Les chevaux et l'eau
Sujet commencé par : Sasi - Il y a 41 réponses à ce sujet, dernière réponse par SasiPar Sasi : le 19/06/23 à 13:55:30
Dire merci | Allo! Alors je me demandais si la peur de l'eau était plutôt répandue chez nos chevaux. Pas l'eau de leurs abreuvoirs, non, plutôt la réticence de certains à poser un sabot dans une flaque d'eau, ou entrer dans une rivière. L'année dernière, les deux juments que je montais en DP, il fallait se battre pour qu'elles consentent à traverser des flaques d'eau et pour l'une, la faire rentrer dans une rivière se transformait en bagarre (nan, sans cravache, je ne crois pas au pouvoir de la cravache sur un cheval rendu anxieux par un obstacle). J'ai aussi monté auparavant des chevaux qui avaient cette réticence que je pense être due au reflet sur l'eau. Mon Arabe, Salem, qui n'a jamais peur de ce dont il devrait avoir peur, mais peur de broutilles, refuse obstinément de poser un pied dans une flaque. Son entraîneuse se bat avec lui (il est en désensibilisation en trail, étant donné qu'il n'avait quasi jamais fait grand chose de toute sa vie, c'est un grand poulain de 10 ans, on va dire). Donc, qui a déjà rencontré ce type de problème ? Est-ce fréquent ? Ca se corrige ou c'est une cause perdue ? Merci ! |
Par Sasi : le 09/07/23 à 21:55:51
Dire merci | Dilou, en France, les disciplines équestres pratiquées relèvent majoritairement de l'équitation classique. ici au Québec, on monte davantage Western que classique, trouver une écurie qui forme en western est nettement plus facile qu'en France, même si il semble que la pratique commence à devenir plus populaire. En ce qui me concerne, ex-cavalière de classique, j'ai été amenée à reconsidérer et à questionner l'utilisation banalisée de la muserolle. (et je ne suis pas en train de prétendre que certaines disciplines Western sont exemptes de mauvaise pratiques). Concernant le licol corde, il est moins sévère dans la pression qu'il occasionne sur le chanfrein, mais pas mal plus sur la nuque quand le cheval tire. Après, chacun ses choix en fonction de son cheval et du résultat que l'on veut obtenir. Mais avec un cheval que l'on veut mener de la manière la plus sécuritaire qui soit, la chaîne passée sur le nez reste la meilleure solution. Le cheval tire, s'excite, la pression sur le nez le force alors à céder. Il cède, la pression disparaît. Ici, un exemple avec un étalon qui suit bien en laisse, sur lequel la chaîne ne sera sans doute pas utilisée quand il se trouve dans son environnement familier et habituel, mais qui en l'occurrence, dans le contexte de cette vidéo, apporte un moyen de contrôle bien plus sécuritaire : https://www.youtube.com/watch?v=S9K69ZaPdN8 Pour Salem, comme il est en désensibilisation pour la douche, il bouge, beaucoup. La chaîne sur le nez me permet d'effectuer une légère pression à certains moments (sa laisse est attachée autour de son cou car en aucun cas, il ne doit risquer de marcher dessus) et donc, de prévenir une possible glissade qui aurait des conséquences possiblement sérieuses. Mes méthodes d'entraînement ne font pas rêver, certes... Mais je ne suis pas entraîneur pour commencer. Je n'ai pas la prétention de croire que l'on peut passer de cavalier à entraîneur sans formation réelle et sérieuse (entraîneur, c'est un métier). Mais j'écoute les conseils de mon entraîneuse (agréée Cheval Québec), qui a repris son débourrage de zéro et qui connaît bien mon cheval. Et elle ne plaisante pas sur l'aspect sécuritaire, aussi bien pour le cheval que pour celui ou celle qui le manipule. Une fois de plus, il faut arrêter de penser qu'il n'existe qu'une méthode valable s'appliquer à toutes situations et à tous chevaux. En entraînement, le renforcement négatif a tout autant son utilité que le renforcement positif. |
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