La peur ! et L'amour du cheval !
Sujet commencé par : Automne87 - Il y a 41 réponses à ce sujet, dernière réponse par Automne871 personne suit ce sujet
Par Automne87 : le 10/06/08 à 12:03:13
| Dire merci | La remarque de Roro : "on dit aimer un cheval, et en avoir une trouille pas possible dès que ce cheval se comporte ...... en cheval " m'interpelle fortement... (tu me dis Roro si cela te gène que je parte sur tes dire, et je fais fermer) Car cela m'arrive encore aujourd'hui, et pourtant j'aime les chevaux, je me plais à me dire que je les connais un temps soit peu, que je connais les risques de partager une passion avec un animal de 500 kg voire plusieurs, et il m'arrive d'avoir la trouille... Il m'arrive de ne pas faire telle ou telle chose à un moment donné car j'estime les risques trop importants. Certes le passé a une incidence, mais monter la peur au ventre et même après des décenies l'avoir encore parfois, est-il du mazochisme, de l'inconsience ? cela vous arrive-t-il ? dans quel cas ? et comment le gérer vous ? (vu par vous, vu par LUI (le cheval)), comment adaptez vous le travail à ce fait ? |
Par Roro : le 10/06/08 à 12:12:36
  DéconnectéDire merci | non, au contraire, j'aurais peut-être dû le faire aussi, c'est un truc que je vois depuis des temps avec les cavaliers que je cotoies et les chevaux que je reprend  on vient vers moi en me disant que leur cheval est une sale bête, il veut ou les a mis par terre, il fout le camp, il a peur de tout, j'en passe et des meilleurs. en manège, quand un poney qui a cerné son petit cavalier, le met par terre 3 fois dans un coin, baisse la tête et se débarrasse de ce poid, les parents disent .... oh la sale bête ! quand on arrive en me disant, les jambes tremblantes que le cheval leur a fait une couille et qu'il n'arrivent plus à maitriser leur monture quand je discute et qu'on me dit que ça doit être dur de "controler" un cheval - je réponds qu'on ne le fait jamais quand je discute et qu'on me dit, t'as l'air de rien faire à cheval, je répond - j'ai juste l'air ! etc. alors ça m'interpelle ! dernièrement un cheval lors d'un concours de saut s'est retourné contre sa cavalière qui était tombé à terre (maloncontreusement à cause d'une dérobade et la cavalière s'est fait avoir est tombée dans ses pieds) lui a fait peur, il s'est retourné et a voulu la piétiner ! ils ont vendu illico le cheval sans réfléchir ! trop dangereux ! alors que la cavalière a fait gnagna avec ce cheval depuis qu'elle l'a tellement elle était fière de tenir dessus, lui étant sur l'oeil et pas sur de lui, elle a joué et lui n'a pas compris ce qu'il lui arrivait. dernièrement, je reprend une hafling boutiquée, trouillonne, qui a mis à bas sa cavalière, montée avec tout le toutime pour tenir. En réalité, la jument avait une trouille bleue de la trouille de la cavalière, parce qu'avec moi, elle est zen, gentille et fabuleuse. alors pour compléter ..... pourquoi l'humain s'évertue à voir dans le cheval son ennemi alors qu'il laisse ce monstre le porter ou le tirer ? |
Par Roro : le 10/06/08 à 12:20:55
| Déconnecté Dire merci | je n'ai JAMAIS eu peur d'un cheval. si je dis ça, je mens ! il y a des chevaux qu'on sent mieux que d'autres, certains surtout dans les manèges, avec des étiquettes qui sont pas tendres qui vous foutent la boule au ventre, et vous mettent les guiboles en plastique il y a d'autres chevaux qui sont fatiguants par leur manque de volonté à vouloir aller en avant et qui énervent le cavalier, ce qui l'un dans l'autre n'est pas mieux que celui qui fout la trouille. le cheval fait environ 10 fois notre poid, on le tient avec un "mors" dont il se fiche si il veut vous jeter pas mal, et on le monte avec une selle, pour nous rassurer. Il est fait pour fuir, sa seule manière de survie, boquer (sa défense) et se cabrer (sa défense). Son environnement a été modifié à 100% dans nos pays, il doit faire avec NOTRE environnement Ses conditions de vie ont été modifiées à 100% pour devenir cédentaire au lieu du nomade qu'il était avant, On le considère comme un moyen de transport alors qu'il a une tête, un mental, un tempérament, un instinct de survie développé et une puissance qu'aucun homme ne peut controler et nous avec notre petite utopie (faut y croire quoi) on veut contrôler un être vivant qui peut nous tuer d'un simple coup de tête si il veut, coup de pied ou nous jeter ! je crois que le cavalier a perdu toute notion de ce qu'est un cheval réellement - d'où sa peur quand ça bouge un peu trop ! vaut mieux prendre un vélo ! ou si on veut pas avoir à pédaler, un boggey et laisser le cheval tranquille, il y aurait bien moins de malheureux |
Par Tessa : le 10/06/08 à 12:21:19
| Dire merci | Il y a l'âge du "fun", l'âge où l'on se croit immortel, incassable,... Celui où l'on monte tout sans réfléchir, où l'on trouve "comique" quand ça bouge dans tous les sens, où l'on apprécie les remarques et les regards ébahis "celle-là, elle a de la super glu sur les fesses" ou "donnes-le lui à monter, elle monte et remet tout et n'importe quoi". Et puis on vieillit... parfois sans accident, parfois avec un accident... Plus ou moins grave, pas besoin d'être à l'hôpital pour se rendre compte que finalement, on pourrait casser et même pire. Et on regarde le cheval autrement: on réfléchit au "comment" et au "pourquoi"... Et avant de monter un "branque", on vérifie d'abord qu'il n'a pas de souci, on le regarde bouger, on lui fait sortir son jus, on refuse parfois... Et on se dit: "il y a x années, je ne me serais pas posé toutes ces questions, j'aurais sauté sur l'animal et taïaut." Mais finalement, on en sort tous grandi. Le cheval parce qu'on l'écoute Le cavalier parce qu'il ne se met plus trop en danger, qu'il a appris à écouter le cheval autrement Et puis que se dépasser ou dépasser une crainte, c'est être conscient des limites et les dépasser (si on le décide) en toute conscience! Alors que notre jeunesse inconsciente n'était pas du tout consciente justement de ce qu'on faisait et de ce que cela impliquait. Ainsi, je me souviens d'une petite jument de club qu'on m'a donnée à ma seconde leçon (et pour ma plus grande joie après l'avoir vue "travailler" )... Une petite bombe toute noire pour qui le galop n'était qu'une suite de coups de cul... au point que le moniteur, à qui j'ai posé la question "j'étais sur le bon pied" a été incapable de me répondre: trop de bonds dans tous les sens. Je l'ai montée plusieurs mois (ils étaient bien contents d'avoir une cavalière pour elle) sans amélioration et sans me poser plus de questions que ça... "elle était comme ça"... Maintenant, non comptant que je refuserais de la monter, mais je ferais toute sorte de tests pour trouver la cause de son problème. |
Par qaouali : le 10/06/08 à 13:14:17
| Déconnecté Dire merci | Je me fais peur encore quelquefois, je considère que c'est toujours ma faute. L'idée qui me sous tend c'est de ne pas causer de problèmes/blocages au cheval. Et puis surtout ne pas régresser ! Alors j'essaie de monter "avec ma tête". Si j'en suis incapable au moment dit, je passe de suite à un truc facile, valorisant et positif pour le cheval, tout en me disant que je suis nul et qu'il aurait fallu réussir direct . Ah, si on était toujours au top ! Beaucoup de gens pensent que le "milieu du cheval" est un monde de fous. Je pense qu'il n'y a pas que du faux à dire ça, à plusieurs titres... |
Par laureBrrrrr : le 10/06/08 à 13:36:39
| Dire merci | J'ai eu la Trouille différente Trouille La peur complete de certains chevaux, parce que peu être brisé pas l'homme est devenu dangereux, ne me sentait pas les capacité a prendre sur moi et avoir les bon geste, il me faisait peur. Comme je les expliqué sur l'autre post, Mon gros a reussi quelque fois a me foutre la trouille, au debut, on se connaissait pas assez, je savais trop peut de chose, je n'avais pas peur de lui, mais de la situation dans laquelle il nous mettait parce qu'on ne gerait plus rien ni lui ni moi. Et la peur de pas y arrivé, ça n'a rien a voir avec le cheval malgrés qu'on soit dessus, la peur de mal faire de nous planter, et c'est la que l'amour du cheval rentre en jeu, parce que ce jour la c'est lui qui vous prend par les rennes et qui vous emmenes , et ça même avec d'affreux chevaux qui on reussi a vous mettre la trouille de par certaine de leur reaction. C'est l'imcompetance peu être des cavaliers qui les emmenent a avoir la trouille des reactions de leur chevaux, mais il faut bien un jour tous qu'on commence a apprendre |
Par Automne87 : le 10/06/08 à 17:43:00
| Dire merci | Je rejoins Tessa comme souvent, sur notre inconscience lorsqu'on est jeune, (et dieu sait que je l'ai été, et des accidents de l'époque m'en ont laissé des séquelles), sur la maturité qu'on acquiert ou pas en veillissant  et oui on vieillit , je rejoins Roro qui visiblement récupère des "gueules cassées" par la vie avec les hommes, et j'ai eu à "recoller" ma propre ponette qui était à l'époque au pair, et qui avait été "cassée" par la non compréhension de "qui" elle était par un jeune Pro. Elle est tranquille au pré maintenant. Enfin je rejoins Laurebrrrr sur le fait qu'il faut bien apprendre, tout en évitant de Grosses Erreurs (les pros sont là normalement pour nous guider).Bref je vous reconnait bien toutes les trois  . Je rejoins aussi qaouali car je pense que la folie elle est : nous, comme le partage avec nos montures est notre égoïsme aussi. Je pense que MA PEUR (de mal faire, de faire mal, de me faire mal ?) prend plus de place en veillissant, comme la légèreté prend son sens, comme la cognivance se développe, comme le fait de connaitre plus profondément les bases, l'historique prend son importance... La Question, la Vrai Question : Pourquoi ? : la réincarnation en cheval, ne faire qu'un, la peur de mourrir, le narcicisme ? je pense que l'on devient peut être plus sage dans le sens philosophique.... et que L'amour devient peur... Peur de perdre ce que l'on a obtenu.... Notre image qui se reflète dans nos monture. |
Par Automne87 : le 10/06/08 à 19:25:29
| Dire merci | Bonsoir Michel, Peut être : mais comment savoir si on sait ? J'aime à croire que c'est mon gris qui me le dit. Cependant il m'arrive parfois de douter fort, très fort, jusqu'à me dire : au pré, laisse le au pré il y sera beaucoup mieux. En effet quand on prend le recul et qu'on regarde ce qu'on leur fait faire pour nous "sup"porter, et pour nous flater de parvenir à ... Je me demande parfois si cela en vaut le coup. J'ai été à la limite de stopper, et j'ai été "lâche", je n'ai pu et le cap passé je ne le regrette plus, mais cette grosse phase de doute, de peur, était liée à l'amour, et au manque de savoir aimer peut être maintenant que tu le dis. |
Par isapre01 : le 10/06/08 à 19:32:15
| Dire merci | pour ma part je pense que la peur telle qu'elle soit est encore un sujet tabou que encore trop peu de cavaliers admettent par contre moi je l'avoue j'ai deja eu peur et encore plus maintenant car peut etre avec le temps et l'age que l'on prend chaque année et bien oui on vieilli et je pense qu'on est plus réfléchi qu'avant  il y a des choses que je faisait avant il y a quelques années que je ne ferai plus maintenant par contre maintenant je me pose beaucoup plus de questions envers le cheval. comme pourquoi il est comme ça et pourquoi il réagit comme ça et j'essaye de trouver la solution au mieux pour le cheval je rejoins roro tessa qaouali et automne |
Par Tessa : le 10/06/08 à 20:59:07
| Dire merci | Moi, la peur est venue brutalement... un accident, un dos cassé et un équilibre modifié à vie: je ne parviens plus à encaisser un coup de cul ou un trot inconfortable... ma position est pourrie... Ca réduit considérablement la confiance en soi quand on n'est plus à 100%. Mais je me régale autrement.  |
Par Roro : le 10/06/08 à 21:29:53
| Déconnecté Dire merci | la trouille, OK plus maintenant qu'avant. dans ma jeunesse, j'étais réputée, et c'est pour cette raison qu'on me donnait toujours les nouveaux chevaux fraichement arrivé, pour monter TOUT et N'IMPORTE QUOI et surtout de ne jamais tomber. cette étiquette, elle m'a collée longtemps, à telle point que j'aurais aimé dans le manège où j'étais et après, monter une fois pour voir ce que c'était un confirmé, un pro, un cheval qui pouvait tout me montrer, et non, c'était à moi de "faire" le cheval. pour cette raison, aujourd'hui, j'ouvre les yeux grands et je me dis, m........ ce que j'ai fait avec ces jeunes, maintenant, JAMAIS je ne le ferai. oui, l'inconscience de la jeunesse, son invincibilité, sa fraicheur et cette facilité ont fait de moi ce que je suis devenue aujourd'hui. un cheval dit "dangereux" ne me fait pas peur, mais au contraire de mes jeunes années, ou je bridais, je sellais et je partais (seule) me balader avec le cheval, aujourd'hui, je prend mon temps, j'observe mon cheval, je vais pas à pas, patience et je "débourre" et "éduque" différemment que l'époque ou taïo j'y allais sans me poser plus de question, de toute façon rien ne pouvait m'arriver. aujourd'hui, je suis maman, j'ai responsabilité de mes propres chevaux et de ma fille (ce qui n'était pas le cas avant) et je me dois de rester "entière" pour elles. résultat, je vois le cheval différemment, je le monte différemment, je ne prend aucun risque inutile, surtout quand c'est pas nécessaire, mais en aucun cas un cheval me fait plus peur qu'avant, c'est que moi, je le vois maintenant différent et mieux qu'avant, donc j'y vais avec lui, et non selon ce qu'on me disait avant ! mais je ne crois pas que, sans mon histoire avec les chevaux, je serais capable de faire ce que je fais aujourd'hui avec eux ! peur, non, mais préservation oui ! |
Par Automne87 : le 10/06/08 à 22:01:35
| Dire merci | Et bien Tessa on est pas si loin l'une de l'autre même dans le vécu physique !!! Monte, Accident, coma, et interdiction de remonter (avenir des médecins : Cercueil ou fauteuil) autant vous dire que ma famille à veiller les premiers temps, puis le naturel revenant au galop, l'indépendance de l'âge, reprise en connaissance de cause (pas que des heureux lorsque j'ai pris la décision!!!). Puis un dos en compote, opération d'une hernie discale sur les 2 présentes, une chutte depuis ma reprise qui m'a value une côte cassée, et des décharges électriques à chaque coup de cul, des jambes qui ne répondent plus quelques fois lors de crise aigue, et donc des difficultés pour trotter assise. Mes limites physiques et techniques m'empêchent d'atteindre la fusion et la finesse tant rêvées car je doit sûrement bloquer ou gêner mon gris. Cependant je sais qu'on y arrivera, et si on n'y arrive pas et bien on s'en approchera (dans le respect de nos limites). Ce que je ne sais pas c'est de combien de temps on dispose avant que je ne devienne grabaterre. Mais si cela arrive plus vite que prévu, et bien ce dont je suis sûre c'est que je continuerai autrement. Mais plus jamais je ne pourrai m'arrêter comme la première fois. D'où le sens folie, car qu'est ce donc cette obsession, cette dépendance ? une drogue ? Sûrement.... Par contre je ne me risque plus sur des montures telles que Roro travaille, et même si parfois je monte un cheval plus difficile et délicat, il n'est pas dangereux dans le sens "gueules cassées" et j'aime regarder pour évaluer les risques, et lorsque je ne peux pas il me faut plusieurs séances pour faire "connaissance". Et la peur est toujours présente sauf avec quelque monture (3 pour être précise). En tout cas respect à vous les filles ! |
Par Tessa : le 10/06/08 à 22:31:34
| Dire merci | Pareil que toi, faut que je prenne la "température" avant de m'asseoir sur un cheval que je ne connais pas... Tandis qu'avant, j'étais comme roro réputée pour "remettre" les chevaux, plus ça sautait en l'air, mieux c'était. Quand j'ai recommencé à monter, Tessa m'a fait peur tout un temps après un nouvelle chute sans conséquence mais impressionnante: elle m'a embarquée (sa grande spécialité) et devant le mur a tourné, moi pas, je suis tombée avec le dos contre le mur... Puis, un jour, la peur est partie, maintenant, même quand elle gigote, elle me fait rire. Pour mon dos... personne ne sait, je crois que personne ne veut prendre la responsabilité de m'ouvrir... Alors je reste comme ça... Bon, j'arrête, parlons d'autre chose, ça devient lamentable. Par contre, je ne pourrais pas arrêter de monter, même si ça devient vraiment de la "prom-prom", c'est pas une drogue, ça fait partie de mon équilibre, sur un cheval je respire, je vis, c'est "ma" place... et sur Tessa encore plus. La première fois que je l'ai remontée (après mon accident qui s'est produit la toute première où je l'ai montée), sans aucun doute, rien que d'être assise dessus, ce cheval était pour moi, c'était une évidence physique... Je n'ai jamais éprouvé cette sensation sur un autre cheval. |
Par Roro : le 10/06/08 à 22:38:37
| Déconnecté Dire merci | arrêter ! jamais, même en chaise roulante, j'arriverai encore à monter, et si pas SUR le cheval, se sera DERRIERE le cheval. c'est pour ça que j'attele mes juments en vue,mais j'espère bien que le plus tard sera le mieux. mais sans cheval dans ma vie, non, non, non, je fais d'autres choix, d'autres concession, mais PAS les chevaux, ils y sont depuis que je suis née, et y seront même après ma mort, et j'espère bien retrouver mon gros là où l'on est sensé aller .... après et lui faire un gros calin.  |
Par Automne87 : le 10/06/08 à 22:58:50
| Dire merci |  pas lamentable ,c'est le lieu qui ne s'y prête pas tout simplement. "L'oxygène (..) ma vie (..) ma place " quand il y en a pour 1 il y a a pour deux et pour trois ? J'en suis arrivée à me dire que j'avais loupé ma vocation, surtout lorsque j'avais mes loulous chez moi, j'aimais la gadoue le crotin les soins les voir tout simplement matin soir, aujourd'hui c'est un peu différent, j'ai à la fois moins et plus de contraintes. Surtout que ma petite est à 130 km, mais je ne désespère pas de la ramener un jour prêt de moi... On va finir par pleurer Comme quoi c'est vraiment de l'AMOUR  On ne se refait pas.... PS : j'ai hésité à poster et je n'avais pas vu la réponse de Roro, donc pour TROIS Message édité le 10/06/08 à 22:59 Message édité le 10/06/08 à 23:00 |
Par laureBrrrrr : le 11/06/08 à 07:26:22
| Dire merci | Arph, moi plus ça va plus je leur fait confiance, plus je me rend compte que a chaque fois que ça allait pas c'etait ma faute, alors je me dit comme je progresse un peu, ça sera ira de moins pire en moins pire. J'ai eu la chance de ne jamais faire de grosse chute ça joue peu être aussi. Automne, je sais pas si tu as loupé ta vocation, moi je me dit que peu être que si j'avais été dans le milieu du cheval vraiment, je n'aurais deja plus eu totalement le choix avec les chevaux, car dans tout travail il y a contraite. Moi je me dit que la rien ne viens parasité ma passion , a part peu être que je peux pas y passer mes journée ( et mon dieu comme le temps passe vite la bas), mais quand j'y suis j'ai plus aucun soucis, plus aucun "devoir", plus de stress , plus besoin d'avoir des résultats, y'a eux moi , et le reste du monde a disparue ( enfin non reste les vilains cignes qui attaquent ça c'est un autre probléme  !) |
Par Roro : le 11/06/08 à 09:03:32
| Déconnecté Dire merci | moi, j'ai failli, j'ai testé et j'avais voulu faire "pro", j'étais engagée dans un manège, j'ai travaillé dans un manège, l'éleveur pour qui je débourrais les jeunes chevaux m'a dit, ne vas pas travailler dans un manège, ça va te dégouter du métier, j'ai rien voulu savoir, j'y suis restée, j'ai travaillé, j'ai vu le dessous des choses, ça m'a dégoutée, j'ai lâché et j'ai décidé de m'occuper de MON cheval uniquement. je ne regrette pas. comme dit Laure, pas de contrainte, de stress et autre. en plus, le matin, je les sors, elles m'appelent pour me dire bonjour, je donne à manger. Quand je rentre à midi, elles viennent me dire bonjour, hénissent, et me regardent. Elles me voient passer dans la maison, elles me causent constamment, et le soir, elles viennent me demander leur dodo, et je les rentre à 11 heures du soir, elles sont contentes, heureuses, et pleinement satisfaites. le bonheur quoi ! mes juments, les yeux fermés sans soucis |
Par Tessa : le 11/06/08 à 10:13:31
| Dire merci | Je n'ai jamais fait vraiment "pro", mais j'ai donné pas mal de gros "coups de main"... J'ai beaucoup fait les boxes, j'ai bossé des chevaux, j'ai donné des cours,... Ca m'amuse bien tant que ce n'est pas mon métier, mais un truc en plus pour arrondir les fins de mois ou simplement pour dépanner Et puis c'était plutôt des échanges de bons procédés: je longeais les chevaux en échange de cours, je montais gratuitement,... j'avais toute sorte d'avantages qu'une simple proprio n'a pas. J'ai beaucoup aidé les vétos (au point que certains demandaient à ce que je sois là quand ils venaient), j'ai appris énormément et mes vaccins étaient souvent gratuits (par exemple) et mes chevaux toujours bien soignés. Maintenant, je rêve toujours d'avoir mes petites installations avec quelques clients partageants ma philosophie... à savoir si ça se fera.... |
Par laureBrrrrr : le 11/06/08 à 10:26:11
| Dire merci | moi j'ai aussi fait pas mal en echange, sauf que ça reste différent de quand ça devient son travail. Ma meilleure amie est dans le "pro" a haut niveau, je ne serais pas capable de faire les sacrifices qu'elle fait , mais elle ça la rend rayonnante et je l'envie un peu de monté et travaillé ses magnifiques chevaux et rencontré tous ses grands, cepedant le plus gros sacrifice pour elle est de me laisser son petit poney , enfin surtout pour son bien a lui, car moi je peux lui offrir ce qu'elle ne peux pas pour l'instant. Moi aussi j'aimerais les avoirs plus prés de ma maison mes loulous pour aller les voirs matin midi et soir, mais il y a fallut faire un choix : plus prés dans un "petit espace" ou un peu plus loin avec une vie révé de cheval, grands espaces et tout confort avec une visite journaliére uniquement, et quand vraiment pas le temps c'est les gentils collocataire qui verifie et s'occupe d'eux ( et vis versa) |
Par Roro : le 11/06/08 à 11:42:30
| Déconnecté Dire merci | pour en revenir à la peur vs l'amour du cheval. la personne que j'aide en ce moment, dont le cheval était d'après ce que j'en ai entendu, dangereux puisque incontrollable, malgré les enrênnements et le pessoa, a un gros dilemne. donc je récupère la jument, la remet droite, lui explique comment on se fait une musculature, un souffle, travaille son dos qui était affaissé malgré son jeune âge, et la rassure sur ses propres capacités. Elle devient zen, remise à l'attelage, fait son travail quasi seule maintenant. la cavalière, aime les chevaux, passionnée, mais a un gros soucis. quand elle monte dessus, elle ne peut faire confiance en son cheval, a les cuisses qui sont tendues voir même tremblottes, elle s'angoisse au moindre mouvement du cheval quand elle est à l'attelage, elle ne peut faire confiance en son cheval et veut tout controler ce qui fait en réalité plus de dégât parce que la calèche se met à poissonner, voir même en oublie d'aider la jument, et s'occupe plus de la tenue de ses guides. mon soucis, c'est qu'une fois la jument OK, comment je fais pour que ça ne reparte pas en couille parce que la trouille de la cavalière ne sera pas forcément résoulue ! mon gros dilemne et situation très lourde à porter. |
Par westhani : le 11/06/08 à 11:48:54
| Dire merci | La peur est vraiment très dure à cerner.... Quand a-t-on peur ? Quand on n'a pas les réponses aux questions posées, quand on a pas d'explication, quand on est dans l'incertitude, quand on ne peut pas prévoir....etc... A cheval, j'ai peur si je monte un cheval que je ne connais pas, dont je ne comprend pas les réactions, donc quand je ne sais pas ce qu'il va se passer en gros...mais pourquoi ? je crois que c'est simplement parceque j'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur de la situation, peur de ne pas savoir comment réagir et donc de faire des bêtises..... Donc je ne monte que les chevaux que je connais ou alors ceux dont je suis quasi certaine que je suis en mesure de gérer.... Ainsi donc, la peur n'est souvent pas celle du cheval en lui même..... Quand quelqu'un est tombé et s'est fait mal, je suis persuadée que quand il dit avoir "pris peur de son cheval" il a en fait surtout eu un déclic sur son incapacité à le gérer et à la comprendre, c'est très souvent quand le cavalier ,n'a pas compris pourquoi il est tombé, pourquoi son cheval a réagit de la sorte qu'il prend peur... Je ne sais pas pourquoi mais les cavaliers disent souvent qu'ils ont peur de tomber, et toute peur est prise pour une peur de tomber.....si on avait peur de tomber, on ne monterait pas à cheval du tout, vous ne croyez pas ? Quand je pars en balade, je sais ne pas être à l'abris d'une chute à cause d'un vulgaire écart, ca ne me dérange pas de me le dire....par contre, dites moi de prendre un cheval qui se met en coup de cul pour qui pour quoi on ne sait pas, et je n'en voudrais pas... |
Par Automne87 : le 11/06/08 à 12:07:14
| Dire merci | Roro : une personne qui est proche me faisait la même remarque sur le travail du cheval et sur le fait de ne pas laisser le cavalier tout casser derrière. Elle a pris le choix de travailler : le cavalier. C'est à dire d'adapter le travail du cheval au niveau du cavalier, pour réduire les batailles. Pour exemple : une jument jugées difficile par sa propriétaire, mon amie travaille la jument, obtient du délié, de la souplesse, de l'écoute donc une très grosse progression. Elle travaille avec le couple, et s'aperçoit que la manière juste pour la jument, ne peut être appliquée par la proprio. Et regardant "en passant" le travail du couple, et s'aperçoit que ce qu'elle inculque ne passe pas. Changement de tactique : elle fait travailler la cavalière dans ses possiblités pour que la jument n'en patisse pas. Et fait travailler la jument pour qu'elle accepte mieux les erreurs de sa cavalière. Et tu vois j'ai senti son coeur pincé, par cette option qu'elle a prise pour le bien être des deux en fait, mais qui ne lui convient pas dans le fond. Message édité le 11/06/08 à 12:08 |
Par laureBrrrrr : le 11/06/08 à 12:09:21
| Dire merci | ma maman avait trés peu des chevaux mais etait fasciné , elle avait peur a en tremblé rien que de les voirs. On a fait un gros travail d'approche de mise en confiance, mainteannt elle trotte et galope en bac a sable, est capable de faire tout els soins, et se ballade au pas. elle a defois encore la crainte. C'est surtout el faite qu'elle croyait le cheval imprevisible, donc elle apprendre a comprendre leur reaction. Ce n'est donc pas insurmontable, mais pour ça il faut trouvé le bon cheval ! |
Par Roro : le 11/06/08 à 12:10:52
| Déconnecté Dire merci | automne, j'en suis arrivée à la même conclusion que toi. la proprio aimerait bien voir sa jument galoper sur place, faire du piaffé, etc, mais je sais que ça ne sert strictement à rien d'en arriver là pour la jument parce que ce qu'elle fera avec moi, elle ne le fera pas avec sa cavalière. donc mon but, c'est de délier la jument, la rendre pro et responsable de ses pieds, ses allures, son corps et ses peurs, qu'elle arrive à se controler pour compenser les défauts de sa cavalière sans lui en vouloir. dur dur avec une tête de halfing dans les parages. ensuite, je bosse plus sur la cavalière pour la rassurer parce que j'ai moins de boulot à faire sur la jument |
Par Tessa : le 11/06/08 à 13:54:10
| Dire merci | La peur est un manque d'assurance de soi. Il faut une juste assurance de soi. Les "trop sûrs d'eux" sont des casse-cous, ils roulent vite en voiture... aiment le danger... Les "pas sûrs d'eux" sont souvent des "gentils" qui aiment les animaux et ne veulent surtout pas leur faire de mal... et n'imaginent pas que les animaux ne soient pas "gentils"... Cela leur cause pas mal de soucis et d'erreurs, notamment parce que l'animal sent le manque de franchise, que ce soit un cheval ou un autre animal. Si ce genre de personne tombe alors sur quelqu'un qui indique l'escalade de la dureté, ils suivent, parce qu'ils sont contents que quelqu'un prenne leur problème en charge. Si ils tombent sur quelqu'un comme roro ou la prof dont tu parles Automne87, ils ont des chances de s'en sortir. J'ai aidé tout un temps une amie "gentille" a qui on avait conseillé un gogue bien serré, résultat: la jument complètement sur les épaules, qui pèse sur le mors, à la limite du contrôle. J'ai enlevé le gogue, mon amie tremblait de peur sur son cheval, puis, peu à peu, je lui ai appris à ne pas accepter le poids, à ne pas s'accrocher pour finalement pouvoir aller balader en filet simple sans problème... On lui avait dit "mets un gogue, comme ça tu as la paix"... en fait c'était les conseillers qui avaient la paix. Il y a des gens qui ne seront jamais sûrs d'eux... ils me font un peu peur dans le milieu équestre, de la même manière que ceux qui sont trop sûrs d'eux. Il faut avoir peur, mais il faut se connaître, savoir ce qu'on peut faire, ses limites et savoir les dépasser parfois. Quand je suis tombée la seconde fois de Tessa , j'ai pris une peur panique des chevaux, je ne parvenais plus à m'approcher d'un cheval sellé sans trembler de la tête au pied... personne ne me reconnaissait. Je vivais un enfer. Pourtant Tessa n'était pas plus dangereuse qu'avant... et elle n'était pas responsable de mon accident... simplement je me sentais fragile, pas sûre des réactions de mon corps en cas de souci, notamment parce que ma seconde chute est arrivée parce que je n'ai pas réagi "comme avant", mon corps n'a pas suivi, mon esprit non plus. J'ai décidé de ne la monter que ce que je "sentais", donc parfois, je m'asseyais dessus et puis je redescendais... tant pis, pas aujourd'hui et puis c'est tout. Peu à peu, j'ai vaincu ma peur à mon rythme et un jour je me suis rendu compte qu'en fait il ne pouvait rien m'arriver de grave... à partir de ce moment, Tessa a cessé les 3/4 de ses couenneries, on s'est rassurée l'une l'autre. Quand on donne cours à quelqu'un qui a peur, il faut savoir où la personne se situe dans sa peur: faut-il la "pousser" un peu ou la laisser faire à son rythme? C'est parfois difficile à sentir. Beaucoup montent à cheval aussi à cause de la pression des autres "tu as voulu un cheval, il faut le monter, tu vas pas le laisser brouter dans son pré quand même, au prix que ça coûte!" ou "mais enfin, c'est TA passion"... Alors qu'on peut aimer les chevaux sans avoir envie ou besoin de grimper dessus... il faut alors s'acheter un cheval qui est adapté à nos envies... s'acheter un entier ibérique qui deviendra vite incontrôlable mais "il est tellement joli mon kiki" ça ne va évidemment pas. |
Par laureBrrrrr : le 11/06/08 à 18:57:26
| Dire merci | tiens j'ai pensé a vous en ballade cette aprés midi, parce que si mon gros ne me fait plus peur a moi, je crois qu'il inquiéte les personnes avec qui on part en ballade, cette aprés midi, on part a trois mon petit frere avec ma crevur de poney, et la proprio de chez nous avec son cheval, mon grand etait trés contente de partir en ballade "ouai on va faire la course avec les feuilles, ouai regarde je souffle plus fort que le vent, et regarde comme je suis beau quand je trotte " bin la ma copine ma dit " fait quelque chose j'ai l'impression qu'il va explosé a nimporte qu'elle moment, ça va enervé le mienn" dont elle a un peu la trouille quand il s'enerve, j'ai beau lui dire que ça craint rien veux pas me croire, mon petit frêrea 12 ans lui me crois sur parole tant quesa petite monture ne le met pas au tas se qui se passe autour (enfin ça a pas toujours été le cas hin, au debut aussi il me disait " t'es sur Gabin va pas vouloir faire pareil , parce que moi je te previens je ferais rien du tout , je m'accroche ", "non Gabin lucas tu sais lui juste il cuine !"bref une histoire qui sert a rien mais qui ma fait pensé a vous pendant ma ballade dans les bois |
Par Automne87 : le 12/06/08 à 12:09:56
| Dire merci | Bonjour à tous !!! Et bien c'est gentil, au moins une personne qui pense à nous , tu vois que ça sert à quelque chose !!!!je t'imagine penser : " Oh làlà, cette sortie, elle aurait pu être pire avec Automne qui aurait "fouetté" encore plus que Madame ..., Tessa qui serait descendue en s'excusant d'avoir mal au dos, et Roro qui aurait fait monter un peu plus la pression avec sa nouvelle recrue. Tout compte fait je suis bien avec mes 2 compagnons.... "ou Alors : "Pffuttt, que j'aimerai être avec Tessa, Roro, et Automne, pour faire enfin une ballade cool sans entendre des mots de peurs mais des mots de joies, chacune comparant l'éclat de chaque monture qui "monterait au plafond", mais seulement chacune leur tour. Et les chevaux se disant : mais pourquoi tu as peur, moi ça va..." "ben non c'est pas de la peur c'est de la joie !!!" et la troisième "moi ce n'est ni de la joie, ni de la peur, regarde la juju là bas, elle est pour MOI" Oui oui je vois je vois..... |
Par dreamoiselle : le 12/06/08 à 13:17:31
| Déconnecté Dire merci | Le problème est que pour beaucoup, on commence à monter à cheval pour le contrôle. (aussi l'amour et la sensation, bien sûr !) Si vous observez la plupart des cavaliers, ils pensent ou veulent contrôler le cheval. Mais comme dit Roro, c'est impossible, le cheval fait ce qui nous plait, parce que sa nature est "bonne" mais rien n'est jamais gagné, rien n'est jamais sûr. L'homme exige mais pourtant, moins on exige, plus le cheval est prêt à nous donner, mais aussi à nous garder en sécurité car ainsi il est en climat de confiance. (bien sûr il faut de la mesure en tout...) L'homme exige aussi parfois trop de lui : des cavaliers par exemple, qui ont peur de galoper, voire de trotter, n'ont pas à se sentir obliger de le faire... Monter, juste pour descendre quand elle ne le sentait pas, comme l'a fait Tessa, ne devrait poser aucun problème de conscience au cavalier ! (et pourtant !) J'ai était une cavalière téméraire dans le sens ou les chevaux remuant ne me faisaient pas peur, voire m'amusaient, j'ai toujours craint l'obstacle. Je me suis calmée, par notion du danger mais aussi parce que j'ai fini par comprendre que le plus souvent un cheval qui bouge est mal dans ses sabots. |
Par CaroDadou : le 12/06/08 à 13:22:28
| Dire merci | Et quand on a peur quand on est jeune ? on finit à pied vieux ?  Oui parce que je ne m'en cache pas, mais les chevaux qui pètent des câbles en manège car pas assez sortis dans les centres équestres, ou ceux qui vous trimballent sur les obstacles à tel point que lorsqu'ils sautent vous n'avez rien vu venir et que vous vous demandez comme par quel miracle vous êtes restés dessus... Moi j'en ai peur, une trouille compulsive, de monter de grands échalas (ou petits d'ailleurs) qui risquent de me péter entre les doigts... Je ne suis pas une grande courageuse et n'ai jamais été une kamikaze comme certains à 15/16ans qui s'en foutent royalement et foncent tête baissée, à cet âge et deux ans après, je ne peux toujours pas me libérer de cette espèce de trouille, qui ressort beaucoup à l'obstacle, mais aussi en plat quand je sens que le cheval va péter en l'air... |
Par Automne87 : le 12/06/08 à 14:53:46
| Dire merci | CaroDadou ben non regarde moi je suis plus toute jeune (ne me dites pas que je suis vieille hein !!!) et je suis toujours à cheval !!!! Et lorsque j'ai commencé ma première chute fut à la deuxième ou première reprise je ne me souviens plus, et bien je peux te dire que je visitais les WC avant chaque reprise, et ce pendant des années, le trouillomètre à Zéro, et l'estomac douloureux au possible. Mais j'ai toujours su que je pouvais le faire pour LUI (le dadou) comme l'écrit MB. |
Par laureBrrrrr : le 12/06/08 à 17:23:32
| Dire merci | Moi je crois surtout que si je part avec Roro ou Tessa qui on des juments, mon grand on a pas fini de le voir se tremousser " des filles des filles de filles, je suis grand beau et fort, je vous plait " , et comme d'hab quand y'a de nouveau arrivant , mon bon petit Gabin qui se cache derriére le grand .Non pis faut quand même dire que mon gros il fait le "mariole", il botte pas mors pas et embarque pas , juste il piaffe et ronfle Je me suis dit, tiens ce que decrit roro c'est exactement la fille avec qui j'etais. Finalement au debut on croit qu'on va pouvoir gerer, et on se rend compte que non, on compose plutot, on negocie, mais c'est peu être aussi en faisant l'erreur de vouloir tout controlé et de ce "casser les dents", qu'on retient le mieux la leçon. |
Par Tessa : le 12/06/08 à 19:20:03
| Dire merci | Laurebrrr, si tu pars avec moi et ton mec est chaud, je risque fort de descendre effectivement: Tessa adoore les garçons chaud-chaud et oui, j'aurais vite fait d'avoir un cheval sur le dos Automne87, persone n'osera dire que tu es vieille, mais bon, mettre ton âge dans ton pseudo, quand même, ça tente.... Je suis presque sortie, déjà. |
Par Automne87 : le 12/06/08 à 23:51:34
| Dire merci | Mais oui et j'assume, en plus je prône la formation équestre liéee à l'âge (cf post osthéo), alors ! ne sors pas vient me rejoindre dans le manège des hurleurs casseurs de cavaliers.... On a des séquelles !!!!! les IRM, scanners and co ont des preuves.  |
Par laureBrrrrr : le 13/06/08 à 08:51:34
| Dire merci | en plus la premiére amoureuse de Mon gros etait blanche a Tachette sur le bout du nez, mais plus petite et plus grosse que Tessa, alors la même en grand |
Par CaroDadou : le 13/06/08 à 11:11:49
| Dire merci | Et en taille mannequin... |
Par laureBrrrrr : le 13/06/08 à 11:12:40
| Dire merci | OUi et en taille mannequin quoique le gros avait aussi un temps une amoureuse croisé comtoise halfi , niveau taille mannequin on avait fait mieux |
Par Sita : le 13/06/08 à 11:51:27
| Dire merci | Comme beaucoup j'ai eu ma periode à "monter tout et n'importe quoi", j'ai fait de vrais chute et depuis le dos ne va plus (enfin il ne va plus depuis l'age de 12ans ou j'ai appris à voler). Son le plat je suis resté longtemps assez inconsciente, j'ai repris un certain nombre de bargot. Par contre à l'obstacle, j'ai toujours eu un peu la trouille, je stresse toujours, pourtant des branques j'en ai monté à l'obstacle. Le truc c'est que je me suis bouffé trop de cours d'obstacles sur des chevaux retifs en pleur avec un moniteur qui me hurlait dessus. Bref, on a trop joué à repousser mes limites et je les ai attentes il y a 3ans en fesant à repetition quelques chutes spetaculaire d'un 6ans (pas retif mais avec bcp de force) à l'obstacle. Mon medecin à egalement reussit à me foutre la trouille. Depuis je fais mamie à dada, qui par en ballade avec sa selle de dressage Les enseignements que j'en ai tirré : avoir un cheval de confiance, ne bouge pas, peur de rien, et sort seul aux trois allures. |
Par mayalabeille : le 14/06/08 à 11:21:01
| je dirais que c a la fois dfu masochisme et de l'inconscience... masochisme car monter qd meme avec la peur faut sacrement soir aimer les chevaux soit etre tetu.. inconscience parceque le cheval sens la peur et ca peu mener a n'importe quoi.. |
Par Automne87 : le 14/06/08 à 19:51:33
| Dire merci | Oui Oui tu as tout compris, je suis mazo, pour le cheval qui sent la peur, perso je mets plein de parfum, et oups ni vu ni senti..... Et j'aime les chevaux et je suis tétue comme une mule donc tu as juste jusqu'au bout (pour moi du moins) Et vous les filles vous confirmez les propos de mayalabeille.... Et mayalabeille tu les aimes et tu n'as jamais peur ? |
Par laureBrrrrr : le 14/06/08 à 20:01:49
| Dire merci | ma mére avait une peur panique du cheval , la vu d'un cheval lui coupait carrement la respirtaion , pourtant elle etait fasciné par leur force leur puissance, et la relation qu'elle voyait que certain cavalier pouvait avoir avec leur cheval, elle voyait le bonheur que ça m'aportait et a toujorus été fasciné par mon cheval. Elle a voulut , touché apprendre, comprendre , et finalement monter, pourtant elle avait la trouille. Maso non je pense pas, envie de se depassé oui, envi de decouvrire de nouvelle sensation , de se lié a un animal , malgrés cette peur. On a commencé doucement , deja s'approché du cheval , puis et puis ... et de fils en aiguilles monté, ext, chaque fois au debut les choses nouvelle l'angoissait , encore maintenant, mais aujourdh'ui elle fait sans peur, tout les soins du quotidiens, marche trotte galope en carriére, et sort au pas en exgterieur avec mon plus petit cheval . Elle commence seulement avec le grand. Quand je la voie aussi rayonnante pour de petite chose toute seul, le cheval qui met la tête contre elle, les premiére foulée de galop, un cheval qui jour au prés, je me dit que rien que pour ça elle ne regrettera jamais d'être allé au dela de ses peurs. Ce ne sera je pense jamais la cavaliére de plusieurs chevaux, car chaque cheval est encore un sacré "conquéte" pour elle, parce que les reactions du cheval l'inquiéte encore, ne pas savoir reagir ect ect. Un jour elle trouvera son petit cheval a elle, et la je suis sur qu'elle n'aura plus jamais peur ! |
Par Automne87 : le 14/06/08 à 20:07:53
| Dire merci | C'est un bel exemple de surpassement de ses craintes.... Bravo à ta maman. PS : je ne suis pas mazo..... et je ne mets pas de parfum non plus pour la peur.... |
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