur un pied déterminé (sans le tordre) avant de le déclarer "inapte" au galop à la moindre résistance que je le martyrise. Au contraire j'assois mon autorité tout en l'aidant. Il ne s'agit pas de sanctionner mais d'interrompre et de remplacer ce qu'on ne veut pas apprendre (rodéo) par ce qu'on veut apprendre (départ dans le calme). take care |
Par Tessa : le 24/04/16 à 00:08:20
Dire merci | Bon, Mr "take care", pour quelqu'un qui s'est inscrit avant-hier sur le forum, tu sembles bien connaître. Je vais donc éviter de te répondre, après tout, ce n'est pas toi qui posais la question que je sache, je vais donc garder mon énergie à répondre aux bonnes personnes, histoire de take care, justement. |
Par spindoctor : le 24/04/16 à 10:07:13
Déconnecté | Hi Tessa, je ne sais pas ce que je "semble bien connaître". Tu ne veux pas discuter kein Problem. Esprit chagrin ne fait pas bon matin. keep cool ce n'est q'un forum |
Par olemop : le 25/04/16 à 13:56:42
Dire merci | Merci à tous pour vos réponses. Je pense que ce problème vient d'un manque de travail global (assouplissements, impulsion, ...) qui fait que c'est désagréable pour elle de galoper. Et je pense aussi qu'elle a un très mauvais souvenir qui fait qu'elle ne cherche même plus à faire des efforts. Elle ne réfléchit plus et sa seule intention c'est de tout stopper. Donc il y a deux problèmes à gérer et je pense donc que tout le monde a raison quelque part. J'ai juste peur que l'arrêter quand elle part en sauts de mouton ne fera qu'accentuer ce qu'elle a envie, puisqu'elle plante ses deux antérieures dans le sable et qu'elle plonge la tête. Si je ne faisais rien, elle s'arrêterait tous les mètres au galop. J'ai travaillé les transitions trot-galop galop-trot à la longe ce week-end. Je vais essayer progressivement de l'assouplir, de la muscler convenablement et de lui "réapprendre" le galop. Merci à tous en tout cas! |
Par Tessa : le 25/04/16 à 17:25:24
Dire merci1 | C'est sûr que si tu la rentres au box quand elle rétive, tu vas l'encourager. En revanche si tu lui dis "ok, on ne galope pas, mais on va trotter bien actif, encolure détendue et tu vas voir, c'est sympa", tu vas aller dans le bon sens. |
Par Erzebeth : le 25/04/16 à 17:29:42
Dire merci1 | Ben c'est un peu pour ça que je parlais de l'extérieur aussi. Une fois que les problèmes physiques ont été résolus, et qu'elle est dans la capacité physique, musculaire et souplesse nécessaire, pour galoper, le problème risque de toujours se poser parce qu'elle a enregistré un mauvais souvenir. C'est compliqué de leur faire oublier ces mauvaix souvenirs. Mais peut-être qu'en réintroduisant le galop à l'occasion d'une balade, derrière un copain calme, ça dédramatiserait les choses pour elle, et lui montrerait que galoper avec un cavalier peut aussi être sympa pour elle. Une fois plus routinée, il sera temps de reprendre ça en carrière et de se confronter au problème. C'est juste une idée hein, mais parfois contourner un peu les problèmes aide à les résoudre dans un second temps. |
Par spindoctor : le 25/04/16 à 23:23:46
Déconnecté | Hi miss Olemop, Si la jument s'arrête il est logique de l'envoyer en avant. Les sauts de mouton c'est offensichtlich autre chose. Si tu l'arrêtes, tu lui apprend que les sauts de mouton ne sont pas ce qui est demandé, elle ne les associe pas à la demande de départ de galop, etc. En fait c'est exactement l'inverse de l'encourager à les reproduire, si tu recules, non pour la punir, mais pour la remettre d'aplomb physiquement et mentalement, comme préparation, et tu redemandes, ce qui est le point clé. Le reculer en passant est extrêment important, physiquement car il tonifie la ligne du dessous, mais aussi mentalement. Il me suffit de quelques secondes à pied pour me faire une idée du dressage d'un cheval, et de son cavalier, juste à la façon dont il recule. Si tu ne l'arrêtes pas, tu ne lui apprend pas que ce n'est pas ce qui lui est demandé, tu ne lui apprends pas non plus ce qui lui est demandé, et ....bonne chance. Be safe. |
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