Somme nous les parents de nos animaux
Sujet commencé par : Pili - Il y a 81 réponses à ce sujet, dernière réponse par barbamamaPar Pili : le 05/02/21 à 11:09:51
Déconnecté Dire merci | Alors ceci va être une réponse directe à galuska chez qui nous avons visiblement touché un point sensible sur l'autre post. chère Galuska, à titre perso je n'ai absolument aucun problème avec les femmes (ou hommes) qui ne désirent pas avoir d'enfant. Je les féliciterais plutôt de résister à la pression sociale et de mener leur vie comme ils le sentent. Pour ceux qui en voudraient et ne peuvent pas en avoir malgré les avancées médicales ils ont toute ma compassion. Ceci dit 'remplacer' un enfant par un animal quel qu'il soit ne me semble pas sain. Déjà pcq la majorité de nos animaux de compagnie ont une espérance de vie largement en dessous de la notre et que perdre un enfant est l'épreuve la plus épouvantable qu'on puisse traverser et je suis bien placée pour en parler. J'aime vraiment bcp mes animaux une grande partie de ma vie leur est consacrée et si moi je me sens 'patronne' je peux bien comprendre que d'autres se sentent 'copain' même si je ne 'régente' pas la vie de mes copains humains et qu'avec eux je n'ai pas l'ambition d'avoir toujours le dernier mot |
Par Ulika1 : le 05/02/21 à 16:09:38
Dire merci | Ta façon de le dire pouvait laisser supposer autre chose Ton explication est limpide . |
Par dejavu : le 05/02/21 à 16:31:00
Déconnecté Dire merci | Je viens de rentrer et j'ai dit à ma chienne: alors, qu'est-ce que tu as fait de beau avec papa aujourd'hui? et ça va plus loin: elle me répond (je fais sa petite voix): on a bien rigolé, on est allé au parc ensemble et il a encore bougé tous les meubles à la maison. Je vous épargne le reste de la conversation.... Quant aux comparaisons enfants-animaux.... bien sûr que ma fille ou mes petits-enfants ont une priorité sur les animaux, mais cela ne m'empêche pas de placer les animaux - comme tous les êtres vivants - très haut dans mes priorités. Ma fille peut se débrouiller toute seule depuis déjà longtemps mais mes animaux dépendent entièrement de moi. J'évalue donc également où se situe la priorité en fonction de ce facteur. |
Par Pili : le 05/02/21 à 16:33:09
Déconnecté Dire merci | j'avais pensé à ça aussi en me disant que nos enfants on essaye de les éduquer le mieux possible pour devenir des adultes autonomes alors que nos animaux seront toujours tributaires de nous c'est pour ça que je me sens plus 'patronne' que maman vis à vis d'eux (je pense qu'un patron ça peut être bienveillant, être aimé et aimé à son tour, on essaye de former une équipe) |
Par Canaille : le 05/02/21 à 17:15:01
Dire merci | J'appelle souvent mes juments "mes filles" , ou "les filles" selon le contexte. J'en suis gaga oui j'assume, mais je dirais plus qu'elles sont des amies, des partenaires... que des enfants, dans ma relation avec elles. |
Par Camille999 : le 05/02/21 à 17:18:40
Dire merci | C'est évident que.... c'est un abus de langage affectueux et sympathique : mes 4 juments sont mes filles, mes chiennes aussi étaient mes filles. Mes juments sont toujours mes filles lorsque je discute avec la gérante de ma pension, pourtant, je les vois peu, je suis une patronne effectivement, je gère leur vie, je me démerde toujours pour qu'elles aient tout ce dont elles ont besoin. Mais cet abus de langage, je l'ai fait pendant 2 décennies, lorsque mes juments étaient à la maison, la tradition, lors de mon dernier passage au pré ou à l'écurie, c'était "bonne nuit mes filles". Il.ne faut pas confondre nos abus de langage avec un transfert chelou de maternité. Il m'arrive encore de dire "mon bébé" à un de mes chats qui vient me câliner .... Ca ne veut rien dire, ce sont juste des abus de langage affectueux, ça ne nous empêche pas de faire la distanciation méritée quand ça déconne. Mettre une tarte éthologique, claquer le cul du chat qui a fait sa connerie... etc... ça n'empêche pas d'avoir ses petits abus de langage qui peuvent sembler déplacés mais.... personnellement j'apprécie ces instants affectueux et mes animaux aussi, car dans ces mots, ils ressentent bien l'affection qu'on leur porte : on ne possède pas des animaux destinés à l'abattoir, on possède des animaux qui partagent nos vies et avec lesquels on vit mieux si on leur porte de l'affection (sinon ? À quoi bon ?) |
Par Erzebeth : le 05/02/21 à 17:27:45
Dire merci | et ça va plus loin: elle me répond (je fais sa petite voix): on a bien rigolé, on est allé au parc ensemble et il a encore bougé tous les meubles à la maison. J'avais aussi ce genre de conversation avec mon chat. puis ça pouvait durer longtemps car il me répondait toujours. Et quand je discutais avec mon mec, il nous interrompait volontiers... de même quand j'étais au téléphone, il venait brailler à côté et de nombreuses personnes ont pu bénéficier de sa conversation au combiné. Le plus drôle, c'est quand même quand on est arrivés à la campagne après 4 ans en appart et qu'il a commencé à sortir. A la belle saison, sous surveillance, avec la porte ouverte et moi dans la maison... Au début il sortait 15 min, revenait, venait me trouver, miaulait 5min, puis repartait, puis revenait, etc... j'avais vraiment l'impression qu'il me racontait ce qui lui était arrivé dehors. |
Par dejavu : le 05/02/21 à 17:36:20
Déconnecté Dire merci | erzebeth Ben je vois que nous ne sommes pas les seuls zinzins à pratiquer les dialogues avec les animaux. Mon mari se dit que si qqn d'extérieur nous voyait et nous entendait on se ferait enfermer. Je constate que les chats sont plus bavards que les chiens mais ont d'autres sujets de conversation. Quant à mon cheval, sa préférence va aux blagues car il adore rigoler. |
Par Chrysalis : le 05/02/21 à 17:55:33
Dire merci | Je pense qu'on peut distinguer le rôle de mère et celui de maman. La mère dans la nature est celle qui enfante,pourvoit bouffe, sécurité, éducation " primaire" avec un attachement hormonal . L'affectivité , la dépendance affective, la complicité, le côté cajoleur, c'est le côté " maman " , assez peu présent dans le règne animal Autant je me considère comme "mère" de mes chevaux , mais pas leur " maman " Même si ...paradoxe humain quand tu nous tiens, j'emploie le mot " maman " |
Par Ulika1 : le 05/02/21 à 17:59:19
Dire merci | Je parle à mes bestioles aussi ...le soucis c'est qu'après ils son t toujours entrain de raconter un truc genre la chienne qui ne veut pas prendre à gauche ,je dis à gauche et j'ai droit à un arouarouaroua pendant 1 minute |
Par Camille999 : le 05/02/21 à 18:23:36
Dire merci | Au delà de la notion de parents, je pense qu'il y a une notion de responsabilité qui se dégage lorsque je dis "mes filles" : et donc, c'est pas honteux de penser ainsi.... Au contraire. |
Par mandine25 : le 05/02/21 à 18:43:14
Dire merci | Moi j'aime mes animaux d'amour et je dis tjs "soit mignon avec ta mère" ou "regarde ce que maman t'a apporté"..etc Ils sont toute ma vie et passe pratiquement avant tout (financièrement, le temps consacré...etc) mais je n'ai pas d'enfants et je n'en veux pas donc bon. Après je suis d'avis que chacun fait bien ce qu'il veut et a la relation qu'il veut avec ses animaux...moi je ne comprend qu'on veuille je ne sais combien de gosse par exemple mais je ne vais pas aller faire des commentaire si c'est leur plaisir ça n'embête personne...pareil pour ceux qui veulent aimer leur animaux comme des parents. |
Par Maratre : le 05/02/21 à 18:48:26
Dire merci | lol , je parle à mes chiens comme à mes enfants , et ma fille (la vrai) deteste quand je dis à Epona ," ta soeur vient d'arriver" |
Par beeboylee : le 05/02/21 à 18:49:14
Dire merci | Mais les animaux passent leur vie à mourir . il me semble que si on investit autant affectivement ds un animal qu'un enfant, on ne peut pas tt simplement accepter sa perte. Dieu sait si je pleure encore tous les chats, chiens et chevaux que je n'ai plus mais pas au point que ce soit un dechirement constant . |
Par Plectrude : le 05/02/21 à 18:58:24
Dire merci | Quand on ramasse des kilos de cacas, qu'on retire des tiques et autres mouches plates, qu'on nettoie des croutes, des fourchettes pourries, qu'on dort par terre par loin du fumier un soir de colique... je me demande si ça permet pas de se sentir plus normal de mettre ça sur un rapport maternel ou paternel Après vous faites ce que vous voulez avec vos potes hein Blague à part, n'ayant jamais eu de désir d'enfant, je pense quand même que mon besoin de "prendre soin" est comblé par mes animaux. Mais j'ai des amies avec des enfants qui ont aussi ce rapport avec leurs animaux, donc je ne pense pas que ça ait un rapport. Je pense que c'est plus culturel, dans ma famille les animaux c'est un pan de la tribu, on a la même préoccupation pour un frère à l'hôpital que pour un chat en clinique véto. Et oui pour moi c'est, comme dit, une épreuve épouvantable de perdre un animal, mais c'est comme ça, ça fait partie de la vie, on sait qu'accueillir une nouvelle bestiole, c'est accueillir un deuil douloureux prochain. C'est un choix. Maintenant avoir un attachement de type "famille", ça ne veut pas dire faire de l'anthropomorphisme et les traiter comme des enfants et plus comme des membres adultes de leur espèce à part entière. J'ai pas du tout les mêmes petits noms pour ma "vieille" copine de jument ultra indépendante et sûre d'elle, qu'avec ma jeune saucisse qui a beaucoup plus besoin de soutient moral J'ai aussi vu beaucoup de femmes mettre leurs chevaux (et/ou chat, chien...) de côté après leur premier enfant, et personnellement je trouve ça beaucoup plus déplorable que celles (ou ceux) qui en font "trop". |
Par Dawa : le 05/02/21 à 19:07:03
Dire merci | Ici pas d'enfants mais de plus en plus souvent je me dis qu'il me faudrait un gamin pour relativiser les chevaux Mais sinon non, je me sens comme leur partenaire, on forme une équipe...on a tous des droits et des devoirs comme dirait l'autre. On a une relation basée sur la confiance, l'écoute...leur bien être c'est ma responsabilité, ma sécurité la leur et on avance bien comme ça ! J'y suis très (trop) fortement attaché, c'est ma vie mais je suis pas leur maman... Bon par contre laisse tomber, mon chien c'est mon bébé, et là il vieillit, c'est vraiment dur...je voudrais avoir plus de détachement avec les chevaux sinon leur fin sera absolument intolérable pour moi...mais c'est vrai que c'est pas évident, toutes les tournures de ma vie sont faites pour eux : mon lieu de vie, mon boulot, tout mes renoncements aussi ... |
Par Camille999 : le 05/02/21 à 19:07:10
Dire merci | +10000 avec plectrude C'est joliment dit |
Par Ulika1 : le 05/02/21 à 19:22:40
Dire merci | Mais les animaux passent leur vie à mourir . il me semble que si on investit autant affectivement ds un animal qu'un enfant, on ne peut pas tt simplement accepter sa perte. Je confirme ...j'ai eu un chien à 15 ans quand j'étais en "dépression" après la mort de mes chats ...et à l'époque j'en ai perdu beaucoup..ma mère a craqué ,elle n'en voulait pas à la base. et ce chien est mort il y a bientôt 15 ans ,je n'arrive toujours pas à voir un York sans pleurer... Par la suite ,j'ai su prendre de la distance,les enfants tout ça ,forcément on relativise ,mais la mort d'un animal reste toujours très compliqué ...Mais ça c'est aussi le coté hypersensible... |
Par Aquarium : le 05/02/21 à 19:57:54
Dire merci | Mes premiers grands amours équestres étaient des chevaux déjà adultes, indépendants avec une forte personnalité. Aussi il ne me serait jamais venu à l'idée de me dire mère de ces juments. Puis j'ai acheté ma première jument, 4ans. Jai découvert ce que cetait que gérer un jeune cheval bcp moins mature , qui demandait souvent mon avis, qui courrait après les papillons... ça m'a presque déplu, cette sensation de devoir gérer, surveiller, éduquer... construire une relation en ayant l'ascendant quasi sur tout. Bref je me suis sentie Maman à 25ans ^^. L'histoire a voulu que cette merveilleuse petite jument se tue avant sa 9ème année qqs heures après que je lui aie dit "ça yest, tu es une grande dame maintenant, tu deviens formatrice". Mais non, je m'étais trompée... cetait encore l'enfant qui pouvait se mettre en danger. Bref depuis j'ai une mule qui m'enverrait ses postérieurs si je l'appelais "ma fillette". Et jai tout de même recommencé l'expérience de la jeune ingénue car j'avais besoin de reprendre là où j'avais brisé mon rêve. Jai très peur davoir des gosses quand je vois le coeur que je mets dans ces animaux |
Par kagnotte : le 05/02/21 à 20:08:39
Dire merci | Mes animaux font partis de ma vie, et je les aime énormément mais ce n'est comme tout le monde pas la même chose bee a expliqué exactement mes pensée. Perdre un animal c'est dans l'ordre des choses, mes enfants ce n'est même pas imaginable. Maintenant la relation que j'ai avec mon cheval, et bien c'est une relation particulière, je ne saurait l'expliquer, ce n'est pas mon bébé, c'est mon bichon, et ma jument ma bichette. Je crois qu'on peut tous comprendre en tant que cavalier la relation qui nous lie à notre cheval, c'est quand même particulier et parfois très fort. Donc des petits noms ce ne sont que des petits noms, rien ne me choque, mais même si j'ai adoré et adore tous mes animaux, mes différents chevaux c'est autre chose, et je ne saurai pas l'expliquer mais c'est mon ressenti. |
Par taraa : le 05/02/21 à 20:10:40
Dire merci | Mes chattes sont toujours appelées mes filles par mes amis comme par moi. Je me retrouve dans ce sentiment de protection, d'amour inconditionnel que je leur voue. Je n'ai pas d'enfant, par choix, et je suis bien consciente que je reporte probablement tous ces besoins sur elles. Quand j'avais mon cheval, même à 32 ans, mon Papychou était mon bébé ! Et mon meilleur ami qui était amoureux de mon cheval depuis la première qu'ils se sont vus l'appelait son fils. Les amies qui s'en occupaient occasionnellement étaient les tatas. J'assume |
Par beeboylee : le 05/02/21 à 20:20:05
Dire merci | "Jai très peur davoir des gosses quand je vois le coeur que je mets dans ces animaux" J adore mes animaux. Mais ça n a rien à voir avec la relation viscerale,tripale,que tu as avec ce que tu as conçu, élevé et qui reste même adulte la chair de ta chair. Je pourrais flinguer de sang froid ,je pense qq qui ferait sciemment du mal à un de mes animaux. Mais celui qui touche à mes enfants,je le massacre en lui faisant le plus mal possible avant. |
Par CaroDadou : le 05/02/21 à 20:24:09
Dire merci | Vu ce que j'éprouve déjà pour mes animaux et même ceux des autres beeboylee j'ai peur de ce que je vais donner si un jour je suis mère |
Par Canaille : le 05/02/21 à 20:55:26
Dire merci | On peut être gaga angoissée débile avec les chevaux.... et normale avec des enfants, je vous rassure ! J'ai tendance à flipper assez vite pour mes juments, je suis plutôt du genre angoissée à vite imaginer le pire (ok elles m'en ont fait voir et ça continue) alors qu'avec mes enfants (pourtant nés préma donc néo nat et cie) je suis beaucoup plus zen... ... Je ne me l'explique pas à moi même mais je me dis heureusement pour mes gosses ! |
Par Ecoleartequestre : le 05/02/21 à 21:54:48
Déconnecté Dire merci | Moi je n'aime pas trop non plus qu'on parle de moi comme la mère ou la maman de mes animaux, quelqu'un m'a parlé comme ça récemment justement, et ça me met mal à l'aise parce que ce n'est pas ce que je ressens ni comme ça que je me positionne vis à vis d'eux. En fait je n'emploie aucun mot du champ lexical de la parentalité à leur propos. Ils ont des surnoms affectueux bien sûr, et j'y suis tout autant viscéralement attachée que ceux qui maternent plus. Passer des nuits blanches à veiller mon chien en fin de vie ou mon cheval en colique, ça m'est arrivé aussi, mais je les ressens plutôt comme des compagnons, avec un rapport presque d'égal à égal même si dans les faits ça n'est pas vrai parce qu'ils dépendent totalement de moi. Je pouvais passer de longs et merveilleux moments, assise par terre à regarder l'horizon, avec mon chien qui venait s'assoir contre moi en se collant sous mon bras. Pareil avec mes chevaux, je peux passer des heures à les observer, faire en sorte qu'ils soient bien, faire des trucs avec eux.... Mais je ne les ressens pas comme des enfants ni même des copains, compagnons de tous les intants serait un terme qui leur correspondrait mieux. |
Par Uriette : le 06/02/21 à 09:30:25
Déconnecté Dire merci | le vrai problème c'est qu'il manque des mots dans le vocabulaire pour désigner le lien affectif entre l'animal et son humain. pour moi le parent est la figure d'attachement des tout nouveau né. j'aurais été le parent si j'avais rempli ce rôle. mes poneys ont eu la chance de ne pas avoir besoin de maman de substitution. je suis gestionnaire, patronne, collègue, pote, sécurité sociale, protectrice. mais ça je peux le faire aussi sans lien affectif particulier, mes poneys c'est encore différent. |
Par dejavu : le 06/02/21 à 11:23:32
Déconnecté Dire merci | Les animaux m'ont appris la patience et la fermeté parfois nécessaire que je peux avoir avec les enfants. Mais dans l'ensemble j'aurais tendance à être plus ferme avec un enfant car je dois lui apprendre à se détacher de moi et à vivre pour lui-même et pas en fonction de ses parents, à développer son libre arbitre. Même si je trouve également important qu'un animal puisse développer son libre arbitre, car cela va de pair avec l'évolution de l'intelligence et la découverte de la personnalité d'un individu, j'irais moins loin en ce sens et serais moins ferme qu'avec un enfant. |
Par Nirvelli : le 06/02/21 à 11:48:17
Dire merci | J'avoue que je suis moi aussi gaga avec mes animaux. Et le chien et ma plus jeune jument sont clairement mes bébés. La chatte et ma jument plus âgée ont une place différente, je les aime tout autant mais ils sont plus autonomes, connaissent un peu tout de la vie, ce sont des vieux potes en quelque sorte. Après, ils font clairement partie de la famille, et je n'ai pas honte de dire qu'ils sont plus importants pour moi que beaucoup d'humains qui me cassent les pieds. Comme toi maratre , j'adore taquiner ma fille en lui disant "surveille ton frère" en parlant du chien ou "va chercher tes soeurs" en parlant des juments ... en général, comme elle considère la chatte comme sa fille, elle se venge en lui parlant de moi comme étant sa mamie Parfois, je me dis que vu de l'extérieur, on passerait vraiment pour des fous, pour autant, l'amour que je porte à ma fille n'a rien à voir avec celui que je porte à mes animaux, c'est même pas comparable en fait. Mais après tout, c'est normal d'aimer ses animaux et de s'y attacher, sinon, à quoi bon en avoir ? L'attachement, c'est un phénomène propre à chacun. Qui n'a pas pris un jour un animal pour compenser la perte d'un autre ou surmonter le départ d'un être cher ? On sait tous que ça ne remplace pas, que ce serait malsain de chercher à remplacer, mais ça apaise et aide à passer à autre chose aussi. Et puis il y a une chose bien plus formidable avec les animaux qu'avec les êtres humains, c'est leur absence de jugement et leur innocence totale. C'est aussi le cas avec les très jeunes enfants, mais ça disparait très vite. Message édité le 06/02/21 à 11:50 |
Par Tessa : le 06/02/21 à 13:23:22
Dire merci | J'ai pas tout lu, j'avoue. Je vis un peu la situation inverse: je suis la pouliche de Tessa, depuis toujours. Et je ne plaisante pas. Elle a eu des attitudes de "mère/poulain" avec moi: protection, me couvrir de paille pour me garder au chaud, se coucher contre moi et souffler sur les parties froides pour les réchauffer, allant même jusqu'à prendre mon nez dans ses lèvres, me prévenir d'un danger, etc. Quand on me demande si c'est mon/mes chevaux, je réponds "non, je suis leur humaine". donc ce ne sont pas mes enfants, ce sont des parties de moi mais en rien comparable à un enfant. Ce n'est pas "plus" ou "moins", c'est juste complètement différent. Je ne comprends pas du tout les gens qui infantilisent leurs animaux (pas donner des surnoms idiots, ça je fais aussi) mais qui les traite comme des enfants oubliant souvent leur spécificités animales. |
Par Ulika1 : le 06/02/21 à 16:28:59
Dire merci | Je ne comprends pas du tout les gens qui infantilisent leurs animaux (pas donner des surnoms idiots, ça je fais aussi) mais qui les traite comme des enfants oubliant souvent leur spécificités animales. tu mets quoi là dedans comme comportement ? |
Par BountyB : le 06/02/21 à 16:30:16
Dire merci | C'est marrant ce que tu dis tessa parce que j'ai parfois la même impression avec ma chatte : je suis son chaton Et c'est vraiment l'appellation "son humaine" qui se rapproche le plus de ce que ressens vis-à-vis de mes animaux. Il faut dire aussi que, même si ça n'a pas l'air d'être le cas ici, dans la "vraie vie" toutes les personnes que j'ai côtoyées et qui parlaient de "mamans" pour les proprios des chevaux avaient quand même à mes yeux un souci relationnel avec eux (trop d'anthropomorphisme et d’infantilisation de l'animal à mon goût). C'est peut-être aussi pour ça que ça me gêne quand on me dit que je suis la maman de mon animal. |
Par Ulika1 : le 06/02/21 à 16:37:55
Dire merci | Ici ,on vient de rentrer de courses ,une de mes filles arrive et dis au chaton et à la chienne . C'est bon ,vous êtes contents ,ils sont rentrés vos parents! |
Par Chrysalis : le 06/02/21 à 19:06:45
Dire merci | Mon mari vient de me faire exploser de rire J'arrive en retard du poney, en tenue de poney, sentant le poney, bref, pas de doute. J'étais au poney... Et là , il me dit " t'étais encore avec ton amant?" Moi: " Non juste avec mon cheval " Lui: " C'est bien ce que je te dis " Du coup ça m'a fait penser à ce poste Et me dire que définitivement, le relation qu'on lie avec l'animal est très particulière et complexe... protecteur comme une mère, complice comme un copain, et j'avoue que je sèche pour l'amant( hormis passer du temps loin et revenir le sourire aux lèvres et fatigué ) Message édité le 06/02/21 à 19:08 |
Par Ulika1 : le 06/02/21 à 20:30:46
Dire merci | Et me dire que définitivement, le relation qu'on lie avec l'animal est très particulière et complexe... protecteur comme une mère, complice comme un copain, et j'avoue que je sèche pour l'amant( hormis passer du temps loin et revenir le sourire aux lèvres et fatigué ) Cherche pas plus loin va |
Par Le Pex : le 06/02/21 à 21:30:15
Dire merci | Je n’ai pas d’enfants (et j’en aurai jamais). Pour autant, je n’ai jamais ressenti de sentiment maternel pour mes animaux. On rigole avec mon conjoint à propos de mon cheval où on me désigne comme « sa môman », car il est à la fois hyper proche de l’homme, exclusif et est resté très « gamin ». Mais ça reste une boutade. Si je devais décrire mon sentiment, ça serait en référence à St-Exupéry et son « tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ». |
Par K.Zel : le 07/02/21 à 14:26:58
Dire merci | tessa : ce que tu décris avec Tessa, j'ai eu le même genre de relation avec un de mes anglos qui était d'une prévenance absolue. Un exemple parmi d'autres a été une fois où il était à ma gauche, un autre cheval à ma droite, l'autre cheval s'est retourné d'un coup pour taper ; mon anglo a bondi pour s'interposer. Sans lui, je crois que je ne serais plus là aujourd'hui pour gonfler tout le monde avec mes posts à rallonge. J'étais ado quand je l'ai eu (la magique adolescence) Et il a toujours été à l'écoute, à sa façon, vraiment très présent. C'était le genre de cheval à se barrer en voyant le licol, mais si j'arrivais et qu'il voyait que ça n'allait pas, il se pointait tout de suite et venait poser sa tête. C'était une infinité de petites choses comme ça, où j'avais le sentiment qu'il prenait vraiment soin de moi, et effectivement, j'avais comme un rapport de parentalité avec lui. Je sais bien que c'était particulier, pas comparable avec des rapports humains, mais c'était vraiment très spécial et très précieux. Pour ça, j'aime beaucoup la remarque d'uriette : "Après faut reconnaître qu'il existe un lien affectif entre un animal particulier et un humain particulier, et qu'il n'existe pas de nom pour ce lien affectif. donc on puise dans le registre anthropomorphique." |
Par dilou : le 07/02/21 à 16:17:13
Dire merci | Mon Kachou est de ce genre-là aussi. Traverser le pré entourée de chevaux agressifs ou trop joueurs ne me pose pas de problème : il s'interpose systématiquement. Et je n'oublierai jamais son regard et ses breu-breutements inquiets le jour où devant lui, Fany m'a envoyée par terre et que j'ai mis un peu de temps à me relever. Honnêtement, je crois comprendre que je suis une jument de son troupeau, en fait Globalement, il agit avec moi comme avec Fany. Aucun problème d'autorité pour moi néanmoins : Fany aussi le commande |
Par CaroDadou : le 07/02/21 à 21:33:50
Dire merci | Ici je n'en ai aucun de particulièrement protecteur, en revanche si je m'occupe d'un, l'autre en général tape un caca nerveux Il suffit que je rentre dans le box de Chacha, la grise à côté va se dévisser le cou pour voir ce qu'il se passe et si elle ne me voit pas ressortir ou PIRE si je parle à chacha (crime de lèse majesté) alors là ça va être le scandale "meuh meuh meuh" taper dans la porte "meuh meuh meuh..." |
Par lilibal : le 08/02/21 à 11:10:44
Dire merci | Pour ma part je me sens """"parent"""" de mes animaux dans le sens où J'AI choisi qu'ils allaient vivre avec moi (comme des gosses quoi) et que par cette décision je m'engage à les respecter dans leur vie et à les aimer du mieux que je peux, et à les protéger. Ce qui à mon sens est le role d'un parent. Mais je ne me sens pas du tout "maman" ou gaga, j'essaie de ne pas trop faire d'antropomorphisme etc . Et en même temps je ne suis pas maman d'un enfant non plus donc c'est difficile de comparer mais je me sens entièrement responsable corps et ames de leur vie, de leurs émotions et j'estime que mon but est de les accompagner pour avoir la meilleure vie possible, qui respecte au mieux leurs besoins, quoi qu'il m'en coûte. |
Par Uriette : le 08/02/21 à 11:16:50
Déconnecté Dire merci | De toute façon, même si je m'en defendais les poneys sont factuellement des membres de la famille "proche". ils bénéficient à ce titre d'une forme de soutien inconditionnel de la famille évidemment en rapport avec leurs besoins. ce sont donc des membres de la famille. pas des animaux comme n'importe quel animal, et dire qu'il passent après les humains ce serait se voiler la face. parce que bon sinon je filerai la pension aux restos du coeur... ce n'est pas si simple. Bibi et surtout Uriette ont participé activement au financement de leur train de vie à hauteur de leurs moyens. ils ne sont même pas que des charges |
Par barbamama : le 09/02/21 à 08:51:30
Déconnecté Dire merci | A la maison le chat c'est celui de mon fils même s'il a decidé d'être plus fusionnel avec moi. Et j'observe qu'un enfant a un attachement très fort à l'animal de compagnie se rapprochant en effet du copain frère. Message édité le 09/02/21 à 08:52 |
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