PROJET ÉQUESTRE
Sujet commencé par : emmaths - Il y a 30 réponses à ce sujet, dernière réponse par liteulorcePar emmaths : le 15/08/20 à 16:36:41
Déconnecté Dire merci | Bonjour à tous Je poste ce message aujourd'hui car quelques question tournent en boucle dans ma tête et j'aimerais y trouver des réponses. J'arrive à la fin du lycée (filiaire général) et donc la question qui plane au dessus de mon avenir est, plus que jamais, présente. J'ai toujours voulu vivre avec les chevaux, donc un projet commence à prendre forme dans ma tête. Le voici : J'aimerais monter une structure équestre qui proposerait : - une pension au pré en troupeau - une pension pré / box - des balades et randonnées - idéalement, des stages pour des personnes hospitalisées. (Un contrat avec un hôpital ?) - mais pas de cours ni passage de galops. Une structure donc accès majoritairement sur du loisir avec une carrière et idéalement, un cross. Les soucis sont : - je ne sais pas si c'est un projet réalisable avec lequel je pourrais vivre. - je ne sais pas par quel diplôme commencer. L'ATE, le BPJEPS mention équitation ou un BTS de gestion... ? Sachant que je n'ai qu'un galop 5. Merci d'avance pour votre lecture et vos réponses. Message édité le 15/08/20 à 16:48 |
Messages 1 à 30, Page : 1
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 17:05:07
Dire merci | Petit 1 : NE FAIS PAS SURTOUT PAS ÇA Petit 2 : en fait il faut être fou pour se lancer là dedans Petit 3 : c'est très difficile d'en vivre. Voilà voilà Spoiler
Non désolée en vrai j'en ai juste un peu gros sur la patate
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Par emmaths : le 15/08/20 à 17:29:26
Déconnecté Dire merci | D'accord mais pourquoi ? |
Par tyoc : le 15/08/20 à 17:40:15
Dire merci | D'accord mais pourquoi Parce que l'investissement de base est trop important pour en vivre quand on part de rien. Le cheval c'est bien comme passion, en vivre, et pas juste survivre, c'est très compliqué quelque soit le job. |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 18:16:26
Dire merci | Alors, comme l'a très bien dit Tyoc, quand on part de "rien" on ne s'en sort pas. Quand je dis partir de rien je vais détailler notre cas, ça sera plus concret. Nous avons acheté un haras avec mon conjoint. Beaucoup de terrains, grande maison principale et petite maison. Tout était à refaire (donc gros budget travaux maison). Ensuite il fallait pimper les installations (dalles de boxes, refaire les abris, remettre du sable dans la carrière, acheter un tracteur, un gyro, une herse, du Matos d'obstacles, le terrassement etc). Ensuite il faut entretenir le tout et financer les prestataires pour ce que tu ne fais pas toi même. Ensuite il faut trouver la clientèle. Ensuite il faut tout entretenir + entretenir soigner nourrir les chevaux, être à l'écoute des propriétaires aussi évidemment et c'est normal. Payer les charges sociales, les impôts locaux, la tva si tu y es soumise, le comptable, la révision et l'assurance des engins, ton assurance activité et ta RC... Par dessus tout ça il faut faire payer le juste prix pour se dégager un "salaire" et là ben le compte n'y est pas. Voilà. Par dessus ça, c'est tous les jours h24 et 7 jours sur 7, quand t'as un jour où tu te dis "on va faire cool" ben t'as toujours un imprévu, un pet de travers, un cheval malade, un foin qui chauffe, un arbre qui tombe, et le "cool" implique quand même d'être tous les jours à 7/8h aux écuries pour faire les boxes, nourrir, sortir, habiller les chevaux, et ça qu'il fasse 30 degrés ou moins 10. T'as aussi intérêt à être bricoleuse (moi perso sans mon mari je me serais déjà pendue depuis longtemps, c'est pas mysogine mais une femme seule c'est plus que hard physiquement, tu y laisses ta santé). Pas de vacances, pas de jour off. Alors oui t'es ton propre boss et tu t'organises comme tu veux, mais tu te paies quasi pas par rapport aux heures et à la dureté du travail. Et dans tout ça si tu veux accessoirement faire les courses et nettoyer ta baraque... Et je parle pas d'enfants Voilà. Après je ne reviendrais pas en arrière même si parfois je suis épuisée. Et on oublie trop souvent que gérer LES SIENS ça va, gérer les bébés des autres c'est une énorme responsabilité, et il faut savoir encaisser ça. Tout repose sur toi et tes décisions donc t'as plutôt intérêt à gérer l'histoire et les problèmes (en tout cas je me pressurise dix fois plus pour les chevaux de mes proprios que pour les miens .) Mais clairement on ne vit pas de la pension, on vit de nos autres revenus accessoires qui tombent à côté. Message édité le 15/08/20 à 18:18 |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 18:26:43
Dire merci | Sinon pour te répondre sur ton projet, L'ATE paraît très bien pour ce que tu veux faire Pour le détail des chiffres par exemple et du business plan je suis dispo en mp si tu as des questions par rapport à ce qu'on a fait nous |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 18:39:45
Dire merci | Ça n'est pas pour te décourager mais à mon sens l'idéal c'est d'avoir ses chevaux chez soi (et encore ça peut être de sacrés emmerdements mais bon soit...) et un bon job à côté pour être large. Tu les gères comme tu veux quand tu veux et tu en profites quand tu peux. Quand tu gères les chevaux des autres j'estime que tu as un standing à tenir, qui ne te laisse pas de repos en soi. Les miens ben si le box est pas fait à 8h ou qu'ils sortent qu'à 10h le matin de temps en temps je m'en fiche, c'est pas la mort ils vont s'en remettre. Pour ceux des autres je ne m'en fiche pas en revanche. À 8h faut que ça soit fini propre terminé et prêt pour le soir. Pareil, des arbres fruitiers ou des chênes qui traînent, les miens je vais pas me jeter sur les clôtures pour tout barricader. Pour les chevaux des autres si parce que justement ce ne sont pas les miens et je ne veux pas prendre le moindre risque sur un potentiel incident. Les soins pareil. C'est pas compliqué je suis beaucoup moins assidue aux soins pour les miens que pour les chevaux de mes proprios voilà voilà... La pression et la gestion sont totalement différentes quand le rêve c'est de vivre entourée de chevaux. Si c'est les tiens, tu géres comme tu veux, si ce ne sont pas les tiens tu dois être carrée, 24/24 et 7j/7. Message édité le 15/08/20 à 18:42 |
Par K.Zel : le 15/08/20 à 18:57:24
Dire merci | C'est bien, normalement c'est moi qui déconseille très fortement de faire ça, mais je vois que Caro a pris le relai Franchement, je te conseille de te trouver un taf alimentaire qui te permette à terme d'avoir uniquement tes chevaux à toi chez toi. Si vraiment tu veux bosser dans le cheval, trouver un métier "périphérique" à ça, comme saddle fitter, ostéo ou j'en passe MAIS sachant qu'en indépendant, tu ne comptes pas tes heures, et tu peux souvent faire une croix sur la possibilité de monter et d'avoir simplement du temps avec tes chevaux. Sur la pension même... je déconseille pour les raisons évoquées par Carodadou, mais aussi parce que la majeure partie des proprios sont une plaie à gérer. Et tu oublies les week-ends, les vacances. Là par exemple, je sors d'un coup de fil avec un pote surpris que je soi au taf. Il me dit : "mais c'est férié !?" Beeeh oui, férié ou pas, dimanche ou pas, le travail, c'est absolument tous les jours, même quand tout roule bien. Et tout ça pour un salaire moche à pleurer. Après, ce que tu dis par rapport aux personnes hospitalisées me fait penser à un truc. Tu as des boulots qui lient cheval et personnes handicapées, comme équithérapeute ou équicien. Je te conseille de jeter un oeil à tout ça, ça pourrait peut-être te plaire. |
Par topsail cory : le 15/08/20 à 19:26:01
Dire merci | Moi je ne dirais pas de ne pas le faire. Parce que si c'est viscéral ca reviendra un jour ou l'autre. MAIS être bien au fait (et de toutes façons banques etc le dirons) que se tirer un salaire est difficile. Si tu as les fonds pour acheter la structure c'est envisageable, sinon rembourser l'achat et se tirer un salaire parait plus difficile. Essaies de voir tous les métiers possibles autour du cheval que tu aimerais et pourrais faire aussi. |
Par emmaths : le 15/08/20 à 19:37:56
Déconnecté Dire merci | Merci pour tous vos messages ! J'avais plus ou moins déjà conscience de tout ça mais je prend tous vos messages en compte. Merci beaucoup pour le temps que vous avez pris pour me répondre |
Par equifeel : le 15/08/20 à 19:37:58
Dire merci | l'ATE ne suffit pas pour encadrer un public handicapé. |
Par emmaths : le 15/08/20 à 19:40:04
Déconnecté Dire merci | equifeel : que faudrait-il comme diplôme alors ? |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 19:42:07
Dire merci | Avoir conscience c'est bien, moi aussi j'en avais conscience, à vivre c'est différent |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 19:42:40
Dire merci | k.zel tu m'as littéralement tuée KO technique |
Par equifeel : le 15/08/20 à 19:49:24
Dire merci | Je suis en plein dedans, il y a un flou niveau diplôme nécessaire mais dès lors que tu fais faire 2 tours de carrière à qq avec un cheval (que ce soit monté, à pied ou en attelage), tu es considéré comme donnant un cours d'équitation donc il te fait un diplôme d"enseignement. (il y a des dérogation pour les équithérapeute diplômés) C'est un de mes projet et j'ai perso passé le bpjeps pour ça. Après, il y a le BFEEH accessible au personnes ayant un diplôme d’enseignement de l'équitation, mêem si ce n'est pas obligatoire pour accueillir un public handicapé, c'est fortement conseillé, en cas de pépin, la justice peut te chercher des noises (cas de jurispridence) |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 20:01:37
Dire merci | @equifeel nop, tant que tu fais ça bénévolement tu ne risques rien c'est la loi mais faut aimer travailler pour la gloire |
Par Matchbox : le 15/08/20 à 20:36:10
Dire merci | Les trucs viscéraux c’est bien, mais là c’est une entreprise, il faut donc visualiser, calculer, préparer, etc, comme une entreprise. Ce projet peut à la fois tenir la route comme finir a l’eau. Cela dépend de plein de paramètres entre les coûts (structures, materiel, chevaux, main d’œuvre...) et les rentrées d’argent. Le lieu d’implantation est aussi important, la concurrence autour, et aussi planifier si l’entreprise pourrait survivre l’implantation d’un concurrent plus tard...aujourd’hui les entreprises équestres viables (s’entend avec tout le monde ayant un salaire) sont très rares. Je pense que tu devrais plutôt te tourner vers des études qui te permettraient d’avoir un job en dehors. Ça fait carriériste, certes, mais ça te permet de pouvoir retourner ta veste rapidement sans y laisser (trop de) des plumes. Je suis partie le bac en poche passer l’ATE (ancienne formule) puis le BPJEPS tourisme équestre, une seule de la formation à monte son projet et à l’air de tourner, moi je suis la dernière à quitter le milieu pour me reconvertir. J’aimerais un jour avoir mes écuries, mais j’ai toujours choisi de rester salariée plutôt que d’ouvrir un truc bancal. Et bien aujourd’hui, je suis en reconversion car même le salariat dans le milieu se vautre. Ça sent le gros changement, mais pour l’instant on assiste à un effondrement du système. Va falloir être patient. Du coup, ne trouvant pas de boulot décent et ne pouvant/voulant pas ouvrir un boui-boui pour finir endettée, je suis actuellement en pleine reconversion. Je repars de 0 avec 15 ans de retard. Sachant que quand j’ai passé mes diplômes, ça ne se portait pas encore trop mal...Il te sera plus facile, si tu as un job « classique » (CDI 35h pas trop mal payé) de partir en formation (financée) pour monter ton projet quand ça se présentera bien. Tandis que l’inverse, se défaire d’un projet après avoir « perdu » quelques années de formation, surtout quand des prêts bancaires ont été contractés, c’est juste abominable. A mon sens aujourd’hui, il faut soit être très bon professionnel équestre ET gérant d’entreprise avec LE bon business plan, soit garder l’équitation comme loisir, sans s’interdire un jour de tenter l’aventure si vraiment on le veut. A l’heure actuelle, il y a un gros turn over des moniteurs, mais aussi (on en parle rarement) des centre équestres. Vous avez les mêmes clubs, mais ils sont rachetés puis revendus. |
Par topsail cory : le 15/08/20 à 20:59:57
Dire merci | A mon sens aujourd’hui, il faut soit être très bon professionnel équestre ET gérant d’entreprise avec LE bon business plan Tout est là. Maintenant ce n'est pas parce que certains galèrent qu'il faut démotiver. Chaque projet est différent et l'important est de le mûrir. (d'ailleurs l'auteur du est mineur alors ça ne reste qu'un projet) J'ai connu des personnes (dans le milieu du cheval) se satisfaire de peu et être heureux parce qu'ils vivaient leur passion, d'autres (avec un salaire tout à fait correct) se plaindre parce qu'ils travaillaient plus que celui qui fait ses 7h de bureau et avoir l'impression de passer à coté de leur vie, tout dépend des envies. Je pense que tout le monde sait que le milieu équin demande un investissement supérieur à celui d'occuper un poste de secrétaire. Et puis...on a plusieurs vies, on peut se planter dans un projet et partir sur autre chose, rien de pire que de rester dans un job qui ne plait pas. Message édité le 15/08/20 à 21:11 |
Par equifeel : le 15/08/20 à 21:02:14
Dire merci | carodadou rah, tu as raison, je n'a pas précisé. mais comme là on parlait de projet pro, j'étais parti sur un encadrement rémunérateur. bénévole, effectivement, pas de soucis. |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 21:05:19
Dire merci | Je suis d'accord topsail Cory, je ne me verserai peut être jamais un SMIC, c'est hard mais pour autant je ne regrette pas et je ne voudrais pas revenir en arrière. En revanche je préfère prévenir à 200% que c'est loin d'être "idyllique" même si c'est notre passion et qu'on en chie quand même. Faut se cramponner au cocotier. |
Par SweetFee : le 15/08/20 à 21:10:02
Dire merci | carodadou k.zel Du coup question assez personnelle mais est ce que vous le referiez? On voit à travers vos posts que vous êtes passionnés, est ce qye vous auriez pu vous épanouir dans autre chose au final? C'est clair qu'il faut faire attention en mélangeant sa passion et son travail. Et on peut aussu trouver son bonheur dans un métier qui de base n'est pas une passion. Par exemple je suis pharmacienne, ce n'est pas ma "passion" mais j'adore ce que je fais. Et si je le voulais je pourrais tout à fait faire pas mal d'équitation. Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas que deux choix possibles, vivre de sa passion ou faire un métier alimentaire. Message édité le 15/08/20 à 21:16 |
Par CaroDadou : le 15/08/20 à 21:18:26
Dire merci | Je pense que je le referais, mais différemment Après oui l'idéal c'est de trouver un métier intéressant qui paie plutôt que alimentaire... Faut dire que je suis du genre passionnée les doigts dans la prise, le thrill c'est aussi mon moteur donc bon, difficile de trouver un juste milieu |
Par K.Zel : le 15/08/20 à 21:55:40
Dire merci | sweetfee : honnêtement, je ne sais pas trop quoi répondre à ça. Je suis aussi dans le cas particulier de fils de gérant, venu taffer là par après. Du coup, j'ai grandi là-dedans, ce qui rend ce mode de vie particulier assez naturel pour moi. Pour autant, j'ai fait des études assez longues, et j'ai travaillé et travaille parfois encore dans cette branche là (je n'ai pas précisé, mais un bon moment j'ai fait : pension la journée, autre travail la nuit, juste pour joindre les deux bouts.. on était très loin des 35h !) J'ai quitté les boulots "de bureau", parce que ça ne me convient pas, pour revenir à la pension. Je ne veux plus taffer dans un bureau, et là, j'ai eu une occasion en or d'avoir un taf d'extérieur sans devoir en repasser par x formations, parce que la pension était toujours là et tenue par maman. Si j'avais dû, moi, monter une pension de zéro, je ne l'aurais pas fait. (j'ai commencé à taffer là-dedans dès 96, je crois que j'ai eu ma dose) Pour moi, parler de tout ça ici, ce n'est pas pour démotiver, mais bien faire prendre conscience des réalités. tout ça a un prix très lourd : financier, de santé, social. Et je trouve vraiment, justement, qu'une jeune femme en devenir à tout intérêt à s'assurer une base solide différente de ce beau projet qui va être un gouffre financier, hyper usant physiquement, et "anéantisseur" de vie sociale hors cadre pension, on ne va pas se leurrer. De toute façon, factuellement, pour débloquer des prêts suffisants pour s'installer, aujourd'hui, ça ne marchera pas pour une personne jeune seule, même diplômée dans le monde du cheval, même avec un solide apport, j'y crois moyen. Il peut y avoir des aides à l'installation par-ci par-là, oui... mais de là à avoir ce qu'il faut financièrement pour s'installer, il ne faut malheureusement pas trop y compter. Si on veut bosser dans le monde du cheval, mieux vaut démarrer "sans attaches" (salariat, etc) mais pas en s'installant. Parce que ça n'est clairement pas le meilleur moyen pour se prendre une grosse tarte dans la tronche une fois qu'on a tout mis en place > au sens où aller arrêter une pension, les prêts, les trucs et machins, c'est une grosse grosse perte aussi bien financière que psychologique chaque fois que ça arrive (et ça arrive très souvent) Et sur salariat et consorts, voir le post de Matchbox. C'est quand même un secteur très en crise Je pense vraiment qu'aujourd'hui, si on veut travailler dans le monde du cheval, la pension n'est vraiment pas la meilleure idée. |
Par zazouv : le 15/08/20 à 22:20:57
Déconnecté Dire merci | je répond au sujet après avoir lu tout les commentaires je gère un centre equestre et pension depuis 10 ans et aujourd'hui c est le dernier jour j adore mon métier mais cette annee j ai compris que si je voulais garder ma passion, il fallait arreter j ai choisi de garder la pension et l élevage mais a petite dose ca fait dix ans que je vit pour les autres, avec quasiment pas de salaire du coup j ai choisi d arrêter le club pour moins de contraintes, garder les pensionnaires qui sont devenus des amis au fil du temps et qui me permettent d entretenir mes chevaux perso et enfin j en profite le credit est paye, j ai de chouette installations, de super chevaux a monter et un peu de temps libre par contre j ai du monter un autre business pour me permettre ce choix car les écuries m occupent un gros mi temps donc complique d avoir un travail a coté et je gagne rien je m éclate j aime trop ca mais c est une passion pas un métier et mélanger les deux c est un terrain glissant |
Par Matchbox : le 16/08/20 à 00:06:40
Dire merci | . Maintenant ce n'est pas parce que certains galèrent qu'il faut démotiver. Je n’ai pas démotivé, j’ai mis en garde contre la réalité du terrain que je connais malheureusement bien. Des gens qui en vivent, j’en connais, et franchement, c’est ultra délicat. Et malheureusement encore, pour y être passée et d’autres personnes aussi, il vaut mieux déchanter AVANT qu’il ne soit trop tard, plutôt que de casser les dents. Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas le faire, j’ai dit dit qu’il fallait vraiment bien le réfléchir et que ce n’était pas pour tout le monde. Monter sa structure, c’est pas signer un CDI. |
Par Matchbox : le 16/08/20 à 00:11:55
Dire merci | Je pense que tout le monde sait que le milieu équin demande un investissement supérieur à celui d'occuper un poste de secrétaire. Si seulement...mais entre être juste salarié et être gérant, il y a un gouffre. Quand je devais gérer le club, avec certes des boulets, c’était H24, 7/7j, toute l’année. Je n’ai eu que 2 semaines de VRAIES vacances en 5 ans. Et pourtant, je n’étais que salariée...mais responsable des chevaux, des activités, la personne appelée en cas de soucis, la personne qui devait gérer et organiser les soins, qui devait gérer mes situation avec la gendarmerie, les pompiers, etc. C’était passionnant, usant car des problèmes avec mes cretins de collègues et employeurs, mais il faut avoir la foi, toute l’année, tout le temps. Je ne suis pas découragée de devoir gérer des écuries, mais clairement il faut pas se planter sur le côté business, car on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche. |
Par K.Zel : le 16/08/20 à 01:30:16
Dire merci | 2 semaines en 5 ans ! La chance ! Zéro en 7 ans ici. Prendre en compte aussi que même malade, il faut y aller. Il faut une bonne condition physique. Ici, mon seul jour off d'il y a quelques mois a été un jour de grippe où je n'ai pas pu sortir du lit. Alors le pire quand même, c'est que j'aime mon taf malgré tout, mais par exemple je n'ai pas monté depuis des semaines parce que pas le temps + ma santé pourrie qui fait que le peu d'énergie est consacrée au taf et rien de plus. Et comme le dit bien Matchbox, ce n'est pas pour démotiver, mais pour bien ancrer les réalités du métier. |
Par Juliie : le 16/08/20 à 07:01:19
Dire merci | Je n’ai pas tout lu les mises en garde sur la pension.. Mais pense aussi que de proposer des balades et séances avec handicapés te demandera une cavalerie spécifique, qui ne sera pas très rentabilisée si tu ne proposes pas de vraie activité centre équestre |
Par Matchbox : le 16/08/20 à 10:25:05
Dire merci | 2 semaines en 5 ans ! La chance ! Zéro en 7 ans ici. Spoiler
Sur le papier j’avais 6 semaines de congés, mais les 2 seules semaines où j’ai pu vraiment déconnecter par ex qu’on ne m’appelait pas ou ne m’appelait pas à l’aide c’était quand j’étais partie aux US, c’était compliqué de revenir en urgence parce que les chevaux se seraient échappé Message édité le 16/08/20 à 10:25 |
Par Thalis : le 16/08/20 à 11:40:20
Dire merci | Perso j'ai arrêté la pension, pour ne garder que la partie élevage Les gens sont trop durs à supporter pour moi... |
Par liteulorce : le 16/08/20 à 15:07:38
Dire merci | "Les gens sont trop durs à supporter pour moi..." |
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