Effets physiologiques du mors selon Cook/Strasser
Sujet commencé par : nanette41 - Il y a 34 réponses à ce sujet, dernière réponse par jelly bully beanPar nanette41 : le 07/04/11 à 08:56:29
| Dire merci | Il y a quelques temps, j'étais tombée sur un article instructif, que j'ai retrouvé sur le site Lien. J'ai trouvé intéressant de le partager avec ceux qui ne l'auraient jamais lu (il y a trop de sujets sur le forum pour que je trouve un éventuel post dont celui-ci serait un doublon, donc je le (re)poste.. Même si, avec Téquila, je n'ai pas encore renoncé au mors (pour des raisons de sécurité liées à son tempérament dans les allures), je suis l'immense majorité du temps rênes longues et j'utilise régulièrement la double-commande (mors+licol ou mors+cordelette) en espérant pouvoir un jour me passer du mors avec elle. Avec Fanny c'est déjà tout à fait faisable, mais elle n'a pas le punch de Téquila (dominante du troupeau et chef de file en promenade) dans les allures ou lorsqu'il s'agit d'empêcher un des membres du groupe de dépasser. Je ne nie donc pas les effets négatifs du mors, mais je les assume pour l'instant. Les Prof. COOK et Dr. STRASSER, ont fait des recherches très poussées sur le sujet. Ils ont publié leurs résultats dans un livre intitulé "Eisen im Pferdemaul" (traduction littérale : « Fer dans la gueule du cheval »). Introduction par la traductrice Svetlana Barz "Il ne s'agit pas du témoignage d'une passionnée de cheval, mais le fruit du travail de plus de 50 ans de recherche d'un vétérinaire britannique, Robert Cook, et d'une vétérinaire allemande, Hiltrud Strasser, tous les deux de renommée internationale. Vous allez vous dire : Pourquoi lire des études scientifiques ? En tant que cavalier, je suis intéressé par la réalité et non pas par des recherches scientifiques. Vous avez tort. Pour comprendre, interpréter les actions et réactions de votre monture, il est essentiel de se donner la peine d'entrer dans ce monde médical. Nous ne disposons plus aujourd'hui que des sources d'information des cavaliers réputés ou des professionnels du monde équestre, mais des informations basées sur des études scientifiques impartiales et objectives. La synthèse que je vous propose résume les travaux de COOK / STRASSER en les rendant accessibles aux non scientifiques. A ma connaissance, aucune traduction existe en langue française. Mais, dans le cas contraire, je serais ravie d'en être informée. Le hasard veut que je sois allemande et j'ai pu profiter des travaux de Mme STRASSER publié en langue allemande. Les travaux de COOK sont accessibles sur son site www.bitlessbridle.com, malheureusement uniquement en langue anglaise. J'insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas ici d'un exposé issu de ma plume, d'un savoir imaginaire, mais des informations établies, mesurées, vérifiées et étudiées par des vétérinaires d'une renommée inégales ayant obtenu en 1991 le prix de « Hochmoor » pour les travaux sur l'équitation avec mors - l'équivalent du prix Nobel en physique ou chimie. Je ne mets pas en doute vos compétences et expériences personnelles, mais je vous demande juste d'avoir suffisamment d'ouverture d'esprit et de curiosité de lire les phrases suivantes qui vous concernent et votre cheval au quotidien. Les informations suivantes en langue françaises ont été autorisées pour publication par Dr. Strasser / Prof. Cook. Il s'agit des deux premiers chapitres. Le reste suivra plus tard. Pour finir : Par amour pour les chevaux, oubliez l'argument éternel, répété et mastiqué jusqu'au vomi : Mais non, cela ne me concerne pas, j'ai une main douce ! Il n'y a pas de mains douces, il y a juste des mains moins dures que d'autres, mais finalement chaque main est dure. Et d'ailleurs, d'où provient cet appréciation ? Des chevaux, des vétérinaires ? Non certainement pas – uniquement des cavaliers." CONSEQUENCES de L'EQUITATION avec un MORS sur les VOIES RESPIRATOIRES A) Larynx et poumons Les fonctions des différents organes d'un organisme sont liées directement par des muscles, ligaments, articulations ou indirectement par les nerves, le sang ou le métabolisme. Cook a étudié les parties de la tête sur leurs fonctions et interactions et que nous pouvons résumer de cette façon : lorsqu'un cheval prend quelque chose dans sa bouche, il ne peut s'agir que de nourriture. Cela représente pour le cheval du repos et de la sécurité, afin de se donner à l'occupation principale d'un animal avec un petit estomac : s'alimenter. Les chevaux ne mangent pas (ils n'ont rien dans leur bouche), lorsqu'ils se sentent en danger ou excités et en fuite. Lorsqu'un cheval doit bouger rapidement, alors son métabolisme musculaire demande une importante quantité d'oxygène. Ils inspirent afin d'apporter aux vésicules pulmonaires l'oxygène nécessaire et récupèrent les « déchets » (du gaz carbonique) au travers du sang afin de les expulser par les voies respiratoires. Pour assurer cette fonction, l'angle Tête-Encolure est étiré et le larynx ouvert : à travers différents muscles, les cartilages laryngiens sont positionnés parallèlement afin d'ouvrir le voile du palais. L'air consommé doit de la même façon être expulsé. Des voies respiratoires rétrécies diminuent l'expiration et l'air chargé en gaz carbonique reste dans la trachée-artère se mélangeant avec l'air frais. Après un certain temps, l'air se trouvant dans les poumons contiendra de moins au moins d'oxygène et affectera ainsi le métabolisme entier de l'animal. Lorsqu'un cheval a de l'alimentation dans sa bouche (un corps étranger), alors les nerves émettent le message suivant : « Repos, respiration faible, les voies respiratoires fermer, ingurgiter. » Dans cette situation, les voies respiratoires seront ouvertes juste quelques fois et rapidement par minute. L'air entrant ne suffira pas pour satisfaire le besoin en oxygène en cas d'un effort musculaire ou de réduire suffisamment le taux de gaz carbonique dans le sang. Mais de toute façon, ce n'est pas nécessaire étant donné que le cheval broute. Par contre, lorsque le corps étranger dans la bouche du cheval n'est pas un aliment, mais le mors et que le cheval doit fournir un effort musculaire nécessitant un besoin en oxygène important, alors un conflit se produit dans le pharynx : Faut-il obéir aux réflexes nerveux demandant «Quelque chose dans la bouche, la salive coule, il faut ingurgiter, attention à la trachée-artère et fermer le larynx ! » Ou faut-il obéir au message « Augmenter le besoin en oxygène car effort musculaire, ouvrir le larynx et inspirer fortement ! » La musculature dans la partie du larynx reçoit les deux messages. Comme avec le corps étranger une surproduction de salive se déclenché, le risque est que la salive entre dans la trachée-artère de la gorge provoquant des toux. Le cheval « rusé » ne va pas ouvrir le pharynx aussi loin afin d'éviter que la salive soit inspirée avec l'air entrant. Il retirera la langue et poussera l'épiglotte plus haute. Par contre la voies respiratoires seront réduites. Une situation similaire se produit avec l'abaissement de l'encolure : Le flux d'air est rétréci d'un coté par la paroi arrière du pharynx, compressée par l'os crânien et la première vertèbre cervicale, et qui ainsi bombée vers l'intérieur du pharynx et de l'autre coté par le voile du palais se déformant vers le haut du pharynx. En résumé : un cheval qui est forcé au travers du mors d'abaisser son encolure, diminue son arrivée d'air et ainsi son apport en oxygène dans le sang. Le mors met le cheval dans un conflit d’obéir à son instinct de s’alimenter ou de fuir. B) Douleurs dans la mâchoire inférieure et les gencives Nous avons des expériences avec des corps étrangers dans la bouche : - les enfants avec des appareils dentaires, - les personnes âgées avec des dentiers. Voilà pourquoi nous pouvons comprendre la situation des chevaux. Lorsqu'il faut changer un appareil dentaire ou un dentier, la personne ressent la douleur pendant des jours voire des mois. Les porteurs de lunettes savent que les lunettes sur le nez ou l'oreille tout à coup commencent à faire très mal, même si auparavant aucune douleur avait été ressentie. Il s'agit d'une inflammation étroite d'une pression non physiologique et répétée sur la même partie de la peau. Cette inflammation est considérée par les nerfs comme de la douleur. Ces mêmes problèmes, les chevaux doivent aussi les ressentir lorsque sur une partie de la mâchoire inférieure sans dents une pièce de métal se pose. Des inflammations peuvent se produire se propageant sur des parties entières du visage ou de la tête. On les appelle les névralgies faciales. Ces inflammations restent objectivement la plupart du temps invisibles (pas de gonflements et de rougeur) et sont ainsi souvent surtout chez l'animal, indedectable. Le mors est rond et appuie uniquement par endroit. Lorsqu'il s'agit d'un mors simple, le cheval peut le soulever avec la langue et éviter la douleur au moins momentanément. Des mors à canon brisé sont plus difficile à déplacer par la langue et la pression sur la mâchoire inférieure ne peut pas être réduite. Il s'ajoute la douleur du palais lorsque les rennes tendues forment un angle étroit avec la commissure des lèvres (encolure abaissée). La pression du mors ainsi multipliée s'exerce pratiquement à la verticale sur la mâchoire. La pression du mors sur la muqueuse maxillaire dépend du mors et de la tension que le cavalier exerce sur les rênes. Les mors ont des poids différents, ce qui y se traduit par une différence de pression de la douleur (entre 180 g et 2,8 kg, Cook 2002). Nous connaissons les différents mors qui peuvent être des réels instruments de torture. On inflige de la douleur au cheval afin de le diriger. Le cheval va essayer d'éviter la douleur. Pour cela il a plusieurs possibilités : - Il travaille avec la langue contre le mors et essaie de le sortir de la bouche ce qui provoque une forte salivation. - Afin de déplacer le morceau de fer des points douloureux, il étire sa tête vers le haut pour faire glisser le mors contre les molaires au lieu de le garder sur les gencives de la mâchoire inférieure. - Lorsque le cheval n'a pas la possibilité de lever son nez pour éviter la douleur, il va se positionner derrière les rênes, dans la verticale (encapuchonnement du cheval). Le mors glisse si la muserolle le permet sur l'avant de la mâchoire inférieure. Il est clair que dans cette position le cheval ne voit plus aussi bien, les yeux étant diriges vers le bas et non pas vers l'avant ou par exemple se trouve un obstacle. Résumé : Le mors provoque des névralgies faciales. Le mors provoque une forte salivation (le cheval est contrairement à ce qu’on prétend ne pas décontracté) obligeant le cheval d’évacuer sa salive afin de ne pas s’étouffer. Le mors provoque le headshaking ou l’encapuchonnement. C- Conséquences sur le métabolisme Lorsque l’encolure est fortement abaissée, les voies respiratoires sont extrêment resserrées (comme déjà mentionné) ce qui provoque une suracidification du sang (il reste trop de gaz carbonique), une sous-pression dans la partie supérieure et dorsale des poumons. Du au resserrement des voies respiratoires, il n’y a pas assez d’air entrant dans les poumons (dessin 14). Les organes internes (principalement les intestins) soutiennent la respiration des animaux : lorsque le poids se situe sur l’arrière-main, les intestins glissent en arrière provoquant une sous-pression dans les parties pulmonaires qui favorise l’arrivée de l’air frais. Par contre lorsque le poids se pose sur l’avant-main, l’arrivée de l’air frais est subitement bloquée, les intestins sont renvoyés contre le diaphragme réduisant ainsi l’espace pulmonaire. Le soutien de la respiration à travers des mouvements du corps fonctionne bien à condition que les voies respiratoires soient ouvertes d’une façon physiologique. L’utilisation d’un mors ne permet pas l’ouverture optimale des voies respiratoires. L’air chargé au gaz carbonique ne s’évacue pas complètement et reste dans la trachée-artère et les bronches se mélangeant avec l’air frais entrant. Ainsi l’air fixé dans les vésicules pulmonaires est moins chargé d’oxygène que si l’air consommé avait été rejeté complètement ou au moins au grand partie. En fur et à mesure il y a moins au moins d’oxygène dans l’air et la sous-pression augmente. Un autre effet nuisible provoque d’après Cook par exemple le saignement des poumons chez les chevaux de course : Lorsque le diaphragme se repositionne dans l’espace abdominale, il provoque uns sous-pression dans les alvéoles pulmonaires. L’air frais entre. Du aux rétrécissement des voies respiratoires, la résistance contre la compensation de pression est trop forte étant donné l’air n’entre pas suffisamment vite. La sous-pression reste pendant le temps de respiration et peut provoquer des œdèmes ou des saignements pulmonaires, c’est à dire conduire le cheval à un état pathologique. Cook ajoute que les douleurs dans la bouche du cheval empêchait d’étirer le cou dans le rythme du mouvement afin de balancer le poids d’une façon optimale. Ainsi le cheval est obligé de fournir un travail musculaire plus important et se fatigue plus rapidement. Résumé : Le mors provoquant tous ces effets - manque d’oxygène, saignements pulmonaires, charge musculaire non physiologique - fragilise le cheval, surencombré son organisme et le fait vieillir prématurément. D – Conséquences sur les dents Comme déjà mentionné, le cheval a la possibilité de réduire la douleur en retirant la mâchoire inférieure et de déplacer ainsi le mors sur un autre point. Par contre cela provoque un rétrécissement encore plus important du larynx et le volume en air frais se réduise d’avantage avec les conséquences déjà décrites. Un autre effet joue un rôle important : La mâchoire supérieure et inférieure n’ont pas la rangée droite et gauche des molaires parallèles, mais se rejoignent sous une forme conique. Tant que le cheval garde sa posture naturelle (l’encolure étirée vers l’avant, la tête proche du sol) les dents de la mâchoire supérieure et inférieure du cheval sain se posent exactement l’une sur l’autre. Lorsque l’encolure abaissée, la mâchoire inférieure glisse – du à une interaction musculaire entre les muscles et les os de la partie de la tête - nuque – vers l’arrière. Ainsi les molaires des mâchoires inférieures et supérieures ne se posent plus l’une sur l’autre. Etant donné que les chevaux gardés dans des conditions traditionnelles (en box ou stalles) et mangeant avec une tête relevée à la hauteur d’une table, leurs rangées de dents sont décalées latéralement. Ainsi les dents s’usent sur la partie opposée non adaptée. Une partie des dernières molaires inférieures ainsi que les prémolaires supérieures ne subissent pas une abrasion et deviennent trop longues touchant parfois même les gencives de la mâchoire opposée. Etant donné que les rangées de dents ont une forme conique, elles ne concordent plus dans la largeur. Les dents de la mâchoire inférieure sont trop en arrière. Ces dents s’usent moins et développent des bords tranchants. La même chose se produit avec les bords extérieurs des molaires supérieures qui deviennent trop longues blessant la muqueuse de la mâchoire. Ce genre de déformations, qui finalement empêchent le cheval de mâcher, sont inconnues chez les chevaux sauvages. La compression changée sur les incisives provoque que les incisives inférieures sont uniquement utilisées sur le bord antérieur provoquant une inclinaison de celles-ci vers l’avant. Cette autre compression sur la mâchoire opposée se répercute sur les alvéoles dentaires. L’os se détruit au travers de cette pression innaturelle. La conséquence sont des cavités autour des dents dans les alvéoles qui s’enflamment du à une accumulation de nourritures et leurs microbes provoquant ainsi des maladies de dents et des mâchoires. Résumé : Les conditions d’environnement et d’utilisation jouent un rôle important sur la santé des dents ! II. CHANGEMENT de COMPORTEMENT DU aux DOULEURS Il y a déjà 200 ans Bracy Clark a fait remarquer que les chevaux ont subi des douleurs infligées par l’homme plus au moins volontaire (par le ferrage, par le mors dans la bouche) et que les changements comportementaux des chevaux en résultants ont été ensuite réprimandés encore plus sévèrement. A la situation, à la conscience des hommes ce qu’ils font subir l’animal, a peu changé. Très peu de gens ont essayé de convaincre les propriétaires et cavaliers de ces faits. Voilà pourquoi les études de Cook sont d’une grande importance étant donné que les dégâts causés peuvent maintenant être prouvés et plus uniquement « sentis. Cook distingue 4 différents problèmes de comportements causés par la douleur du à l’utilisation du mors : - excité (extrement craintif, peureux, nerveux, légèrement « stressé », voit des « fantômes), - reflex de fuite excessive (difficile d’arrêter ou ne peut pas être monté tranquillement, « percute » les obstacles), - se défend avec le cavalier (« discute » de tout, s’oppose, est agressif, rue et mord), - agite sa tête (« headshaking ») suite aux névralgies faciales. D’autres conséquences pathologiques d’après Cook apparaissent du à l’utilisation du mors : - les dents sont touchés et abîmés, également par une mastication importante afin de déplacer le mors, - la tête est placée trop haute afin de déplacer le mors sur un endroit moins douloureux, - mauvaise posture de la tête ou / et de l’encolure, incapable de marcher droit ou dans une direction bien précise, - difficilement contrôlables, donne une impression « malheureuse » sous le cavalier, - travail contre le mors, la tête est extrement basse, - la langue est placée derrière le mors, émet des ronflements, gargouille, - une démarche incontrôlée, fait des très petits pas (le cheval est très lent), - essaie (si possible) d’ouvrir la bouche, des mouvements permanents de la mâchoire inférieure et de la langue, - ne veut pas avancer, surtout devant des obstacles, l’arrière-main n’est pas engagée, - feignant, fatigué, sans énergie, avance uniquement sous les éperons, - s’encapuchonne (garde la tête derrière la verticale), - se déplace latéralement au lieu d’avancer droit, - tourne sans arrêt la tête et le cou, - est inattentif, - salive et bave beaucoup, - tourne comme un carrousel, - sue beaucoup, est nerveux pendant le travail, - trébuche apparemment sans raison, garde un cou étendu et creuse le dos, - essaie d’attraper les rennes, les mains du cavalier, etc. - sort la langue, la pend à l’extérieur, - se laisse difficilement brider, - tousse au début du travail, - se frotte la bouche et la tête sur les jambes antérieures, - renâcle et ronfle pendant le travail, - antipathique, couche les oreilles même au box, - laisse pendre la lèvre inférieure, - monte pour déplacer le mors, - ne peut rester tranquillement sur place, - commence déjà à suer pendant qu’on lui met le filet, - à la longe, il court si vite qu’il perd l’équilibre. - tousse tout à coup, surtout après une opération de l’épiglotte, - saigne de la bouche, - œdème pulmonaire avec un saignement du nez du à une insuffisance respiratoire provoquant une sous-pression dans les poumons, - épiglotte et voile du palais endommagé du à l’assèchement des muqueuses (la commissure des lèvres n’est pas totalement fermée avec un mors), - problèmes de diaphragme. Ces problèmes de comportements sont encore plus accentués par une combinaison d’autres facteurs néfastes comme le manque de mouvement, les dégâts causés par l’ammoniaque et la poussière dans les voies respiratoires, une selle et un filet mal adaptés, etc. |
Messages 1 à 34, Page : 1
Par MurielleG : le 07/04/11 à 11:22:08
| Dire merci | Très très intéressant et facile à comprendre ! et des éléments supplémentaires ("indiscutables" ) pour éviter les mors... depuis il n'y a toujours pas eu de traduction de faite en français ? nanette en connaissant les soucis que cela posent et en attendant de les faire disparaître, tu peux travailler d'une autre manière et rendre le travail moins douloureux à long terme! si déjà toutes les personnes utilisant les mors faisaient un peu plus attention, plus seulement à leurs mains mais au style de mors, au repos du cheval entre les exercices... et peut être ne pas l'utiliser tout le temps.... as tu toi par exemple changer des choses ds ta manière de faire depuis que tu as lu ceci ? Message édité le 07/04/11 à 11:13 |
Par gillesmezcal : le 07/04/11 à 11:20:11
| Dire merci | intérssant et faisant réfléchir ........... |
Par MurielleG : le 07/04/11 à 11:23:47
| Dire merci | il manque le smiley ds ma dernière phrase nanette (comme ça je trouve qu'elle fait agressive bouh !) voilà Gilles ce serait bien que pleins de personnes disent la même : ))) |
Par nanette41 : le 07/04/11 à 12:52:55
| Dire merci | Je ne suis pas susceptible et je vois rarement de l'agressivité où il n'y en a pas  .Pour ce qui est des changements après avoir lu, oui, évidemment. La "simple" prise de conscience des effets secondaires déclenche déjà des modifications. J'ai par exemple testé le hackamore avec Téquila (possibilité d'action en urgence mais rien en bouche). Pas mal, mais pas la précision voulue par moments (j'aime bien travailler quelques minutes aussi en promenade, puisqu'on est toujours en extérieur). Il faudrait que je travaille plus mais pas si évident de transférer les codes, ni pour elle ni pour moi. Avantage du hack, il comprend une part d'action similaire à la gourmette, qu'elle connait bien. Une muserolle permettrait un contact plus précis, mais peur que ça casse au mauvais moment. Ben oui, c'est en cas d'urgence qu'on doit parfois (ré)agir, et avec la puissance de ma louloute ... Le licol Parelli, je l'ai adopté pour les premières manipulations en main, mais je doute que son action soit adaptée en cas d'urgence aussi. En fait, Téquila est super agréable, se guide au pas d'un geste très léger. La reconduire au pré à cru avec un simple licol et la corde d'un seul côté de l'encolure, aucun souci. Mais il reste les départs au galop quand je suis suivie par un "contestataire" ou un cheval qui veut tout simplement faire un peu la course. Je ne peux pas me permettre de risquer l'accident. Un peu comme en voiture. Je roule cool, je décélère gentiment, zeeeeen. Mais si un gosse traverse la route, je VEUX de bons freins. Tout ça est intimement lié à son tempérament, que je veux préserver. Elle est responsable du troupeau en prairie, et elle le reste en promenade. J'y trouve des tas d'avantages, elle aussi. Les rares fois où je suis partie seule, je peux tout faire à la voix et à l'assiette. Mais ce n'est pas notre quotidien. En fait, je me rends compte que je devrais bidouiller un peu, à partir d'un side-pull par exemple, pour avoir une action "gourmette" en cas d'urgence. Vais réfléchir à ça  |
Par Lsan : le 07/04/11 à 21:25:55
| Dire merci | Très intéressant, merci pour cet article! Flooded m'avait expliqué en quoi un licol corde n'est pas bon pour le cheval à terme, j'ai encore mieux compris avec l'image des lunettes... C'est vrai que des lunettes c'est léger, mais il m'arrive parfois d'avoir vraiment mal et de devoir retirer les miennes parce que je ne supporte plus le contact. De même pour le mors, ayant eu un appareil dentaire, je comprend parfaitement ce que les chevaux peuvent ressentir ^^''' |
Par jelly bully bean : le 08/04/11 à 00:36:23
| C'est indiscutable ? Cook n'a aucunes raisons de mentir. J'ai 5chevaux pour l'abatoir , je peux plus monter western et de plus avec un mors. Le bonne nouvelle c'est que 5hamsters a garder coute beaucoups moin cher et j'irai pas labourer les patates avec le nombril de mon cheval au bite de less de Cook ... Par contre , je viens de créer les 20prochains chevaux qui vont briser tout les reccord du monde sur pistes galopeurs... moins d'acide lactique , moin de fatigue a moi la victoire. Le nom de celui qui a monté les chevaux de Cook est-il mentionné? Je pense a aller rejoindre flooded tient ! |
Par nanette41 : le 08/04/11 à 08:07:44
| Dire merci | JBB : le hic pour moi dans tes interventions, c'est qu'il y a quasi toujours au moins une phrase (quand tout va bien) à laquelle je ne comprends pas un traître mot même en la relisant plusieurs fois  . Et je te promets que ce n'est pas de la mauvaise volonté.Pour le reste, tout ou presque dans la vie est discutable, et il peut très souvent y avoir plusieurs interprétations d'un phénomène. C'est d'ailleurs l'intérêt des forums : échanger, donner ses impressions, partager son vécu. C'est en s'ouvrant aux expériences des autres qu'on progresse, pas en s'accrochant à un dogme quelconque. L'un propose, les autres disposent ... et malheureusement souvent il y en a qui s'interposent. L'article publié peut servir de base de réflexion, il n'impose rien à personne et ne constitue pas une menace en lui-même. Il propose ... Comment je dispose? Je n'ai pas encore trouvé le moyen de renoncer au mors, mais au moins, je suis consciente qu'il constitue une gêne pour mon cheval. Gêne compensée par des avantages pour moi, sinon je ne l'utiliserais pas (j'assume donc pour le moment ses inconvénients). Parce que finalement, ce que j'aime, ce n'est pas le mors, c'est ma jument, et notre sécurité. Si un jour je retrouve ce sentiment de sécurité sans mors, je n'hésiterai pas. Et pour finir, si tu permets, une touche d'humour : pour le peu que j'aie peu percevoir de vos relations, je ne suis pas convaincue que Flooded ait très envie que tu le rejoignes  ... mais je peux me tromper, comme tout le monde. |
Par Roro : le 08/04/11 à 10:56:20
  DéconnectéDire merci | tout outil utilisé pour monter à cheval est cause de soucis pour le cheval (mais c'est pareil pour nous, chaussures ou tout habit qui serre, etc) c'est l'utilisation que nous en faisons qui fera la différence. l'article est pour promouvoir son BTB et évidemment, pour ça, faut casser la baraque à tout autre outil, sauf le BTB. et là, je ne suis pas d'accord. cet article, je l'ai lu quand j'ai voulu acheter mon BTB, que j'ai remisé gentiment dans ma sellerie, inutile. en Equitation, c'est le travail, le respect du cavalier pour celui qui le porte, le travail positif, donc absent de tracasserie, de combat et d'énervement chez le cavalier, voir de frustration, la patience et la gymnastique qui résoud les problèmes et non l'outil. un mors, sur rênes non tirées, avec une main légère, un cheval en équilibre et responsable de son mouvement, n'a aucun effet, sauf qu'il est porté par le cheval. un BTB, hack, bosal, licol ou mors avec un cavalier pendu dedans, sans compter la muserole qui ferme la bouche de façon à ce que le cheval ne puisse même pas éviter la mauvaise main, fait plus de dégât. donc, sans travail, sans éducation, sans connaissance, sans compréhension, sans gymnastique adhéquate, sans équilibre, peu importe l'outil, il sera toujours un problème pour le cheval, une arme pour le cavalier. |
Par MurielleG : le 08/04/11 à 13:14:48
| Dire merci | c'est bien pour cela que mon indiscutable était entre parenthèse ET guillemet ! on sait bien que tout est discutable  nanette j'adore ce que tu dis ! et heu.... je suis d'accord pour dire que pas sur que flood accepte ta venue ! et puis JBB tu es trop bien avec nous Message édité le 08/04/11 à 13:06 |
Par MurielleG : le 08/04/11 à 13:16:39
| Dire merci | donc, sans travail, sans éducation, sans connaissance, sans compréhension, sans gymnastique adhéquate, sans équilibre, peu importe l'outil, il sera toujours un problème pour le cheval, une arme pour le cavalier. en effet ! mais certains outils même "bien" utilisés sont malgré tout un peu plus néfastes que d'autres... |
Par SnurfyGirl : le 08/04/11 à 14:08:47
| Dire merci | Roro je suis probablement ignorante mais BTB c'est quoi? |
Par jelly bully bean : le 08/04/11 à 14:58:06
[merci de respecter les règles du forum]Ce message a été modifié par un modérateur. |
Par nanette41 : le 08/04/11 à 18:57:31
| Dire merci | Traduction? Désolée, je suis blonde |
Par faenix : le 08/04/11 à 21:06:18
| Dire merci | BTB = bitless bridle du Dr Cook je suppose |
Par Rivermist : le 08/04/11 à 21:43:34
| Dire merci | heu tout ce qui est dit là c'est mon job et je m'y intéresse... mais à part des affirmations je ne vois aucun lien scientifique... désolée... Même si je suis convaincue que le mors n'est pas le meilleur ami du cheval, le cavalier au même titre est un poids que le cheval n'est pas physiologiquement fait pour porter... Comme l'a dit Roro tout dépend de la façon dont l'outil est utilisé... J'aime bcp Cook et Strasser mais sur ce que tu nous copié ici je ne toruve pas dutout que c'est scientique, je trouve que c'est de la vulgarisation gouroutisée. Y a plein d'affirmations foireuses car les chevaux qui mangent à une certaine hauteur en boxe c'est pareil que les chevaux qui mangent d'un arbre ou d'un buisson au pré et ça, ça dure encore plus longtemps que la ration... (mais les chevaux sauvages ils ne mangent surement jamais dans les buissons ou les arbres...  )...Donc pour moi ça manque un peu de rigueur scientifique leur soupe là. |
Par nanette41 : le 10/04/11 à 18:20:07
| Dire merci | Les chevaux dans la nature mangent effectivement aux buissons, mais passent quand même l'essentiel de leur temps avec la tête en bas, dans l'herbe, ce qui permet un usure ajustée des tables dentaires. Qu'ils mangent leur grain en hauteur (comme quelques branches d'arbre) n'est pas un problème s'ils ont l'occasion de manger plusieurs heures par jour au ras du sol. Pour le reste, la traductrice précise le cadre : c'est effectivement une tentative de synthèse des travaux en anglais et en allemand, avalisée par les auteurs d'origine, et dont le but est d'être accessible aux non scientifiques (donc la définition de la vulgarisation). Pour les références aux études, le plus simple est de se procurer les textes originaux |
Par Rivermist : le 11/04/11 à 15:43:03
| Dire merci | je vois toujorus pas en quoi l'angle joue sur l'usure des tables... qu'il soit en extension haute ou basse la temporo mandibulaire fonctionne de la même façon. je dis aps que tout ce qui est dit est un ramassis de conneries je dis que y a pas une explication scientifique... si on m'explique qu'en extension haute les ligaments (niveau mâchoire, cervicales ou n'importe quoi) sont sollicités de façon plus intense et que ça renvoie un info non adaptée ok... mais je lis rien de tel... |
Par Roro : le 11/04/11 à 15:59:09
| Déconnecté Dire merci | ce qui me dérange dans tout ceci, c'est qu'on critique le mors, scientifique ou non, c'est encore à prouver. évidemment, si on tire, il y a toujours un impact sur la tête du cheval, mors ou sans mors, dès l'instant ou il y a une tétière sur la bride, l'impact des rênes sur la tête du cheval se situe à ce niveau là. alors, dans l'article ci-dessus, c'est TOUT contre l'embouchure (mors) et rien pour son article à lui. pour avoir utilisé le BTB (Bitless Bridle, de Cook), hackamore et bosal, dès l'instant ou le cavalier (ou le cheval) vient sur les rênes, il y a traction au niveau de la nuque. et si on étudie le squelette du cheval, à ce niveau là, de la première vertèbre cervicale, elle est seule, et donc n'importe quelle pression à ce niveau, c'est "un plus pour le cavalier", mal de trognon pour le cheval. Pareil que si vous pressiez sur le haut de votre colonne vertébrale, avec une lanière, juste sous la base de votre crâne, pas très agréable. alors, on promeut un article, et .... pour moi, on cache la merde au chat, la pression réelle de tout outil sur la tête du cheval se situe principalement au niveau de la nuque. le BTB a l'avantage de serrer non seulement le chanfrein et le menton, mais aussi .... les ganaches via la nuque. alors, moins on en met, mieux le cheval se porte. j'ai testé sur mes juments, elles préfèrent largement mon goyo sur rênes flottantes que les ficelles qui serrent partout. |
Par nanette41 : le 11/04/11 à 16:00:41
| Dire merci | Lien Je ne suis pas dentiste, mais j'ai écouté ce que me disait le mien, discours qui correspond à celui-ci. |
Par Rivermist : le 11/04/11 à 16:43:23
| Dire merci | j'ai lu mais pas convaincue...si articulairement parlant une tête et une mâchoire de cheval ou n'importe qui est aussi mobile c'est pour une raison... Y a des chevaux à la saison des fruits qui passent énormément de temps la tête en l'air, même pas à hauteur de mangeoire ou là d'ailleur y a pas le fameux glissement décrit puisque en position neutre ou presque flexion (là encore comme brouter un buisson). Je dis encore pas que c'est des conneries mais je ne vois rien de scientifique et d'établi... si ils prennent des mesures en fonction des angulations la C0/C1 et qu'ils montrent les incidences sur la mâchoire en fonction je serai très contente d'apprendre quelque chose de nouveau et de reconnaitre si je me suis trompée. Mais en attendant... je ne vois que des théories. C'ets mon job la santé des chevaux et je vois des soucis de mâchoires autant sur des H24 dehors que sur des BOX/pré ou boxe. Je suis pas dutout pour la vie en boxe, je pense que le mors doit être utilisé de façon respectueuse, tant mieux pour ceux qui n'en utilisent pas... mais je trouve que ces textes à vision un peu unique et surtout sans aucun apport scientifique c'est très insuffisant. J'vais voir si je trouve qque chose sur les textes originaux, je sais même pas où chercher... mais on verra |
Par jelly bully bean : le 11/04/11 à 18:58:50
| Si flooded serait la il dirait que c'est surtout scientifiquement vendeur pour le BTB et PROUVÉ que ca vend cette maniere d'opérer... |
Par nanette41 : le 11/04/11 à 19:19:55
| Dire merci | C'est comique. Je dois être naïve, mais je n'ai vu nulle part de pub pour quoi que ce soit la première fois que j'ai lu cet article (ni les fois suivantes, d'ailleurs). Par ailleurs, il est évident que la manière d'utiliser un mors (ou n'importe quel outil de communication) est importante. Comme je l'ai dit, lire cet article et y réfléchir m'a encouragée à monter certains chevaux en licol, mais ma jument est toujours au goyo (même si je peux faire l'essentiel de ma promenade en cordelette). Et quand j'arrive avec le bridon, elle tourne spontanément la tête pour le prendre en bouche (chose que je ne lui ai pas enseignée volontairement). Je ne me sens pas un bourreau, mais je n'aurais pas la mauvaise foi de penser qu'elle aime son mors non plus. Il est tout au plus synonyme de promenade avec les potes et fait partie intégrante des étapes préalables au départ. Et je précise qu'elle vit en troupeau 24h/24 et 365 jours par an. Elle galope vers la barrière quand j'arrive, et galope dans le pré quand on revient. Ce n'est donc pas pour compenser une inactivité. Contente de partir et contente de revenir, c'est quand même l'idéal. Mais je suis sûre qu'elle ne verrait pas d'inconvénient à vivre la même vie ... avec des promenades sans mors. Pour ce qui est de l'usure des dents liée à l'alimentation, je me contenterai de constater que mes chevaux, qui ont le mode de vie le plus naturel possible (nourris à l'herbe à la belle saison et au foin au sol en hiver) font le désespoir des dentistes et de leur portefeuille. Ce n'est pas une étude à grande échelle, mais mon échantillon suffit à me convaincre . |
Par Rivermist : le 11/04/11 à 21:11:52
| Dire merci | Si flooded serait la il dirait que c'est surtout scientifiquement vendeur pour le BTB et PROUVÉ que ca vend cette maniere d'opérer... J'ai hésité à l'écrire que c'était pour promouvoir leur sauce... mais comme d'hab JBB et moi c'est une grande histoire d'amour !  Nanette mon cheval a aussi toujours vécu dehors et malgré tout le dentiste il le voit. Y a pas que le mode de vie, y a se prendre une tatane dans la tronche aussi qui peut mettre l'atm en lésion et donc plus d'alignement... donc vailà... |
Par nanette41 : le 11/04/11 à 21:27:11
| Dire merci | Hi hi! Je n'ai jamais dit qu'ils n'auraient jamais besoin du dentiste (j'ai d'ailleurs un tout beau prognathe de naissance, un cas d'école qui intéressait les étudiants vétés du CHU), juste que quand le dentiste regarde, la plupart du temps, il n'y a pas lieu d'intervenir sur les autres. Et mon fils cadet s'est cassé deux fois un morceau de dent en jouant, alors qu'il 'a pas encore de carie à 11 ans Les dentistes ont toute leur utilité, et ce n'est pas incompatible avec la prévention. |
Par jelly bully bean : le 12/04/11 à 00:57:10
| c'est une grande histoire d'amour ! je me demande si flooded dirait:C'est prouvé scientifiquement que les plus beaux hommes,les plus craquants et les plus intelligents sont sur le coté ouest de l'Atlantique. Message édité le 12/04/11 à 00:48 |
Par pergola2003 : le 23/04/11 à 23:06:42
| Dire merci | Merci pour l'article |
Par Kickass : le 24/04/11 à 00:00:24
| Déconnecté | [merci de respecter les règles du forum]Ce message a été modifié par un modérateur. |
Par jelly bully bean : le 24/04/11 à 01:22:22
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Par Kickass : le 24/04/11 à 03:07:24
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Par jelly bully bean : le 24/04/11 à 02:54:06
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Par jelly bully bean : le 24/04/11 à 02:43:20
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Par jelly bully bean : le 24/04/11 à 03:00:01
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Par jelly bully bean : le 24/04/11 à 04:22:24
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Par jelly bully bean : le 24/04/11 à 13:36:37
| Merci Tessa |
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