Les influences sur l'apprentissage
Sujet commencé par : melek - Il y a 6 réponses à ce sujet, dernière réponse par flooded1 personne suit ce sujet
Par melek : le 29/12/10 à 14:38:20
  DéconnectéDire merci | Bonjour ! Voila, depuis hier, je réfléchi à un truc. Et j'aimerai avoir vos avis, expériences là dessus. Une fille de mon village avec qui je sors en balade de temps en temps me dit qu'elle essaye de mettre son cheval à l'attelage. Bon, elle est encadrée, son grand père est dans le métier. Ce qui m'interpelle, c'est que ça fait 2 ans que ça "dure". C'est pas une histoire de prendre son temps, juste que visiblement, son cheval est peu receptif. (Cheval qu'elle n'arrive plus à attraper au pré d'ailleurs). Il a un caractère tout doux et est vraiment sympa sinon. De mon coté, j'ai une bonne relation avec ma ponette. Caractérielle mais elle est toujours partante pour apprendre quelque chose de nouveau. Et elle apprend très vite ! D'où mes questions: Dans quelle mesure le relationnel avec l'animal influence t-il l'apprentissage ? Est ce que le caractère de l'animal prime devant ça ? Je me pose ces questions vis-à-vis de ce que je vois dans mon entourage. De ce que je constate, un bon rapport avec l’animal permet des acquis plus rapide. Peu être moins précis dans un premier temps cela dit (  ). Dans l’idéal, il faudrai un juste milieu (comme dans tout !).Donc le caractère de l'animal... mais aussi celui de l'homme ! Je sais que l'expérience a un rôle important, mais je pense que notre tact/instinct a une part non négligeable. (?) Est ce que l'on peut classer ces points selon un ordre de priorité ( 1) caractère du cheval 2) expérience 3) ... etc. ) ? Montant seule depuis un petit moment et côtoyant bien souvent les mêmes chevaux, j'ai du mal à pousser ma reflexion plus loin. Je trouverai intéressant de pouvoir compléter et développer mes maigres observations avec votre vécu  (si vous avez meilleur titre ou qu'il y a un post similaire que je n'aurai pas trouvé, dites le moi  ) |
Messages 1 à 6, Page : 1
Par Kickass : le 29/12/10 à 14:50:59
| Déconnecté | De ce que je constate, un bon rapport avec l’animal permet des acquis plus rapide. Voila, t'as tout compris !  |
Par melek : le 29/12/10 à 15:23:01
| Déconnecté Dire merci | Et c'est tout ? Bon, je vais étayer ce à quoi je réfléchi Un pro n'aura pas le temps de développer une relation "forte" avec un cheval de passage chez lui pourtant il arrivera à un résultat. ça n’apparaît donc pas comme une condition nécessaire et suffisante mais plutot comme un "plus", cette bonne entente. Quelque chose que je n'aurai pas mais que le pro aurai, comme l'expérience, mais je pourrai palier à ce manque grace au relationnel (dans la mesure où je ne serai pas totalement néophyte ça va de soit ) Vous suivez ? Ou je suis trop tordue ?  Je dois oublier bien d'autres paramètres qui rentre en compte aussi... |
Par SDE : le 29/12/10 à 18:35:46
| Déconnecté Dire merci | Dans quelle mesure le relationnel avec l'animal influence t-il l'apprentissage ? dans la mesure où le cheval te fait plus confiance... Donc est plus partant" pour les nouveautés des codes spécifiques à ce couple précis sont mis en place, on se comprend à demi-mot. Le revers de la médaille, c'est que si le couple s'est sclérosé dans les mêmes activités, au même endroit, à la même heure... Ca va handicaper les apprentissages ! Est ce que le caractère de l'animal prime devant ça ? De mon point de vue, il faut juste que le cavalier aime son cheval, et par conséquent, fasse "avec" ses défauts, pour faire progresser l'animal. Cheval feignant = cheval facile à récompenser, par des pauses !  par exemple... j'ai déjà travaillé avec plusieurs chevaux/ poneys comme le mien (gros nounours têtu) bah j'ai eu du très bon comme du terrible : notamment une jument pas habituée à chercher, apprendre, qui se fichait de l'homme, obéissait comme un robot (aux choses qu'elle connaissait) et restait comme un bout de bois pour le reste (nouveautés) bah c'est dur à vivre... Pourtant à la base, aussi gourmande et feignante que les autres... Seulement son expérience perso égalait zéro pour ce qui est stimulation de la curiosité, apprentissage de nouveautés depuis son débourrage, etc !  Enfin l'expérience, c'est toujours un "plus". Plus je travaille des chevaux, plus je deviens fine, réceptive, adaptable, et ça mon propre cheval en bénéficie aussi. |
Par flooded : le 29/12/10 à 19:46:27
| Déconnecté | Un pro n'aura pas le temps de développer une relation "forte" avec un cheval de passage chez lui pourtant il arrivera à un résultat. Les gens qui maitrisent leur langage corporel et leur attitude, et qui ont une personnalité forte et empathique appréciée des animaux peuvent créer une relation avec un animal en quelques instants bien plus fortes que celle construites pendant des années par un cavalier qui n'a pas cette présence. |
Par melek : le 29/12/10 à 20:05:37
| Déconnecté Dire merci | Bon déja, merci de me répondre SDE, merci pour ces petits rappel que j'ai tendance à oublier ! Et c'est vrai que le relationnel peut être un avantage comme un très gros inconvénient. Et c'est là dessus que je voudrai rebondir avec ta remarque Flooded. Cette présence dont tu parles, c'est comme le "tact" que j'ai évoqué, non ? Donc pas de relation sans tact ? Ce qui différencie le pro du cavalier lambda, c'est que lui est apte à s'adapter à chaque cheval ? Hum, tu as raison avec ta réponse mais j'ai du mal à être objective je crois. |
Par flooded : le 29/12/10 à 20:47:59
| Déconnecté | Le tact est différent de l'attitude, mais l'un comme l'autre sont indispensables avec les animaux. La présence détermine ce que tu es, le tact détermine la façon dont tu agis. |
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