Saturation maximum
Sujet commencé par : Nirvelli - Il y a 39 réponses à ce sujet, dernière réponse par calamity janePar Nirvelli : le 02/11/10 à 15:00:44
| Dire merci | Voilà, j'ai 37 ans, cela va faire 15 ans que je fais mon métier (je suis graphiste). C'est un métier que j'ai choisi, j'ai fais les études pour, je me suis adaptée à la demande du marché en m'orientant vers le multimédia puis le web... mais aujourd'hui, je n'aime plus ce métier. Cela fait plusieurs années que je ne l'aime plus mais j'ai voulu lui accorder une autre chance en me mettant à mon compte. Je voulais être certaine que c'était le métier que je n'aimais plus, et pas le salariat... et maintenant, au bout de 2 années en freelance, je constate que vraiment, je n'en peux plus de ce travail qui consiste à passer sa vie le cul posé sur une chaise derrière un ordinateur. Pour vraiment aller au bout des choses, j'ai repris depuis avril, une activité salariée à 2 jours par semaine, en tant que webmarketeuse, donc un boulot plus orienté communication et référencement... Résultat, une des 2 boites où je travaille me veut plus de jours par semaine et envisage même de créer une entité web sous ma direction... superbe promo me direz vous... sauf que moi, ça me fiche le cafard au plus haut point, ce n'est tellement pas ce dont j'ai envie. Sans me vanter, je sais que je travaille bien, je suis très rigoureuse dans tout ce que je fais, et aujourd'hui, on me propose de récolter les fruits de 15 années de travail, mais voilà, ça ne me fait vraiment pas rêver, bien au contraire, j'ai envie de me sauver très loin. Et cette envie de fuir, elle n'a rien à voir avec une quelconque peur, avoir des responsabilités ne me fait vraiment pas peur, non, l'envie de fuir, c'est parce que je ne veux plus de cette vie là, je ne veux plus travailler dans des jolis bureaux, je ne veux plus perdre ma vie à exercer ce métier d'une futilité déconcertante. Je suis née dans un milieu agricole, j'aime la terre, les animaux, la vie à la ferme quand j'étais enfant, c'était mes plus belles années. Mon plus grand rêve, c'est une ferme biologique et pédagogique qui serait également un relais équestre (situé sur l'Equibreizh, ce serait l'idéal). Mais je ne sais pas comment m'y prendre, comment trouver les financements (je n'ai aucun apport personnel et je suis mère célibataire), si c'est viable ou non? Je ne sais pas par quel bout m'y prendre mais maintenant, il faut vraiment que je me plonge dans ce projet pendant qu'il est encore temps... suis je folle, est ce que c'est vraiment viable? Tout ce que je sais, c'est que j'ai ce gros besoin de changement, besoin d'un projet de cette envergure et dans ce domaine. Je ne veux pas finir ma vie derrière un ordinateur, je n'en peux plus, au point qu'il m'arrive parfois d'avoir envie de disparaitre ... je suis même de plus en plus persuadée que ces "nouveaux métiers" sont entrain de créer de nouvelles pathologies psychiatriques, il m'arrive de penser comme mon ordinateur et les logiciels que j'utilise. Je ne me sens bien que quand je suis en extérieur avec ma jument, mon chien et ma fille, ne serait ce que quand je désherbe mon jardin ou que je fais des travaux manuels, je revis quand j'ai les mains dans la terre. Désolée pour la tartine... aujourd'hui est particulièrement pesant pour moi. Je dois rendre un projet avant 17h, j'ai zéro inspiration, j'ai juste envie de sortir prendre l'air avec ma miss, d'aller voir ma jument, n'importe quoi sauf faire des ronds et des carrés sur un ordinateur. |
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Par EmeraudeElite : le 02/11/10 à 15:06:07
| Dire merci | ce n'est pas mon histoire a moi mais j'ai cotoyé la personne d epres il etait salarié ds un boulot super bien payé sur la region parisenne voila qu'un jour comme toi il en est arrivé a saturation, du coup il a pris le taureau par les cornes, il a demander un fongecif (reconvertion ds la fabrication du cidre formation remunérée pdt 1 an) en tt cas sache que tu peux beneficier de tels congés que le salariat agricole existe bel et bien ds ttes les production plus tu croises de gens de ce milieu plus tu as de chances de rencontrer des personnes suceptibles de t'aider voire meme des personnes avec qui eventuelement tu pourrais t'associé |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 15:10:41
| Dire merci | Je ne suis pas sure d'avoir droit à un CIF dans ma situation (que quelques mois que je suis salariée et seulement 2 jours par semaine, le reste du temps à mon compte). Et j'avais regardé à une époque ou j'étais salariée et ou j'y avais droit, mais le souci pour moi, il est plus de trouver un financement pour le projet qui suivra la formation... |
Par idina : le 02/11/10 à 15:23:59
| Dire merci | Et te donner un délai pour mettre de côté une somme te permettant de paraître crédible, ainsi que le projet sur le papier, bien ficelé afin de te lancer dans la demande des aides avec un maximum de billes de ton côté ? Je sais que tu satures, mais si tu te donnes, disons, deux ans pour finaliser le projet virtuellement, tu saurais déjà plus clairement où tu vas mettre les pieds, ainsi que les aides auxquelles tu pourrais prétendre, le coût du projet ... etc ... |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 15:34:48
| Dire merci | Malheureusement Idina, financièrement, je vis à flux tendu, aucun moyen d'économiser vraiment... dès que j'ai un peu d'argent de côté, il me tombe une merde sur le coin du nez, frais véto, pb de voiture ou autres réparations... Je ne dis pas cela pour me plaindre, c'est pour tout le monde pareil, je le sais bien. Je me dis souvent que si j'avais un homme qui rapportait un salaire de son côté ça me permettrait de travailler à mon projet à côté, mais je ne vais pas me mettre en couple juste pour ça quand même.  |
Par Rivermist : le 02/11/10 à 15:41:22
| Dire merci | Nirvelli récolte le fruit de ton travail, et fais toi plaisir le reste du temps avec ta jument...  |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 15:49:56
| Dire merci | River, tu as sans doute raison, je devrais profiter des opportunités qui s'offrent à moi, mais je sature à un point tel, que ça joue sur mon moral et ma santé. Aujourd'hui par exemple, j'ai les larmes aux yeux en permanence (ce que je trouve débile parce qu'il n'y a aucune raison concrète à cela  ), j'ai du boire un gros litre de café pour tenir comme chaque jour, donc je suis sur les nerfs, et je bois tellement de café que sans, je ne tiens plus... et continuer dans ce job, à ce rythme, je pense que ça me mène droit vers la camisole. |
Par calamity jane : le 02/11/10 à 16:57:05
| Dire merci | j'aurais tendance à dire que ton activité actuelle et ton envie de "ferme pédagogique", ou tout au moins d'activcités de plein air ne sont pas forcément incompatibles. Un gîte équestre, ou une ferme pédagogique, ça peut rarement vivre sur ses revenus propres. Faut compléter avec autre chose. Tu as une chance : graphiste free-lance, tu peux exercer ça partout, et sur les horaires que tu veux, comme tu veux. Tu peux bosser chez toi. Ce qui siginifie que si tu veux passer ta matinée au grand air, et bosser seulement l'après-midi et la soirée, si un jour tu veux passer l'aprème dehors et bosser de 20h à 23h quand il fait nuit, etc. tu peux, l'important pour le client étant que la commande soit livrée, il s'en fout de tes horaires de travail. DOnc je serais toi j'essaierai un projet qui permet de cumuler tout ça : 2 jours salariée, une activité de gîte équestre/chambre d'hôte à côté et le reste des sous récoltés par ton boulot en free-lance. Après, tu peux aussi cibler, dans ton boulot, des entreprises plus "colos", bosser sur le dévelopepment durable, pour des agences d'environnement, des boîtes de produits/matériaux/technologies écolo/ bio, etc. |
Par sheytana : le 02/11/10 à 16:59:58
| Dire merci | J'aurais dit comme CJ...Ne pas tout plaquer parce que c'est risqué, enfin moi j'aurais pas eu les c*uilles  Mais combiner les deux pourquoi pas Si tu es à ton compte, tu n'as besoin que d'un pc pour bosser, tu peux faire ça n'importe quand  |
Par CaroDadou : le 02/11/10 à 17:11:13
| Dire merci | Comme toi Nirvelli sauf que je ne travaille pas encore, je suis étudiante en droit et plus ça va, plus je me dis que jamais je ne voudrais faire ça toute ma vie... Je rêverai d'ouvrir une petite pension, mais je me vois mal vivre uniquement là-dessus... Donc pour l'instant, mon projet est d'être notaire (profession libérale, aides financières de mes parents) en province, puis d'ouvrir une petite pension à côté de ça car j'ai besoin de vivre avec les chevaux et la nature. |
Par perceval : le 02/11/10 à 17:12:32
| Dire merci | Nirvelli , ça s'appelle un Burn Out...( et tu le sais déjà , j'en suis certain) River a malheureusement la raison pour elle... (merde, ça m'arrache une larme de le dire!) Ton projet de ferme équestre n'est très probablement pas viable sans un énorme coup de pouce financier de la région ou que sais-je , déjà que ça ne l'est pas quand tu disposes des locaux alors si en plus tu dois investir  .Mais....à 37 ans t'as encore quelques années devant toi...Je suis certain que tu va trouver une passerelle dans ta vie pour joindre tes compétences informatiques actuelles à ton désir de grand air. Si tu le peux , prends des vacances et du recul...mais de vrais vacances, pas d'ordi, un bon bouquin et tu te vides la tête... Si tu veux que ça change , ça changera , mais fais d'abord une pause |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 17:15:08
| Dire merci | Oui, je crois qu'en fait le souci, c'est l'activité salariée que j'ai prise en parralèle à un moment ou au niveau du freelance, mes commandes étaient en baisse... j'ai voulu me rassurer en trouvant un revenu fixe, ça a sans doute été mon erreur... maintenant, si je démissionne de mon activité salariée, ça risque de me porter préjudice sur mon activité free... ici, c'est tout petit et tout le monde connait tout le monde et une réputation est vite faite... Mais concrètement, tes suggestions CJ sont très sensées ... il faut que je planifie un peu tout cela PS : Je viens enfin d'accoucher douloureusement d'une maquette à peu prêt correcte pour mon client... mais ça devient de plus en plus difficile pour moi de faire des trucs sympas, c'est aussi pour cela que je veux arrêter le métier, je sens que je suis un peu en bout de course graphiquement parlant, ou du moins sur le support web... |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 17:18:31
| Dire merci | Oui Perceval, je suis consciente que 100% de mon temps investi en ferme / relais équestre, ce n'est pas viable, c'est une activité saisonnière... il me faudrait un mari riche ou un agriculteur... Ca commence quand la prochaine saison de "L'amour est dans le pré"? |
Par stephy92 : le 02/11/10 à 17:19:36
| Dire merci | Nirvelli, je vis un peu la même chose, sauf que malheureusement je suis en entreprise et à Paris par dessus le marché... Je pense que si je pouvais être à mon compte je ferai exactement ce qu'a dit Calamity. Pour ma part j'ai envisagé une mobilité dans une autre région, puis me mettre à mi-temps avec en parallèle mon autre projet de "reconversion".. puis ensuite ça dépendra de comment ça fonctionne... Mais vu mon job la mobilité c'est pas pour demain, donc je regarde un peu les annonces dans les régions qui m'attirent mais sans grand succès. D'autant plus que si je quitte le groupe dans lequel je suis il faudra d'abord que je reconsolide mon poste avant d'envisager quoique ce soit. Parce que on sait tjs ce qu'on perd, mais pas ce qu'on va retrouver derrière... En gros je serai à la retraite d'ici là  ah bah même pas puisqu'il y aura plus de retraite re |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 17:22:29
| Dire merci | Bah Stephy, viens monter le relais équestre avec moi Ca te dit la Bretagne? |
Par perceval : le 02/11/10 à 17:22:47
| Dire merci | Ouaip ! bonne idée , trouves un mec plein aux as! Un maraicher du Léon...( surement mieux qu'un paysan des monts d'arrée qui rame pour survivre sur les cailloux....) |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 17:26:08
| Dire merci | Je voudrais bien rester en Bretagne sud ou alors aller dans le Finistère aux environs de Brest... je vais plutôt taper dans les ostréiculteurs de la baie de Quiberon pour commencer... |
Par dagob26 : le 02/11/10 à 17:28:54
| Dire merci | Et moi qui rêve d'etre graphiste, je compte même m'orienter vers un master de graphisme ! ça donne envie |
Par perceval : le 02/11/10 à 17:31:41
| Dire merci | Restes dans le Sud, Brest c'est qd même pas ce qu'il y a de plus joli... |
Par casimir : le 02/11/10 à 17:46:59
| Dire merci | Je comprends pas comment on peut se lasser de l'informatique moi Il y a tellement a découvrir tous les jours et a chaque instant si le webdesigner te soule change de branche il y a l'informatique industriel, l'info embarquée, l'informatique de gestion il y a peut de métier ou tu peut autant changer d'horizon dans une vie |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 17:55:06
| Dire merci | Casimir, Chacun ses goûts, je sais que mon métier en fait rêver certains, mais moi, au bout de 15 ans, même si je n'en ai pas fait le tour, je n'ai plus envie de continuer dans cette voie. Et je ne fait pas que du webdesign, je fais aussi du print, du logiciel, du conseil en comm, du webmarketing, du référencement, et tout me sors par les trous de nez, je sature vraiment, je ne peux plus... le seul truc que j'aime avec les ordis, c'est les forums comme celui-ci, internet en général, facebook, enfin les trucs loisir quoi, mais en boulot, non je ne peux vraiment plus. Et je me dis que si je veux changer, il est temps de m'activer. Perceval, les environs de Brest sont très beaux et niveau immobilier beaucoup moins cher que la Bretagne sud, même si dans l'idéal, je voudrais rester du côté de Carnac... |
Par perceval : le 02/11/10 à 18:09:03
| Dire merci | Perceval a passé 35 ans dans les environs de Brest... restes au sud ( ça y est j'ai pété un plomb , je parle de moi à la 3eme personne du singulier...reste juste un peu de marge pour parler à la 1ere personne du pluriel!!)Message édité le 02/11/10 à 18:11 |
Par casimir : le 02/11/10 à 18:11:39
| Dire merci | Nirvelli> le webdesigner perso ça me fait pas réver mais l'informatique j'en bouffe depuis 29 ans et je me sens pas blasser du tout , justement car j'ai pas mal évoluer dans le métier j'ai eut un moment de passage a vide aprés 20 ans d'informatique embarquée mais depuis que j'ai réussi a changer de "cadre" c'est reparti |
Par salsababy : le 02/11/10 à 18:23:18
| Dire merci | 37 ans, pas de diplome agricole, aucun apport financier...à mon avis c'est mort pour t'installer (j'entends un élevage qui puisse faire vivre une personne). Il faudra d'abord faire une formation avec un stage derrière, monter ton dossier pour les banques et si t'as un accord de principe passer en commission. Et ça dépend de l'exploitation mais racheter les batiments, le materiel, le cheptel, les stocks de fourrage...au bas mot c'est du 300/400 000 €. Et pour ce prix là t'as pas forcément la maison qu va avec, tu n'es pas propriétaire des terrains autour. Au bout de 12 ans quand tes gros prêts seront remboursés et que, si tu as de la chance, tu auras pu prélever 10 000 € à l'année, tu pourras commencer à racheter des terrains. Je dis pas tout ça pour te décourager mais c'est un peu la réalité. Mon copain, qui veut s'installer en gaec avec son père, qui a un apport assez conséquent, galère déjà pas mal pour trouver quelque chose de fonctionnel et pas hors de prix. Je dirai plutôt comme les autres, une activité salariée dans le milieu agricole. Une place dans une maternité en porcherie ça se trouve facilement...mais ce n'est pas "au grand air" Tu peux aussi bosser pour une assoc de remplacement, tu vas dans les différentes fermes selon les congés ou les arrtes maladie. Mais sans expérience, c'est peut être pas gagné. |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 18:57:44
| Dire merci | Je sais tout cela Salsababy, maintenant mon idée n'était pas une exploitation agricole à proprement parlé, mais plutôt une fermette bio (essentiellement maraîchère) avec des ateliers pédagogiques pour les écoliers, une possibilité d'hébergement pour des classes vertes et un relais équestre pour les randonneurs à cheval l'été... |
Par dagob26 : le 02/11/10 à 19:03:28
| Dire merci | Je pense effectivement qu'au bout d'un moment ça doit etre saoulant. (surtout le référencement je trouve ça horriblement chiant) Désolée de m'incruster dans ce dont vous n'avez pas trop envie de parler mais avez vous des conseils à me donner pour cette voie (webdesigner ect...) ? pour les études ? je suis un brun créative mais j'espère ne pas me retrouver au chomage à bac+5 |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 19:24:45
| Dire merci | Je ne saurais pas trop te conseiller dagob26 car quand j'ai débuté, le web n'existait même pas. je tente quand même de t'éclairer un peu mais sache que ma parole n'est pas parole d'évangile. A la base, j'ai un baccalauréat d'Arts Appliqués, et un BTS de plasticienne de l'environnement. Je ne trouvais pas de travail dans ma branche (essentiellement en cabinets d'urbanisme ou d'architecture), donc j'ai fais une formation de réalisatrice de CD Rom et j'ai trouvé du travail aussitôt derrière car c'était très demandé et il y avait peu de gens compétents dans le domaine. J'ai fais du CD Rom culturel essentiellement (pour des musées et des grosses sociétés) et naturellement quand le web est apparu, les clients de la boite pour laquelle je travaillais ont voulu mettre ce qu'ils avaient sur CD Rom aussi sur internet. Je me suis formée sur le tas, à une époque ou il fallait peser le poids de chaque image et ou il fallait coder toutes ses pages. Après, j'ai fais en sorte de toujours rester à la page, en travaillant avec des boites à la pointe dans leur domaine... Maintenant, le marché est relativement saturé et je te conseille de te spécialiser dans un domaine et de t'y tenir. Ce qui est toujours très recherché, ce sont les bons flasheurs et les spécialistes 3D, je te conseillerais donc de regarder dans cette direction. Maintenant, tout dépend aussi de là ou tu vis et de ta mobilité. Moi j'ai débuté ma carrière à Paris, et quand j'ai eu suffisamment d'expérience, je suis partie dans une belle start up bretonne (qui depuis a coulé). Je crois qu'avoir connu les belles années du web ne m'aide pas non plus a apprécier mon statut actuel. Les années 2000 sont derrière nous malheureusement, mais nul doute qu'à un moment ou un autre, ça va repartir de plus belle. Les métiers du web sont de toute façon promis à un bel avenir, reste à savoir tirer son épingle du jeu devant la multitude d'aspirants à ces métiers, et en webdesign, c'est ta créativité et ta technicité combinées qui feront que tu sortiras du lot. Voilà, j'espère t'avoir un peu aidée à y voir plus clair. PS : Oui le référencement, c'est un truc à se tirer une balle mais c'est LE métier qui a le vent en poupe actuellement et qui rapporte bien. Tu ne trouveras aucun client qui demande un site sans référencement derrière, et justement, le webdesign est pour beaucoup le cadet des soucis du client, il veut que ce soit joli certes, mais l'essentiel pour lui est d'être visible sur la toile par le plus grand nombre. Si tu veux bien gagner ta vie, je te conseille cette voie. |
Par dagob26 : le 02/11/10 à 19:39:12
| Dire merci | c'est ta créativité et ta technicité combinées qui feront que tu sortiras du lot. oui je m'attendais à cette réponse. Merci pour tes conseils. je les prend quand meme les conseils meme si il y a des choses que "je sais déjà" J'ai fais une licence pro en e-commerce. Je m'y connais relativement peu en design. J'ai eu une formation Photoshop, je l'utilise peu mais je manque carrément de compétence en intégration, code ect. Je bosse pour le moment en CDD dans une petite structure que je quitte dans 2 semaines pour aller vers des choses plus techniques et surtout pour me spécialiser dans un Master. ce que vous dites me conforte dans mon choix, car ce que je fais est simple, on l'apprend rapidement et c'est plus que répétitif. Bref, tout à fait d'accord pour dire qu'on apprend sur le tas. Je pense donc me chercher un stage dans le métier poru tater le terrain avant la prochaine rentrée scolaire. Pour ce qui est du référencement est tout le tralala j'ai eu une formation par un mec assez réputé dans le milieu. Je pense donc également postuler dans des Master e-commerce. mais même si le web est déjà en théorie bien développé par rapport aux débuts d'internet Les métiers et formations sont loins d'etres définies (un community manager qu'est ce que c'est ça ? un métier ? ); bref, c'est le bordel, et le papier meme si dans l'immédiat primera pas sur l'expérience, à l'avenir , il me servira . Le secteur va se boucher je pense d'ici quelques années et vue les difficultés rencontrées par ma génération pour s'orienter je veux pas me planter et préfère prendre les conseils de quelqu'un qui a les pieds dedans.J'ai toujours eu un côté très créatif. Il y a des écoles qui coutent la peau des fesses qui me formeraient à un master en Web général. Je pense également postuler malgré le prix désolée pour le pavé moi à l'avenir je veux Weber j'adore ce secteur meme si j' suis que depuis 1 an (pas 15 ) |
Par dagob26 : le 02/11/10 à 19:43:01
| Dire merci | Au final, en parlant de référencement c'est LE métier qui marche mais également le métier Web que tout le monde trouve chi**t et que personne veut faire Nombreuses connaissances dont ce job est la bête noire à éviter Edit, en ce qui concerne la mobilité je pense aller à paris pour me lancer et après rebouger vers un coin plus calme. C'est le plus gros pole pour débuter dans le milieu je pense Message édité le 02/11/10 à 19:45 |
Par micie : le 02/11/10 à 19:44:12
| Dire merci | Mouais, moi je dirais "méfiance"... ne va pas quitter la proie pour l'ombre... Je suis sûre qu'avec la distance (géographique et temporelle), tu idéalises quelque peu le métier dont tu dis rêver. Pense aux jours où il pleut sans discontinuer, à ceux où pas un sou ne rentre (car ça reste une activité fortement saisonnière). Vu que tu bosses en free lance et à distance, tu n'as pas la possibilité de te mettre un peu au vert pour te sentir moins frustrée et plus proche de la vie à laquelle tu aspires ? |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 19:58:53
| Dire merci | Je vis déjà au vert Micie, enfin plutôt au bleu, en bord de mer. Je voudrais rester proche de la mer mais s'il faut aller un peu dans les terres, ça ne me dérange pas. Par contre, je ne souhaite pas quitter la Bretagne, je pense de toute façon que c'est l'endroit idéal pour le tourisme vert. Je connais la campagne et le milieu agricole, j'y suis née. Travailler sous la pluie et par tout temps ne me dérange pas, j'ai le souvenir d'avoir fait des clotures avec mon grand-père sous une pluie battante, d'avoir construire un mur sous la neige avec mon père, et ce sont de très beaux souvenirs vraiment. Et ce matin, assise derrière mon ordi, je regardais la pluie tomber et je me disais que même par ce temps, je préfèrerais être dehors qu'à me faire ch... le cul sur une chaise. Le métier que je fais aujourd'hui, je peux le faire n'importe ou certes, mais le cul sur une chaise, ça reste le cul sur une chaise, et c'est encore plus frustrant quand on sait que dehors, la nature est là mais qu'on ne peut pas en profiter... je n'en peux plus de ne pas bouger en fait. En plus, je dors très mal car ma fatigue est nerveuse et pas physique. Je ne dors bien que quand j'ai passé ma journée dehors à bricoler ou à faire du sport. |
Par Sa_Black_Rah : le 02/11/10 à 20:03:47
| Dire merci | Pas bien évident... Et je comprends... Perso', je trouve que l'idée de CJ est très intéressante et réellement à exploiter! Le fait d'arriver à "saturation", je le conçois. J'en ai eu et ai encore de nombreux exemples autour de moi. Des gens qui n'en pouvaient plus, et qui du jour au lendemain, à cause d'un "trop plein", ont tout envoyé paitre. |
Par Nirvelli : le 02/11/10 à 20:11:50
| Dire merci | Justement Sa_Black_Rah, je l'ai déjà fait une fois. Il y a 2 ans, après 1 mois d'arrêt maladie pour cause de saturation au point de faire des malaises et des crises d'angoisse, je suis allée poser ma dem pour me lancer en free. J'ai mis mon mal sur le dos de la boite dans laquelle je travaillais, alors qu'aujourd'hui, force est de constater que le problème était le travail en lui même. Mon entourage et mes amis me disent que je m'implique beaucoup trop dans ce que je fais, mais je ne sais pas fonctionner autrement, je suis tout le temps à fond, je ne sais pas faire juste le job et basta... |
Par Sa_Black_Rah : le 02/11/10 à 20:44:01
| Dire merci | Les cas de "réorientation" que j'ai vu autour de moi, c'est plus "radical". Ce sont des gens qui étaient dans une branche, et sont passés à totalement autre chose (pas seulement leur statut en devenant leur propre patron). Ma coloc' (qui elle-même s'est réorientée et a tout lâcher sans prévenir il y a un peu plus d'un an) m'a montré il y a quelques semaines un article sur une femme qui a fait ce choix. Elle bossait dans la banque, était très bien placée et reconnu dans son pays (Lettonie) pour ses compétences. Après plus de 20 ans à faire ce qu'elle faisait, à être montée progressivement en grade, et avoir un salaire de l'ordre où ça commence à faire beaucoup de zéro avant la virgule... Bref! Après tout ça, elle a décidé de tout lâcher quand son entraineuse (de dressage) lui a proposé de bosser avec elle. Faut quand même avoir l'audace de le faire je trouve! C'est jamais facile de "lâcher" du lest. Quand malgré le fait que c'est un travail qui ne te plait plus, tu continues à vouloir bien faire et te donne tout le mal nécessaire pour que ça aille. Je connais ça... Mon père est pareil.  Je pense qu'il faut être capable de prendre des décisions, saines mais un tant soit peu raisonnables (pour limiter les risques de se planter, pas se jeter dans quelque chose de parfaitement illusoire je veux dire) avant que ça ne te pourrisse définitivement le moral et la santé. Perso, j'ai vu les conséquences que ce genre de comportement (trop d'investissements avec l'impression de ne pas aimer ce qu'on fait) peut créer, et je ne souhaite à personne d'en arriver à ce point. C'est pour ça que j'aime beaucoup l'idée de CJ! Il y a un juste milieu, un objectif... |
Par casimirus : le 02/11/10 à 20:54:42
  Déconnecté | je ne sais pas quoi te conseiller nirvelli, mais ce que je sais, c'est que si tu dois faire quelque chose, fais le pendant que tu as encore la niaque de la trentaine .... après c'est beaucoup plus difficile. |
Par stephy92 : le 02/11/10 à 21:50:08
| Dire merci | Ca te dit la Bretagne? hum je vise plutôt l'Aquitaine moi |
Par bizzylamouche : le 03/11/10 à 14:11:50
| Dire merci | Je plussoie CJ, commencer "petit" comme elle te le conseille et garder ton taf à coté; Les pistes que tu envisages, c'est des supers idées, mais tout ce dont tu parles ca prend aussi du temps (maraichage+gite+enfants+chevaux etc ), en commencant par le bon bout tu verras surement par toi meme ce qui te plait le plus dans tout ca, ce qui est possible, ce qui ne l'est pas, et ce qui est super chiant en fait ! |
Par bizzylamouche : le 03/11/10 à 14:12:17
| Dire merci | sinon la solution d'epouser un paysan riche ca le fait bien aussi ! |
Par chathy : le 03/11/10 à 14:12:25
| Dire merci | Bonjour Nirvelli, Je peux te raconter mon expérience car j'ai réalisé à peu près ce dont tu rêves et ça a mal tourné ... J'ai d'abord commencé en tant qu'institutrice à faire des remplacements, mais je n'ai pas souhaité passé le concours pour me titulariser car je ne me voyais pas passer ma vie à faire ce métier. Après quelques petits boulots alimentaires, j'ai obtenu un CIF et repris une formation à la chambre d'agriculture. En parrallèle, je menais mon projet d'installation sur une exploitation agricole. Je me suis installée en 2005, j'ai crée une ferme pédagogique et j'accueillais également des enfants en vacances à la ferme. La production principale était la volaille, et j'avais mes chevaux de traits pour faire de l'attelage. Et bien résultat en 2010 : liquidation judiciaire... Je me suis vraiment impliquée à fond dans mon projet mais je n'ai sorti aucun revenu et en plus, mon voisinage m'a pourri la vie. J'ai aimé ce que j'ai fait mais c'est juste invivable de bosser pour les beaux yeux de la princesse !!! Aujourd'hui, je me retrouve salariée sur 2 exploitations agricoles en production laitière et ça me plaît bien. Mais je pense que j'aurai dû commencer par là. Pour ensuite songer tranquillement à un projet plus tourner vers l'accueil". C'est difficile de s'intégrer dans ce milieu, je pense avoir réussi aujourd'hui mais je ne souhaite plus désormais m'installer, j'ai pris peur. En tout cas, bon courage à toi. Je pense que ton projet est réalisable mais en commençant d'abord par du salariat pour te préparer au difficulté du métier. Si tu aimes être dehors, tu peux te plaire dans ce boulot. |
Par calamity jane : le 03/11/10 à 15:12:47
| Dire merci | pour préciser un peu plus ma pensée... déjà, tu peux faire une étude de faisabilité avec la chambre de commerce et d'industrie, qui te fera une évaluation claire, nette et précise du marché : y a-t-il une place pour que tu puisses t'implanter ou pas, en gros. Après, si c'est le cas, évaluation des financements et des besoins. Ne pas oublier que en milieu agricole tu auras une concurrence de la SAFER pour acheter les terres à peu près partout où tu voudras t'installer. Idéalement, vu que le tourisme équestre se développe grâce à l'équibreizh, j'aurais tendance à te conseiller de prendre une activité de gîte / gîte équestre. Ca remplit quand même pas trop mal en Bretagne. A côté de ça, pourquoi pas une ferme pédagogique, mais il faut bien se rendre compte que pour attirer les gamins des écoles et des centres aérés il faut: - être facilement accessible (le transport en car est hyper coûteux pour les classes, souvent elles se restreignent à ce qui est faisable à pied où en transports en commun) - répondre à pas mal de normes d'hygiène et de sécurité très contraignantes (établissements ERP) - proposer des tarifs attracitfs (généralement on compte dans les 50 € la visite d'une classe, ça fait pas folichon) et des animations assez pointues pédagogiquement parlant car l'Education Nationale flique de + en + les sorties effectuées par les enseignants. donc on revient à ce que je disais : garde tes 2 journées salariées, continue ton activité free-lance, et vois ce que tu peux faire comme petit projet agricole-touristique à côté pour vivre avec bêtes au grand air. parce que ça sera déjà dur à équilibrer, je sais pas s'il sera simple d'en déduire des revenus. pour l'impression de lassitude par rapport à ton boulot, n'hésite pas non plus à te faire payer des stages, à aller sur les salons professionnels pour découvrir de nouvelles choses, c'est fondamental pour ne pas paraître "has been" quand on est graphiste, il faut se tenir au cournat des évolutions du métier. |
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