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Le Forum Dressage

Du dressage , mais pourquoi ?

Sujet commencé par : laureBrrrrr - Il y a 78 réponses à ce sujet, dernière réponse par Ice Queen
Par laureBrrrrr : le 02/05/08 à 10:35:58

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J'aimerais savoir comment vous en étiez arriver au dressage, ce qui vous pousse a continuez et ce que vous rechercher en dressage?

Je pensais a ça hier lors de ma ballade dominical dans les bois, moi qui il y a 4 ans ne voulais faire que du cso, comment ça faut travailler sur le plat defois pfffffff.............Petit a petit j'y est pris goût, comme les premiers gros obstacles ou en sont toute cette puissance qui vous envoi en l'air, un jour on sens ce premier galop cadencé doux dans la descendes complettes des aides, un grand cheval alezan qui pour la premières fois baisse toute ses défenses,vous fait confiance, la on se dit c'est merveilleux encore , encore et encore. Sauf que le moment de grâce sont court.
Ok, je veux bien dresser je veux avoir ça tout le temps, Ok je veux bien faire des efforts , écoutez, lire , regarder, mais redonnez moi ces instants magiques.

On avance doucement, pis on essai sur d'autres chevaux, on y crois, mais ces chevaux la vous rappel vite a l'ordre, trop de main, une chute, éperons qui a osé piqué, encore une chute, une cavalière qui en veux trop de suite, descendez mademoiselle. Et ces même chevaux, qui vous donne vos premiers changements de pied, les premiers piaffés , les galops rassemblé. Pis toujours ce grand cheval qui vous fait de plus en plus confiance, et un jour ce petit poney qui aime le dressage autant que vous y'a quelque année, ce petit poney qui progresse gentiment mais sûrement , ce petit poney qui un jour vous donnera ce que vous a offert ces grands monstres peu être.

Alors pourquoi le dressage, parce que on cherche plus tous au moins le Centaure, parce que a la différence de ce que je pensais au début, c'est plus plus compliqué que ça, j'aime chercher comprendre, amélioré, sentir mon cheval se concentré sur les même choses que moi, chercher ces instants magiques ou même si on est loin des appuyés des grands dresseur des trot allongé, et du passage, ces moments ou l'on ne fait qu'un et qu'on recherche la même chose, sentir toute cette force se déplacer avec facilité et aisance rien que pour moi.

Bon j'aime toujours autant la vitesse d'un galop dans les prés et sa sensation de liberté , le survole des ses énormes obstacle, et le coté guerrier du cross, mais la douceur du dressage m'aspire de plus en plus, je passe du coté obscure sauvez moi.

Et vous ? Grand cavalier du forum vous cherchez quoi encore, et vous les petits comme moi pourquoi continuez dans cette voie, qui semble defois si compliqué et l'aboutissement impossible ?

Laure en mode pleines d'émotions de supers weeks end et de jolies rencontres.

Messages 41 à 78, Page : 1 | 2

Par laureBrrrrr : le 16/05/08 à 08:21:20

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même des heures pa pure et dur moi je sort crevé

Par Roro : le 16/05/08 à 08:32:41

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pas besoin de faire une heure pour être cuite !

le dressage, c'est la discipline perso d'abord avant d'être celle du cheval.

mais évidemment pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête, le dressage .... c'est la galère.

pour moi, c'est quand je fais pas du dressage, même 5 minutes avec mon cheval, je pense qu'il aurait mieux fait de rester au pré tranquille, plutôt que me porter n'importe comment !

c'est tout.

si il doit me porter, même pour faire ce qu'il a envie, au moins qu'il le fasse du mieux possible et sans porter atteinte à son physique.

donc améliorer sa musculature, sa souplesse, son endurance, sa force et notre communicatio font partie intégrante de tout travail avec le cheval, dès l'instant où il me porte ou me tire.

sinon, il reste au pré et se "repose" et fait comme il veut

Par qaouali : le 16/05/08 à 18:06:55

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Tiens je rajoute :

Pour ce qui m'est utile à moi, j'essaie de faire en sorte que si moi je suis trempé, le cheval ne le soit pas.
Pas du tout fatigué, lassé .
On fait ça la plupart du temps pendant une balade, ds forêt. Et les jours où le courant n'est pas au top, je passe à autre chose direct .

Rien de bien original, mais je trouve que les cavaliers dits d'extérieur ont trop souvent tendance à zapper tout ça.
Du coup problèmes : éventuels manque de dos, d'équilibre, pas de cadence ... On voit ça trop souvent.
Mais aussi le dressage a une réputation de snobisme échevelé (alors qu'il y a bien d'autres formes de snobisme), et "ceux de l'extérieur" affectent de rejetter tt ça en bloc, sans chercher plus loin...

Par Sa_Black_Rah : le 16/05/08 à 22:26:24

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Je vois que ça blablate dur ici ...

Bon, je vais donc me méler à la discussion !

Tout d'abord, je ne me considère pas comme étant une grande cavalière pouvant rivaliser avec certains d'entre vous ( ). Le dressage, je m'y suis vraiment mise, comme beaucoup avant moi, après une bonne phase CSO ...
Je monte depuis des années. J'ai écumé des clubs où je n'ai jamais vraiment progressé. A l'époque, la réflexion que je me faisais sur moi-même et sur le travail d'un cheval était disons, assez limitée ! J'adorais l'obstacle. J'adore toujours. Mais c'est différent aujourd'hui.

Il y a un an et demi ( un peu plus même ), j'ai été complètement plantée. Je ne voulais plus voir une seule barre. Je sautais en cours, sans y prendre le moindre plaisir. La hauteur me rendait malade. Je flippais dès que ça montait. Je m'enfermais dans ma tête. Il n'y avait plus rien. J'ai voulu arrêter de monter à cheval, tellement j'ai souffers de cette période. Finalement, j'ai acheté ma jument ... Pour du CSO !
Sauf que depuis, j'ai changé d'écurie. Je me suis remise sur les barres. Lentement et en douceur. Et surtout, après mon plantage, j'ai su me remettre en question ! J'en suis tout naturellement arrivé au dressage, que je considère comme étant LA base de l'obstacle. Aller sur un obstacle n'importe comment ( et comme le font bien des cavaliers ! ) n'a strictement aucun intérêt. Il faut monter propre sur un tour. Comme en dressage. La réponse d'un cheval à son cavalier vient avant-tout du travail préliminaire fait sur le plat. Il est essentiel.

Allier dressage et obstacle est tout à fait possible. Il ne s'agit pas d'avoir des oeillères, en se disant que tous ceux qui font du CSO ne savent pas bosser sur le plat ... Ce qui n'est pas vrai ! Même si il est vrai, cette mentalité existe en CSO, car il faut " faire tourner " la machine club.
Or, pour un cavalier novice ( ou du moins, plus novice que moi encore ! ), il est difficile d'éprouver de véritable sensations sur le plat, car elles ne viennent qu'après un long travail sur soi. En revanche, je suis d'accord sur le fait que le dressage attire plus des gens qui ont véritablement réfléchi au travail du cheval, même si l'on retrouve de tels cavaliers également en CSO !

Par anna35 : le 17/05/08 à 08:52:23

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en tout cas merci laurebrrr pour ton petit texte il fait se souvenir de pourquoi.

Pour ma part c'est (pour un) grace a un cheval que j'en suis arrivé au dressage. Dans mon club on adorait l'obstacle (lui jouait au mikado avec) et le horse-ball (il était pas sociable pour un sou!) par contre quand il s'agissait de se mettre en place au petit trot de faire monter son dos et de m'apprendre à lui rendre au lieu de toujours prendre, là il était d'accord. (aller savoir pourquoi )

Alors pourquoi le dressage? Pour les sensations d'abord! Parce que quand on y a gouter on ne cherche qu'a le retrouver.

Retrouver quoi? Retrouver ce sentiment de perfection, d'alliance, de détente, de plénitude. Retrouver ses 3 foulées de trot on où on avait plus rien dans les mains rien dans les jambe juste tout dans la tête. se sentiment suréaliste qu'on a qu'a penser à un mouvement pour qu'il se réalise. Même si vous ne l'avez senti qu'une seconde: C'EST TROP TARD!! vous avez déjà le virus

Par Automne87 : le 17/05/08 à 10:43:47

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Bonjour MB,
Et toi tu en es venu au dressage comment ?
As tu été toujours "classique", ou as tu été "moderne", as tu promené ton cheval en forêt à un moment de ta vie ?
Oui je sais plein de question mais totalement dans le sujet....
Merci pour ta réponse.
Automne

Par Roro : le 17/05/08 à 21:30:27

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idem pour roro !

MB, comment es-tu arrivé au classique ?

par la voie normale : club, méthode X ou Y

puis désintéressement de la méthode enseignée, je tape-je tire - je commande !

puis saut ou pas saut, complet ou pas complet.

dis-nous comment tu en es venu au dressage ..... classique ?

on est intéressée.

Par Tessa : le 18/05/08 à 13:19:19

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Des grandes randos de 100km par jour....mmmh, intéressant.

Par qaouali : le 18/05/08 à 22:07:39

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200kms endurance = 100 kms par jour.

Par qaouali : le 18/05/08 à 22:08:20

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200kms endurance = 100 kms par jour.

Par qaouali : le 18/05/08 à 22:09:31

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un double !

Par calamity jane : le 19/05/08 à 09:41:25

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Pour moi, c'est la base de tout.
C'est un langage commun, et pour bien se comprendre il faut parler le même langage.
Ensuite, c'est une discipline du corps, un assouplissement, une gymnastique de précision et d'équilibre. Elle permet d'être dans un bon état de corps et d'esprit pour ensuite se diriger vers d'autres disciplines.

Car qu'est-ce que le CSO et le cross sinon du dressage avec des "transitions verticales"?

Travailler en dressage transforme complètement la vision de l'obstacle, mais aussi du cross, du TREC, voire même de la rando.

Pour avoir testé, rien de plus agréable qu'un cheval de rando qui dresse régulièrement : plus attentif au cavalier, il se tient mieux, porte mieux, est plus confortable et plus maniable dans les passages délicats par exemple.

Le dressage est un dénominateur commun qui ouvre des portes.

Et le dressage en soi, c'est une recherche d'équilibre et de finesse, c'est un acte de "diplomatie physique".


Par lili_34 : le 19/05/08 à 10:02:05

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Et ben dis donc laureBrrrrr, tu me rassures je vois qu'il n'ya pas que moi qui cogite dur en balladant ! et c'est exactement la discussion que j'ai eu avec mon fiancé hier soir en rentrant d'un concours de .... dressage !

Personnellement j'ai un peu le meme parcours que certains d'entre vous !

11 ans d'équitation en club, omnubilée par "sauter des barres". Et puis lassée du millieu friquée dans lequel j'évoluais je suis partie de ce club et j'ai rencontré un cavalier qui cherchait une demi pensionnaire pour s'occuper d'un cheval qu'il venait d'acquérir.
Ce cheval avait un super potentiel en CSO mais ne voulait plus passer ne serait ce qu'une barre a terre !

Alors on a repris les bases et le travail sur le plat ... et c'est la que j'ai découvert qu'un cheval en plus de se déplacer d'arriere en avant pouvait aussi se déplacait latéralement !

Ca parait bete mais ce fut une révélation !!! Cession à la jambe, epaule en deddans, tete au mur , appuyer, demi tour autour des hanches et des épaules... alors jai commencé a regarder des vidéos sur internet et je suis tombé sur des vidéos de RLM des mondiaux de 2004 et ce fut un véritable choc : c'est ce genre de cavalière que je souhaitais etre et et ce genre de relation avec mon cheval que je souhaitais obtenir !

Apres un coup de foudre extraordinaire sur un cheval mis en vente sur ce forum, j'ai craqué et je me suis achetée un jeune cheval de 4ans avec comme seul objectif : parvenir a réaliser ces mouvements là en toute harmonie et légereté !

Mon cheval a un peu plus de 7ans aujourdhui et je commence a apercevoir mon reve : une relation super forte avec mon cheval qui fait tout pour me faire plaisir dans notre travail quotidien sur le plat ! je découvre des sensations géniales avec un cheval en avant, souple, qui se porte et on se régale !

Mais bon tout ce chemin n'est pas limpide : progresser en dressage ça veut dire etre a l'écoute de son cheval au quotidien, ne jamais entamer son capital mental, varier les séances et etre inventive pour ne pas le lasser, et surtout sans cesse se remetre en question pour améliorer son travail.

Concernant le fait que les chevaux aient ou non des préférences, je me suis aperçu d'une chose sur le mien : mon cheval adore sauter, lors de nos rares séances de saut il est impressionnant : il hennit, il frissonne, il saute en l'air dans tout les sens joyeusement et il attaque les obstacles avec un tel enthousiasme que c'est assez rigolo!
Quand on travail en dressage, il est tres concentré, il me donne tout ce qu'il peut donner mais je suis pas sur que ça l'éclate, je pense plutot que ça lui fait plaisir de me faire plaisir !!! Hier lors d'un concours de dressage en C il m'a fait rire car les diagonales au trot moyen il se redresse, les attaques comme un cinglé désormais, et arrivé a la piste je le gratouille discrètement à l'encolure pour le féliciter et il se détend comme si il était fier que je sois fiere de lui.

Du coup hier je suis sorti de la piste en pleurant et en rigolant tellement j'étais fier de lui et puis je me suis rendu compte que je commenceait a toucher du doigt mon reve !

C'est ça le dressage : des sensations fortes en osmose avec son cheval !


Par laureBrrrrr : le 19/05/08 à 11:01:53

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tiens lili on croirait le miens ton cheval, Parcontre Gabin quand on lui met des grosse barres la il fait plus l'andouille il se concentre !

OUi je cogite pas mal en ballade entre deux essai d'observation orhnitologique

Enfin defois le dressage c'est la maitrise de soi, hier j'ai monté le plus grand, qui avait decidé que c'etait un jour ou je devais me taire, il parle je l'ecoute ( tu vois la on va trotté gentiment on va pas marché ok !), pas toujours facile

Par dreamoiselle : le 19/05/08 à 11:53:52

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Be, , en même temps ton grand à son âge, il a bien raison de savoir ce qu'il veut et de te la faire comprendre... Un peu de respect que diable !

Par Dina : le 21/05/08 à 17:05:24

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Coucou Laurebrrr et tout le monde,
Voici mon petit parcours. J'ai 32 ans, j'ai commencé à monter en club à 11 ans. Premier Club, de 11 ans jusqu'au bac : bonne monitrice pour commencer à poney, de bonnes bases pour l'assiette. Puis passage aux chevaux, un moniteur peut préoccupé de ses cavaliers, un certain nombre de chevaux limite vicieux, et souvent des cavaliers qui savaient pas les tenir, car tout le monde choisissait le cheval qui lui faisait plaisir. Rarement une reprise sans chute, pas mal de barres. Je ne parlerai pas des ballades... Bref, de quoi savoir quon aime l'équitation au-dessus de tout, car y avait de quoi arrêter, et de quoi aussi apprendre à rester le cul coller à sa selle en toute circonstances...
Eperon de bronze en poche, on commence le dressage, en rênes allemandes et avec comme premier objectif la tête au mur, autant vous dire que j'ai pas réussi le challenge, et que ça ma fait ch... de pas comprendre ce qu'on me demandait ni pourquoi fallait saucissonner le cheval que je montais pour le faire.
Le bac, entrée en études supérieures, changement de club ouf! Poneyclub, des poneys supers, une monitrice génaiale, enfin des réponses à mes questions existentielle comme "c'est quoi une tête au mur et ça sert à quoi". Là j'ai vraiment commencer le dressage, le travail sur la position, la légèreté.
Fin de mes études, j'arrive à Paris. Re changement de club. Là je rencontre l'instructeur qui a fait de moi sans aucun doute la cavalière que je suis : pas de concession, de la rigueur, du travail et surtout les sensations, avant même la technique, car il connaissait suffisamment bien les chevaux et les cavaliers pour se le permettre.
Là c'était fini, j'étais définitivement conquise par le dressage : les premiers moments de grâce.
Toujours dans le même club, 2 autres moniteurs ensuite, après le départ de mon instructeur avec qui j'ai travaillé 4 ou 5 ans. 2 ans donc où j'ai perfectionné ma technique, appris à travailler un cheval.
Et enfin, le club où je suis maintenant depuis 2 ans. J'y suis arrivé alors que je montais encore à Paris, pour un stage l'été. J'ai monté l'ancien cheval de concours de la monitrice : premiers changments de pieds, pirouettes au galop...
J'ai commencé à me dire que ce serait bien d'avoir mon cheval. Et donc, il y a 2 ans, j'ai trouvé ma perle rare à moi, mon cheval, un PRE de 11 ans à l'époque. Je l'ai installé dans ce club où j'avais fait le stage, car j'aimais beaucoup la façon de travailler de la monitrice, le courant passait très bien, dans le même style que mon instructeur de Paris, et je me disais que c'était le meilleur endroit pour démarrer avec mon cheval en confiance avec quelqu'un de compétent et adepte de la légèreté.
Et voilà, depuis, je progresse avec mon cheval, j'ai beaucoup appris, beaucoup douté... J'ai des supers sensations avec lui et je pense m'être engagé sur le chemin de la légèreté.
Avec le temps, les barres ne me branchent vraiment plus, une fois de temps en temps, mais je ne suis pas rassurée, même si je suis toujours contente d'avoir été au bout d'un cours d'obstacle.
Par contre ces quelques instants de communion parfaite avec le cheval, c'est ça qui me fait courir...
Désolée pour le roman,
Dina

Par lili_34 : le 29/05/08 à 11:35:39

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En tout cas, le constat malheureux que l'on peut faire d'apres les expériences relatées sur ce post, c'est que la passion du dressage ne nous est pas venue de nos expériences en club !

Et ça c'est vraiment dommage car le dressage n'est pas du tout valoriser et enseigner de manière ludique en France.


Par Roro : le 29/05/08 à 12:39:11

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sisi MB, le cheval est un jeu et un joujou !

faire de l'équitation doit être .... ludique et pour se faire plaisir.

les cavaliers aujourd'hui montent des "prostituées" qui doivent faire ce qu'ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent, parce qu'ils paient pour !

Par atlas : le 29/05/08 à 12:52:46

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toujours préféré l'amour gratuit et consentit
généralement plus ludique !


Message édité le 29/05/08 à 12:53

Par Roro : le 29/05/08 à 13:05:58

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atlas,

l'amour .... avec un animal/machine/objet !
ça va pas non, sinon, on ne peut, ni lui taper dessus, ni lui tirer dedans, et encore moins lui éteindre sa cigarette sur l'encolure !

a-t'on du respect pour une prostituée ?

pourtant un bien et beau métier et surtout, le plus vieux du monde





Par dreamoiselle : le 29/05/08 à 14:19:21

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Ben Roro ?

Par bilou01 : le 29/05/08 à 16:48:47

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Moi j ai commencé a 4 ans..... ma famille est cavalière..... donc très tot j ai gouté aux jois de comment faire une cession ou une épaule en dedans..... a 8 ans ma maman me faisait essayer les cessions avec mon poney d'1m20....

je montais en club aussi......

Une chose certaine, il est plus facile de sauter que de faire une belle reprise de dressage.... le dressage est bien plus ingrat.....

je m y suis vraiment mis quand j ai eu mon cheval de 4 ans..... qui n avait pas franchement le gout et le coeur de sauter..... disons qu il était bien compliqué, et que du coup je me suis au dressage avec lui.... et j y ai pris gout...... avec mon nain j ai passé mon galop 8 dressage.... et mon CSO avec une jument au pied levé..... c est la que je me dis que sauter c est bien plus simple..... dérouler une belle reprise de dressage (avec allures rassemblées, appuyers, changements de pied)dans les règles de l art demande beaucoup ed tact, alors que sauter un parcours technique d'1m25 ne m a posé aucun pbe....

bref aujourd hui même après 12 ans de vie commune avec mon loulou, je découvre tjs le dressage.... et j adore les sensations que ca m apporte.... l impression d être en totale osmose avec son loulou.... et qu il exécute sans contrainte nos demandes.... la puissance que ca dégage sous la selle.....
Les barres c est une détente avec mon cheval..... on s amuse, on se change les idées.....

En même temps je pense qu aussi le fait qu mon cheval se lasse rapidement des barres est un frein a continuer a sauter..... mais d une manière énérale je pense qu il faut savoir faire un peu de tout..... et penser a aérer son cheval.....

Par lili_34 : le 30/05/08 à 15:57:08

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Merci Roro ! C'est ce que je voulais dire !

Ludique dans le sens que on monte a cheval pour se faire plaisir et au lieu de rechercher des sensations fortes en sautant 1m10 on pourrait apprendre aux enfants que faire une cession à la jambe, (mon prof pour vulgariser ça appelait ça le "croise papatte ), est aussi intéressant !

Leur montrer que reculer, faire demi tour sur les épaules ça permet de faire beaucoup de chose en jeu mais aussi en extérieur, comme ouvrir ue barrière,...

Et ben moi il m'a fallu 15 ans d'équitation pour que quelqu'un m'en fasse prendre conscience !

Car avant j'étais un peu du style a me dire " Du dressage, mais pourquoi?"

Par laureBrrrrr : le 31/05/08 à 13:08:39

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Une chose certaine, il est plus facile de sauter que de faire une belle reprise de dressage.... le dressage est bien plus ingrat.

je sais pas parce que en saut, ça demande aussi un bon travail sur le plat, dire que c'est plus facile c'est reducteur, peu être avec un cheval qui connait son boulot et encore, mais emmené un cheval dans son education a enchainer joliment un joli parcourt je pense pas que ce soit ci facile .

Par laureBrrrrr : le 31/05/08 à 19:00:56

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dremoiselle justement vu son grand age j'essai de l"economisé" c'est pas toujours a son gout

Par sibou83 : le 31/05/08 à 21:09:59

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experience perso: Mes parents mon offert une jument de rando, raide comme un baton, moi avec mon 'tit galop 2 je fesais ce que je pouvais ... amis voila ma jument de démusclant très vite .. elle boité tout le temps!! elle sauté grand max70/80cm mm avec mon mono!! un jour j'en ai eu marre de tous ces problèmes alors jme suis mise a l'assouplir ... incuvation, extension d'encolure ... tout y est passé !! maintenant (2 ans plus tard) je sorts en club1 gp de dressage je fais des résultats, ma ju' saute 90/1m facile !!!! Et ne boite plus =D

Comme quoi le dressage est la base de tout !! c'est vrai que tous les chevaux sont différents .. mais l'équitation c'est ça !! il fautarriver trouver le bon dosage main/jambe, travailler chaque foulée, car je ne connias rien de mieu que d'être en hosmose avec son dada

Biz

Par laureBrrrrr : le 26/09/08 à 16:06:46

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Un petit Up, pour une question qui revient a l'odre du jour

Mon dieu mon paté etait insuportable a lire non un peu

mon premier message etait surtout pleins de sentiments, au vu des ecrit de Godo, on peut peu être tourner ce post d'un coté un peu plus technique ? même si l'un ne va pas s'en l'autre .

Par pascale : le 26/09/08 à 16:31:59

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rapide calcul.. en rando, on est le + svt à 7 km/H.... avec de bons voire trés bons chvx ( comprendre bien entrainés), on est à 8km/H sur la journée, si c'est plat.....

donc, MB, tu fais/faisais des randos ( ce qui implique pls jours) de 12H30 par jour à cheval, ss compter les pauses....

t'as bien fais de te mettre au dressage....

pour répondre à laure.... je suis pas fana de travail sur le plat ( je vais pas appeller "dressage" ce que je fais).... mais je n'envisage pas 2 mn entrainer un cheval à la compétition, quelle quelle soit, ss passer par là!

Par izaora : le 26/09/08 à 16:55:07

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 Le dressage: la complicité, et la légèreté. Et le côté esthétique. Je crois que c'est Xénophon, (ça remonte un peu loin) qui disait déjà que ce qui s'obtient par la contrainte ne peut pas être beau. Avec mon petit niveau minable, quand j'obtiens une figure correcte, qqs minutes où j'ai l'impression de voler, qu'on s'amuse toutes les deux, c'est magnifique. Ado, je faisais de la danse. Il y a peut être un lien...

Par Llanto : le 26/09/08 à 18:06:44

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Dressage
Patience
Finesse
Diplomatie
Douceur
Justesse

Un vrai défi pour l'être humain!

Par pucemouth77 : le 27/09/08 à 13:20:46

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 je n'ai pas eut l'honneur de connaitre mon grand pere qui etait ecuyer du cadre noir pendant la seconde guerre mondiale, mais mon pere qui a monté avec lui jusqu'a ses vingt ans et l'accident qui la laissé handicapé aime comparer le dressage du cheval avec la musique ( etant violoncilliste ) voici un extrait d'une lettre :
" le dressage c'est comme la musique, vibrations, nuances emotions (...) si on carresse une corde avec la justesse que le morceau impose on arrive a avoir un son d'une grande beauté, a force de travail on arrive a avoir le morceau en entier,(...) et si par malheur le jour du recital on en vient a griffer la corde on en althere toute la beauté, parfois meme la corde se casse, ou est tres abîmé, faut alors la changer, et reprendre le merceau du debut en essayant de retrouver le son sorti de la carresse, celui qui transporte l'energie qu on a dans le coeur a travers le bras la main jusqu'a la corde qui semble capter cette energie et qui la transforme en musique (...) "

j'ai gardé cette lettre dans mes plus precieux papiers

Par Godolphin43 : le 27/09/08 à 19:46:54

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 Ce genre de perception, de comparaison indique bien à quel niveau un tel cavalier évoluait...pour moi ces mots sont trés justes et forts. Le Dressage en particulier lorsqu'on cherche à le mener au niveau de l'art a les mêmes grandeurs et servitudes que la musique...alors oui ce peut être un des buts du Dressage

Par cecile14 : le 27/09/08 à 19:58:10

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 " je n'ai pas eut l'honneur de connaitre mon grand pere qui etait ecuyer du cadre noir pendant la seconde guerre mondiale, mais mon pere qui a monté avec lui jusqu'a ses vingt ans et l'accident qui la laissé handicapé aime comparer le dressage du cheval avec la musique ( etant violoncilliste ) voici un extrait d'une lettre :
" le dressage c'est comme la musique, vibrations, nuances emotions (...) si on carresse une corde avec la justesse que le morceau impose on arrive a avoir un son d'une grande beauté, a force de travail on arrive a avoir le morceau en entier,(...) et si par malheur le jour du recital on en vient a griffer la corde on en althere toute la beauté, parfois meme la corde se casse, ou est tres abîmé, faut alors la changer, et reprendre le merceau du debut en essayant de retrouver le son sorti de la carresse, celui qui transporte l'energie qu on a dans le coeur a travers le bras la main jusqu'a la corde qui semble capter cette energie et qui la transforme en musique (...) "

j'ai gardé cette lettre dans mes plus precieux papiers"




superbe,poetique,et tellement vrai

Par laureBrrrrr : le 27/09/08 à 20:30:34

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c'est superbe

Par pucemouth77 : le 28/09/08 à 17:48:06

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 merci ! je trouve aussi et j'aimerai vraiement un jour arriver a ressentir les chose a ce niveau la...

Par laureBrrrrr : le 28/09/08 à 19:15:42

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Moi aussi, mais j'ai peur de ne jamais y arriver, mais au moins j'essai

Par mundial : le 28/09/08 à 20:29:42

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 C'est une question intéressante que je me pose souvent. A plusieurs reprises, j'ai voulu arrêter, sans vendre mes chevaux bien sûr, mais lever le pied, moins monter, voyager, vivre autrement sans être happée par cette passion. Souvent, en effet, je ressens parfois les chevaux comme une chaîne qui attache à un lieu, qui impose des obligations, qui vole du temps au temps et qui limite les horizons.


J'ai eu la chance, à une époque de ma vie, de connaître un paradis, de monter au milieu de cavaliers qui venaient des quatre coins du monde et dont les points communs rendaient l'existence agréable. Personne ne se prennait au sérieux, les élèves étaient gentils, respectueux des chevaux, cultivés. Cette ouverture sur le monde suffisait à tous mes bonheurs

Lorsque mon paradis s'est écroulé, j'ai compris que mon monde équestre se réduisait et, au fil du temps et d'un univers professionnel de plus en plus intéressant, je me suis détachée presque totalement de l'univers du dressage.
Pendant plusieurs années, j'ai monté en "grand mère". Mon anglo était dressé, c'était donc un peu, chaque jour, comme monter des gammes que nous connaissions par coeur lui et moi, jouer des morceaux que nous avions pratiqué cent fois aussi en butant, à peu près toujours sur les mêmes difficultés et en nous faisant plaisir sur les mêmes passages. Après 10 ans de travail commun, nous étions un vieux couple, dans un ronronnement assez plaisant. Je croyais ainsi me détacher. Jusqu'au jour où à l'occasion d'un séjour à l'étranger dans une écurie connue, j'ai réalisé en essayant successivement cinq ou six chevaux d'affilé que la passion que je croyais domestiquée était encore là, enfouie sous les cendres.

J'ai repris un cheval en dressage pour l'abandonner (dans les mains affectueuses de sa propriétaire) un an plus tard pour des raisons tenant à la fois à ma vie privée et à ma vie professionnelle et là j'ai passé 6 mois sans monter du tout. J'ai alors compris à quel point les chevaux et l'équitation me manquaient pour finalement décider de recommencer.

Alors pourquoi une telle passion qui s'apparente à une dépendance? La réponse, je crois l'avoir lue, il y a bien longtemps sur un mur. Un graffiti disait "on peut vivre sans eau, sans électricité, mais on ne peut pas vivre sans Mozart".

J'avoue que l'extrait de la lettre de Pucemouth m'a donné la chair de poule. C'est une des plus belles descriptions du dressage que je n'ai jamais lu. Etonnament, elle correspond parfaitement à l'impression que j'ai ressentie, il y a trois jours, à l'occasion d'un concert. La musique vivante a une supériorité extraordinaires sur la musique en boîte, non seulement le son est plus parfait, mais on en sent les vibrations. Aux journées baroques de Budapest, j'ai eu la confirmation, une fois encore, que ce que je cherchais sur le dos d'un cheval ce n'était finalement rien d'autres qu'une succession de sensations, d'émotions, finalement très proches de celles que recherchent les musiciens.

Bien sûr, cela paraître ridicule à certains qui cherchent autre chose sur le dos d'un cheval. Je crois pourtant que cette recherche, finalement très égoïste et très personnelle, est celle de beaucoup de cavaliers. Comme la musique, elle peut apparaître inutile à certains et essentielle pour d'autres.


Message édité le 28/09/08 à 20:31

Par Ice Queen : le 03/10/08 à 14:41:55

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 Mundial je ne peux qu'approuver pas mal de ton ressentie sur la question!
Le Dressage est assez magique pour nous faire apprécier que quelques secondes de légereté. La satisfaction éphemère d'un mouvement parfait.
Le bonheur que l'on ressent quand notre monture a accompli un mouvement dans la plus grande grâce et justesse.
C'est dans ces quelques instants de paradis qu'on réalise à quel point on aime le Dressage et notre Cheval surtout.
Voilà les mos d'une bien modeste petite cavalière de 16 ans qui espère un jour faire centaure avec son Cheval tout en grâce et légèreté!

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