Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans .
Sujet commencé par : Pili - Il y a 60 réponses à ce sujet, dernière réponse par Val KenzackPar Pili : le 15/01/17 à 22:26:10
Déconnecté Dire merci | ... etc Je pense que c'est ça de vieillir ... J'ai commencé à monter à cheval en Allemagne il y a 49 ans ... (pfff ça ne nous rajeunit pas) A l'époque les chevaux vivaient en box toute l'année, il y avait 1 'prairie' de quoi ? 20x40 où on lâchait de temps en temps un cheval qui avait été arrêté pour maladie ...personne, jamais, ne lâchait son cheval en prairie pour lui faire plaisir. Le lundi c'était jour de 'repos' les chevaux ne sortaient pas et le club était fermé ... Les chevaux étaient nourris avec de l'avoine et du foin, point ... Les chevaux de club étaient hébergés en stalles. Mais tout le monde apprenait à monter avec d'abord 10 à 20 heures de longe et on n'avait pas le droit de toucher aux rênes tant qu'on avait pas un minimum d'équilibre aux 3 allures (et donc qu'on ne retombait pas en bouche à chaque foulée) et au début les rênes étaient 'branchées' sur la muserole allemande (ben oui tous les chevaux allemands avaient des museroles allemandes ...) pour préserver la bouche des chevaux. On vermifugeait 1 fois par an avec ce qu'on avait à disposition càd du Thelmin On avait tous un pantalon d'équitation beige et un blanc plus tard pour les concours ... Et vous, vos souvenirs de 'vieux' ? |
Par dejavu : le 16/01/17 à 15:19:27
Déconnecté Dire merci | Il y a 50 ans... chez Mermet à St Germain en Laye. Tous les chevaux en box pas de stalles, un manège couvert et une grande carrière au centre de la place Louis XIV avec les voitures qui tournaient autour. Le pré était un terme pour désigner l'abattoir. Interdiction de commencer avant d'avoir 10 ans. J'ai réussi à 9 ans mais minuscule sur des chevaux imenses avec mes jambes qui ne dépassaient pas les quartiers de la selle. Mermet père (militaire) donnait ses cours à cheval et avait horreur des enfants. Je suis vite passée aux cours avec sa fille bien plus sympa. Quand les chevaux sortaient en carrière au printemps, au premier trot c'était l'explosion, on mettait du temps à récupérer les chevaux. Heureusement j'avais un brave qui s'appelait Gratien. J'avais tellement appris à fermer ma gueule qu'en changeant de manège 2 ans plus tard, pendant une séance de tape-cul sans etriers sur une jument dont le dos était bien coincé, j'ai glissé sur l'encolure, puis sous l'encolure et je suis restée accrochée pendant au moins deux tours avant qu'on s'en aperçoive. Pas de culotte de cheval mais des fuseaux de ski parce qu'on investissait pas dans ces trucs chers pour des enfants. 1er et 2d degré mais finalement je n'ai vraiment appris à monter qu'avec mon cheval qui m'a fait découvrir que j'étais nulle et que ces diplômes ne valaient rien. |
Par swann : le 16/01/17 à 15:22:29
Dire merci | oui, c'est ça, tu encaisses jeune, et après rien ne te fait peur Commencer adulte a des avantages, on était une bande à monter au même âge, on s'est bien marré, on est devenu presque tous proprios, on a tous évolué intellectuellement dans la gestion du cheval, mais on est resté, peu ou prou, des cavaliers moyens c'est ça qui a signé mon échec avec ma beurette et ça me rend malheureuse ce n'est pas pourtant l'envie qui m'a manqué dès que j'ai été en âge de désirer quelque chose... |
Par stephy92 : le 16/01/17 à 15:43:55
Dire merci | un juste milieu semble quasi impossible à trouver de nos jours en club ? on est un peu passé de l'enseignement militaire à l'animateur poney (qui est surement pire au final). Mais en effet un juste milieu serait pas mal |
Par beeboylee : le 16/01/17 à 16:43:45
Dire merci | Le probleme est bien qu'on est passé d' un manque total de securité ( ce que decrit Bernard est hautement accidentogene, tt de même ) à un exces tt aussi total de la meme securité. j'ai pas mal discuté pendant 3 ou 4 ans avec des moniteurs de l'UCPA, ds un tres gros club qui me disaient que les parents partaient au proces ou à l intention de proces à la moindre chute et que du coup à l exception ds gosses naturellement doués et archi motivés, les cours se trainaient sur une cavalerie tres blasée et molle et que les progres etaient forcément limités puisque les difficultés inherentes à la gestion de chevaux plus ou moins cooperatifs etaient tuées ds l'oeuf ( par des enrênements ou tt simplement l'ecart de chevaux trop nerveux) Bon y'a pas mort d'homme tant que tu n'es pas confronté à ton propre cheval , qui ne correspond pas à ce moule. Mais quand ça arrive, et sauter le pas de devenir proprio, c'est quand meme super, je ne suis pas sure que du coup la majorité des gens soit prete pour gerer , mon dieu, pas un monstre(, ça ça demande un vrai savoir) mais disons des chevaux "normaux" pas forcément dressés au souffle de la botte, jeunes et à qui il faut apprendre tt en restant dessus Encore , apprendre, ça se fait avec l'aide d'un pro à ses cotés mais rester dessus.. Je vois quand même bcp trop de gens ds ma cool pension type ferme equestre parfaitement tétanisés par les facéties pas mechantes de jeunes chevaux et tres mal à l'aise des que ça bouge un tant soit peu dessous, figés ds des balades au pas de peur de se faire embarquer" ou que ça monte en l'air, confondant au demeurant un galop à 25 à l heure avec un embarquement et un pied qui se leve avec un coup de cul |
Par titega : le 16/01/17 à 17:48:13
Dire merci | J'ai commencé à monter il y a 35 ans, en Belgique dans une ferme équestre atypique pour l'époque! Les poneys ( du shetland au connemara en passant par l'islandais) vivaient en troupeau sur 11 hectares de terrain vallonné, pas de boxes mais 2 stabulations. Les cours étaient sur 2 heures, une demi heure d'hippologie accompagnée d'une petite collation, une demi heure pour brosser son poney et une heure en selle. Les premiers contact sur le dos du poney était en voltige ensuite pendant bien un an on ne montait qu'à cru avant de monter avec un surfaix ou une bardette. Nous n'avions pas une monde académique mais nous avions une assiette du feu de dieu! On faisait beaucoup de jeux, de cross, du horse-ball, de la voltige, monter en tandem ou à la turkmène. Nous faisions vraiment de tout. Une équitation ludique et des moniteurs d'une pédagogie hors du commun. Je les en remercie quotidiennement! |
Par swann : le 16/01/17 à 18:02:20
Dire merci | Après y a bouger et bouger, je me suis faite aux embarcades( des vraies) et aux écarts ( jusqu'à la fin de sa carrière ) de ma 1ere jument , avec un très petit niveau et zéro expérience en extérieur quand les demi tours impossibles à prévoir de Lorh ont envoyé au tas et avec de la casse, et pas que moi Peut-être hors sujet, ou complètement puisque dans la famille on a appris dans le même club, au demeurant fidèle à ce que certains décrivent, et pourtant cela date de 10-20 ans et il apparaît que c est toujours ainsi: chevaux au box toute l année, nourris un peu au foin et beaucoup aux granulés ( coliques mortelles plus courantes que la moyenne), ferrés des quatre pour évoluer dans le sable..., Club fermé du dimanche midi au mardi soir, avec des reprises ce jour là très mouvementées, ''chef''' avec chambrière, qui gueule quand la peur nous étreint, autant que si on était gosse... Moi ça a au départ surtout alimenté ma peur naturelle, fallait que j aime ça pour continuer , mais c est ma jument qui m'a donné le vrai plaisir de monter |
Par swann : le 16/01/17 à 18:04:47
Dire merci | dilou doit connaître l'Eperon de Brabois 😕 |
Par choupifresh : le 16/01/17 à 18:09:40
Dire merci | un juste milieu semble quasi impossible à trouver de nos jours en club ? Le juste milieu je l'avais trouvé dans le seul club que j'ai connu, quand mon ancienne mono responsable est arrivée. Pédagogue, formatrice, respectueuse... Elle faisait en sorte d'avoir différents cours pour différents niveaux, des cours adultes (où j'étais) avec niveau adapté.. un cours exclusivement dédié à la competition, et des cours sans vraiment de prise de tête tout en étant très intéressant. Elle n'oubliait pas la mise en selle et des choses plus techniques. Je me suis bien rendue compte du changement apres un arrêté de quelques années. Malheureusement il manquait du terrain pour le bien etre total des chevaux mais y'a pas à dire, par rapport à aujourd'hui et avant, il y avait un sacré contraste. Avant elle, c'était un autre, tres pédagogue aussi, mais on etait pas encore dans l'idéologie du bien etre équin. Il faisait en sorte de prendre de soin des chevaux mais comparé à ma mono, c'était pas aussi poussé dans la gestion de l'écurie. Puis la maintenant... ben nouveau responsable puis retour en arrière. Ceux qui veulent pas faire de compétition, tans pis pour eux, cours ennuyeux parce que pas d'intérêt pour le mono en question qui déteint un peu sur l'équipe. L'ambiance même du club est complément touchée par ca. Ce n'est absolument plus familiale et les cours ont baissés en qualité. Les vieux chevaux que ma mono préservaient à leur fin de carrière, ben la ils ont le droit d'être usés jusqu'à l'os car faut bien les rentabiliser en tant que maître d'école... les jeunes chevaux sont "dresser" au gogue et RA...je je parle pas des boxes. Par contre les chevaux de compet, la faut en prendre soin. J'y suis plus, c'est les retours que j'ai et le peu que j'y vais, je contaste ces choses la. C'est bien malheureux. Mais c'est vrai qu'il manque de la mise en selle maintenant, j'en faisais en passant à cheval mais c'était pas suffisant du tout! Les tours de longe aussi, je trouvais ça pas mal pour les petits niveaux et prendre confiance tranquillement tout en apprenant. |
Par Val Kenzack : le 16/01/17 à 18:54:57
Dire merci | dejavu c'est devenu le manège Franklin non ? Moi, j'ai monté à la Jonction. |
Par dejavu : le 16/01/17 à 20:06:09
Déconnecté Dire merci | val kenzack aucune idée. Depuis mes 11 ans je n'y suis pas retournée. |
Par phil50 : le 16/01/17 à 20:23:32
Dire merci | Le sac en jute avec le dessin de la jument alezane et son poulain, je l'ai toujours (quelque part dans le grenier ) |
Par Oc : le 16/01/17 à 20:48:35
Dire merci | mon souvenir de vieille ? me faire engueuler une heure durant alors que c'était sensé être ma sortie de la semaine pour déconnecter de l'école il y a 25 ans que j'ai débuté dans le cheval, chevaux au box sans sortie, ou en stalle, (quand t'es gamine, que tu dois aller préparer pour la première fois ton cheval et que tu ne lui vois que le cul ) la longe je l'ai eu que pour deux cours, et ensuite dans le bain, à suivre à la queue leu leu dans la moitié du manège (car cours aussi dans la 2eme moitié me suis jamais occupée de savoir ce qu'avalaient les chevaux. bref à part les coups de gueule de la monitrice et du moniteur qui ne savaient pas parler et s'exprimer en dessous d'un certain décibel, je me demande encore comment j'ai pas été dégouté |
Par cyanne : le 16/01/17 à 21:03:02
Dire merci | A bah moi j'ai monté en stage au manège Franklin, en 2003 et c'était cool mais bien exigeant... entre les heures à cheval, le cheval mécanique et les selles qui devaient avoir 30 ans j'en ai chopé des cloques |
Par Val Kenzack : le 16/01/17 à 21:23:08
Dire merci | cyanne on est qq uns de St Germain du coup ? |
Par maud : le 16/01/17 à 21:24:05
Dire merci | J ai appris a monter dans l écurie du grand Mr delestre! A l époque du moins Ç était ses parents. Je pense que les années où j étais chez eux, à partir de l âgé de 6 ans, j ai énormément appris! Quelques mois après le début je me souviens que je sautais et gérais mon poney au 3 allures. Je m en suis prise des gamelles, Ca Ç est sur, mais on remontait direct et ma fois On avait la rage de bien faire et sans aucune peur. Bon ma mère était morte de trouille de me voir me ramasser et m a changé de club quelques années plus tard Apres j ai fini au poney club usine de la région. Poney en stabul, ou bien 3 dans 9m2. Et Ca, Ca n a pas changé.. Business business.. |
Par Aquarium : le 16/01/17 à 22:11:48
Dire merci | Moi ya 15 ans: 8 doubles poneys et peut être l'équivalent en shets. 2 par boxes, pas de foin. Un petit manège au coeur d'une ville. Enseignement à la dure comme décrit. J'étais mega cool alors je montais les tarés, progression fulgurante, c'était ma vie. J'ai eu la barre dans le dos pour me tenir droite et non voussee au galop, tombée plusieurs fois, de grosses chutes, j'étais alors invitee à monter le poney une heure supplémentaire à la deuxième reprise, celle des "confirmes", pas le droit de dire non. J'ai caché mes bleus et mes douleurs... Puis ma mère a voulu reprendre. On l'a fait sauter avec une jument de trait, ça ne l'intéressait pas, elle n'était pas prête, la jument non plus... elle s'est fracturée 2 vertèbres. Elle est remontée sous les injures et moqueries car elle restait à 4 pattes trop longtemps.... J'ai continué un peu, mais un truc clochait. Rien à voir avec l'étalon noir et flicka. Après 2 ans j'ai définitivement tourné le dos aux clubs, je me suis éclatée en rando et avec mes dps puis ma jument. J'ai le galop 1. Pour mon galop 1 on m'avait fait enlever et mettre des protecs. Le pansage de mon cheval a été jugé insatisfaisant (nawak) => elle a enlevé Les étriers de ma selle et m'a fait diriger la reprise en tête aux 3 allures. Faut reconnaître que je n'ai jamais retrouvé de clubs avec ce niveau d'exigence.... et de connerie. |
Par mundial : le 17/01/17 à 19:30:59
Dire merci | Sans doute, une de mes premières leçons avec mon papa, comme professeur! Je devais avoir 5 ans! A l'époque, les poneys étaient rares et nous commencions plutôt sur des chevaux. Peu après, j'ai eu une bombe, mais il faillait aller dans une grande ville! J'ai attendu 12 ans et mon premier stage de préparation au complet pour avoir un casque. Là encore, maman avait dû faire des kilomètres pour en trouver un! Les chevaux étaient à la fois mieux et moins bien traités. Les gens de chevaux étaient dans l'ensemble plus compétents et ce n'était pas le temps des élèves-rois. On nous apprenait réellement à monter à cheval. Nous étions des élèves avant d'être des clients. Les chevaux n'étaient pas ficelés, comme maintenant et la plupart des moniteurs savaient monter à cheval! Les chevaux allaient très rarement au pré car les clôtures électriques n'existaient pas encore et il était rare d'avoir de bonnes clôtures. Les barbelés étaient dangereux et nos parents avaient peur des accidents de pré! Nos parents s'organisaient de petits concours entre copains qui étaient, il me semble, plus sympas que les usines à concours de maintenant! Les tenues des adultes étaient plutôt chics grâce aux vestes en tweed, donc je garde un souvenir nostalgique. Pourtant, l'argent n'était pas roi! Les enfants de professeurs de médecine ne snobaient pas ceux du boulanger ou du palefrenier. Les pensionnaires et leurs enfants donnaient des coups de main et l'on organisait des pique-niques super sympa! Et pourtant, c'était avant de que l'on a appelait la démocratisation de l'équitation! |
Par beeboylee : le 17/01/17 à 19:36:12
Dire merci | Sympa!! Quand je dis que j'ai appris à monter direct à cheval ,sans passer par la case poney. Et même que la memoire est phenomenale parce que je viens de me souvenir qu'elle s'appelait Gitane Message édité le 17/01/17 à 19:37 Message édité le 17/01/17 à 19:38 |
Par dejavu : le 17/01/17 à 20:18:11
Déconnecté Dire merci | Apparemment Mermet n'est pas devenu le manège Franklin... j'ai trouvé ça en googlant: "Ce manège était situé à côté de la forêt de Saint Germain en Laye (78) proche de la place Vauban sous les fenêtres de la Clinique de l'Immaculée Conception et de sa maternité. Avant les années 1940 il appartenait à un loueur de chevaux qui proposait des montures pour faire un tour dans la forêt après une très courte mise en selle d'essai. Il a été acheté ensuite par le Manège du Panthéon à Paris pour en faire une deuxième école d'équitation et de l'air frais pour la cavalerie. Paul Poursin de Lonchamp était l'instructeur des deux (le premier professeur d'équitation en France) et faisait, à cheval le relais quotidien de Paris à Saint Germain, rentrant au Panthéon le soir où il terminait sa soirée par des cours. Pour le décharger, Le Docteur Caucanas, Président de l'association a recruté Emile Mermet ancien militaire de carrière. C'est ainsi que la famille Mermet s'y est installée avec Madame Mermet et leur deux filles Huguette et Arlette avant d'en être propriétaire. Au décès d'Emile Mermet le manège fut vendu à un promoteur qui y a construit des pavillons (comme la clinique a été elle aussi transformée en appartements). La carrière qui était à l'entrée, située au milieu de la place, est désormais un square. Et Paul Poursin de Lonchamp ensuite a dirigé la SEP (Société d'Equitation de Paris), fondée par des officiers de réserve qui voulaient en faire une antenne pour la résistance." C'est Huguette qui donnait les cours aux enfants. Arlette, sa soeur est morte dans un accident avec son camion de transport de chevaux. À l'époque les chevaux avaient carrément leur tête sur le conducteur et le passager. Un mec a brûlé un stop, elle a été écrasée par ses chevaux qui ont glissé vers l'avant. |
Par Val Kenzack : le 17/01/17 à 21:53:11
Dire merci | Merci ! Je ne connaissais pas du coup. |
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