Inutile ? peut être .....
Sujet commencé par : GGT - Il y a 31 réponses à ce sujet, dernière réponse par Val KenzackPar GGT : le 23/09/09 à 17:06:43
Dire merci | Je ne sais pas où aller, Pour tomber sur tes pas. Si c'est dans la ville où je suis né, Ou tout près de chez moi. je ne sais pas deviner, A quoi ressemble ta voix. Et j'ai voulu l'écouter plus d'une fois. Mais quand on se verra, Un jour ou l'autre, Mais quand tu seras là, Ce jour ou l'autre, Je saurai que c'est toi, Parmi tant d'autre, Même sans dire un mot, Sans dire un mot. Je ne sais pas quoi toucher, Pour tomber sur tes doigts. ils nous arrivent de poser, Nos mains au même endroit. Je ne sais pas où chercher, Mais j'ai compris parfois, Que j'aurais du regarder devant moi. Mais quand on se verra, Un jour ou l'autre, Mais quand tu seras là, Ce jour ou l'autre, Je saurai que c'est toi, Parmi tant d'autre, Même sans dire un mot, Sans dire un mot. Sans dire un mooooot.... Sans dire un mooooot.... Mais quand on se verra, Un jour ou l'autre, Mais quand tu seras là, Ce jour ou l'autre, Je saurais que c'est toi, Parmi tant d'autre, Même sans dire un mot, Sans te dire un mot.... Je saurais que c'est toi, Parmi tant d'autre, Même sans dire un mot, Sans te dire un mot... "Sans Dire Un Mot" Emmanuel Moire |
Messages 1 à 31, Page : 1
Par calamity jane : le 23/09/09 à 17:10:39
Dire merci | bof... je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? - je l'ignore. Son nom? je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine, Mon rêve familier, in Poèmes Saturniens |
Par Mystic2 : le 23/09/09 à 17:12:38
Dire merci | CJ je m'épate je le connais encore!!! |
Par Automne87 : le 23/09/09 à 17:27:32
Dire merci | Que serai je sans toi... L'aigle noir... |
Par GGT : le 23/09/09 à 21:34:08
Dire merci | Quand on a que l'amour .... et quand on ne l'a pas |
Par fraise44 : le 23/09/09 à 21:35:38
Dire merci | j'ai rien capté |
Par GGT : le 23/09/09 à 21:55:34
Dire merci | fraise en 1er j'ai écris les parole de la chason d'Emmanuel MOIRE "sans dire un mot". cette chanson je la trouve simplement magnifique, elle me sort les tripes à l'air et me bouleverse à chaque fois que je l'entend, j'aurais pu l'écrire tellement je me suis dis les mots...bref, Calamity trouve ça "bof" et écrit un poème de Verlaine, Automne cite des chansons, et moi j'en site une "quand on a que l'amour" puis je me rend compte que la différence entre moi et celles qui ont répondu.... c'est qu'elles ont l'amour (d'un homme) et moi non |
Par fraise44 : le 23/09/09 à 21:59:37
Dire merci | okééééééééééééééééé je connais aucune des citations |
Par PirOuline : le 23/09/09 à 22:38:52
Chacun son truc ... |
Par Amazon87 : le 23/09/09 à 22:53:47
on est au moins 2 GGT ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis |
Par 4patt : le 23/09/09 à 22:58:47
Dire merci | comme d'hab je suis a la ramasse passe par la porte de derrière pour pas se taper la honte |
Par Val Kenzack : le 23/09/09 à 23:23:11
Dire merci | Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes Il n'y a pas d'amour heureux Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent Il n'y a pas d'amour heureux Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare Il n'y a pas d'amour heureux Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs Il n'y a pas d'amour heureux Mais c'est notre amour à tous les deux Louis Aragon |
Par lancelot62 : le 23/09/09 à 23:23:15
Dire merci | je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? - je l'ignore. Son nom? je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine, Mon rêve familier, in Poèmes Saturniens Alala mais ce poème... Je l'ai toujours trouvé magnifique... |
Par al : le 23/09/09 à 23:49:04
Dire merci | Je me changerai en or Pour que tu m'aaaaaiiiimes encoooooore!!!! (désolée ) |
Par OMBRE : le 24/09/09 à 00:07:18
... Laisse-moi devenir L'ombre de ton ombre L'ombre de ta main L'ombre de ton chien Ne me quitte pas |
Par GGT : le 24/09/09 à 08:38:27
Par sheytana : le 24/09/09 à 08:59:55
Dire merci | Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer, L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage. La mère de l'amour eut la mer pour berceau, Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau, Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Pierre de Marbeuf |
Par malaka4 : le 24/09/09 à 09:01:38
Dire merci | pfiou magnifique et tellement vrai |
Par licorne6966 : le 24/09/09 à 09:04:22
Dire merci | l ecole est finie |
Par buddis : le 24/09/09 à 09:04:41
Déconnecté | Tiens ca sent le fromage -- Moi |
Par licorne6966 : le 24/09/09 à 09:07:04
Par calamity jane : le 24/09/09 à 10:20:04
Dire merci | Val > il est superbe ce poème d'Aragon, qui a été mis en chanson d'ailleurs. |
Par Automne87 : le 24/09/09 à 11:02:38
Dire merci | que de beaux mots GGT tu as peut être raison mais ..... " Sur la ligne d’horizon, j’aperçois peu contrasté Le bleu du ciel, de la mer, de tes yeux illuminés, Mes yeux pleurent de n’avoir su préserver La ligne que tu avais dans la mer abandonnée Ton Bateau est parti et n’a laissé ici Que le sillon flou du moteur qui a vrombi Moi sirène qui suivait en observant Ton silence doux et réconfortant Je chante du plus profond de mon être Les regrets, les remords, de n’avoir su peut être Simplement te montrer que j’aimais nos êtres Depuis ce jour où j’ai perdu le marin au long court J’écoute le ressac des flots, au cas où, dans leur parcourt Un message de ta part parviendrait jusqu’aux rives Un point à l’horizon que tu n’es pas à la dérive (...)" |
Par sheytana : le 24/09/09 à 11:05:25
Dire merci | Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Charles Baudelaire |
Par Automne87 : le 24/09/09 à 11:06:47
Dire merci | Mais j'avoue que je suis plus .... " Dessinées sur la toile de leurs nuits, Elle et lui profondément endormis, Leurs peaux se goûtent langoureusement, Mélange Sucré Salé de cet instant. Aux Saveurs de miel et odeurs de Nacre, La peau exprime alors tous leurs sacres, Celui d'être ensemble jour après jour, Celui passionné, calmé par l'amour. (...) " |
Par Loarghann : le 24/09/09 à 12:19:22
Dire merci | génial ce post ! |
Par GGT : le 24/09/09 à 12:45:51
Dire merci | Et tu sais maintenant La douleur du temps Quand il est sans demain Et de vivre en silence Et si peu d'espérance Quand tes yeux ne voient rien Oh tu sais maintenant Tout ce que l'on comprend Quand tout ce qu'on a cru Est à jamais perdu Laisse couler quelques pleurs Pour adoucir tes peurs Juste quelques pleurs Comme on arrose une fleur Quelques pleurs Oh tu sais maintenant Le goût des matins blancs La vie sans la couleur Plus que savoir tu ressens Le vide qu'il y a dedans Quand on n'est que langueur Tu restes au fond de toi Où personne ne va Et tu dérives assise là En attendant ses pas Laisse couler quelques pleurs Pour adoucir tes peurs Juste quelques pleurs Comme on arrose une fleur Quelques pleurs Même si tu savais d'avance Que l'amour est faïence Et que les contes de fées Ne sont que des contes de fées Tu as voulu y croire Aveugle de l'histoire Et tu restes au fond de toi Où personne ne va Et tu restes au fond de toi Où personne ne va Et tu laisses aller tes pleurs Pour adoucir tes peurs De quelques pleurs Quelques pleurs |
Par Amazon87 : le 24/09/09 à 13:05:43
L'invitation au voyage Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l'âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l'humeur est vagabonde ; C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent du bout du monde. - Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D'hyacinthe et d'or ; Le monde s'endort Dans une chaude lumière. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Charles Baudelaire |
Par Automne87 : le 24/09/09 à 13:29:03
Dire merci | " Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! Nulle trahison ? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! " Paul Verlaine Romances sans paroles texte III |
Par Keanjha : le 24/09/09 à 20:59:30
Dire merci | Je t'aime Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud Pour la neige qui fond pour les premières fleurs Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas Je t'aime pour aimer Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte Entre autrefois et aujourd'hui Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie Comme on oublie Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne Pour la santé Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas Tu crois être le doute et tu n'es que raison Tu es le grand soleil qui me monte à la tête Quand je suis sûr de moi. Paul Eluard. Sinon, juste pour la musique de ce poème : Ô triste, triste était mon âme... Ô triste, triste était mon âme A cause, à cause d'une femme. Je ne me suis pas consolé Bien que mon coeur s'en soit allé, Bien que mon coeur, bien que mon âme Eussent fui loin de cette femme. Je ne me suis pas consolé Bien que mon coeur s'en soit allé. Et mon coeur, mon coeur trop sensible Dit à mon âme : Est-il possible, Est-il possible, - le fût-il - Ce fier exil, ce triste exil ? Mon âme dit à mon coeur: Sais-je Moi-même que nous veut ce piège D'être présents bien qu'exilés, Encore que loin en allés ? Paul Verlaine |
Par bloody_paradise : le 24/09/09 à 21:15:30
Dire merci | Il pleure dans mon coeur, je l'avais appris en CM2. J'en avais vraiment bavé pour le retenir... J'y avais tellement bossé dessus que je le connais encore par cœur. |
Par Val Kenzack : le 24/09/09 à 21:16:20
Dire merci | C'est parce que ton épaule à mon épaule, Ta bouche à mes cheveux, Et ta main sur mon cou, C'est parce que, dans mes reins, Quand ton souffle me frôle, C'est parce que tes mains, C'est parce que joue à joue, C'est parce qu'au matin, C'est parce qu'à la nuit, Quand tu dis "viens", je viens, Tu souris, je souris, C'est parce qu'ici ou là, Dans un autre pays, Pourvu que tu y sois, C'est toujours mon pays, C'est parce que je t'aime, Que je préfère m'en aller, C'est mieux, bien mieux, de se quitter, Avant que ne meure le temps d'aimer, C'est parce que j'ai peur de voir s'endeuiller, Les minutes, les heures, les secondes passées, C'est parce que je sais qu'il faut un presque rien, Pour défaire une nuit et se perdre au matin, Je ne laisserai pas pencher sur notre lit, Ni l'ombre d'un regret, ni l'ombre d'un ennui, Je ne laisserai pas mourir au fil des jours, Ce qui fut toi et moi, ce qui fut notre amour, Pour qu'il ne soit jamais, emporté par le temps, Je l'emporte moi-même, il restera vivant, Oh laisse-moi, je t'aime, Mais je préfère m'en aller, C'est mieux, tu sais, de se quitter, Avant que ne meure le temps d'aimer, J'en ai vu, comme nous, qui allaient à pas lents, Et portaient leur amour comme on porte un enfant, J'en ai vu, comme nous, qui allaient à pas lents, Et tombaient à genoux, dans le soir finissant, Je les ai retrouvés, furieux et combattant, Comme deux loups blessés, que sont-ils maintenant, Ça, je ne veux pas, je t'aime, Je ne veux pas nous déchirer, C'est mieux, tu sais, de nous quitter, Avant que ne meure le temps d'aimer, C'est mieux, bien mieux, de nous quitter, Avant que ne meure le temps d'aimer... Barbara |
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