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Par sky16 : le 22/03/08 à 18:33:16

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ma vieille ponnette a de la dermatophilose sous le ventre quelqu'in aurait -il un moyen pour la soulager??

Par sbassy : le 23/03/08 à 15:45:07

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Dire merci

DERMATOPHILOSE :
La dermatophilose est une maladie infectieuse transmissible, faiblement contagieuse
d’origine bactérienne qui affecte de nombreuses espèces animales, essentiellement des
herbivores.

Etiologie
Elle est due à une bactérie ubiquiste, Gram + : Dermatophilus congolensis, qui existe
sous deux formes : filamenteuse et coccoïde.
Cette bactérie se multiplie dans les couches vivantes de l’épiderme.

Répartition géographique
La dermatophilose est très fréquente dans les pays tropicaux ou subtropicaux, et plus
particulièrement dans les zones où la tique Amblyomma variegatum est présente car celle-ci
aggrave considérablement l’expression clinique de la dermatophilose. Les pays du sud Sahara
et les îles des Caraïbes, la Guadeloupe notamment, sont donc principalement concernés.

Epidémiologie
�� Espèces affectées :
-ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins)
-équidés
-porcins
-reptiles
-homme : zoonose mineure, mais peut-être sous diagnostiquée

�� Sources et transmission de l’infection : les animaux malades et les animaux porteurs
chroniques sont les principaux réservoirs de la maladie.
La contamination peut se faire par contact direct entre un animal infecté et un animal
sain par le biais de plaies cutanées. Elle peut également se faire par contact indirect par
l’intermédiaire d’arthropodes piqueurs tels que tiques, sarcoptes, demodex, moustiques,
mouches piqueuses et lécheuses.

�� Facteurs de risque : l’humidité est un facteur de risque évident de la dermatophilose.
Celle-ci régresse en saison sèche (dessèchement puis disparition des lésions).
La présence de tique du genre Amblyomma est également un facteur favorisant mais
attention la dermatophilose n’est pas une maladie transmise par les tiques.

�� Facteurs de réceptivité : dans les régions chaudes, les bovins sont les ruminants les
plus sensibles à la dermatophilose, les races créoles sont plus résistantes que les races
améliorées.

Tableau clinique

�� Durée d’incubation : 2 à 4 semaines

�� Symptômes : ils apparaissent quand la bactérie et les facteurs de risque sont présents.
La maladie évolue de façon saisonnière, sous forme aiguë, subaiguë ou chronique, et
peut parfois être mortelle :

-> Forme chronique : forme la plus fréquente :
Apparition de papules dermiques douloureuses mais non prurigineuses, localisées sur le
haut du corps (encolure, garrot, dos, croupe), aux extrémités distales des membres, et parfois
en région anale, scrotale, mammaire ou au niveau du fanon
Chez les petits ruminants, les lésions se localisent principalement au niveau de la tête
Au niveau des papules, les poils sont hérissés et noyés à leur base dans un exsudat
séreux, ils s’agglomèrent, prennent un aspect « en pinceau » et se détachent facilement
Par la suite, les papules confluent en placards non prurigineux et évoluent vers un stade
d’hyperkératose par formation de croûtes jaunâtres épaisses
Les lésions régressent lors de la saison sèche : les croûtes tombent et les poils
repoussent. Cependant, l’animal reste porteur chronique et les rechutes sont fréquentes
Progressivement, l’animal maigrit et devient plus sensible aux infections bactériennes
secondaires

-> Forme aiguë : plus rare, elle touche plus particulièrement les jeunes et les primipares
quelques semaines après la mise bas
Il s’agit d’une forme exsudative avec apparition d’un érythème important associé à une
importante chute de poils. La peau s’épaissit, il se forme des plis où s’accumule un exsudat
séreux. En quelques jours ces lésions s’étendent à l’ensemble du corps.
Elle s’accompagne d’une atteinte de l’état général : amaigrissement, anorexie,
hypothermie modérée, chute brutale de la production lactée
La mort survient en 10 à 12 jours sans traitement

Diagnostic expérimental

�� Mise en évidence directe de l’agent pathogène par examen microscopique d’un
broyat de croûtes (coloration possible par les méthodes usuelles) : images caractéristiques des
chainettes de D.congolensis

�� Mise en évidence des anticorps par épreuve ELISA : technique principalement utilisé
pour les enquêtes épidémiologiques
Prophylaxie

�� Sanitaire :
-> isolement et traitement des animaux malades et des porteurs chroniques
-> lutte contre les tiques et les dyptères
-> mise à l’abri des animaux lors des saisons de pluie

�� Médicale : chimioprévention par aspersion d’un mélange de sulfate de cuivre, de
crésol et d’ammonium quaternaire

Par sbassy : le 23/03/08 à 15:45:23

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DERMATOPHILOSE :
La dermatophilose est une maladie infectieuse transmissible, faiblement contagieuse
d’origine bactérienne qui affecte de nombreuses espèces animales, essentiellement des
herbivores.

Etiologie
Elle est due à une bactérie ubiquiste, Gram + : Dermatophilus congolensis, qui existe
sous deux formes : filamenteuse et coccoïde.
Cette bactérie se multiplie dans les couches vivantes de l’épiderme.

Répartition géographique
La dermatophilose est très fréquente dans les pays tropicaux ou subtropicaux, et plus
particulièrement dans les zones où la tique Amblyomma variegatum est présente car celle-ci
aggrave considérablement l’expression clinique de la dermatophilose. Les pays du sud Sahara
et les îles des Caraïbes, la Guadeloupe notamment, sont donc principalement concernés.

Epidémiologie
�� Espèces affectées :
-ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins)
-équidés
-porcins
-reptiles
-homme : zoonose mineure, mais peut-être sous diagnostiquée

�� Sources et transmission de l’infection : les animaux malades et les animaux porteurs
chroniques sont les principaux réservoirs de la maladie.
La contamination peut se faire par contact direct entre un animal infecté et un animal
sain par le biais de plaies cutanées. Elle peut également se faire par contact indirect par
l’intermédiaire d’arthropodes piqueurs tels que tiques, sarcoptes, demodex, moustiques,
mouches piqueuses et lécheuses.

�� Facteurs de risque : l’humidité est un facteur de risque évident de la dermatophilose.
Celle-ci régresse en saison sèche (dessèchement puis disparition des lésions).
La présence de tique du genre Amblyomma est également un facteur favorisant mais
attention la dermatophilose n’est pas une maladie transmise par les tiques.

�� Facteurs de réceptivité : dans les régions chaudes, les bovins sont les ruminants les
plus sensibles à la dermatophilose, les races créoles sont plus résistantes que les races
améliorées.

Tableau clinique

�� Durée d’incubation : 2 à 4 semaines

�� Symptômes : ils apparaissent quand la bactérie et les facteurs de risque sont présents.
La maladie évolue de façon saisonnière, sous forme aiguë, subaiguë ou chronique, et
peut parfois être mortelle :

-> Forme chronique : forme la plus fréquente :
Apparition de papules dermiques douloureuses mais non prurigineuses, localisées sur le
haut du corps (encolure, garrot, dos, croupe), aux extrémités distales des membres, et parfois
en région anale, scrotale, mammaire ou au niveau du fanon
Chez les petits ruminants, les lésions se localisent principalement au niveau de la tête
Au niveau des papules, les poils sont hérissés et noyés à leur base dans un exsudat
séreux, ils s’agglomèrent, prennent un aspect « en pinceau » et se détachent facilement
Par la suite, les papules confluent en placards non prurigineux et évoluent vers un stade
d’hyperkératose par formation de croûtes jaunâtres épaisses
Les lésions régressent lors de la saison sèche : les croûtes tombent et les poils
repoussent. Cependant, l’animal reste porteur chronique et les rechutes sont fréquentes
Progressivement, l’animal maigrit et devient plus sensible aux infections bactériennes
secondaires

-> Forme aiguë : plus rare, elle touche plus particulièrement les jeunes et les primipares
quelques semaines après la mise bas
Il s’agit d’une forme exsudative avec apparition d’un érythème important associé à une
importante chute de poils. La peau s’épaissit, il se forme des plis où s’accumule un exsudat
séreux. En quelques jours ces lésions s’étendent à l’ensemble du corps.
Elle s’accompagne d’une atteinte de l’état général : amaigrissement, anorexie,
hypothermie modérée, chute brutale de la production lactée
La mort survient en 10 à 12 jours sans traitement

Diagnostic expérimental

�� Mise en évidence directe de l’agent pathogène par examen microscopique d’un
broyat de croûtes (coloration possible par les méthodes usuelles) : images caractéristiques des
chainettes de D.congolensis

�� Mise en évidence des anticorps par épreuve ELISA : technique principalement utilisé
pour les enquêtes épidémiologiques
Prophylaxie

�� Sanitaire :
-> isolement et traitement des animaux malades et des porteurs chroniques
-> lutte contre les tiques et les dyptères
-> mise à l’abri des animaux lors des saisons de pluie

�� Médicale : chimioprévention par aspersion d’un mélange de sulfate de cuivre, de
crésol et d’ammonium quaternaire

Par Borane : le 26/03/08 à 12:42:16

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Il faut désinfecter avec de la bétadine puis dès que ça va mieux utiliser une pommade grâce pour que l'épiderme redevienne souple. Moi j'utilise de la Cold Cream de la Roche Posay et ça marche bien.