Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans .
Sujet commencé par : Pili - Il y a 60 réponses à ce sujet, dernière réponse par bernardPar Pili : le 15/01/17 à 22:26:10
Déconnecté Dire merci | ... etc Je pense que c'est ça de vieillir ... J'ai commencé à monter à cheval en Allemagne il y a 49 ans ... (pfff ça ne nous rajeunit pas) A l'époque les chevaux vivaient en box toute l'année, il y avait 1 'prairie' de quoi ? 20x40 où on lâchait de temps en temps un cheval qui avait été arrêté pour maladie ...personne, jamais, ne lâchait son cheval en prairie pour lui faire plaisir. Le lundi c'était jour de 'repos' les chevaux ne sortaient pas et le club était fermé ... Les chevaux étaient nourris avec de l'avoine et du foin, point ... Les chevaux de club étaient hébergés en stalles. Mais tout le monde apprenait à monter avec d'abord 10 à 20 heures de longe et on n'avait pas le droit de toucher aux rênes tant qu'on avait pas un minimum d'équilibre aux 3 allures (et donc qu'on ne retombait pas en bouche à chaque foulée) et au début les rênes étaient 'branchées' sur la muserole allemande (ben oui tous les chevaux allemands avaient des museroles allemandes ...) pour préserver la bouche des chevaux. On vermifugeait 1 fois par an avec ce qu'on avait à disposition càd du Thelmin On avait tous un pantalon d'équitation beige et un blanc plus tard pour les concours ... Et vous, vos souvenirs de 'vieux' ? |
Par sheytana : le 15/01/17 à 22:28:07
Dire merci | Ben pour le coup le box et LE paddock pour tout le club moi aussi j'ai connu dans tous les clubs où j'ai monté... |
Par taraa : le 15/01/17 à 22:35:09
Dire merci | J'ai commencé il y a 35 ans en France et je retrouve beaucoup de choses dans ton récit. Les séances en longe, j'adorais ça. Pareil, les chevaux n'allaient pas en liberté et ne sortaient pas le lundi : c'était repos. Par contre nos chevaux étaient en box mais mangeaient des granulés et jamais de foin. Dans la sellerie, le grand bac à brosses, les licols aux clous, le bac à bombes... Et le premier vrai cadeau... un sac en jute avec nous brosses à nous et un beau licol !!! Message édité le 15/01/17 à 22:36 |
Par beeboylee : le 15/01/17 à 22:36:11
Dire merci | Box integral ou pire, stalles pour les chevaux. Pantalon beige moche Instructeur militaire qui nous pourrissait copieusement Canassons psychopathes qui nous viraient sadiquement , d autant qu'à la base, j'avais 9 ans et que les poneys, y'en n'avait pas Des heures et des heures de tape cul. La fete c etait la sortie en foret à la queue leu leu où 4 cavaliers sur 5 se faisaient deposer par des chevaux hysteriques Message édité le 15/01/17 à 22:36 |
Par lilibal : le 15/01/17 à 22:36:13
Dire merci | moi c'était il y a 20 ans, pas de paddock non plus, et on commençait a monter a 2 ans et demi, pendant une heure, les trois premières années, sans étrier, et pas question de sauter, que de la mise en selle pas question de se plaindre si on tombait, on remontait vite, pas question d'engeuler le poney, pon respectait nos moniteurs, et perso on parlait pas pendant les cours |
Par Tessa : le 15/01/17 à 22:49:55
Dire merci | Chez moi, il y avait du pré, enfin un truc tout tondu. Et les tapis, licols etc... On avait quelques couleurs: rouge, vert, bleu roi, noir, jaune et blanc. Et le summum de l'excentricité c'était de mettre du jaune sur un blanc ou du bleu sur un alezan. J'avais un magnifique pantalon en velours côtelé!!!! Pas de bandes de polo, que des bandes de travail avec des sous-bandages à part qu'on ne mettait qu'aux chevaux qui avaient déjà une "banane". Pas d'abreuvoirs automatiques. Et les tapis du club, c'était des couvertures de l'armée pliées en 4. Il n'y avait pas d'ostéo, pas de dentiste, peu de véto... Quand un cheval devenait "dangereux", il dégageait............. Un cheval était vieux à 18 ans. |
Par Bairam : le 15/01/17 à 23:06:08
Dire merci | Je monte depuis 53 ans, j'ai commencé en France, passé le premier et deuxième degré qui remplaçaient tous les galops de maintenant! On montait en bride et éperons. Instructeur militaire. Mise en selle, sans étriers (y compris le trot enlevé). Chevaux de manège en stalle, pas de pré. Dans les années 70 j'ai monté en Allemagne, tous les chevaux de manège en martingale ou rênes allemandes. Point positif : mise en selle des enfants par la voltige. |
Par Colomba : le 15/01/17 à 23:35:01
Déconnecté Dire merci | Comme toi, chevaux de club en stalle, pantalon beige ou blanc forme jodhpur, serpillère en guise de tapis, , des heures et des heures de tape cul avant de pouvoir passer au galop, savoir sauter sur son cheval faisait partie des choses qu'on pouvait demander au passage du 1er degré, vieux colonels encore dans le paysage lors d'examen ou de concours, et ma prof d'équit faisait partie d'une des premières femmes agrées dans le milieu... |
Par Vanessa14 : le 15/01/17 à 23:38:44
Dire merci | J'ai commencé il y a 30ans je me rappelle que si tu avais le malheur de te pointer en cours avec un brin de paille dans la queue tu retournais direct au box finir de bien nettoyer ton cheval. On faisait beaucoup de mise en selle , on nous faisait sauté mains dans le dos, yeux fermés Les chevaux etaient au box sur paille 24/24 , pas de paddock , pas de foin et que du granulés/pailles. Tout les chevaux étaient ferrés sauf ceux de mes parents et nous passions pour 1/des fous 2/ des ignorants lol |
Par kefiretlome : le 16/01/17 à 00:07:14
Dire merci | Tout pareil Effectivement, les choses ont quand même bien changé Pas forcément en bien d'ailleurs sur certaines choses. Perso, j'ai appris à panser mon cheval, ça faisait partie intégrante de la première leçon. Et pas en 5 minutes.... L'histoire de l'inspection du cheval à l'entrée dans le manège me parle bien, la traque au brin de paille qui se serait caché dans la queue, et qui nous valait une belle engueulade... Et puis, on n'avait pas de boots/mini chaps, mais des bottes ! Super dures à enfiler....et à retirer... |
Par taraa : le 16/01/17 à 00:14:19
Dire merci | Ou les bonnes vieilles bottes en plastique qui faisaient transpirer à mort l'été et cailler en hiver ! Et par contre interdiction de monter en boots chaussettes sans les chaps. |
Par Tatouchka : le 16/01/17 à 00:16:42
Dire merci | Moi j'ai commencé à monter il y a presque 30 ans ... Le moniteur était un sadique qui sortait la chambriere et nous courrait après dans le manège si un des chevaux avait fait une connerie. Il "fouettait", avec nous dessus. .. bref l'horreur. Les chevaux étaient en box et stalles, tous ferrés et ne voyaient un brin d'herbe qu'une ou deux fois durant l'été lors de balades en forêts terribles qui étaient notre hantise... Les chevaux étaient surexcités et l'on finissaient invariablement dans les orties |
Par choupifresh : le 16/01/17 à 00:30:28
Dire merci | Pas il y a 30 ans mais plutot 20 ans.. (outch!) Poney en stabu, peu de chevaux. Le bac à brosse j'ai connu, le bac à bombe aussi. Le moniteur psychopathe également... Celui qui "castagnait" le shet pas obéissant en montant dessus pour faire des tours et des tours de carrière aussi... Pour monter à la taille cheval, il fallait absolument un certain niveau même si on etait trop grand pour le poney (bon moi j'ai pas grandi donc j'ai pas trop connu le soucis ) On pouvoir avoir 13 ans ou faire 1m70 et rester sur des shet ca gênait pas les monos de l'époque. Beaucoup beaucoup de mise en selle avant d'être "libre" de nos mouvements.. J'ai connu une ânesse qui faisait les cours poney.. les ballades en cariole, celles avec location de poney pour les enfants promener par les parents (arrêtée parce que les gamins finissaient à pied et les parents sur le shet ...) L'aspect du bien etre du cheval on oublie. Les chevaux/poneys pouvaient être sellés tout le samedi. Juste du foin et des granulés, le veto c'etait les cas d'urgence. Le coup du brin de paille interdit et l'inspection des sabots j'ai connu aussi. Sachant que je n'ai connu qu'un club j'ai bien vu l'évolution tout le long. (Bon malheureusement maintenant ça repart dans le mauvais sens...) Message édité le 16/01/17 à 00:31 Message édité le 16/01/17 à 00:32 |
Par veronik : le 16/01/17 à 06:10:50
Dire merci | Tous les dimanches, cross en forêt, sans pédales! Et pour être sûr que personne ne trichait, les pédales restaient aux écuries!! Souvenir cuisant, car TOUS les dimanches, j'étais la SEULE qui se pétait la gueule, et qui en plus avait besoin de l'aide du moniteur pour se remettre en selle! Oui, mais ca a donne une majorité de cavaliers qui tenaient en selle (moi, boof, pas trop) Instructeur de Saumur qui n rigolait que quand le diable pétait, mais j#aimais bien....e |
Par papyrus : le 16/01/17 à 07:16:06
Dire merci | Mon premier baptême a cheval a été a l'age de 7 ans (il y a de ça 48ans) sur un cheval de trait et cramponné au collier de travail...Juste pour rentrer a l'étable!...Je le faisait le plus souvent possible. Après j'ai repris a 15ans ou je me tapait les boxes pour monter 15mn et j'ai appris avec un ancien jockey (donc pas dans la douceur). Les chevaux crevaient la faim et les boxes n'étaient nettoyés que le samedi quand je venais avec ma copine. Le materiel se composait d'un bout de balai brosse, de licols d'abattoirs et de selles d'armes...Très rudimentaire! Après j'ai eu ma jument et ça a été different coté relation. J'ai bossé dans de vrais CE avec de belles structures Message édité le 16/01/17 à 07:17 |
Par Canaille : le 16/01/17 à 07:26:49
Dire merci | J'ai commencé il y a 30ans... A shetland et à cru lol souvenirs de cystite où je passais 25min a essayer de faire pipi après mon cours... Les poneys étaient au box... mais mon club était moderne lol et les poneys sortaient au champ pendant les vacances scolaires. En stage on les ramenait au champ le soir : en général on finissait par terre qd le poney partait en Live en coup de cul ds le champ avec notre licol adoré qu'on n'avait pas eu le temps d'enlever Mon 1er sac de pansage en toile de jute aussi.... Je l'ai encore !!! |
Par Val Kenzack : le 16/01/17 à 07:33:44
Dire merci | J'ai débuté il y a 37 ans en région parisienne et mes souvenirs sont identiques à ceux de taraa. Le must c'était d'avoir son licol. Nous c'était fermé (donc placard) dimanche et lundi. Première reprise le lundi à 18h, on apprenait tous à voler ! (Galop 6, on ne collait pas les debutants dessus après 2 jours de placard ) Dès qu'on pouvait, on emmenait les chevaux brouter. |
Par Pili : le 16/01/17 à 08:09:12
Déconnecté Dire merci | après ma période Allemande où je ne montais que pendant les vacances mon prof avait pris ma mère à part et lui a dit que j'avais 'du talent' et qu'elle devait absolument continuer à me faire prendre des cours en Belgique aussi. On montait toute l'année dans un minuscule 'manège couvert' sortir dans la belle grande piste extérieure correspondait à un suicide collectif, les chevaux les plus gentils partaient en life. Les promenades c'était le même cauchemar. Après j'ai été dans une écurie 'privée' dont la proprio mettait ses chevaux perso à dispo du militaire qui nous donnait cours. Donc après avoir appris à voler et avoir de la colle au c*** j'ai appris à MONTER. Tous chevaux mis sur au moins 1 St Georges j'ai connu les sensations d'un cheval réellement rassemblé (par moi), du début de piaffé, des changements de pied aux 2 temps dans la diagonale ... Puis je suis tombée dans le monde de la rando, chevaux dehors tout l'été, la couverture militaire et la serpillère propre par dessus comme tapis de selle, le 'mélange' (orge, avoine, paille mélassée, son et maïs) qu'on devait faire soi-même avec différents sacs. Remettre soi-même un fer tombé, la loi de la débouille, mes des chevaux, à mon avis, heureux qui devaient 'tenir' et qui tenaient. Marcher à pied à côté la première et la dernière demi-heure, les respect du cheval dans la frugalité, passer toutes les vacances à cheval, sillonner la Belgique et le Luxembourg (avec quelques incartades en France et en Hollande frontalières), on partait à cheval et on rentrait à cheval 1 semaine ou 1 mois plus tard. Des selles d'armes qui nous cassaient les fesses mais préservaient le dos du cheval... un autre monde. |
Par Malaya : le 16/01/17 à 08:28:33
Dire merci | J ai appris dans un club du genre... Même parfois, on sellait sans tapis; C était courant. Chevaux en stalle; lâches tous ensemble ds le manège, jour de curage! Le pre, C était pour les proprios et ils devaient y en avoir que 3 ds tout le club qui demandaient à ce que leurs chevaux soient sortis. Séances de mise en selle...avec petites du genre...sauter dans la sangle. Les heures de trot enlevé sans étriers. Tu tombais tu remontais direct. La punition ultime...faire des "haltères" C est à dire remonter sur son cheval sans les pedales; un nombre variable de fois suivant la gravité de l incartade. Les balades c était toujours festival de pétarades! Mon petit bonheur Perso: j ai récupère mon poney préfèré de l époque il y a 2 ans avant qu il finisse en saucisson...il vit aujourd'hui hui malgré son grand âge, dans des conditions bien plus en accord avec mes convictions; et s y est tres tres bien acclimaté! L instinct revient...vite! |
Par Colomba : le 16/01/17 à 08:35:05
Déconnecté Dire merci | Ah oui les balades, c'était sport! N'empeche, ils abusaient quand meme a l'époque! |
Par nélimiha : le 16/01/17 à 08:35:19
Dire merci | Pour moi aussi c'était il y a 20 ans, mais j'ai eu la chance d'apprendre dans un poney club paradisiaque, celui précisément ou j'ai acheté mon poney Tous les shet vivent en troupeau dehors, sur plusieurs hectares, rentrée en immense stabule juste pour qu'on réussisse à les choper On a appris à monter d'abord en longe, puis à cru dans des cours, avec tous les deux cours, une grosse balade (c'était génial) !! Les bac à brosse, les bac à bombe, les licols et filet au clou aussi Le mercredi, on pouvait rester l'aprem, et la mono nous apprenait à debourrer, à longer ... L'été, on faisait une rando de 10 jours, à cru à dos de shet Bref, j'y suis retourné pour acheter mon poney, et certains des shet y sont encore, magnifique pour leur age et à la retraite avec les autres |
Par Anylsota : le 16/01/17 à 08:58:19
Déconnecté | Faut croire que il y a toujours eu des clubs précurseurs ,chez nous presque 30ans ,chevaux et poneys étaient soit mis au pré réguliérement ,sois pré intégral,. Le véto était là régulièrement ,dentiste itou ,du foin tout les jours . Le manège était réservé aux soirs /ou temps de merde Pas de jours de vrai placard ,le dimanche toutes les gamines du club était là pour sortir les chevaux ,longe ,pré ,liberté manège .... Les chevaux à la retraite partait au pré ou chez des cavaliers Les chevaux blessés ne bossaient pas Chaque cheval avait un équipement de qualité,selle forestier ,devaucoux ,winctec pour les poneys . Les cavaliers étaient mis en selle en longe effectivement et le brin de paille signifait un retour au boxe . on bossait à pied en début de cours et on marchait au moins 5 mns avant de monter ,bref voilà. |
Par lapatateuh : le 16/01/17 à 09:08:01
Dire merci | J'ai commencé il y a plus de 20ans avec un instructeur qui pour lui la pédagogie était un mot inexistant. Je ne compte pas le ombre de chutes qu'on faisait à la séance on avait intérêt de se relever vite fait et d'aller chercher notre poney sans broncher. Je ne parle pas de lorsqu'un devait preparer seul les chevaux qui faisaient 3 fois notre hauteur. Mais finalement on était vite autonome. |
Par Automne87 : le 16/01/17 à 09:42:04
Dire merci | Lorsque j'ai lu ton titre, puis ton texte j'ai pris un coup de vieux Mince je suis vieille Comme beaucoup ici j'ai commencé à monter il y a + de 35 ans, ma première chute il y a plus de 35 ans peut être après les 10 première minutes ? ou moins ou un peu plus. Premier club : des chevaux en stalles et en boxes, prairies pour certains mais pas pour ceux qui tournaient dans l'année. fermeture le lundi aussi, instruction militaire, mise en selle ++++ en reprise s'il vous plait, les uns à la suite des autres, l'instructeur aboyait, les chevaux gicler leur cavalier tout à fait volontairement, plus souvent en hiver, à la belle saison ils tournaient en compétition. Si le cheval était mal préparé, on retournait à l'écurie, on faisait les cuirs tous les samedi, on sortait en compétition tous les WE (pas la première année hein) à l'époque c'était le premier et le second degré qu'on obtenait à partir des résultats de la saison de concours + théorie. Chaque sortie en extérieur était avec la peur au ventre, avec des chevaux chauds. Donc le sans étriers, ou a cru aux trois allures sur le plat ou à l'obstacle, les garrots saillants qui blessent mais aussi des découvertes comme des stages d'amazone en plat et obstacle, de voltige etc... C'est ainsi que j'ai fini mes premières années équestres avec une minerve, un trauma crânien et un coma avec l'étrier d'argent en poche. Cela m'a éloigné des chevaux pendant un nombre d'année certain. A ma reprise quasi 8 ans après j'ai repris dans un club avec une instructrice dure mais super compétente, qui à l'époque préparait les jeunes chevaux avant de les mettre en reprise "débutant" mentalement et physiquement, et maintenant je ne monte plus en club, mais chez moi ou en extérieur. J'avoue être malade le plus souvent lorsque je vais dans des structures, où je vois des chevaux montés à l'envers la plus part du temps, non musclés ou mal musclés, et où j'ai l'impression que la connaissance du cheval n'est plus un sujet principal mais le plaisir humain avant tout. Sans parler des yeux éteints de certain, des mimiques d'attaque aux portes des boxes ... Heureusement il existe encore des structures correctes mais pour combien de temps encore... Conclusion : je dirai qu'à l'époque seuls les masos et fanas continuaient, il y avait une sélection naturelle qui se faisait au niveau cavalier, plus de garçons aussi dans les reprises. |
Par pakret : le 16/01/17 à 09:58:40
Dire merci | j'ai commencé à monter il y a 24 ans... gloups le coup de vieux! Les chevaux étaient sortis tous les jours dont au moins une fois lâchés en liberté, et à la belle saison (d'avril à octobre on va dire) ils étaient dans de grands pré (avec rotation des parcelles). Pas de foin, par contre une excellente paille et des granulés pour les plus grandes carcasses. On avait que des trotteur et des poneys, tous dressés, on a eu plusieurs trotteurs en B1 CSO; ça permettait de progresser. Seuls les chevaux qui avaient besoin d'être ferrés l'étaient! Pour les cours, c'était passionnant, mon mono était vice champion d'Europe junior de complet, il était effectivement un peu "dur", mais nous a enseigné un immense respect du cheval qu'on a je trouve un peu perdu. Du genre, le travail d'un cheval, c'est qqch qui se prévoie, il est hors de question de sortir un cheval de son pré et de lui demander une balade tous les 36 du mois car c'est mauvais pour sa musculature, etc... Il nous apprenait la biomécanique, à faire un travail construit et adapté, à choisir la bonne selle pour le bon cheval, à regarder les aplombs et adapter le taf en conséquence. Par contre, comme il était ultra exigent, ça faisait une sacré sélection entre les cavaliers; alors personnellement, je le regrette bcp mon club |
Par Guarena : le 16/01/17 à 10:46:41
Déconnecté Dire merci | pour moi c'était il y a 25 ans... les prés, les chevaux ne connaissaient ça qu'au moins d'août. le reste de l'année c'était box sur paille et granulés pas de foin. si un brin de paille dans la queue retour au box si on n'arrivait pas 30mn avant le cours on ne montait pas. pas le droit de parler. on était environ 15 par cours avec des chevaux ingerables (vu leurs conditions de vie on le comprends). au moins 5 à 6 chutes par reprises. et le pire la promenade de fin d'année avec 30 chevaux qui ne sortent jamais en exterieur. |
Par stephy92 : le 16/01/17 à 11:01:54
Dire merci | J'ai commencé il y a 35 ans environ, mon club devait être le même que celui de beeboylee Sauf qu'il y avait des poneys, mais ils étaient tout aussi hystériques que les chevaux. On tombait de moins haut. Dans mes pires souvenirs, une prof qui nous lachait son chien au cul quand on arrivait pas à faire partir son poney au galop et qui mettait des chandeliers dans les coins pour qu'on passe derrière. Je vous laisse imaginer les rotules en moins, satelisé au triple galop avec un berger au cul Quand je suis passée à cheval c'était les militaires aux commandes. Là on pouvait finir attaché avec un balai dans le dos pour se tenir droit, ou encore avec les montants du filet en moins pour apprendre à ne pas relâcher le contact... bref la grande époque quoi La chose positive c'est que j'ai une assiette à toute épreuve à défaut d'avoir la position académique |
Par Pili : le 16/01/17 à 11:11:08
Déconnecté Dire merci | il n'y avait quand même pas que des mauvaises choses 'en ce temps là', j'y ai appris la rigueur du travail, le respect du cheval sans sensiblerie et il m'arrive de retourner 'back to basics' quand je me rends compte que je me perds à force de vouloir tjs en faire plus/mieux pour certains chevaux, avec tout le stress que ça engendre, pour eux et pour nous. c'était 'le cheval d'abord' et celui qui osait s'asseoir avant que son cheval ne soit sec, bouchonné, matériel rangé, mors rincé se retrouvait rapidement avec un coup de pied au c*** salutaire. Les chevaux buvaient et mangeaient avant les humains et c'était normal |
Par paddy33 : le 16/01/17 à 11:13:15
Déconnecté | Moi j'ai du attendre d'avoir une bonne poussée de croissance pour pouvoir monter à cheval, car à l'époque il n'y avait pas de poney dans le seul club de la région. Donc c'était il y a 34 ans. c'était 'le cheval d'abord' et celui qui osait s'asseoir avant que son cheval ne soit sec, bouchonné, matériel rangé, mors rincé se retrouvait rapidement avec un coup de pied au c*** salutaire. Les chevaux buvaient et mangeaient avant les humains et c'était normal +1 sauf que je l'ai appris parce que le club étant trop cher, j'ai fait mes premières armes chez mon oncle, et ai appris de A à Z les soins avant l'équitation. C'est ce qui m'a choquée quand je suis revenue dans le milieu après 15 ans d'arrêt, et c'est pour cela que j'ai mes chevaux et mon chez moi. Message édité le 16/01/17 à 11:18 |
Par stephy92 : le 16/01/17 à 11:48:58
Dire merci | C'est sur qu'il y avait de bonnes choses, notamment l'école de la rigueur, de la patience et du respect. Si tu avais oublié un brin de paille dans la queue tu étais bon à retourner au box brosser correctement ton cheval. Personne n'aurait eu à l'idée de se présenter en concours avec un cheval enrêné par exemple. D'ailleurs tu n'allais en concours que lorsque tu étais capable de montrer qqch de propre. Quand j'ai passé mon G7 (qui ne s'appelait pas G7 d'ailleurs), je me souviendrai toute ma vie de la reprise de dressage devant 3 instructeurs (qui venaient de l'extérieur, ce n'était pas ton mono qui te donnait ton exam). Le beau pantalon beige, la veste de tailleur de moman (pas les moyens d'acheter une veste de concours), le cheval tressé... Pour l'épreuve écrite on était loin des QCM. Coupe transversale du pied avec les noms... sauf que tu devais dessiner toi même le pied, y'avait pas juste les flèches à compléter La vraie amélioration ce sont les conditions de vie des chevaux. On ne voit presque plus de stalles, bcp de clubs ont compris qu'en lâchant les chevaux ils étaient mieux dans leurs sabots et que les reprises se passaient mieux, etc... |
Par bronwyn : le 16/01/17 à 12:14:03
Dire merci | pour moi c’était il y a 29 ans: découverte de l’équitation en stage de 15 jours dans un club nature, où les poneys vivaient en troupeaux dans de grandes pâtures au cœur du Morvan. On nous attribuait un poney pour les 15 jours et on était responsable de son bien-être. j'y ai appris à monter à cru sur les shetlands, 1er cours dans le petit manège pour apprendre les bases: direction et frein puis dès le lendemain, c’était ballade! Chaque poney avait son sac de pansage en toile de jute le bac à bombe avec la taille réécrite en gros sur chaque casque Le soir: le mal au cul après avoir passé la journée à dos de poney sans selle et le tartinage des fesses au Mytosil par les mono |
Par Pili : le 16/01/17 à 12:16:08
Déconnecté Dire merci | quand on partait en rando on évitai de laisser les chevaux la nuit en prairie. Ils se reposaient mieux tout une nuit à une ligne d'attache (je ne raconte même pas les crises de stress quand on voulait les séparer pour les mettre en box pour leur confort) mais ils marchaient leur 8 à 10h/jour ... Et à l'époque le matériel était cher mais de bonne qualité, j'ai tjs mon premier bridon ... |
Par Erzebeth : le 16/01/17 à 12:47:23
Dire merci | J'ai aussi commencé à monter il y a plus de vingt ans maintenant, mais par contre j'ai jamais vu un seul centre équestre qui n'avait pas de prés pour les chevaux. Et s'ils étaient au box en hiver, en été, ils allaient tous dehors. |
Par aurélie29 : le 16/01/17 à 13:01:37
Dire merci | il y a 20 ans pour moi aussi, je réalise que j'ai eu la chance d'aller dans un club qui mettait toute la cavalerie de club au pré, du coup les chevaux et poneys étaient sages en cours! enfin il y avait toujours quelques irréductibles pour te jeter mais c'était par plaisir pour les rentrer le matin on ouvrait le fil et on gueulait "LES PONEYYYYYYS" et tout le monde déboulait au grand trot et chacun rentrait manger sa ration dans sa stabulation, box ou stalle c'était sympa |
Par El Bimbo : le 16/01/17 à 13:04:08
Dire merci | j'ai connu les chevaux encore en stalles, les monos sortis du régiment militaire qui te gueulait dessus et te traitait de sous merde, qui te descendait de cheval , montait dessus et lui foutait une rouste monumentale s'il avait un peu déconné....l'interdiction de rentrer dans le manège si un brin de paille trainait dans la queue.... |
Par swann : le 16/01/17 à 13:16:06
Dire merci | les plus de 20 ans qui évoquez les conditions rudes qui ont présidé à vos premières expériences, réjouissez vous d'avoir fait vos classes jeunes c'est ce qui fait vos qualités de cavalier c'est comme en musique, ça ne se rattrape pas; quand on commence tard, on garde une assiette très relative, parfois des trouilles irrépressibles dès que ça bouge et des réflexes de piéton de m***, surtout si vous avez appris dans un club qui se foutait pas mal de vous voir progresser techniquement Rappelez moi dans la prochaine vis de monter à partir de 3 ans Message édité le 16/01/17 à 13:20 |
Par beeboylee : le 16/01/17 à 13:27:14
Dire merci | Oui mais le souci c'est que cette equitation tres militaire en decourageait beaucoup( le nombre de copines pourtant motivées que j'ai vues arreter en pleurs et totalement deconfites!) était quasi interdite aux adultes debutants Tu veux bien te faire engueuler mome et prendre des risques parce que tu es en caoutchouc, c'est quasiment impossible quand tu es adulte et que tu ne peux te permettre de te casser ( et que le pingouin en uniforme qui te hurle dessus t'exaspere) Je ne sais pas ..un juste milieu semble quasi impossible à trouver de nos jours en club ? |
Par Cliona : le 16/01/17 à 13:37:57
Dire merci | un juste milieu semble quasi impossible à trouver de nos jours en club ? pas dans tous Dans le club où monte ma fille, nos 4 reprises "débutants" du samedi sont complètes et, pour 3 d'entre elles, qu'avec des adultes (de plus de 30 ans ) Du coup, on en a ouvert en semaine pour ceux qui peuvent et elles ont également beaucoup de succès |
Par Keanjha : le 16/01/17 à 14:15:14
Dire merci | J'ai commencé à monter il y a 26 ans, dans un petit club breton qui ouvrait tout juste, on était deux par séance. On faisait surtout de l'extérieur parce qu'on n'avait pas de carrière. Les jours de grosse pluie, on faisait de l'éthologie dans l'écurie en attendant l'éclaircie qui permettrait d'aller en balade. On pouvait y passer l'après-midi pour filer un coup de main. On randonnait, on s'aidait les uns les autres, on savait s'occuper de nos chevaux nous-mêmes. Les chevaux, parlons-en tiens. Ils vivaient au pré et recevaient tous les soins nécessaires. Ils avaient le repos qu'il leur fallait et il y avait une part de la séance qui était mise sur un livret pour la retraite. On a appris à bien monter sans se faire enguirlander à tout bout de champ, la mono prenait en compte nos préférences et nos difficultés mais savait aussi coller le petit "coup de pied aux fesses" quand il y avait besoin. Le club existe toujours, il s'est bien agrandi, la manège permet de monter les jours de pluie mais l'état d'esprit général est resté. Certains cavaliers de l'époque aussi d'ailleurs Certains jeunes chevaux de l'époque sont encore aujourd'hui en retraite, on a eu quelques trentenaires dans ceux qui nous ont quittés entre temps (et beaucoup ont dépassé les 25 ans). |
Par Guarena : le 16/01/17 à 14:25:18
Déconnecté Dire merci | le centre équestre de mes débuts était tyrannique. il ne respectait ni les chevaux ni les gens... après 8 ans passée dans ce club de plus de 90 chevaux je me suis rapprochée de mes valeurs en changeant de ce. poneys au pré et chevaux sortis régulièrement en paddock. je suis retournée récemment voir dans mon club de mes débuts... Et je peux vous dire que les clubs sans pré ni paddock ça existent toujours. |
Par bernard : le 16/01/17 à 14:55:56
Déconnecté Dire merci | C'est 1 officier de gendarmerie qui m'a mis à cheval et qui a fait de moi 1 cavalier. Des semaines de "sans étrier", des galères pas possible mais 1 niveau au final. Un jour, lors d'une première balade, il prend 1 galop dans une descente incroyable, devant ma panique, il me dit ce n'est rien si le cheval peut le faire sans toi, il peut le faire avec toi. A 14 ans, je reçois 1 étalon de 3 ans, débrouilles-toi avec et tu seras 1 cavalier. Il m'a fallu 6 mois pour mettre 1 pied dans l'étrier mais après je l'ai emmené partout en concours, milieu que je n'ai pas quitté pendant 35 ans. Après tout ça, c'est vraiment agréable de randonner tranquille, j'ai vu l'année dernière, 1 officier anglais de la cavalerie des Indes, âgé de 84 ans, faire une rando en Andalousie, sa position était 1 exemple pour tous les cavaliers qui l'accompagnaient. |
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