Bananes en arriere au trot
Sujet commencé par : barbamama - Il y a 9 réponses à ce sujet, dernière réponse par NokotaRanchPar barbamama : le 15/11/12 à 16:08:13
  DéconnectéDire merci | bonjour ! j'ai remarqué sur mon jeune cheval (et sur d'autres d'ailleurs) qu'en général dans les exercices en main au trot il a les oreilles en arrières. Je parle de travail en main, transitions d'allures, arrets etc. plus proches de la préparation trec que de l'étho pure. Il n'a pas du tout cette attitude dans les exercices au pas. Peut etre une explication ici ? Au pré il lui arrive aussi de me rejoindre ou me suivre les oreilles couchées - mais plutot mode ronchon mou qu'agressif enervé. Je ne travaille pas en liberté. Il a été éduqué façon la cense par un pro (pas par moi). Et comme j'evite de le monter je le ballade pas mal en main avec passage de difficultés, franchissements...l'éducation du futur treciste. A part désengager les hanches pour faire 1/2 tour en longe je ne bosse pas vraiment en etho. Voilà pour le contexte. Ah si on va commencer l'étho mais avec une prof...quand on aura trouvé (c'est un autre post). |
Messages 1 à 9, Page : 1
Par HERCULEGLADIATOR : le 16/11/12 à 19:04:18
| Dire merci | les oreilles couchées ça a plusieurs significations..je pense il est un peu colére ..ce n'est pas son jour pour bosser..c'est le moment de la sieste   il n'est pas okou il a mal.." ostéo ou il ne comprend pas ce que tu lui demandes..tes ordres sont confus .. ou il n'a pas envie mais il le fait quand même j'ai mon cheval en tant que dominant qui couche les oreilles pour faire dégager mon fjord de son espace ça dure quelques secondes car l'autre sait ce qu'il doit faire un cheval peut le faire avec un humain chez nous c'est nous qui couchons les oreilles  à toi de voir ce qui ne peut ne pas aller enfin c'est un signe négatif il est en forme? il travaille beaucoup? de grosses séances? Message édité le 16/11/12 à 19:05 Message édité le 16/11/12 à 19:11 |
Par koonkoontchek : le 16/11/12 à 21:15:10
| Dire merci | Tu peux regarder des dizaines de vidéos, tous les chevaux qui travaillent au trot, collés à leur cavalier, affichent cet air de cheval en colère, avec les oreilles plaquées (tous, ou presque). D'après certains hommes (ou femmes !!) de chevaux, cette position (cheval proche du cavalier) gène le cheval car il ne peut pas voir correctement le cavalier. Comme le cavalier ne le voit pas non plus correctement, la communication ne peut pas fonctionner correctement entre cheval et cavalier. Pour régler le soucis, Véronique de St Vaulry par exemple, insiste sur le fait que la distance entre le cavalier à pieds et le cheval, doit toujours être importante (au moins 2m) : le cavalier bien devant, permet au cheval de pouvoir le voir entièrement, normalement, de voir ses mouvements, ses indications etc. Il y a aussi une question de respect des bulles : on parle souvent de la bulle du cavalier, mais on oublie un peu celle du cheval. Je te colle le texte qu'une amie a mise sur son blog, un texte que j'ai trouvé très sympa et intéressant, sur le sujet (texte by Christelle Féré  Beaucoup se posent également des questions sur certaines attitudes et mimiques des chevaux, notamment dans le cadre du travail en liberté, et plus précisément sur l'attitude que nombre de chevaux expriment lors des "stick to me". Souvent, quand les chevaux sont en mouvement près de nous en liberté, ils affichent des airs de petites terreurs, oreilles en arrière. Comme Sultan aime afficher ce genre d'attitude, je me suis posé la question sérieusement, et j'ai observé avec attention le plus de couples possible évoluant en liberté. Même chez Frédéric Pignon, qui maîtrise un feeling parfait avec les chevaux, dans un respect total de leur intégrité morale et physique, on constate cela. J'ai donc observé des documentaires ou photos de chevaux sauvages, et les chevaux à l'état naturel ou semi-naturel. Et j'ai remarqué qu'à chaque fois que les chevaux se déplacent en groupe compact de façon rapide, et qu'ils doivent évoluer dans une proximité très rapprochée, ils arborent cette attitude un peu "patibulaire". J'en suis donc venue à la conclusion suivante, également à partir de ma connaissance personnelle des chevaux : Les chevaux possèdent un corps énergétique, une "bulle" assez importante et surtout très sensible. Et je pense que cette fameuse attitude leur permet de rappeler que même dans ce mouvement de groupe où l'on tolère la proximité et le "mélange des bulles", ils gardent une présence énergétique forte qui maintient le respect de leur espace personnel, et cela sans pour autant qu'ils expriment une quelconque agressivité. Si je pense que dans ce genre de situation, il ne faille pas voir dans cette attitude une quelconque émotion négative, c'est aussi grâce à mon ressenti auprès de Sultan. Car même avec cette attitude, il exprime sa motivation et son tempérament de feu tout en étant vraiment enjoué. Cette réflexion m'est apparue évidente lorsque j'ai remarqué qu'en stick to me, où sur des "ramener", à peine revenus à l'immobilité à côté de moi, il affichait un air extrêmement gai, satisfait et épanoui. Un regard si joyeux, confiant et complice ne pouvait pas faire aussi immédiatement suite à des émotions négatives. J'ajouterai également qu'il faut absolument laisser s'exprimer le tempérament d'un cheval et ne pas le réprimer, tant que la relation et les interactions avec celui-ci se vivent dans le respect mutuel biensûr! Réprimer l'expression du tempérament d'un cheval, c'est lui ôter cette étincelle de vie qui le rend si spécial. Tu peux le lire ici sur son blog : http://mes-ptits-indiens.skyrock.com/3084615691-Conscience-et-pertinence-ou-comment-ne-pas-se-perdre-dans-la-jungle.html Avec Thorgal j'ai réglé le soucis en changeant de façon de travailler car j'avais du mal à me convaincre que cette attitude était normale. Je travaille donc en général, soit loin devant lui, soit je me met à côté de lui, à environ 1m50, comme si je le longeais (mais je peux le diriger aussi précisément que si j'étais "collée à lui" , je suis tournée vers lui, je le vois entièrement, il me voit entièrement et il n'affiche pas du tout cet air de cheval en colère, quand on travaille comme ça.On reprend parfois le travail au coude, mais c'est assez occasionnel. Je pense qu'il ne faut pas abuser de ce type de travail, ou alors il faut savoir vraiment le rendre intéressant pour le cheval, et ne pas hésiter à "foncer" (je pense à Andy Booth quand il travaille avec un cheval au coude : le cheval n'a pas le temps de s'ennuyer ni de faire des mimiques lol). |
Par barbamama : le 17/11/12 à 00:20:04
| Déconnecté Dire merci | Treciste debutante et lectrice assidue de VSV je travaille aussi avec un cheval loin derriere. D'autant plus que mon poulain lorsque je l'ai eu etait entier. Et qu'il avait tendance à me sauter dans les bras en cas de peur. Donc il est loiiiin derriere. D'ailleurs je ne bossais JAMAIS au trot lorsqu'il était entier (voir les pages de vsv sur les jeunes entiers). Il travaille très (trop !) peu, des séances d'env 1h en comprenant le pansage, les pauses, les choses bizarres à aller renifler etc. Env 1/semaine. THORGAL ce que decrit C.FERE est exactement ce que j'ai remarqué avec Verkan. C'est vrai que j'ai au depart pensé qu'il y avait un souci mais me voilà un peu rassurée. Je me demande aussi en te relisant si cela ne viendrait pas aussi du fait que je ne trotte pas assez vite pour lui, ce qui l'oblige à se rassembler pour rester derriere, et pas assez longtemps ce qui lui fait peut etre anticiper la transition. A reflechir... Pour le travail au coude en particulier par A.Booth je serai curieuse de voir des videos... Tiens je vais chercher ça sur google. Merci pour ces réponses ! |
Par koonkoontchek : le 17/11/12 à 12:12:41
| Dire merci | Je ne pense pas qu'il faille s'en inquiéter, du moment qu'on ne sent pas un mal-être particulier ou que le cheval n'essaye pas de chiquer : quand la relation n'est pas trop claire entre le cavalier et le cheval, c'est souvent que ça dégénère un peu, et les "simples oreilles couchées" se transforment peu à peu en coups de tête vers l'épaule ou le bras du cavalier, puis en tentative de chiquage, qui finissent par fonctionner et par faire mal si le cavalier se laisse faire. Thorgalou me l'a fait une fois au début, des coups de tête, jusqu'à ce qu'il essaye vraiment de me choper, j'ai fini par me retourner vers lui et le dégager fort. Il n'a jamais recommencé mais si j'insiste sur cette exercice, avec beaucoup de transitions, de changement de sens, il se gonfle d'énergie, couche à nouveau les oreilles et je sens qu'il y a comme une sorte d'excitation. Il se force à se tenir, mais il s'excite ! Je ne sais jamais trop si c'est de l'excitation positive (juste envie de jouer ?) ou s'il y a un petit arrière goût d'histoires de domination et de mal-être... alors je ne fais plus tellement cet exercice (je sais, le fait d'arrêter ne règlera pas le problème : mais bon, il y a tellement d'autres façons de travailler !! et puis, le travail au coude, les transitions etc, c'est vraiment acquis pour Thorgal, inutile d'y revenir sans arrêt). Tu peux essayer de trotter plus vite (c'est difficile pour un cheval de nous suivre au trot car on est souvent trop planplan, il se retrouve coincé entre l'obligation de nous suivre, et l'impossibilité de nous doubler). Mais attention d'augmenter ta vitesse, sans augmenter ton énergie corporelle : car sinon, ton petit cheval va se transformer en bombe (à moins que ce soit un grand calme molasson, comme Thorgalou)Message édité le 17/11/12 à 12:19 |
Par koonkoontchek : le 17/11/12 à 12:23:37
| Dire merci | pour illustrer, une vienne vidéo de travail à pieds où on voit bien que Thorgal était excité, oreilles couchées, il secouait la tête et compagnie. Mais c'est difficile de juger si c'était positif ou négatif : c'était une super séance, je m'en souviens encore, un vent de malade, Thorgal qui est souvent mou, était super motivé, une énergie très forte, j'avais adoré ! Mais il avait fallu que je le garde à l'oeil, parce qu'il était un peu moins... respectueux ? que d'habitude !! Je surveillais bien ses mimiques ! http://www.youtube.com/watch?v=8omQZduKd2w En fait, c'est très difficile de savoir à quel moment le cheval est encore "entier" (comme le dit Christelle : c'est bon de savoir laisser les chevaux s'exprimer !), à quel moment il devient éventuellement irrespectueux, à quel moment il est "formaté" et ne risquera plus de trop s'agiter tant il sera blasé/éteint....  je pense qu'en fonction des disciplines visées et tempérament de chevaux, le compromis à faire n'est pas tout à fait le même, mais il faut essayer de trouver le meilleur juste milieu. Si je ne faisais pas du TREC et de l'attelage, j'aurai poussé Thorgal à s'exprimer bien d'avantage (pour qu'il soit un peu toujours comme sur la vidéo  ). Mais avec les disciplines que l'on a, je veux un cheval vraiment aux ordres, qui fait passer le respect des demandes bien avant son "envie du moment", alors voilà, je sais que je lui prends une partie de lui-même, de ses esprits d'initiatives et de ce qu'il voudrait exprimer. D'un autre côté, on se connait assez bien maintenant pour qu'il sache à quels moments il doit obéir "au doigt et à l'oeil", et à quels moments il peut déconner et improviser un peu ^^et moi je commence à le connaître assez pour mieux choisir les activités, exercices, niveau d'exigence, par rapport à sa motivation du moment, à sa forme physique, etc etc.... |
Par NokotaRanch : le 20/11/12 à 14:15:37
| Déconnecté | Lors d'un travail en liberté, il y a deux façons de faire bouger le cheval avec soi, la première c'est l'isopraxie, établir une connexion et un lien fort qui font que l'on ajuste automatiquement et inconsciemment son allure et son mouvement sur celui de l'autre. Lorsque vous voyez des chevaux galoper ensemble, à quelques centimètres les uns des autres, et d'un seul coup piler et repartir dans l'autre sens dans le même mouvement, là personne n'a les oreilles en arrière. Lorsque l'on est dans une situation où il y en a un qui fait bouger les autres, alors tous ceux qui se font bouger ont les oreilles baissées. C'est ce qui arrive dans la plupart des cas, lorsque le cheval répond à une contrainte et ne joue pas de sa propre initiative. Il y a alors un décalage entre la demande et la réponse, un manque de précision, qui expliquent pourquoi certains préfèrent se tenir éloigné de leur cheval, non pas parce que le cheval ne voit pas le cavalier, mais parce que comme ce n'est pas son idée de bouger, il le fait avec une mauvaise volonté plus ou moins marquée qui nécessite au dresseur de prendre des distances pour pouvoir renforcer ses demandes. |
Par NokotaRanch : le 20/11/12 à 14:18:53
| Déconnecté | Regardez Hempfling jouer avec un cheval, les oreilles ne sont pas en arrière, et les deux dansent ensemble, c'est spontané et harmonieux, basé sur de l'énergie et non un conditionnement. Lien |
Par koonkoontchek : le 20/11/12 à 20:48:59
| Dire merci | Ton message est intéressant Nakota ! Par contre quand je vois les chevaux du troupeau galoper en groupe, ils ont les oreilles couchées (genre plaquées) et même s'ils jouent, ils n'ont vraiment pas des airs de gentils chevaux lol. La vidéo, aussi belle soit-elle, n'a pas grand chose à voir avec le "stick to me" dont nous parlons. Le dresseur est en train de demander au cheval, à une certaine distance, des exercices bien plus compliqués que des simples allures/transitions fixées sur les siennes... (passage, épaule en dedans.... ?). Quand je demande à mon cheval des exercices un peu plus compliqué et qu'il se concentre fort sur moi, avec la volonté de bien faire, il a les oreilles aussi à peu près comme le beau gris de la vidéo (bon il n'a pas la même attitude, mais je suis pas douée c'pour ça pis c'pas le même cheval).Il y a une seule vidéo ou j'ai trouvé un homme travaillant son cheval en "stick to me" (je déteste ce mot mais bon, beaucoup l'utilisent pour parler des déplacements "cheval au coude" avec changements d'allures et directions) sans que le cheval ai les bananes en arrière, mais je la trouve plus.... J'ai une amie qui a un irish cob, au tempérament très différent du mien, et il y a quelque chose de très bizarre : elle peut en liberté le faire bosser sur le cercle, l'amener à un bout du pré, à l'autre, le faire reculer, lui demander des choses à distance, il répond bien et a envie de bien faire. Mais dès qu'elle se met à travailler "au coude" avec comme objectif de simplement travailler de cette façon (donc que le cheval garde sa place et cale ses allures sur elle), le cheval devient fou. Il ne supporte vraiment pas... oreilles plaquées, signes de mal-être très grand, son énergie monte, monte; il finit par partir au galop (il revient aussitôt mais on sent qu'il est obligé d'aller lâcher du gaz tant il est monté en pression). Mais si elle décide d'arrêter cet exercice, et remonte le pré pour ramener le cheval jusqu'à l'abri... il redevient calme et arrête ses mimiques d'étalon énervé, alors que "techniquement", il marche à côté d'elle, exactement comme pour l'exercice. Pour moi le problème vient clairement de l'intention de mon amie... je lui ai donc conseillé de ne plus travailler cet exercice, mais de se fixer des objectifs simples "sans faire attention à son cheval", comme aller faire le tour de l'arbre, l'amener à tel endroit et revenir... Elle a baissé les bras et a arrêté de travailler avec lui sans avoir trop essayé, c'est dommage car j'aurai bien voulu voir si on pouvait régler ce problème que je trouvais intéressant. Mais bon, comme je disais, moi je ne bosse plus en stick to me "juste pour bosser ça", par contre ça m'arrive de le faire ponctuellement pour certains exercices, comme envoyer mon cheval sauter un petit plot ou quelque chose comme ça, le faire passer sur une bâche... et le fait de se concentrer sur autre chose que sur la simple présence/allure du cheval permet aussi au cheval d'avoir un but à atteindre, quelque chose à faire. Je pense qu'avoir comme boulot de juste suivre son cavalier à la trace, c'est vite ennuyant si le cavalier ne sait pas rendre ça ludique et intéressant (et actif !!). D'où peut-être aussi, cet air un peu ennuyé, agacé, oreilles couchées... (je me pose beaucoup de questions et je n'ai aucun avis arrêté, je précise !! il y a des tonnes d'explications et idées possibles...). Sinon y a aussi une explication qu'on m'a donné une fois, c'est qu'en troupeau le cheval de devant à les oreilles dressées car il surveille où il va, le cheval de derrière a les oreilles couchées car il écoute et surveille ce qui viendrait de derrière. Quand on est en stick to me, le cheval est en théorie derrière nous, il serait donc en train de surveiller ses arrières... Bon, Véronique de St Vaulry m'a dit que pour elle, un cheval qui surveille ses arrières ne couche pas de la même façon, et je suis plutôt d'accord, alors j'ai retiré cette explication des possibilités. Mais certains disent que ça vient de là.... |
Par NokotaRanch : le 20/11/12 à 23:34:59
| Déconnecté | Il y a l'oreille mobile, attentive, lorsque les chevaux bougent ensemble, et les oreilles couchées parce que le cheval se déplace sous la contrainte. Normalement, le stick to me est quelque chose de naturel, lorsque l'on joue réellement avec le cheval comme ils jouent entre eux, en se calant dans le même mouvement, le cheval colle littéralement son cavalier, et il danse dans le même rythme. Mais ce n'est possible que si c'est spontané, dès que l'on a du le travailler, en utilisant un peu trop le stick, la corde, du confort et de l'inconfort, alors ça devient gavant pour le cheval et il le fait pour chercher la paix et pas pour le plaisir. Ensuite, tous les chevaux n'ont pas nécessairement le gout de jouer, j'ai une anglo super joueuse, qui colle naturellement au stick to me, mais j'ai d'autres chevaux que ça n'amuse pas plus que ça, je pourrais les dresser à le faire mais alors ça perdrait toute spontanéité et ils auraient probablement les oreilles en arrière. Sur cette vidéo assez ancienne on voit une de mes pouliches qui joue avec mon anglo, elles courent ensemble, mais les oreilles ne sont absolument pas couchées, mais mobiles. Elles les couchent un peu lorsqu'elles musclent un peu le jeu vers la fin, mais ça reste du jeu, elles font ça à distance et dès que les pieds retrouvent le sol les oreilles repassent en avant. Un peu plus loin dans la vidéo je fais un peu de stick to me avec ma jument, elle n'a pas les oreilles couchées, au début elle écoute derrière elle (c'est normal puisqu'elle ferme la marche), mais les oreilles restent mobile, un instant plus tard elle les remet en avant (peut-être un bruit devant), puis quand je tourne elle oriente brièvement l'oreille intérieure vers moi. Pour moi, tant que les oreilles sont mobiles, c'est que le cheval est attentif, qu'il écoute devant, derrière ou sur les côtés. Les oreilles couchées ou carrément plaquées, c'est vraiment une autre attitude... Lien |
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