M'installer à mon compte: un projet fou ?
Sujet commencé par : UnaJouvance - Il y a 35 réponses à ce sujet, dernière réponse par juliedebertPar UnaJouvance : le 02/01/16 à 18:33:03
| Dire merci | Bonjour, je suis actuellement en Fac de droit, en vue de passer un M2 en droit social. Mais... ça ne m'intéresse pas  Mon rêve: m'installer à mon compte dans le milieu équin. Je m'explique. J'aimerai créer une pension chevaux de type "paddock paradise" + boxes, avec carrière, manège et rond de longe. Egalement, un élevage de chevaux de loisir. En plus, dispenser des cours d'équitation ""éthologique"" et proposer des cours d'équifeel (il n'y en a pas dans mon département, la discipline est carrément inconnue). Et enfin pourquoi pas, proposer une ferme pédagogique ainsi que quelques débourrages. Oui, c'est costaud, mais je suis une nana "à 300%", je pense pouvoir m'organiser pour réaliser tout ça (enfin j'attends vos avis)  Mon soucis: je ne roule pas sur l'or, mes parents non plus, et célibataire à ce jour. Je suis prête et carrément motivée à passer les diplômes nécessaires (avant de choisir le droit j'avais failli opter pour un btsa prod animales, j'aurais mieux fait !), ainsi que le statut agricole, et, mon plus grand rêve, le statut instructeur parelli (ça arrive tranquillement). Financièrement, je peux faire comment ? En gros, sois j'arrête mes études la et je pars sur des études agricoles pour bénéficier d'aides à l'installation, soit je bosse 15 ans et j'économise.... c'est un projet carrément dingue et je sais que je ne pourrais pas tout réaliser, mais à moyen/long terme, savez-vous comment je peux y arriver ? *petites précisions: j'ai mon galop 7, level 3 parelli, permis van, un loulou que j'ai débourré moi même et on se prépare gentiment pour l'équifeel de lamotte. Merci à vous |
Messages 1 à 35, Page : 1
Par phil50 : le 02/01/16 à 18:40:29
| Dire merci | Oublie, mais alors vite-vite-vite ... |
Par liteulorce : le 02/01/16 à 18:44:20
| Dire merci | Non, ça peut faire , si tu trouve un type ou plus assez riches pour financer ta passion. |
Par faust : le 02/01/16 à 18:47:40
| Dire merci | sincèrement, si tu n'as pas le bâti et les terrains et pas de gentil mari pour assurer les rentrées d'argent, c'est un rêve un peu utopique.. |
Par cicitt : le 02/01/16 à 18:49:11
  Déconnecté | Es-tu célibataire? Sinon il y a un site de rencontre avec des agriculteurs, c'est le bon plan pour ton rêve  |
Par phil50 : le 02/01/16 à 18:52:23
| Dire merci | En général, s'il y a un truc que es agriculteurs savent faire, c'est compter Donc là, clairement, ça ne va pas le faire ... |
Par Louetvocke : le 02/01/16 à 18:53:00
| Dire merci | Ben, disons que dans ton discours ça à pas l'air préparé le moins du monde ^^" Je veux dire, tu n'as pas de projet concret ni d'idée du coût que cela engendrera, Déjà pour moi pensions + élevage + cours + gestion des chevaux ça me parait juste totalement irréalisable... Après faut aussi se dire qu'être motivé c'est bien mais sans argent avoir suffisamment de terrain et encore + l'infrastructure qui va avec ton projet, à moins de gagner au lotto... Sans compter que pour que ce soit "rentable" il vaut largement mieux produire tout soit même (la aussi le boulot de titan + les terrains....) et que l'élevage c'est LE truc qui va te couter de l'argent, du temps, des soucis, et surement pas te rapporter quoique ce soit si tu tape sur du cheval de loisirs onc , même en faisant des cracs de race ça n'a déjà pas l'air simple. Du coup moi je dirais fini tes études (après si vraiment tu n'aimes pas c'est autre chose mais il faut bien voir les conséquences que ça aura) puis forme toi dans les chevaux si c'est ce que tu veux, mais selon moi ta meilleure chance de ce que tu dis c'est au mieux de pouvoir te faire connaître dans le milieu équestre et donner des cours en // d'un mi temps. Après ça ne reste qu'un avis au vu des infos que tu fournis  |
Par UnaJouvance : le 02/01/16 à 18:53:16
| Dire merci | Merci pour ces réponses, je m'y attendais mais ça fait quand même pas du bien Reste plus qu'à épouser un super méga gentil garçon riche, qui aime assez les chevaux pour vivre comme ça  Je pense du coup tenter l'école de la magistrature -soyons fous!- et toucher le salaire d'un juge pendant 15 ans... on a le droit de rêver non ? Concrètement, je vais bosser un peu, et économiser -ça je sais faire!!-, et commencer à proposer qq cours pour me faire connaitre, puis tenter de devenir instructrice parelli (et la je me rend compte de l'ampleur utopique du projet) ! Message édité le 02/01/16 à 18:55 |
Par liteulorce : le 02/01/16 à 18:56:20
| Dire merci | bo ils ont pas besoin d'être gentils, juste riches.. |
Par phil50 : le 02/01/16 à 18:59:58
| Dire merci | bo ils ont pas besoin d'être gentils, juste riches.. Ben : vu que ça va lui couter un bras, faut quand même qu'il soit un brin conciliant |
Par cicitt : le 02/01/16 à 19:01:12
| Déconnecté | En général, s'il y a un truc que es agriculteurs savent faire, c'est compter Oui, peut-être, mais pas tous, j'ai qq exemples dans mon coin, dont un qui construit une écurie de rêve pour sa femme Déjà ils ont les terres et les engins, c'est plus facile  |
Par phil50 : le 02/01/16 à 19:04:31
| Dire merci | Non, mais blague à part : * c'est juste un rêve, il n'y a aucune réflexion dans ce que tu proposes, juste une liste de fantasmes * L'élevage oublie. A part quelques éleveurs pour les courses, je ne connais personne qui gagne de l'argent en élevant. * Donner des cours d'équitation étho : y-a-t-il le marché par chez toi ? De toutes façons, ça implique un BPJEPS tu l'as ? * Faire une pension : y'a de la demande chez toi ? pour quel type de chevaux ? Pour quelle discipline ? dans quel budget ? * Faire du paddock paradise = gros aménagements : tu as quelques dizaines de milliers d'euros pour aménager tes paddocks ? Y'a de la terre à vendre chez toi ? C'est ce type d’hébergement que cherchent les gens chez toi ? Ce sont de petites surfaces = faut nourrir = foin + grain + amortissements installations = pensions TRES chères, y'a une grosse classe aisée dans ta région ? |
Par luck40 : le 02/01/16 à 19:12:00
| Dire merci | Unajouvence va plutôt vers avocat. Un juge gagne beaucoup moins bien qu'un avocat paraît il. Une amie est justement en étude pour faire juge et elle sait qu'elle gagnera beaucoup moins que ses copines qui sont déjà avocates mais elle c'est par passion. De ce qu elle m'a dit un juge en sortie d école c'est 2500 un avocat en sortie d étude c est 4000 |
Par luck40 : le 02/01/16 à 19:15:30
| Dire merci | Après je ne fais que répéter alors moi j'y connais rien de rien |
Par cicitt : le 02/01/16 à 19:23:43
| Déconnecté | J'avais une copine avocate, hormis le fait qu'elle ait galéré à trouver du boulot, elle gagnait pas si bien sa vie que ça. |
Par DodHer : le 02/01/16 à 19:29:06
| Dire merci | Un avocat qui commence à 4000 ca ne court pas les rues ! Mes amis sont plutot proches du smic... Je suis dans la magistrature avec le meme rêve pour dans quelques années alors je ne peux que t'encourager ! |
Par phil50 : le 02/01/16 à 19:31:34
| Dire merci | J'avais une copine avocate, hormis le fait qu'elle ait galéré à trouver du boulot, elle gagnait pas si bien sa vie que ça. Ben c'est un choix : soit tu t'installes en libéral, tu gagnes TB ta vie, t'as pas d'emm*erdes pour trouver du boulot, mais t'as tous les inconvénients d'être patron soit tu cherches une place salariée, c'est rare et mal payé, mais t'as 100 fois moins de soucis ... |
Par UnaJouvance : le 02/01/16 à 19:36:07
| Dire merci | Vous me mettez le doute... je pensais que juge était mieux payé, bon après de toute façon pour le devenir... Et puis s'installer à son compte c'est bien, ça gagne pas mal au bout d'un certain temps, mais alors le cout de l'installation... que ce soit en droit ou en équin, ça coute des ronds tout ça |
Par phil50 : le 02/01/16 à 19:41:33
| Dire merci | mais alors le cout de l'installation... que ce soit en droit ou en équin, ça coute des ronds tout ça Oui, surement. Mais enfin, s'installer comme avocat, ça doit quand même coûter bcp moins cher que de s'installer comme mécano ou comme coiffeur ... et au moins 10 fois moins que de s'installer comme pension Mais enfin, c'est quand même un peu étrange d'aller à bac +5 avant de réfléchir à ce qu'on veut faire non ? |
Par lhsophie : le 02/01/16 à 19:43:08
| Dire merci | Ben c'est un choix : soit tu t'installes en libéral, tu gagnes TB ta vie, t'as pas d'emm*erdes pour trouver du boulot, mais t'as tous les inconvénients d'être patron... OK pour la théorie. En pratique, si tu rapportes ce que tu gagnes à ton temps de travail ( sans parler des emm...des liées à ton statut de patron), JOKER! |
Par cicitt : le 02/01/16 à 19:45:17
| Déconnecté | Lien En poste, 61 % des jeunes avocats déclarent travailler entre 9 à 11 heures par jour, et 18 % plus de 11 heures par jour. La majorité d’entre eux déclare une rémunération oscillant entre 1500 et 2500 euros par mois, 30 % déclarant 2500 à 3500€ et 7,5 % une rémunération dépassant les 4000€. Mais on s'éloigne un peu du sujet de départ... |
Par pascale : le 02/01/16 à 19:46:32
| Dire merci | "un avocat en sortie d étude c est 4000" 3 exemples autours de moi, aucune à plus de 2500€ net par moi, même au bout de 8 ans |
Par al : le 02/01/16 à 22:10:20
| Dire merci | c'est comme quand on te dit que véto ça gagne 2500€/mois dès la sortie d'école....oué, dans tes rêves (1500e/mois au début, à temps plein) franchement, le mieux c'est quand même de garder l'équitation comme loisir-plaisir et avoir un job qui assure à côté car de toute façon, le boulot-passion, ça lasse au bout d'un moment...ET si en prime tu tires le diable par la queue..... |
Par faust : le 02/01/16 à 22:17:57
| Dire merci | de toute façon, même si un jour, tu te lances dans ce projet fou, tu as tout intérêt à finir et à valider les études que tu fais actuellement par un diplôme qui même si tu n'as pas l'intention de travailler dans le droit te permettra de t'ouvrir des portes pour des concours ou autres .... Tu auras tout le temps en temps voulu de te reconvertir. |
Par Loustix : le 03/01/16 à 00:36:57
| Dire merci | Finis tes études même si c'est chiant et pour le reste de ton projet, bon courage... Des paddocks paradise y'en a par ici, ça ne marche pas, les pieds nus et tout le bordel beaucoup s'en foutent comlet, donc fait une étude de marché avant voir si les proprios environnants y sont sensibles ! |
Par K.Zel : le 03/01/16 à 02:54:44
| Dire merci | Si tu veux l'avis de qqun qui fait ce boulot "de rêve"... FUIS ! Plus sérieusement, déjà pour l'installation, même si tu te formes dans le domaine, ça ne te débloquera pas de prêt pour t'installer par magie. Sans apport initial, ça le fera pas. Et le boulot est charmant sur le papier, en vrai, c'est autre chose ! Tu bosses 7 jours/7, jours fériés compris, pas de vacances, pas de grasss mat'. Tu es dehors qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. Il te faut de solides connaissances sur les chevaux pour déceler le moindre pépin quand il arrive, après, tu gères le proprio qui ne veut pas forcément appeler le véto même si son bourrin se tord en colique. Si tu fais du droit, deviens huissier, comme ça tu pourras gérer le bon 70% de mauvais payeurs. Deviens copains avec les assos aussi, quand on t'abandonne un bourrin, ça aide à gérer, tu peux pas tous les garder. Pour le coup, si ce projet te botte vraiment, ben profite de tes études et bûche à fond sur le droit équin, parce qu'en cas de blessure au cheval, blessure du cheval, ça t'aidera. Sur le plan moral/nerveux, faut être sacrément diplomate pour expliquer patiemment à un proprio que le maréchal deux fois par an, c'est limite, que toi, t'es pas partisan de coller un cheval au box pendant 45mn pour lui foute des roustes parce que le cheval de 3 ans ne se laisse pas gentiment brider. Fais-toi engueuler parce que le cheval est trop gros/trop maigre/trop boueux. Parce que ton cheval à toi a couché les oreilles sur le doudou d'amour du gentil proprio. Gérer une pension, tu vis pension, tu fais que ça. Et c'est pas les chevaux le plus gros problème, c'est bien les proprios parce que sur 10, t'en as trois de bien, franchement. Et toi, tu t'échines toute la journée, et quand t'as payé toutes tes charges, ben tu retires moins d'un SMIC. C'est le boulot de ma mère, et je l'aide pour le moment, et je suis assez con pour envisager de m'installer à mon compte peut-être, mais pas tout seul, ça c'est sûr, sinon tu n'as plus de vie sociale, et pourtant je ne suis clairement pas un gros sorteur. Ce boulot, tu dois limite aimer les gens avant les chevaux, sinon tu en fais du petit bois. |
Par dominique71 : le 03/01/16 à 07:35:05
| Dire merci | Excellentes remarques, en particulier un bon témoignage réaliste de K.zel J'en rajoute une petite couche en vrac : * tu ne sembles déjà pas trop savoir où tu vas dans les études entreprises, je trouve que ça ne dénote pas un énorme sens des réalités. Alors OK, c'est sans doute parce que tu n'es pas très motivée mais quand même il te faudra une vision plus claire et plus de sens pratique (eh oui, hélas, les sous sont le nerf de la guerre, vaut mieux le comprendre assez vite même si, perso, ça me crispe un max) * tu dis qu'il n'y a pas d'equifeel dans ta région, t'es-tu posé la question du pourquoi ? Les clubs et autres centres déjà installés ne sont pas forcément gérés par des gens stupides (!) donc si c'était un secteur porteur, ils se seraient sans doute lancés, non ? Il me semble que les gens intéressés sont la plupart du temps déjà propriétaires mais qu'ils "bricolent" (sans mépris) dans leur coin, avec parfois quelques stages. T'en faire une clientèle régulière pour des cours est-il vraiment possible ? * les installations complètes dont tu rêves ne me semblent pas s'adresser au même "public" le paddock paradise est plutôt recherché par des gens axés vers le bien-être du cheval, le côté nature, alors que le grand manège sera plus recherché par un cavalier au sens strict du terme, plutôt axé compétition et ayant besoin d'entrainer quotidiennement sa monture quelque soient les conditions météo. Ou pour un centre d'enseignement. Ces deux cas seront souvent plus intéressés par des paddocks traditionnels leur permettant un accès rapide à leur monture, de préférence pas trop gadouilleuse (le roulage étant privilégié en PP, non ? et je peux juger du résultat obtenu par l'aspect actuel de mes "filles" !) * le PP demande de vrais travaux si on veut en respecter les exigences (allées en cailloux, passages dans l'eau etc...) ce qui est facilement réalisable (euh... ?) chez soi, mais peut poser des problèmes si les terrains sont en location : remise en l'état initial si le terrain est rendu à son proprio pour une utilisation différente, par exemple) Bref, un joli rêve, tu peux le poursuivre, c'est bon de rêver, mais garde les pieds sur terre ou abonne-toi au loto !!! De telles installations, si tu n'es pas milliardaire, ont très peu de chances d'être réalisables et encore moins d'être rentabilisables par la suite... |
Par Pili : le 03/01/16 à 08:27:28
| Déconnecté Dire merci | je rejoins k.zel à 300%, je vis cheval depuis plus de 40 ans, tout est pensé, organisé, dépensé en fonction d'eux mais jamais au grand jamais je ne voudrais en vivre (ou essayer d'en vivre). Avoir les chevaux comme passion me permet de faire comme MOI je veux, selon mes critères de bien être, personne pour leur faire 'du mal' par méchanceté, méconnaissance, je m'enfoutisme. Personne pour sonner à ma porte à toute heure du jour où de la nuit pour dire qu'une couverture est bien ou mal mise, que ouragan a une plaie d'1/4de cm, qu'il y a trop ou pas assez de paille dans les box, que le cheval reçoit trop ou pas assez à manger ou pour recochonner l'aire de pansage que je viens de nettoyer. Vivre par les chevaux ça signifie mettre son amour et son respect dans sa poche avec son mouchoir par dessus. Pour faire ASV (anesthésite attitrée de ma véto) dans une de mes multiples activités (exclusivement des chevaux) je peux vous dire que ma diplodomatie est déjà mise à rude épreuve et pourtant ces gens là payent pour faire opérer leurs chevaux et souvent l'essentiel de mon boulot consiste à 'maîtriser' la bête pour que la véto puisse travailler en toute sécurité. Donc je bénis mon métier qui m'a toujours permis d'agir à ma guise et de pouvoir dire ma façon de penser à ceux qui font ni'mporte quoi avec leurs chevaux |
Par coccina : le 03/01/16 à 09:04:54
| Dire merci | C'était mon rêve également... et j'avoue que ça l'est toujours. Mais comme disent les autres, je suis célibataire, sans apport, je n'irai pas loin. J'ai commencé après ma thèse à bosser quelques chevaux, alors que j'étais au chômage, ça m'a rappelé pourquoi je faisais des études  Le soucis ce sont en effet les proprios, et pourtant je suis bien tombée. Je pense que c'est possible de se faire plaisir à côté du travail, en ayant une activité équestre complémentaire, encore faut-il avoir le bon travail... celui qui laisse un peu de temps libre, mais assez de sous pour pouvoir faire quelque chose de correct. |
Par al : le 03/01/16 à 09:36:53
| Dire merci | juste pour faire peur, je viens de faire mes comptes, puisque désormais je récupère la TVA, donc j'ai fait le bilan de mes dépenses officielles sur 2015.... bon, en dépenses "inutiles", on pourra compter 2000e de selle et 3000e de frais vétos pour mon vieux cheval qui est mort. Le reste c'est que du "basique", et encore, j'ai pas compté l'essence d'avant juillet. J'arrive à 12500€ de frais. Rajoute le cavalier (5000€ sur l'année), la location des prés (1500€), le foin que je dois acheter (en plus de celui que je troque)+les engagements concours+ les piquets d'acacia achetés à un particulier (200e).....bref, je pense qu'on arrive traaanquillement à 20 000€ sur l'année, et, comme dit, à part la valorisation de l'étalon, je fais pas de folies, loin de là. et je te parle de 5 chevaux + 3 poulains vivant au pré, zéro crédit sur le dos pour l'instant bref, niveau boulot vaut mieux assurer quand tu dois sortir de telles sommes.... |
Par coccina : le 03/01/16 à 10:21:00
| Dire merci | Plus que ce que je gagne sur 1 an |
Par ameca : le 03/01/16 à 18:14:12
| Dire merci | K.zel ose dire tout haut ce que 100 % des gérants de pensions et de club pensent tout bas. Moi incluse. Parfois je me dis que je vais prendre que du retraité pour pas avoir trop à supporter les réflexions stupides dont il parle. Et encore, il est soft parce qu'entre celle qui est proprio depuis 6 mois, y comprend pas grand chose, mais t'explique comment faire ton job (sauf que son pauvre cheval est devenu à moitié rétif...par ses bonnes méthodes!) Celle qui te dit "bonjour" tout sourire tant qu'elle a besoin de toi, et te crache à la gueule le jour de son départ pour le chouette terrain qu'on lui prête gratos.... Bref......on continue juste parce que j'ai quelques clientes fidèles, super agréables avec qui ont peut parler....pour elle (et pour les chevaux) je continue....les autres même à 600 €/mois j'en veux pas ! Ton idéal de métier "bisounours" n'existe pas. Le cheval, c'est le froid, la pluie, la boue, la chaleur, la fatigue physique....très peu d'équitation et beaucoup de travail et de soucis. Si tu veux va faire du bénévolat dans une assoc' type protection, tu vas vite te rendre compte et je pense que tu changera d'avis rien que pour la fatigue J'ai un endroit à te proposer sur secteur aix en provence si tu veux, un endroit déjà "bien tenu"....mais tu verras c'est déjà physique. Et puis pour tes cours...BPJEPS obligatoire; il est interdit de donner des leçons sans. L'élevage c'est comme on t'a dit, ca rapporte rien, ça coûte Et les aides à l'installation...c'est une paille, genre 20 000 € sur un projet à 300 000 €....à quoi ça peut bien servir ? Je ne les ai même pas demandé; et j'ai mis 100 000 € sur la table "cash" dès la première année. Depuis j'ai arrêté de compter. Et j'ai la chance d'avoir des à côté.... Bref, c'est un choix de vie pour moi, mais économiquement c'est pourris et si je n'avais pas fait 10 ans en tant que cadre avant, je n'aurais pas pu me lancer et je ne pourrais pas manger aujourd'hui de cette seule activité. |
Par phoeb : le 03/01/16 à 18:57:20
| Déconnecté | Je ne vais pas reprendre ce qui a été dit plus haut. Outre ces aspects, il y a beaucoup aussi de la manière de gérer, et avec les même chevaux et même proprios on passe de l'horreur au bonheur et inversement. Ceux qui réussissent ont un certain talent, et peu l'ont. Hormis tout cela, je te conseille de mûrir ton projet, de bien étudier (ta m2 et ton projet), mais surtout, attends!!!! Aujourd'hui est le pire moment pour s'installer. Je connais quelques personnes qui veulent/ont voulu se lancer, et même qui l'ont fait. C'est effrayant. Soit ils n'ont heureusement pas été suivis par les banques car leur projet était trop bancal, soit ils ont été suivis et sont en galère, parfois au point de devoir arrêter l'activité (je parle d'une activité de moins de 10 ans pour les plus vieux). J'ai même souhaite que les projets n'aboutissent pas pour beaucoup, car je savais que c'était plantage assuré, et qu'ils allaient plutôt crouler sous les dettes que vivre leur rêve. Pour d'autres, ils poursuivent leur activité, mais ont changé d'axe pour se plier aux exigences financières. Certains ont tout arrêté et sont partis en dépression, il y a eu des séparations aussi... C'est une entreprise, et une entreprise qui va mal, ça est tout le monde qui en pâti. Il faut aussi resituer le contexte qui n'est plus adapté. Avant: - public élargi, démocratisation de l'équitation - peu de centres, beaucoup d'opporatunités - TVA allégée - développement des activités (tourisme équestre, concours club) Aujourd'hui: -TVA - prolifération de chevaux (tout le monde se met à l'élevage) - crise économique qui ont vu une explosion d'oursins dans les poches: cheval pas cher, service pas cher - trop de structures qui doivent s'arracher et non plus se partager un vivier de client désormais restreint et en baisse, énorme concurrence (clubs, pensions, mais aussi agri déclarés ou non, particulier ayant leurs animaux chez eux ou faisant pension déclarée ou non) - souffrance de la réputation des professionnels d'une image très négative - remise en cause d'un système d'enseignement qui a existé depuis plus de 20 ans mais qui a du mal à se réformer Bref, avec tout ça, je déconseille quiconque de s'installer. Soit il se casse la binette, soit il galère. Le seul que j'encouragerais ce serait celui qui tient tout: l'idée, l'emplacement, la clientèle, le talent, l'argent... On peut trouver moult es personnes qui ont débuté leur activité et diront "oui oui je m'en sors", mais il faut voir comment... Bref, mûri ton projet, projet qui devra être toujours d'actualité dans 5 ans, 10 ans, 20 ans ou au moins adaptable. Passer ton bpjeps te donnera déjà un aperçu de certaines choses, et je te conseille après ça de travailler comme salarié quelques années avant de te poser, ça permet d'acquérir de l'expérience, de mieux définir ses projets. Je bosse dans ce milieu, j'aimerais un jour m'installer, mais je n'ai pas encore d'idée assez précise pour m'installer, et quand bien même je préfère attendre de voir la tournure que vont prendre ces histoires. |
Par Mape : le 08/01/16 à 19:24:36
| Dire merci | J apporte ma pierre à l édifice car je suis en plein dans le projet et je confirme, sans apport ca pue. A titre d exemple : Nous venons d acheter la propriété ad hoc sur fonds propres (presque pas de rénovations mais pas de bâtiments agricoles) pour faire une petite pension + cours (pension classique avec piste etc mais pas de boxe seul), chambres d hôtes et gite. Actuellement, nous avons un travail plus qu assuré avec des salaires corrects (2x 1800net +mes cours d équitation), nous sommes propriétaires de notre maison actuelle et d 1, 5hec de terrain aménagé pour les chevaux (piste et abri). Cette maison et ce terrain seront vendus à notre déménagement. Après le déménagement, nous n aurons qu un mini prêt à rembourser (200 euros par mois). Malgré tout, on compte et on recompte : quitter un emploi sûr de nos jours, c est un luxe. Dans les faits, nous avons décidé de prendre plus de temps que prévu pour être sûrs de faire les choses bien et être sûrs de manger chaque mois 😊. Ca fait un peu vieille réactionnaire mais bon... |
Par juliedebert : le 08/01/16 à 21:36:14
| Dire merci | Les métiers du cheval, c'est du brise-rêve ! |
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