Ma mère est contre mon orientation en CGEH
Sujet commencé par : Edenissime - Il y a 31 réponses à ce sujet, dernière réponse par lililovjuvaPar Edenissime : le 11/01/18 à 21:41:18
Déconnecté Dire merci | Bonjour, Je me présente, je m'appelle Eden et j'ai 15 ans. Je suis en seconde général. Ca ne me plaît pas malgré mes notes assez bonnes je sens que la motivation part. Il y a quelques temps après de multiples recherches j'ai enfin trouvé ce que je voulais faire de ma vie et l'orientation que j'allais choisir. Depuis petite je voulais gérer un centre équestre mais cette idée m'était sortie de la tête après les conseilles de ma mère et le rejet de sa part des métiers dans l'équitation. Maintenant je suis motivée à faire un Bac CGEH puis un BPJEPS pour pouvoir un jour ouvrir une pension. Mais voilà m'a mère est totalement contre et ne me laisse pas le choix. Elle ne veut même pas entendre mes arguments pour elle c'est NON ! Après avoir parlé avec des amies et leurs parents et à des personnes dans ce milieux, de toute ma motivation et après avoir écouter les arguments de mes parents, je ne change pas d'avis. Je ne suis pas fermée donc j'écoute les arguments des autres et les prends en compte. Je suis motivée et ça me plaît vraiment énormément... Que faire ? Merci de vos conseils. Message édité le 11/01/18 à 21:46 |
Messages 1 à 31, Page : 1
Par phil50 : le 11/01/18 à 22:02:49
Dire merci | Ben, je ne vais pas donner un avis très pro, mais un avis de parent : si demain ma fille me dit "je plaque tout pour un bac CGEH et passer le BPJEPS" c'est no way ... et non discutable. BP : durée de vie dans le métier : moins de 3 ans ... bac CGEH : dixit les collègues eux-même : "à 90% on fait de la remédiation sociale pour des gamines sans cadre, c'est pas une formation". Et ouvrir sa structure, si on n'a pas des parents très fortunés ou gros exploitants .... c'est un fantasme, pas un projet pro |
Par maud : le 11/01/18 à 22:07:48
Dire merci | À ton âge je voulais aussi bosser dans les chevaux. Mes parents m ont dissuadé et ils ont bien fait : j ai un bon métier qui me permet d avoir du temps et de l argent pour mes chevaux. Bosser dans les chevaux = cumuler les heures et les emmerdes pour des clopinettes. Continue tes etudes.. |
Par Edenissime : le 11/01/18 à 22:19:50
Déconnecté Dire merci | Merci ! |
Par Chrysalis : le 11/01/18 à 22:24:58
Dire merci | en toute sincérité,c'est pas un secteur porteur ni sécuritaire...vivre de sa passion,c'est bien,mais trés compliqué dans le monde du cheval. alors trouves plutôt des études et un métier qui te permettront de profiter de ton temps libre pour ta passion . ta mère a raison même si c'est rabat joie bosser dans les chevaux,c'est: -se taper les cons de proprios pour des broutilles -se taper les proprios en cas de pépins -pas de vacances et pas de week end -peu de temps de monter a cheval -pas le droit d'être malade -pour un salaire de misère |
Par Matchbox : le 11/01/18 à 22:34:58
Dire merci | En faisant ce que tu souhaites, tu vas te fermer beaucoup de portes. Ca te ferait un profil archi commun, et tu risques de très vite déchanter dans le milieu. Autant avant c'était une question de compétences et de caractère, autant aujourd'hui ça relève presque de la chance d'ouvrir sa structure et d'en vivre correctement. Je te conseille fortement de faire des études "classiques" qui t'ouvrent plus de portes. Demandes toi ce que tu ferais comme métier si jamais tu étais dans l'incapacité à vie de pouvoir ouvrir ton propre centre équestre. De plus, rien n'empêche d'avoir un doctorat en histoire ou chercheur à l'INRA et un jour d'aller faire un BPJEPS. En revanche, avec ton bac pro et ton BP, tu peux faire une croix sur ces métiers et bien d'autres. je suis actuellement en réorientation, j'ai mon diplôme BP, et heureusement mes parents ont été suffisamment relous pour que je passe un bac (techno certes) qui aujourd'hui m'ouvre les portes de l'université. Le BP c'est un an, ça se case facilement dans une vie professionnelle. En revanche des études, c'est très long (je viens de m'embarquer pour un minimum de 3 ans si je réussis), donc absolument pas facile à mettre en place dans une vie pro. |
Par K.Zel : le 11/01/18 à 22:36:11
Dire merci | C'est bien que tu viennes ta renseigner, avoir d'autres points de vue. Je susi gérant de pension, donc je peux t'apporter mon point de vue de ce côté et...Désolé, ça ne va pas être plaisant, mais je te déconseille. Je passe sur le fait que c'est un boulot qui demande une dispo 7/7, limite H24. Les week-ends ou les vacances, on ne connait pas. Alors prendre un remplaçant pour ces moments-là ? un palefrenier pour les boxs ? Oui... mais non en fait. En plsu, on bosse limite à l'envers des gens, donc c'ets très très très compliqué d'avoir une vie sociale (amis, proche,s famille, vie de couple) Le seuil de rentabilité est très bas, donc si tu te tires un salaire au SMIC, je peux te garantir que c'est énorme (je suis bien en-dessous, perso ) Et un point financier capital, déjà évoqué par phil, c'est le coût d'installation. Moi, j'ai repris avec ma mère, donc j'ai les bâtiments, et les terrains, eh bien en frais de fonctionnement, ça coûte déjà bonbon mais on fait avec. Ce qui est important, c'est que même si avec un BPREA (je ne sais pas pour le bac que tu vises) tu peux avoir des aides à l'installation, c'est dérisoire, une goutte d'eau dans la mer. Et si toi tu arrives sans apport financier, bah tu l'as dans l'os, tu n'auras aucun prêt. (et même avec un apport, c'est dur) Ce que je te conseille, c'est de faire un bac classique, surtout si tu as de bons résultats, pour avoir un bagage suffisant pour, au mieux, trouver un taf alimentaire qui va te permettre d'économiser, ou au pire avoir une porte de sortie (perso, c'est ce que j'ai fait, et je ne regrette pas, parce que la pension, non, je ne vais pas faire ça toute ma vie) Tu n'as pas besoin de diplôme pour ouvrir une pension, et même si c'est pas sexy, t'orienter vers un métier de gestion d'entreprise peut être vraiment pas mal parce que c'est LE point le plus compliqué à aborder dans ce métier : il y a tellement d'apports financiers que c'est dur de mener sa barque sans se casser la gueule, suffit de voir le nombre de pensions et CE qui ferment. Quant au BPJEPS, c'est un à côté, rien à voir avec la pension. Là aussi c'est un métier ingrat que très peu de gens font longtemps Après, tu peux aussi voir pour un autre métier autour du cheval (je sais pas, je pense vendeuse dans une sellerie par exemple, si on art sur un BTS action commerciale, ou un truc du genre) toujours dans l'idée de mettre un max de sous de côté si vraiment tu veux t'installer. ou voir l'émergence de métiers comme saddle fitter, même si je ne sais pas si le marché est porteur, il faut se renseigner là-dessus. Bref, al décision de tes parents doit faire mal au c*l, je comprends que ça ne te convient pas...mais je les comprends aussi. Moi, je suis né dans le milieu du cheval, et pour autant, mes parents m'ont plutôt engagé à faire autre chose. Parce que c'est un milieu dur où tu trimes comme un porc avec peu de reconnaissance, peu de moyens financiers (je cours vraiment pas après les sous, mais je ne veux pas me faire un ulcère si je dois emmener un de mes chevaux en clinique) des clients à 70% vraiment horribles (déso les gens du forum ! ) et tu pourras aussi écrire un livre sur les pires histoires entendues, parce que bordel, on cumule de l'expérience, mais sur un paquet d'histoires très très moches. Enfin, je suis désolé de te dire tout ça, ce n'est pas pour briser tes rêves ou quoi, loin de là, mais pour t'apporter une vision concrète. Je ne décourage pas ton projet, mais je te conseille vivement de tout faire pour avoir une porte de sortie et te mettre à l'abri. Les diplômes pour une pension, on s'en fout, il n'y en a pas besoin, alors mieux vaut un truc qui donnera envie à ton banquier de te faire confiance qu'un bac qu'il ne connaîtra pas si tu peux faire des stages dans des pensions aussi, mais un vrai, pas celui où on boit un coup de rosé autour du barbecue en été, mais un où il faut remonter le tas de fumier en hiver alors qu'il fait 3 degrés et une bruine de brin. |
Par Chrysalis : le 11/01/18 à 22:36:18
Dire merci | la voix de la sagesse |
Par Edenissime : le 11/01/18 à 22:37:05
Déconnecté Dire merci | Vous m'avez tous/toutes beaucoup éclairée ! Merci |
Par Muesli08 : le 11/01/18 à 23:00:27
Dire merci | tu peux faire un cursus qui te permettra plus tard de gérer un centre équestre : comptabilité, gestion d'entreprise, un truc dans le genre. je connais pas tous les métiers de gestion, mais il doit y en avoir qui peut te laisser une porte ouverte vers les métiers du cheval tout en gardant la possibilité de faire autre chose si ça marche pas, ou si c'est compliqué |
Par Ulika : le 11/01/18 à 23:03:58
Dire merci | Pas mieux que k.zel ,une de mes filles voulait (voudrait) toujours être "dans les chevaux"..Sauf que moi j'ai bien connu et encore toujours dans une situation de "luxe " ,paleu ,plusieurs monos ,je montais tous les jours plusieurs chevaux Mais je lui ai déconseillé car le milieu se casse la figure ,mes copines encore mono 20 ans après sont rares et elles découragent tout les jeunes de faire ces formations sans un bagage sérieux derrière eux .Je te comprend tout à fait néanmoins.Bonne chance pour tes futurs choix Message édité le 11/01/18 à 23:04 |
Par Icemy : le 12/01/18 à 09:10:31
Dire merci | Pourquoi ne pas voir dans les métiers alternatifs comme dit par K.Zel ? Veto, osteopathe, vendeur ? Moi j'ai vu autour de moi beaucoup de personnes chez qui j'etais et qui avaient ouvert des pensions ont fermé au bout de quelques années car usées physiquement et moralement… Ils ne prennaient même plus plaisir à monter leurs propres chevaux c'est pour dire. Un métier de passion c'est vraiment à double tranchant, certe on peut vraiment prendre son pied et ne pas voir le temps passé mais il faut avoir les nerfs VRAIMENT accrochés sinon on tombe vite dans la deprime, un peu comme les métiers artistiques (ce qui est mon cas). Mon conseil c'est de prendre une fillière passe partout comme dit K.Zel (vente, compta, gestion, …) comme ca tu as moins de risque de précarité, t'as ton argent, et tu gardes ta passion comme pur plaisir. C'est moins foufou que d'essayer de vivre d'une passion mais au final tu vas y gagner au bout du compte. Et puis tu veux changer de taff, t'es tranquille, alors que dans la filière équine, ben ca court pas les rues… Courage, on est tous passé par là, c'est compliqué parce qu'on est sur la bretelle d'autoroute mais une fois que t'es lancé ca ira mieux :-) |
Par nélimiha1bis : le 12/01/18 à 09:15:50
Dire merci | Et à la fois, j'ai toujours voulu bosser dans les chevaux aussi plus jeune, j'y ai toujours renoncé de moi même parce que j'étais bien consciente de tout ça. J'ai réussi à trouver un taff alternatif qui se conjugue avec les chevaux mais derrière l'ordi et tous les jours je me dis "punaise, qu'est ce que je rêverais de tout plaquer pour aller élever des poneys ..." C'est pas une blague hein, moi si je pouvais vivre dans ma ferme, en autonomie, cultiver les legumes et élever mes poneys je serais aux anges .. Mais voila, y'a le rêve et la réalité ! |
Par Erzebeth : le 12/01/18 à 09:34:47
Dire merci | +1 K.zel (et les autres) Garder une orientation générale ne te ferme pas la porte pour ce que tu veux faire, mais en plus te laisse des issues de secours si ça ne fonctionne pas, c'est vraiment la meilleure chose à faire dans ton cas. Et l'idée de K.zel de faire bac général + formation en gestion-compta derrière (un BTS ou un truc du genre j'imagine), c'est aussi une très bonne solution pour ton projet si un jour il devait aboutir, parce que la gestion-compta ça sert à tout, et surtout à bien faire tourner une entreprise... Or c'est souvent là que les structures équestres pèchent. Et si tu dois trouver du taff dans autre chose... ben ça sert à tout donc tu auras un vrai bagage utile, là où la formation que tu vises est une voie de garage. Après comme les autres je crains que ton rêve ne soit pas très réalisable et qu'en grandissant tu déchante un peu... mais peut-être pas non plus, alors autant prendre une voie qui te laisse toutes les portes ouvertes. |
Par Nirvelli : le 12/01/18 à 09:40:23
Dire merci | Comme les autres, et comme ta mère, je te conseillerais plutôt de rester dans une filière générale, tu as bien le temps de voir après le bac vers quoi t'orienter vraiment. Ne te ferme pas des portes dès maintenant. Ca ne veut pas dire que tu dois abandonner ton rêve, juste te laisser un peu plus le temps de la réflexion. Si tu en as les capacités, dirige toi en S, ça te laissera la porte ouverte à tous les cursus possibles après. |
Par Jarpur : le 12/01/18 à 09:44:20
Dire merci | Et pourquoi ne pas t'orienter vers un bac techno STAV en lycée agricole ? Le coté Bac techno va te garder les portes ouvertes pour des études supérieurs. (Ça ne te ferme pas les portes : Perso je suis repartie en BTS Commercial et je suis aujourd’hui gérante de mon commerce en alimentaire, donc rien a voir). Et le coté agricole va te permettre de toucher un peu a ce monde qui te plait. Dans mon lycée ont avait option équitation... On montait a cheval pour nous faire des points pour le bac. Et voir si ça te plait ? Et en cours on avait de la zoologie, agronomie.... Le STAV n'est pas ciblé equin mais ça peut te donner des idées pour ton futur métier... Message édité le 12/01/18 à 09:45 |
Par Ponyexpress : le 12/01/18 à 10:48:53
Dire merci | Oui, bonne idée le BAC STAV. C'est ce que j'ai fait d'ailleurs. Après, tu as accès à tous les BTS agricoles comme par exemple le ACSE (analyse et conduite des systèmes d'exploitation) où tu apprends la gestion des exploitations agricoles et donc aussi équines avec leurs spécificités propres de gestion-compta (EBE, marge brute, coûts de production,...) Ensuite, après un BTS obtenu avec des notes correctes, tu as accès aux licences professionnelles, et là y en a un paquet ! en management, en gestion, en production animale, en conseil,... pour tous les domaines agricoles Et si tu as un très bon dossier en BTS, tu as accès aux écoles d'ingénieurs en agriculture où tu as divers domaines de spécialisation (gestion classique, gestion agricole, productions animales,...) Et qui sait, avec de style d'études, tu te découvriras peut être une passion pour les chèvres ou les vaches laitières Et à partir du BTS jusqu'au bout, tu peut faire ces études par apprentissage. Bon courage PS : pour info, j'ai un BAC STAV, un BTS Productions animales et école d'ingénieur en agriculture spécialisation productions animales. Et aujourd'hui, je suis conseillère en élevage bovin laitier |
Par Ponyexpress : le 12/01/18 à 10:51:37
Dire merci | Et j'oubliais, j'ai une amie qui avait ton style de pensée à ton âge, mais elle l'a fait ce parcours. Aujourd'hui, elle n'est plus dans le cheval. L'apprentissage l'a dégoûtée... En bref, ce qu'elle dit "le cheval ? Un sport de riche, un métier de pauvre !" Elle a fait un BAC CGEA, puis BTS ACSE et licence pro en conseil d'entreprise. Aujourd'hui, elle s'éclate en conseillère de gestion dans un "CER : centre d'économie rurale" |
Par Loustix : le 12/01/18 à 10:51:58
Dire merci | En toute sincérité, les diplômes ça ne veut plus dire grand chose... J'ai fait au taquets d'études pour ramer pendant des années dans des boulots type CDD parce que tous les secteurs sont bouchés pour les jeunes aujourd'hui, et y'a tellement de bac+5 / +8 que tu te retrouves à des dizaines à faire des petits boulots en étant surqualifiés et en attendant ton heure pour la bonne opportunité. Les employeurs ont tellement de choix qu'ils prennent du coup les plus diplômés et ne les payent pas plus cher; et surtout n'embauchent pas... Au final j'ai été recruté à mon boulot actuel grâce à mon expérience dans les chevaux, par rapport à l'énergie et au sang froid que ça demande (je précise que je ne bosse pas du tout dans les chevaux à l'heure actuelle pourtant) Je comprend le raisonnement de ta mère, mais ça n'ouvre plus rien du tout d'avoir un pauvre bac S... Au final soit tu passes un doctorat (et encore si c'est pas une profession toute tracée type médecine, véto... tu vas ramer) soit tu te bouges les fesses et tu fais des stages à droite à gauche et tu te fais un max d'expérience, les employeurs ne regarderont que ça... |
Par Aquarium : le 12/01/18 à 11:01:50
Dire merci | euh Loustix faut modérer un peu hein. Déjà l'employabilité d'un doctorant... joker. Et ensuite en fonction des filières c'est pas la cata pour tous hein. Bac S - ingénierie ou informatique, bref des sciences et tu te fais employer en 2j avec un bac + 5 ou un bon BTS. En revanche oui un doctorat en éthologie équine ben là... Donc bon comme les autres, garde ton projet en tête mais il est très simple et rapide à mettre en oeuvre. Donc projette toi plutôt dans des études professionnalisantes et continue de nourrir ta passion, mais préserve ta liberté en ne t'enfermant pas maintenant. |
Par Ponyexpress : le 12/01/18 à 11:03:23
Dire merci | OUI Loustix, je suis d'accord, aujourd'hui pour un poste de qualification BTS, les employeurs prennent des ingénieurs pour les payer niveau bac... Et ça c'est bibi !!! Trouver un boulot où tu gagnes bien ta croûte, c'est un peu galère aujourd'hui, même avec des diplômes... Sauf à travailler dans le secteur bancaire ou les secteurs du style Mais il est quand même vrai, qu'il est plus facile de trouver un boulot avec un diplôme d'ingé ou une licence pro qu'avec un BAC CGEH qui n'est pas d'un niveau très élevée y compris en gestion et en zootechnie |
Par Erzebeth : le 12/01/18 à 11:06:06
Dire merci | Heu oui loustix tes propos sont quand même à nuancer selon les filières et les formations. Il y a clairement des tas de formations qui sont beaucoup plus professionnalisantes qu'un doctorat. Il y a aussi des formations qui ne sont pas professionnalisantes en soit, mais qui, mis en relation avec l'expérience, peuvent se valoriser. |
Par Aquarium : le 12/01/18 à 11:26:18
Dire merci | Et je dirais même que croire qu'un doctorat va améliorer son employabilité c'est à 99% FAUX! Les employeurs ils ont peur des jeunes car ils ne savent pas ce qu'ils savent/peuvent faire. Donc le salut c'est de dire : je suis jeune, je ne coute pas cher, et j'apprends vite et de cumuler les expériences. L'éternel étudiant qui a 28ans quand il entre sur le marché du travail, qui a galéré pour vivre avec très peu de revenus, qui s'éclate à être autonome et creuser des sujets pendant des mois... euh dans la vraie vie ça ne sert pas à grand monde et ce sont des personnes plus difficiles à satisfaire sur le plan managérial et pro. Donc bon, c'est HS mais laissons le doctorat AUX CHERCHEURS. J'ai des amis doctorant, ils ne se fourvoient pas, ils veulent une vie de chercheur. Croire que c'est un super plan pour se faire embaucher c'est malheureusement une grosse erreur. A ne pas dire à une jeune qui s'interroge sur son orientation! |
Par Loustix : le 12/01/18 à 14:28:37
Dire merci | C'est pour ça qu j'ai dit doctorat de profession toutes tracées, je l'ai précisé... Comme dit nous on était de bac+5 à doctorat à faire des boulots à la DDT de niveau bac, payé le smic et en CDD... On changeait tous les 6 mois de boulot et on se retrouvait dans d'autres tafs encore en CDD avec nos diplomes à attendre de trouver le CDI... On postulait partout sans avoir de réponses. J'ai même envoyé un CV à Botanic et le directeur régional m'a rappelé en me demandant pourquoi avec de telles qualifications je postulais là bas... Et après 30 mn de débats il a reconnu avoir des jeunes de plus en plus sur diplomés qui se présentent chez lui... Et oui les diplomes c'est un frein parce que même si on veut juste un taf les gens imaginent qu'on a des prétentions salariales donc n'embauchent pas non plus... Au passage le directeur ne m'a pas pris alors que j'avais largement les quaifications... Arès oui y'a des fillières très porteuses mais comme elle parlait cheval j'ai mis de côté les trucs du style informatique, commerce... Oui là tu trouveras tjs du taf. Après j'ai une amie qui avec un bac agricole et des cours par correspondance à passé l'équivalent des IAE et compagnie pour finir en enchainant des stages directrice de magasin, donc pour moi y'a tjs un moyen de récupérer quelque part une formation, ce n'est plus comme au temps de nos parents ou avec un bac S ton avenir était tout tracé... Perso avec le recul j'aurais fait plutôt des formations qualifiantes et des stages en entreprise que mon cursus si j'avais su... Mes diplômes ne me servent pas et ne me serviront jamais... |
Par Assimilee : le 12/01/18 à 15:11:03
Dire merci | Je ne susi pas du tout d'accord avec toi Loustix , il y a des filières plus porteuse que d'autres c'est clair et il faut sélectionner avant de se lancer. Clairement dans l'esprit de ma mère "avec un bac +5 tu auras toujours du boulot" c'est des conneries, ça a sans doute été vrai mais ça ne l'ai plus. Par contre un diplôme dans un secteur porteur c'est la poule aux oeufs d'or. Exemple pris dans ma boite 2 trentenaire en informatique, l'un avec "juste" un BTS et l'autre avec un bac +5, je vous laisse deviner qui gagne le double de l'autre... Perso j'ai fait une école de commerce, et pour le coup l'employabilité dépend énormément de ta spécialité. Tous ceux qui ont fait finance ont eu un CDI avant la sortie de l'école, ceux qui ont fait marketing ou com... Certains ont eu de la chance, d'autres moins. Quand au fait de bosser dans les chevaux, je suis exactement comme nelimiha , sauf qu'en fait vivre dans sa ferme a s'occuper de ses chevaux et de ses légumes, c'est un luxe incroyable et ca demande des moyens de fous. |
Par K.Zel : le 12/01/18 à 15:22:05
Dire merci | Je suis ex-doctorant, et c'est clairement pour ça que je conseillais un BTS Trouver un diplôme professionnalisant avec des stages et/ou de l'apprentissage pour commencer à se faire une expérience de terrain pour l'employeur futur, ça me semble la meilleure option actuelle Honnêtement, je me suis retrouvé à mentir sur mon C.V en baissant mon niveau de diplôme pour trouver du taf d'appoint. A côté de ça, j'ai un master dans "l'informatique" et les employeurs louchaient dessus à se demander pourquoi un master pour des postes à Bac+2 + 3. Je pense qu'aujourd'hui, c'est bien d'aller au-delà du niveau bac et opter pour une formation professionnalisante. L'expérience sera toujours un atout, la litanie de diplômes beaucoup moins. J'ai décroché des boulots grâce à mes expériences diverses dans des petits boulots...et jamais rien grâce à mes jolis diplômes. J'ai même une amie qui a fait la même formation que moi qui est repassée par un CAP pour faire le boulot qu'elle voulait finalement vraiment faire. |
Par tyoc : le 12/01/18 à 15:25:16
Dire merci | Le mieux c'est l'apprentissage. |
Par Assimilee : le 12/01/18 à 15:27:43
Dire merci | Oui l'apprentissage c'est top, mais tu peux faire quasi tout type de diplôme en apprentissage |
Par tyoc : le 12/01/18 à 15:37:11
Dire merci | mais tu peux faire quasi tout type de diplôme en apprentissage C'est bien pour ça que c'est génial. |
Par Nirvelli : le 12/01/18 à 15:51:30
Dire merci | C'est clair que l'apprentissage, c'est ce qu'il y a de mieux. Dans ma boite, nous prenons tous les ans des jeunes en alternance (Master 2 ressources Humaines, donc Bac+5 à la fin du cursus), on a toujours réussi à les placer à la fin de leur alternance, et on en a gardé quelques uns pour nous aussi. |
Par Assimilee : le 12/01/18 à 16:16:42
Dire merci | C'est clair que l'apprentissage, c'est ce qu'il y a de mieux. Dans ma boite, nous prenons tous les ans des jeunes en alternance (Master 2 ressources Humaines, donc Bac+5 à la fin du cursus), on a toujours réussi à les placer à la fin de leur alternance, et on en a gardé quelques uns pour nous aussi. Chez nous idem avec les ingénieurs et les écoles de commerces aussi. |
Par lililovjuva : le 12/01/18 à 20:15:14
Dire merci | J'apporte mon témoignage... J'ai suivi un cursus universitaire à la suite d'un Bac S (licence de psychologie, master d'enseignement). J'ai malheureusement échoué au concours de recrutement de professeurs des écoles. Arrivée au bout de mon master sans concours j'ai du trouver du travail pour 1 an en parallèle de la re-préparation du concours. J'ai proposé un coup de main au centre équestre, le patron m'a encouragée à passer mon BPJEPS, jugeant que j'avais les capacités de l'obtenir, il souhaitait que mon expérience chez lui ne serve pas à rien et que j'en tire un diplôme, il m'a même prise en apprentissage. Je me suis inscrite, contre l'avis de mes parents qui craignent au plus haut point les métiers du cheval. J'ai passé une année richissime et j'ai profondément aimé ce métier malgré toutes les difficultés que je ne re-développerai pas car chacun ici les connaît. J'ai été heureuse d'apprendre plus sur les chevaux et l'équitation avec un formateur qui a transformé ma vie équestre à jamais. Malheureusement la réalité est ce qu'elle est et les finances de l'entreprise n'ont pas suivi. Autre employeur, même problème. J'ai tout perdu, mon logement, mes économies, mon énergie. Je suis repartie de zéro à faire des semaines d'interim en grande surface pendant quelques mois. Puis grâce à la mission locale j'ai décroché un entretien d'embauche pour un poste que je ne me serais jamais cru capable d'assumer. J'ai intégré l'administration de l'éducation nationale pour quelques mois. J'ai donné satisfaction à ma hiérarchie qui m'a proposé un poste de contractuelle dans l'enseignement à la suite. Aujourd'hui j'exerce donc le métier que j'ai préparé pendant 5 ans sans parvenir à être titularisée. En parallèle je continue à essayer d'améliorer mon équitation, mon œil critique, mon enseignement en faisant monter mes amis simplement pour leur faire plaisir. Une chose est sûre, je ne travaillerai plus pour quelqu'un d'autre dans les chevaux. Qui sait, peut-être qu'un jour je pourrai mener de front une carrière d'enseignante et une petite activité équestre. |
Page : 1
Pour préserver la qualité de ce forum, vous devez être membre pour participer à cette discussion..
Il y a actuellement (68 464) membres dans la communauté.
Devenez membre | Connectez vous