Reflexions.........
Sujet commencé par : veronik - Il y a 6 réponses à ce sujet, dernière réponse par veronikPar veronik : le 14/01/11 à 09:00:54
Dire merci | Le cheval intègre donc parfaitement la dialectique structuro-fonctionnelle qui se joue à l'interface entre le sujet et son environnement: l'émotion à la réception des messages et la communication à l'émission de la réponse. Ces fonctions se délimitent par des - clivages externes-internes : Ces clivages se situent entre messages et vécus (émotion), entre vécu et réponse(communication). Pour exemple la sensation forte d'inconfort, de "tape-cul" que provoquent les changements de rythmes à cheval pour un débutant. Et les " réponses" techniques se trouveront selon les différents vécus, dans des exercices de prendre-prise ( ajuster les rènes pour diminuer la cadence en serrant le cheval entre ses jambes par ex.) ou de lâcher-prise ( "s'enfoncer" dans son cheval en expirant au maximum et sentir les mouvements dans son bassin). - clivages internes psycho-somatiques: Entre le mental ( intuition,imagination,réflexion) et le corporel (sensation,action). Je veux que mon cheval parte au galop: je serre les jambes et ouvre les doigts, essaye d'appliquer toute la technique dont je dispose (si je m'en souviens !) et ... le cheval accélère le trot au lieu de galoper, je suis de plus en plus déséquilibré... Et si j'essayais simplement de sentir le mécanisme du galop dans mon corps et de devenir cheval quelques secondes: mon corps prendrait automatiquement la posture juste à ce moment là, en harmonie avec le cheval, en communication profonde et indescriptible ... nous galoperions ... naturellement, - clivages internes essentio-attentionels: Entre vécu et contrôle (jouissance et maitrise), je galope, je suis avec mon cheval, entre inspir et expir, je cède et j'agis au moment propice, on se comprend, enfin... La levée du clivage permet de réfléchir et d'agir en tenant compte de nos sensations, intuitions, en restant ouverts à nos besoins, nos désirs, nos émotions. Et si nous laissions le cheval, tel un pont s'érigeant entre la terre et le ciel, nous y aider? |
Messages 1 à 6, Page : 1
Par DemiTour : le 14/01/11 à 09:11:41
Dire merci | Laissons-le, oui... Ayons l'humilité de ne plus nous attacher à notre petit centre personnel et à écouter, accepter et adopter celui du cheval. |
Par dejavu : le 14/01/11 à 09:19:20
Déconnecté Dire merci | Si nous l'écoutions - pour dire en simplifié - car le cheval fait toujours de son mieux pour répondre et réagir á ce qu'il pense que nous lui demandons... Et certains débutants sensibles pas encore intoxiqués par toutes les notions équestres stoppent rapidement l'équitation en se rendant compte qu'on essaie de leur apprendre des choses qui ne font que créer et agrandir un clivage qui au départ n'existait pas. |
Par PPDR : le 14/01/11 à 10:14:32
Déconnecté | un tape cul , c'est un cheval qui lors de l'engagement du posterieur interne ne ploie pas (bien) la coxo fémorale , et donc la rigidité du dos qui en résulte chasse la masse du cavalier en le faisant sortir de son assise , et donc le cul tape dans la selle ... et là si vous attendez que le cheval engage tout seul le posterieur du dedans , vous pouvez attendre 9 vies et même plus , il ne se passera rien ( et respiration et posture ne traitent pas la chose sur le fond) ... |
Par PPDR : le 14/01/11 à 10:17:12
Déconnecté | et si vous voulez que le cheval ne soit pas pris par un trop plein d'émotions négatives , il faut commencer par lui permettre de se mettre droit et d'engager les posterieurs sous la masse sans les dévier , ce qui est malheureusement naturel chez le cheval domestique ... |
Par coccina : le 14/01/11 à 12:58:34
Dire merci | Si on veut permettre au cheval d'engager comme il faut, peut être faut-il commencer par être en accord avec soi-même et son corps. Pour écouter, il faut être à l'écoute, et non parasité par des peurs et angoisses. Pour ne plus avoir peur, il faut écouter pour faire confiance. pas évident... |
Par veronik : le 14/01/11 à 13:55:38
Dire merci | On en remt un p'tit coup? Le cheval n'est certes pas le seul animal qui puisse développer l'effet miroir dans ses rapports avec l'homme. Mais avec lui, celui-ci se trouve décupler pour trois raisons principales: 1° il appartient à la catégorie des proies. Sa seule défense, c'est sa rapidité à réagir et sa vitesse de pointe. 2° l'hypersensibilité qui découle du premier point. Le cheval est toujours en éveil. Il arrive fréquemment que son instinct reprenne le dessus sur son intelligence et/ou son dressage. 3° le rapport physique entre l'homme et le cheval est de l'ordre de 1 pour 5, d'où l'amplification de tous les éléments de communication. Cela oblige l'homme à faire preuve de maîtrise de soi, s'il veut arriver à ses fins dans de bonnes conditions que ce soit pour la pratique de l'équitation ou simplement pour vouloir l'approcher. Enfin le cheval possède une place particulière au sein de l'inconscient collectif due à leur longue cohabitation et au rôle qu'il a joué de tous temps dans l'évolution de l'être humain. Un philosophe a défini ("les grammaires de l'intelligence" quatre systèmes que l'on peut hiérarchiser de l'instinct jusqu'à la capacité de concevoir une idée abstraite. La nature et la rapidité du cheval obligent l'homme à trouver des réponses dans les 4 systèmes de façon aléatoire et en quelques fractions de secondes. On peut dire qu'il est le meilleur professeur de gymnastique intellectuelle que l'homme puisse trouver! L'utilisation pour ce concept d'un cheval dressé selon la tradition et les principes académiques permet d'obtenir un effet maximal. Le Dressage académique ayant pour but de développer les capacités du cheval et ayant établie une finesse de communication aussi bien physique que mentale avec son écuyer offre des possibilités de travail de haut niveau. |
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