Ecole d'infirmiére.
Sujet commencé par : lolie - Il y a 4 réponses à ce sujet, dernière réponse par PatélisePar lolie : le 20/10/10 à 16:11:48
Dire merci | Bonjours, bonjours. Encore et toujours ces fameux post sur l'orientation Alors voila ce matin au boulot, on s'ennuyer un petit peu car trés peu de patient. On a donc prit le temps de discuter avec les infirmières libérales qui nous apportent des prélèvements extérieur. A oui, le principal: Je suis technicienne de laboratoire avec un BTS analyse biologique et biotechnologique. Donc en discutant du boulot, car en analyse médicale, il y a très très peu de poste à pourvoir et cela ne va pas en s'arrangeant (mon CDD se fini vendredi prochain). En revanche si y a bien un domaine qui recrute, c'est le médicale et surtout des infirmières. Et voila que dans ma petite tête, revient cette idée qui m'avait déjà traversé mes neurones il y a quelques temps: Et pourquoi pas devenir infirmière? J'aime le laboratoire, je me suis fait plaisir pendant mes 2ans de BTS, mais je doute sur mon avenir professionnel, car très peu de poste à pourvoir. Et surtout je voudrais ne pas rester dans le privée. J'ai déja postules dans a peu prés tout les hôpitaux de France, plus tout les labo pharmaco. Et quelques labo agro-alimentaire. Mais voila, je n'est pas une très grande confiance en moi, et le boulot d'infirmière demande de grosse responsabilité et elle me font peur Mais zut alors, j'avais bien peur de rentré en laboratoire d'analyse médicales, car responsabilité lier à la santé des gens... et j'y suis bien. Bref je m'égare... Qui qui est infirmière sur le forum pour me parler de son expériences, les études, son travail? Merci d'avances a ceux qui auront lue tout mon égarement Bonne journée à tous et toutes |
Messages 1 à 4, Page : 1
Par Patélise : le 20/10/10 à 16:31:04
Dire merci | ma soeur est infirmiere depuis quelques années deja, elle a fait ses etudes en belgique pour eviter de passer le concours bref elle n'a jamais eu de soucis pour avoir un poste et surtout n'est vraiment pas mal payé pour un début de carriere c'est enormement de boulot, parfois elle est esquinté physiquement (a cause des sous effectifs !) et moralement car elle n'est pas dans un service facile, elle voit des choses dures, mais elle adore son boulot ! ma soeur est du genre hyper timide et reservée, limite godiche et pourtant c'est une bonne infirmiere, certe tu as de grosses responsabilités, la vie des gens entre les mains, il faut donc a mon avis une concentration constante pour ne pas se tromper de doses et surtout de traitement mais je pense que ça devient automatique au bout d'un moment c'est un metier qu'il faut vraiment faire par vocation |
Par 59titefleur59 : le 20/10/10 à 17:10:58
Déconnecté | Je suis infirmière et passée aussi par la case Belgique (pour diverses raisons, les études y sont plus difficiles, malgrè l'absence de concours, faut pas aller là-bas pour çà). Niveau confiance en moi, je n'ai jamais été au top dans ma vie de tous les jours, et pourtant, sauf cas exceptionnel cette année et pas sur le plan du travail en lui-même, çà ne m'a jamais posé de soucis. Niveau inconvénients du métier (çà va faire 7 ans que j'exerce en milieu hospitalier, en psy): -Bosser régulièrement en sous-effectif, donc surcharge de travail et bosser en insécurité, être rappelée sans arrêt sur ses repos et récupérer pas forcément aux beaux jours, pas possible de prévoir des choses à l'avance et être très flexible... -Bosser le week-end, aux fêtes... Mais çà ne m'a jamais trop posé soucis, sauf quand je me tape plein de week-end d'affilés, là çà me pèse, et clairement, depuis que j'ai ma fille, j'ai du mal à la laisser le week-end. Mais rien n'empêche de bosser dans des services où on ne bosse que de journée, sans week-end: CMP, consultations, certains blocs, infirmière scolaire, etc... -En milieu hospitalier, la hiérarchie est très pesante, les protocoles, etc... Et en ce moment, dans la fonction publique, on peut dire que c'est le gros bordel général et çà s'en ressent. Chez nous on est assomés par la paperasse administrative, au détriment de la qualité des soins. On nous demande du rendement. Certains services sont franchement épuisants physiquement et moralement, quoi qu'on en dise. -Le salaire n'est pas si intéressant quand on voit les responsabilités de dingue et les inconvénients. Je dirais que c'est surtout le fait de travailler en effectif de sécurité sans arrêt, voire en sous-effectif, qui rend les choses difficiles. Mais c'est pas le cas partout. Mais les avantages, pour moi, sont vraiment à la hauteur: -Sécurité de l'emploi, salaire décent quand on compare aux autres taf. Je n'ai jamais eu à me fouler pour trouver du travail, pour changer d'établissement, et en plus je me permet toujours d'être sélective et exigeante. -Un boulot diversifié, enrichissant sur le plan personnel et professionnel, on rencontre des tas de gens intéressants, puis c'est tellement valorisant de prendre soin de l'autre. Il y a toujours des petits trucs qui font que... -La magie d'avoir un taf en constant changement, toujours des choses à apprendre, des remises en question à se faire, bosser en équipe j'adore -C'est plein de métiers dans un seul, on peut faire de tout dans une carrière! Par exemple moi j'ai choisi la psy, et alors que je suis loin d'en avoir fait le tour, j'envisage la fonction de cadre ou partir sur du préventif en extra-hospitalier, voire en libéral. -Le truc con, c'est que bosser le week-end çà permet d'avoir ses jours à soi en semaine. Pour moi, le gros hic de la profession, à l'heure actuelle, se situe au niveau des diverses réformes et plans qu'on nous pond, où on nous demande de faire l'impossible avec très peu de moyen. Après d'un point de vue de quand on ne connait pas le métier, il faut se familiariser avec des choses pas marrantes: ramasser la m***** au sens propre, faire des soins douloureux, se prendre parfois des insultes ou des menaces à la tête, être confrontés à la mort, au désespoir, au corps qui vieillit ou qui s'abîme... Ce sont des images violentes, on s'y fait ou pas. Pour ma part çà ne m'a jamais arrêtée. Après la vocation... J'ai choisi le métier pour la sécurité de l'emploi et être à l'abri du besoin, pour être honnête, et j'y ai découvert une grande richesse. Il y a eu les moments de doute et de ras-le-bol, on connait tous, pendant les études, dans notre carrière... Mais aucun regret d'avoir choisi cette voie. |
Par lolie : le 20/10/10 à 23:44:53
Dire merci | Merci patélise et titefleur. Sans vraiment être une vocation propre de devenir infirmiére (sinon je le serais déja) , j'ai souvent hésiter entre le labo, le médicale, la pharmacie ou le véto. N'ayant pas le niveau requis pour vétérinaire ou pharma. Je me suis orienter vers le labo, mais plus ca va... et plus j'hésite. Je pense que je vais passer le concours cette année, m'enfin je sais pas trop. D'un coté reprendre les études a 23ans me botte pas, et d'un autre qui ne tente pas est sur de rien avoir. Encore merci de vos témoignages |
Par Patélise : le 21/10/10 à 10:26:10
Dire merci | 23ans, t'es encore en age de reprendre des etudes ! dans la classe de ma soeur il y avait de tous les ages, des jeunes de 20ans, des personnes de 40ans en reconversion, des ancien fleuriste etc, bref de tout, donc n'esite pas si c'est ce que tu veux faire ! |
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