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Expérience à l'étranger: témoignages

Sujet commencé par : WildSide - Il y a 87 réponses à ce sujet, dernière réponse par kefiretlome
Par WildSide : le 03/09/10 à 17:36:11

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Bonjooour ,


Voilà, après m'être longuement renseignée sur différentes universités dans le monde et sur les études à l'étranger, c'est décider: mon diplôme d'humanités en poche, je file dans un autre pays pour étudier.

J'avoue avoir peur du dépaysement. Me retrouver toute seule dans un pays surement à l'autre bout du monde, c'est excitant, oui, mais surtout effrayant.

Donc voilà, je suis à la recherche de témoignages de personnes ayant vécu des expériences à l'étranger, que ce soit pour travailler, étudier, y vivre, pour 5 mois ou pour 12 ans ... Comment ça s'est passé au début ? Pas trop perdu ?





Messages 1 à 40, Page : 1 | 2 | 3

Par sheytana : le 03/09/10 à 17:58:54

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Perdue?

Tous les moments que j'ai passé à l'étranger, j'étais moins perdue et plus entourée qu'en france

Par Voltaire : le 03/09/10 à 19:12:03

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Je l'ai fait 2 fois, c'était génial, j'en garde des souvenirs magnifiques. Ce n'était pas pour étudier mais pour bosser. Pas spécialement perdu, j'ai rapidement rencontré des gens sympa avec qui je suis toujours en contact.
Où pars-tu?

Par isapre01 : le 03/09/10 à 19:28:31

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 Mon cousin est parti étudié à l'étranger depuis quelques années et au jour d'aujourd'hui, il est toujours la bas, continue ses études et n'a pas franchement l'envie de revenir vivre en France



Par WildSide : le 03/09/10 à 19:55:28

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Isapre, c'est ce que j'espère ressentir aussi. Il est parti où ton cousin ?


Voltaire, je ne sais pas encore, tout dépend de l'université que je vais choisir et j'ai encore le temps pour le faire. Pour l'instant, de toutes celles sur lesquelles je me suis renseignée, c'est l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande qui sort du lot ... Donc vraiment au bout du monde.

Et toi t'as été ou ?

Par isapre01 : le 03/09/10 à 19:56:18

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 Montana USA

Par kefiretlome : le 03/09/10 à 20:22:18

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Ma fille est partie vivre un mois au Chili. Elle n'avait pas encore 16 ans, et n'avait jamais fait d'espagnol.
Elle est partie le 15 juillet 2009, et vient de rentrer, le 25 juin dernier.
Là bas, elle logeait dans une famille d'accueil, et allait à l'école, dans un lycée chilien, où il n'y avait rien spécifiquement fait pour elle (tous les cours en chilien).
Elle est là depuis 2 mois, elle a pris de la maturité, a adoré son expérience, même si elle a aussi vécu des événements difficiles (grave seisme, mort de l'un de ses "frères" d'accueil...).
Si on lui propose de repartir demain, elle signe sans hésiter !!!
Elle parle courament espagnol (pardon, chilien !), et elle vient de faire sa rentrée au Lycée de façon tout à fait normale hier, en classe de 2nde (elle a "perdu" une année scolaire là bas, car ce n'est pas validé par l'éducation nationale, et en plus, elle redouble )

Par dess : le 03/09/10 à 20:39:35

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Je suis justement actuellement en Angleterre, dans une famille d'accueil..

Ca fait seulement une semaine que je suis là et je t'avoue que le jour où je suis arrivée, je n'allais pas bien du tout..

Dépaysement, oui, par la langue et les habitudes de vie.
J'ai eu mes parents le jour-même au téléphone, j'étais entrain de pleurer et je voulais rentrer chez moi, pourtant à 21 ans c'est pas terrible..

Maintenant ça va beaucoup mieux. Il faut vraiment attendre le temps de l'adaptation et surtout, du moins pour mon cas, se faire violence..

Par Erzebeth : le 03/09/10 à 20:41:10

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 dess, le premier soir c'est normal.
Quand je suis arrivée en angleterre, comme fille au pair, le premier soir, quand je me suis retrouvée seule pour m'instaler dans ma chambre, j'ai eu un gros coup de flippe en me disant "qu'est ce que je fous là????"

C'est normal, c'est passé et j'ai passé une super année là bas!

Par loloka06 : le 03/09/10 à 21:08:45

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 ça m'intéresse aussi, je compte partir bosser quelques mois à l'étranger, en pays anglophone, mais encore rien de vraiment décider.
Je ne sais pas où partir, ni dans quoi bosser, enfin, je me donne 2 ou 3 mois pour y réfléchir vraiment.

Par dess : le 03/09/10 à 21:10:37

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Erzebeth> justement je suis aussi ici en tant que fille au pair. et c'est 30000% de ce que j'ai ressentis, c'est tout à fait ça..
Ca te dérangerais de me parler un peu de ton vécu? de ton histoire là-bas? comment tu en es sortie et surtout, avec quel bagage en langue??

MP si tu veux

Par Sa_Black_Rah : le 03/09/10 à 23:25:45

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Je suis partie en septembre dernier au Pays de Galles. Et j'y retourne sous peu...
Je suis un cursus (bachelor) qu'on ne trouve pas en France, mais c'était la seule chose qui m'intéressait réellement, donc je me suis lancée. Honnêtement, pas de regrets à l'avoir fait. J'ai beaucoup appris, autant niveau linguistique que culturel.

Comme beaucoup, je me suis trouvée c*n au départ, complètement paumée, je ne comprenais pas le moindre mot de ce qu'on me disait (et les Britishs ne font pas spécialement d'efforts), je me couchais avec des migraines les premières semaines. Le contexte dans lequel je suis partie n'étant pas non plus bien évident, j'avais le moral en dent de scie. Mais partir loin et me couper de ce que je venais de vivre était la meilleure chose à faire.

Bref! Malgré le fait que ça n'a pas toujours été facile, malgré le fait que je vis dans un trou paumé, que les gens parlent une langue bizarre, mettent du vinaigre sur leurs frites et sont mal sappés... Les moutons Gallois commencent à me manquer après quasiment 4 mois loin d'eux!


Par kefiretlome : le 04/09/10 à 00:51:56

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Oups !
Ma fille est partie pendant 1 an, pas un mois.....

Par dess : le 04/09/10 à 00:59:18

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Kefiretlome> A 15 ans??? bravo à elle..
Ca n'a pas été trop dur le jour du départ??

Par kefiretlome : le 04/09/10 à 01:33:23

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Non, le projet était le sien, on a commencé s'occuper de trouver un parrainage dès le mois d'octobre, elle a été acceptée en décembre, la 1ère famille d'accueil a pris contact avec elle en avril, et arrivés en juillet, c'est tout juste si elle n'a pas poussé l'avion sur la piste à Roissy pour qu'il décolle plus vite !!!!
Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait trouver en arrivant là bas, j'avais très peur que le désenchantement soit fort, et en fait, ce fut l'inverse, elle a été enthousiasmée à fond !
Certes, la première semaine à l'école, elle s'est dit "qu'est-ce que je fais là ????", surtout qu'elle intégrait une classe en milieu d'année scolaire (c'est l'hémisphère sud, l'année scolaire est inversée par rapport à nous).
Pour son anniversaire, et encore plus à Noël, ça lui a fait bizarre de ne pas être en famille, enfin, avec sa vraie famille. Le Noël a été sans doute le plus marquant au niveau de la différence : 35° à l'ombre, le plein été, évidement, pas de sapin, de bûche, ni de neige
Làbas, elle a découvert le scoutisme, ça lui a beaucoup plu. Et quand il y a eu le tremblement de terre, elle était déjà bien intégrée, et elle a aidé à rassembler du matériel et des vivres pour les sinistrés, avec les scouts.
Là où ça a été difficile, c'est plus tard, quand son "frère" a été tué, elle n'était déjà plus dans cette famille d'accueil (elle en a eu 3), mais c'était la 1ère famille, avec laquelle elle a tissé des liens très forts. Elle a failli rentrer à ce moment là. Mais elle a tenu le coup, et a poursuivi jusqu'au bout.
Quand elle est rentrée, elle nous parlait en Francagnol ! Maintenant, ça va beaucoup mieux

Il va sans dire que pour elle ça a été super, mais parce qu'elle a été très bien entourée. 2 de ses familles d'accueil l'ont traitée vraiment comme leur propre enfant.

Il est prévu que nous allions au Chili avec elle en Novembre 2011, pour visiter ces gens, et le pays.

Par kefiretlome : le 04/09/10 à 01:36:04

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Heureusement, avec MSN, on a gardé le contact facilement.
Je pense que c'était plus difficile avant internet....

Les premières semaines sont très fatigantes, à cause de la barrière de la langue, entre autres. Puis l'adaptation se fait.

Par WildSide : le 04/09/10 à 01:54:03

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Kefire j'ADORERAIS faire la même chose ... Mais bon, côté parental ça coince. Déjà que le patriarche ne cesse de me répéter "Il y a de très bonnes unifs en Belgique, tu y resteras, un point c'est tout." dès que je parle de mes projets. Heureusement ma mère est un peu plus enthousiaste et m'encourage.



Merci pour tous vos témoignages

Par kefiretlome : le 04/09/10 à 02:44:12

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Elle est partie grâce au programme d'échange pour la jeunesse (YEP) du Rotary Club. Il y a sûrement un Rotary proche de chez toi qui peut te parrainer. Tu n'as pas encore l'âge requis (il faut avoir entre 16 et 18 ans, bien qu'à 15 ans et demi ce soit possible, la preuve !), mais comme il faut s'y prendre un peu à l'avance...
En France, dans notre district rotary, ils font une réunion d'information en octobre, pour un départ en août (la mienne est partie un mois plus tôt car invitée par sa famille d'accueil qui souhaitait lui faire faire un voyage découverte du pays avant que l'école ne reprenne).
Renseigne toi, et essaie de persuader tes parents d'aller avec toi à l'une de ces réunions, au moins, ils verront de quoi il s'agit, que c'est sérieux, et à cette réunion, il y a des jeunes qui reviennent de leur année qui expliquent ce qu'ils ont vécu.
Attention, tu perds une année scolaire !

Par monreve : le 04/09/10 à 10:55:20

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 Youhou, encore un post qui va m'interesser et me desesperer !


Pour vous dire, ça fait 2 ans que j'ai le TEMPS et l' ARGENT pour partir à l'etranger plusieurs mois mais que je ne le fais pas... parce que j'ai la trouille !

Et puis y'a trop d'endroits où j'aimerai aller, impossible de choisir

Ce que j'aimerai c'est trouver un petit job depuis la France, histoire d'avoir un vrai point de chute en arrivant dans le pays...

Alala, j'admire tellement les gens qui ont vécu cette expérience !

Par spleen. : le 04/09/10 à 20:42:08

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  Je suis partie en stage 2mois au Sénégal, dans la Casamance . J'ai été hébergé dans une famille dans une petite ville et je m'intéressais à l'elevage dans la brousse environnante.
Les deux premières semaines ont été dures, physiquement et mentalement, même avec une préparation au voyage avec d'anciens voyageurs . Dure pour l'acclimatation à la nourriture, à la chaleur, aux gens et à leurs coutumes, à la misère même si on ne s'y habitue pas, etc ..

Mais effectivement au moment de repartir, je n'en avais plus envie .. et deux ans après, j'en suis tjrs nostalgique et en contact avec mes amis de là bas .

Pour partir, il faut une grande envie d'autre chose, de découverte.. et pour ma part, j'ai réalisé vraiment en prenant l'avion , avant ce n'était pas aussi "concret" et je ne me rendais pas compte de l'ampleur.

Par dess : le 04/09/10 à 20:48:46

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++++ Spleen

J'avais aussi très envie de partir apprendre l'anglais et j'ai tout mis en place. Ca a duré plus d'un an et je sentais bien que ça se rappochait de plus en plus mais que ça m'inquiétais pas plus que ça. Bizarre de ma part, moi qui suis très vite stressé pour rien..
C'est vraiment dans le train et en arrivant dans ma nouvelle chambre que je me suis pris une claque en plein visage.. Et c'est ce qui fait que j'ai l'impression d'avoir plus de difficultés pour m'adapter..

Au fond de moi je pense que je me suis toujours dit que je partirais pas, que j'aurais pas le cran..

Enfin j'espère que ce que j'explique est compréhensif..

Par WildSide : le 05/09/10 à 11:01:46

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Oui, oui je comprends Dess. Ce serait bien mon genre aussi d'être "inconsciente" de ce que je fais, relax jusqu'a la veille du départ et puis dans l'avion me demander soudain "P*tain mais qu'est-ce que je fous là ?" et paniquer.

Monreve, tu voudrais aller où ?

Kefire, ta a-t-elle été obligée de suivre des cours de langue avant de partir ? Ma soeur est partie avec le Wep et elle a du prendre des cours avant et pendant son voyage.

Par kefiretlome : le 05/09/10 à 13:04:21

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Aucun cours de langue. Je l'ai dit, elle n'avait jamais fait d'espagnol de sa vie, à l'école, elle faisait Italien !
Elle est revenue bilingue....

Par Nel.geneve : le 05/09/10 à 22:12:42

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Je suis partie trois mois au Canada il y a 4 ans en échange dans une famille d'accueil...et j'y suis retournée pour trois semaines cet été...QUE DU BONHEUR!!!

Sinon coté université, j'étudie certe dans mon pays, mais dans une langue qui n'est pas la mienne et mes débuts en cité U n'ont pas été la joie, vu que je ne parlais qu'un peu de "hochdeutsch" (allemand academique) et que tout le monde la bas parlait le suisse allemand...mais ma fois, pour finir j'ai ramassé un de ces bizaroides comme copain et ca fait plus d'un an qu'on est ensemble...c'est dire si une fois qu'on est forcé on y met du sien pour apprécier

Par dess : le 05/09/10 à 22:46:21

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Kefiretlome> Ouah je suis impressionnée..
J'espère revenir comme elle parce que j'ai déjà pas l'impression que je vais revenir en sachant parlé anglais alors là.

Par kefiretlome : le 05/09/10 à 23:27:12

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Dess, il n'y a pas 50 solutions. Ceux pour qui ça marche sont ceux qui s'investissent à fond. Dans le même temps, nous avons eu aussi de jeunes étrangers à la maison, un Coréen, puis un Américain, puis une Australienne.
Celui qui s'est le mieux débrouillé en français, ce fut l'américain : normal, il n'avait pas d'ordi avec lui...
Le Coréen avait apporté son mini ordi, et passait des heures sur internet, seul dans sa chambre, à discuter avec ses copains restés au pays, et à visionner des films en coréen. Il a mis plus de 3 mois à réussir à aligner 3 mots en français. Pour lui, c'était très difficile, car tout était nouveau : la langue, la culture très différente, et l'écriture aussi. Mais c'était un bosseur, il est reparti en parlant un français approximatif, mais compréhensible.
L'Américain par contre passait beaucoup de temps avec nous au lieu de squatter sa chambre. Il était très curieux de tout, et regardait volontiers le journal télé. Il posait beaucoup de question aussi. Il parlait un peu français en arrivant, mais est reparti avec un français très honorable.
L'Australienne, ce fut la pire. Soit disant qu'elle faisait du français depuis 5 ans....Elle aussi, toujours dans sa chambre, elle aussi toujours sur internet, ne s'intéressait à rien, ne donnait jamais un coup de main, ici, pour elle, c'était juste cantine et hôtel...4 mois chez nous, et toujours aucune conversation en changeant de famille. Et la famille suivante, chez qui elle est depuis 2 mois, dit également qu'il n'y a aucune conversation....

Ma fille m'a dit que pour progresser plus vite, elle faisait un max de trucs en espagnol, même si au début elle ne comprenait rien. Par exemple, les films, sans sous-titres. Et même avec les 2 autres personnes francophones qui étaient au Chili en même temps qu'elle, elle essayait de parler en espagnol.
Elle a mis son facebook et sa boîte mail en version espagnole également.
Et au niveau communication, elle allait sur internet, oui, mais communiquait peu avec la France (le décalage horaire m'obligeait à veiller tard quand je voulais discuter avec elle), par contre, elle s'était fait plein de copines/copains dans son école, et aux scouts avec qui elle allait le week end, et communiquait beaucoup avec eux sur FB. Petit à petit, ça rentrait.

Je t'assure que maintenant, elle est vraiment à l'aise, bien qu'il y ait des différences de prononciation et de grammaire entre espagnol et chilien. Elle lit des romans en espagnol, et continue de regarder des films en streaming en espagnol, et pourtant, il y a un an, elle n'en parlait pas un mot !!!
On a regardé ensemble les bouquins d'espagnol classe de terminale : elle comprend tout....

Tu y arriveras aussi si tu es motivée.

Par Voltaire : le 06/09/10 à 08:59:02

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Wildside, je suis allée en Californie et en Nouvelle Zélande. Bien entendu les 2 étaient très différents mais les 2 expériences furent géniales. Si je devais en choisir une, je dirais la NZ.

Par chachagirl49 : le 06/09/10 à 12:27:16

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je suis partie 6 mois à Amsterdam pour mes études (ecole de commerce). J'ai véccu l'erasmus pur...en coloc..avec des centaines d'étudiants...et 5 heures de cours par semaine. J'ai fais la fête, glander, améliorer mon anglais, fais de supers rencontres..par contre ca m'a couté cher et à la fin j'en avais trop marre de rien faire...puis le cheval me manquait.

Mais bon, c'était super quand meme !

Par Assimilee : le 06/09/10 à 12:43:08

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Je suis partie vivre 1 an au Luxembourg pour le boulot... Vu que tu t'intéresses à la Nouvelle Zélande je pense que l'idée du Luxembourg ne t'aurais pas éffleuré l'esprit, mais au cas ou: Le Lux j'ai pas aimé du tout du tout

Sinon pour l'experience, je trouve comme bcp que c'est dur au début d'arriver de ne connaitre personne, mais rapidement tu trouve ta place en général. Au final quelque soit la destination j'ai l'impression que les deux moments difficle c'est le départ et le retour.

Par dess : le 06/09/10 à 18:24:00

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Kefiretlome > Je suis d'accord avec ce que tu dis à 100%.
Pour l'instant je suis là depuis une semaine, les 5 premiers jours se sont plutôt bien passé moralement parlant, mais depuis samedi c'est une catastrophe..
J'ai le moral dans les chaussettes, j'ai envie de rentrer chez moi, je suis très angoissée, saoulé de l'anglais et de faire l'effort de réfléchir à ce qu'on m'a dit etc.
Paraitrait-il que c'est normal.. J'ai quand même un doute.

Sinon je suis assez active je pense dans la famille. Je suis souvent avec eux, essaie de parler etc.
Mais j'avoue que si je n'avais pas mon ordinateur qui me permet de communiquer avec ma famille, je tiendrais pas le coups..
C'est quand même aussi assez difficile parce que je me dis que peut-être je les saoules aussi à toujours être là avec, ils ont peut-être envie d'être ensemble..

Qu'en penses-tu puisque tu as été famille d'accueil?

Par WildSide : le 06/09/10 à 22:50:14

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Dess, je te souhaite bon courage, j'espère que ça s'arrangera.


Voltaire, plus je me renseigne sur la NZ plus ça me plait. J'ai des amis à mes parents qui y ont vécu, et ils ont dit que le pays étaient super beau, que les gens étaient tout simplement géniaux, très cools. Par exemple dans la petite ville où ils habitaient, ils nous ont racontés que l'agriculteur du coin mettaient ses fruits et légumes sur son étale le matin avec une boite où les acheteurs déposaient les sous, puis il s'en allait travailler la journée; jamais de soucis de vols, ni rien ... Leurs gosses ont pleuré comme jamais lorsqu'ils sont partis de ce pays et pourtant ils avaient déjà vécu au Brésil, USA, Singapoure ...

Le copain de ma soeur y a vécu également pendant 2 ans et pareil, il me dit que les gens sont supers et les paysages magnifiques. En plus avec une bonne unif comme celle d'auckland.


Assimilee, je prend notes quand même, ça peut toujours servir.



Par kefiretlome : le 06/09/10 à 23:26:21

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Dess, je viens d'arriver du boulot, c'est pour ça que je n'ai pas répondu plus tôt.

Alors, le coup de blues et le mal du pays, c'est NORMAL !
C'est plutôt si tu ne l'avais pas qu'il faudrait s'inquiéter !
Par contre, il ne faut pas le laisser s'installer. Donc, surtout pas te replier sur ton cocon. Au contraire, il faut sortir, s'exprimer. Dire à ta famille d'accueil que tu as un coup de blues. A tes nouveaux potes aussi.
Non, tu ne saoûles pas ta famille d'accueil ! Une bonne famille d'accueil te considère comme un membre de la famille.
Ce qui m'a saoulé avec l'australienne, c'est qu'il fallait sans cesse aller la chercher dans sa chambre pour tout (passer à table, faire sa part du boulot familial, venir quand on s'en allait quelque part...). Au début, nous avons fait beaucoup d'efforts pour la faire participer. Tout le monde a essayé. Mais on a tous lâché l'affaire les uns après les autres (mes 3 autres enfants, mon mari et moi...). L'une de mes filles de 19 ans a vraiment essayé longtemps. Persévérante. Mais vu le retour, elle aussi a abandonné. Clairement, la jeune fille ne se plaisait pas chez nous (faut dire qu'on habite la cambrousse, à 10 km du patelin pas bien grand où il y a le Lycée, sans moyen de transport....Elle vit à Melbourne, au bord de la plage, avec tout à moins de 5 min, centres commerciaux, cafés, cinémas.....)
Je parle anglais, mais même avec moi, dans sa langue, elle ne répondait que par monosyllabes....

La fatigue des premiers jours favorise ces moments où tu te dis que tu serais mieux chez toi. Car pour l'instant, tu as besoin d'énormément de concentration pour tout comprendre, et pour parler la langue. ça va aller en s'améliorant, plus tu pratiqueras, plus ce sera facile, plus ça deviendra un automatisme, et moins ce sera épuisant.
On dit que les atteintes de "mal du pays" sont : 15 jours/3 semaines après l'arrivée, une fois que l'euphorie du début est retombée, puis pour ton anniversaire, et pour Noël. On a aussi moins le mal du pays quand il fait beau et chaud que quand on a froid et humide....

Allez, tiens bon, passe ce cap, tu verras, c'est une super expérience !

Par dess : le 07/09/10 à 00:35:19

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Quelle plaisir de te lire Kefiretlome..

C'est vrai que je suis très fatigué, très vite saturé et très vite angoissée.. Je pense surtout que je, pour l'instant, ce que me demande la famille est beaucoup pour moi, même si, chez moi, je fais à peu près la même chose.. Je me rajoute aussi énormément de pression mais ça, c'est bibi..

J'ai déjà dis à ma famille que ça n'allait pas pour l'instant. Ils sont compréhensifs etc.. Mais je suis très expressive d'habitude, dans ma langue natale. Là je me sens coincé, je peux pas décompressé en parlant de tout et de rien avec eux, de rigoler etc.

C'est un cap difficile et j'espère que j'aurais le courage de l'affronter, de passer au dessus et de vivre pleinement ces un an..

Par kefiretlome : le 07/09/10 à 01:03:52

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Tu es dans quel coin d'Angleterre ?
Bon, c'est vrai que les anglais sont un peu "spéciaux"...
Le Rotary ne fait pas d'échange avec eux, car rien n'est possible sans la notion "d'argent". Enfin, il parait qu'ils monayent tout. Donc, pas de famille d'accueil juste pour être famille d'accueil, mais ok si c'est rémunéré.
Je ne sais pas comment sont les tiens....
Dans un autre cadre, dans ma jeunesse, je suis allée 4 fois en angleterre en famille d'accueil, pour des séjours linguistiques (mais c'était seulement 3 semaines à chaque fois !)
J'ai eu ainsi 3 familles (la dernière, j'y suis retournée l'année d'après).
La 1ère, à Carlisle, dans le Cumbria, c'était un pasteur et sa femme, bien gentils, mais sa cuisine à elle était imonde
La 2ème, à Sevenoaks, dans le Kent, une vieille frappée, pas méchante, mais péniiiiiible !!!! En plus, elle comptait tout, au penny près . M'a fait payer pour m'emmener en voiture à 5km de là pour que je puisse monter à cheval !!!!
Les derniers, à Torquay, dans le Devon, étaient plus jeunes, de l'âge de mes parents, et avaient 2 enfants un peu plus jeunes que moi. Là, c'était super ! D'ailleurs, je suis retournée chez eux l'année suivante !

Pense au plaisir que tu auras, dans un an, à parler la langue de Shakespeare comme une native ! ça vaut le coup, même au prix d'un p'tit coup de blues !
Y'a pas de Nutella, là bas ? C'est souverain pour chasser le spleen....

Par dess : le 07/09/10 à 18:32:53

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Je suis à Brighton, tout à fait dans le sud, au bord de la mer. Ben là ils ne sont pas radin pour deux sous. Déjà ils me rémunèrent tous les mois, ils me paient un abonnement de bus mensuelle et quand on fait les courses au supermarché, je peux mettre ce que je veux dedans.. Bien sûr que j'y ai intégré le Nutella..

Tu as appris à parler l'anglais en allant dans tes séjours linguistiques? Bien sûr que j'ai envie de parler l'anglais mais souvent mon coups de blues est plus fort que ça.. malheureusement..

Niveau bouffe parfois ça passe mais parfois c'est vraiment horrible.. D'ailleurs je suis sûr que j'ai perdue des kg mais je sais pas combien puisque ils ont pas les meme balance que nous

Comment se sont passés les débuts de ta fille là-bas?

Par Roro : le 07/09/10 à 19:28:09

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 4 ans au Canada

Par Rivermist : le 07/09/10 à 19:39:25

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 j'ai bougé tôt de chez moi pour des vacances etc... et dès que j'ai eu 18 ans j'me suis pas gênée pour partir à l'aventure...


Pour moi que des expériences superbes, et la dernière qui m'a conduite à mon mari... pfff lol

Sinon plutôt que d'angoisser imagine tous les beaux cotés, les nouvelles rencontres, cultures etc...

Par al : le 07/09/10 à 19:43:23

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mon chéri a passé 4 mois au canada, il en garde un excellent souvenir et a hâte d'y retourner.
j'ai passé 2 mois en Inde, souvenir mitigé et envie d'y retourner...peut-être, mais pas tout de suite!

Visiblement, pour en avoir discuté avec pas mal de monde, globalement quand tu pars à l'étranger dans des pays dits "développés", c'est très motivant. Dans les pays en voie de développement, c'est plus variable, ça dépend vraiment du pays et d'où tu tombes.

Par dess : le 07/09/10 à 20:19:22

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Je suis une petite coincé accroché à ses parents

Par WildSide : le 07/09/10 à 22:42:11

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Ben du coup, vous me rassurez bien tous, je me sens moins seule. Surtout toi Kefire qui semble avoir une bonne l'expérience de la chose.

Est-ce que quelqu'un a étudié dans un autre pays ? J'aimerais m'interressé au cout des études : / Je me suis fixé un budget de 15 000 €/an (et même à ce prix là, difficile de trouver de bones unifs anglophones !), c'est énorme, je sais mais si je travaille avant et pendant mes études + aide des parents ça devrait le faire.

Rivermist, t'as été où ? Je sais bien qu'il faut voir les bons cotés, c'est d'ailleurs parce que je ne vois QUE les bons cotés que je m'inquiète

Par kefiretlome : le 08/09/10 à 00:23:14

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Pour les débuts, ma fille qui n'avait jamais fait d'espagnol a dû s'accrocher un peu.
En fait, elle a eu énormément de chance.
D'abord, la famille qui la recevait l'a invitée à venir au Chili avec 1 mois d'avance par rapport à ce qui était prévu, car ils allaient en vacances à ce moment là pour visiter le nord du pays, et pensaient que ce serait bien pour elle de passer d'abord un peu de temps en famille avant d'intégrer l'école.
De plus, la maman, d'origine belge, parlait très bien français !
Donc, ça a aidé, même si la maman lui parlait d'abord en espagnol, puis traduisait ensuite.
Elle n'a pas fait cela longtemps, la laissant se débrouiller de plus en plus.
Le plus dur, ce fut l'arrivée à l'école : ils ont un débit de parole impressionnant, alors qu'à la maison, sa famille faisait l'effort de lui parler lentement.
Mais ma fille avait tellement envie de réussir cette année d'échange, elle avait tellement investi d'elle-même dans ce projet, qu'elle ne pouvait que y arriver.
Les profs ont été supers aussi : ils tenaient compte de son handicap pour la noter. Alors quand dans ton pays, tu te payes mauvaise note sur mauvaise note, et que soudain, dans ton nouveau pays, les notes et les appréciations sont bonnes, ça tire vers le haut, c'est motivant !

Pour ma part, mes séjours linguistiques m'ont beaucoup fait progresser. Mais ça ne suffit pas.
J'ai également beaucoup lu en VO, et beaucoup regardé de films sans sous titrage.
Je n'ai pas un anglais extraordinaire, car je ne pratique pas. D'ailleurs, cette année, j'ai constaté que j'avais perdu beaucoup de vocabulaire. Mais je comprend assez bien l'oral, et très bien l'écrit. Par contre, ma prononciation est dégueu ! ça revient quand je suis "dans le bain". En 2003, je suis allée à Hawaii. Au début, j'ai galéré un peu, et au bout de 2 ou 3 jours, c'était bon, les tournures de phrases et la prononciation revenaient, je "pensais" de nouveau en anglais.

C'est ça le "truc" : il faut penser dans la langue. Tant que tu traduis dans ta tête, ce n'est pas bon. Et puis il y a un moment où le déclic se produit, tu n'as plus besoin de traduire dans ta tête, ça vient tout seul.

Là, on est en train de se renseigner pour que ma fille n°2, qui va avoir 20 ans, parte faire sa L3 dans un pays anglophone. Elle aimerait aller aux USA, ou éventuellement au Canada.
Pour son master, il faut qu'elle soit bilingue, alors....

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