Un bébé "toute seule"
Sujet commencé par : Nirvelli - Il y a 379 réponses à ce sujet, dernière réponse par Perrinette1 personne suit ce sujet
Par Nirvelli : le 09/11/11 à 10:19:00
Dire merci1 | Voilà, cela fait un moment que cela me trotte dans la tête. J'ai envie d'un second enfant. J'ai déjà une fille de 8 ans, que j'élève seule depuis qu'elle a 18 mois. Cela n'a pas toujours été facile, mais je pense que ce n'est pas plus facile en couple. Nous avons trouvé un vrai équilibre toutes les deux, nous sommes très complices et elle adore dire qu'elle aime notre vie, avec moi le chien et les chevaux... elle veut de moins en moins aller chez son père, mais cela c'est une histoire entre elle et lui, elle est petite et pour l'instant j'insiste pour qu'elle continue à y aller. Je viens d'avoir 38 ans, j'ai toujours voulu plusieurs enfants et je vois les années passer vitesse grand "V". Les premières années après ma séparation, j'ai cru que je pourrais reconstruire quelque chose avec un homme, et en fait non, toutes mes histoires se sont soldées par des échecs plus ou moins douloureux. Je pense que c'est en grande partie ma faute car je n'ai plus l'envie d'une vie de couple classique et la famille recomposée est quelque chose que je n'envisage pas et qui ne m'attire pas. J'ai un "ami / amant", une relation sur laquelle il est difficile de mettre un nom dont j'ai déjà parlé plusieurs fois ici. Cela fait 4 ans et demi que ça dure, il y a un vrai attachement et c'est quelque part la relation la plus sérieuse que j'ai connue jusqu'à aujourd'hui... un peu paradoxal mais c'est comme ça. J'ai envie de lui demander d'être le géniteur de mon second enfant. Il prendra auprès de cet enfant le rôle qu'il souhaitera prendre, il aura l'investissement qu'il souhaitera avoir... le hic, c'est que j'ai peur de lui demander. Je n'ai pas peur qu'il refuse ou autre, parce que c'est son droit et je respecterai son choix, j'ai juste peur que si je lui demande, ça le choque et que ça bouleverse notre relation. Et pourtant, il faut que je lui en parle, de ce désir qui me bouffe, il faut qu'il sache pourquoi je suis constamment up and down avec lui. Cette situation, ce désir d'enfant inassouvi me frustre tellement... Est ce que je dois lui en parler? Si oui, de quelle manière? Comment l'aborder? |
Par Nirvelli : le 10/11/11 à 16:29:41
Dire merci | Les pensées dichotomiques altèrent la perception que nous avons des choses, donc la manière dont je perçois ce que l'on me dit ici ou dans le réel n'est pas forcément ce que l'on me dit réellement... pour faire simple, je suis une grosse parano, mais bon, j'en suis consciente, c'est au moins ça et une fois la crise retombée, en général je me dis que j'ai abusé et je me confonds en excuses ... Zigoto n'est pas un bourreau et je ne suis pas une victime. Oui, je ne parle de lui qu'en négatif ici, parce que quand je parle de lui sur ce forum, c'est suite à une engueulade et comme je suis quelqu'un d'excessif et de paranoïaque, je le décris dans ces moments là comme un psychopathe pervers et manipulateur. Maintenant, je ne dis pas que c'est monsieur Parfait, mais on va dire que c'est quand même depuis 4 ans et demi le seul homme qui ait été capable de me supporter, donc finalement, pourquoi devrais je me débarrasser de la seule personne qui soit capable de me supporter? Après, de là à faire un enfant avec lui, les interventions des uns et des autres m'ont démontré que ce n'est clairement pas l'idée du siècle. Je me donne encore un ou deux ans pour assouvir ce désir d'enfant, j'ignore encore comment et si ça se fera, on verra bien, pour l'instant, je remets l'idée au placard. |
Par sheytana : le 10/11/11 à 16:32:30
Dire merci | pourquoi devrais je me débarrasser de la seule personne qui soit capable de me supporter?----> Mais pourquoi es-tu si négative avec toi même Franchement vu qu'il ne t'aime pas, il doit bien avoir plein d'autres avantages à être avec toi Des avantages que d'autres sauront apprécier pareil (voir mieux), et t'aimer en plus |
Par Nirvelli : le 10/11/11 à 16:36:15
Dire merci | Je doute que mon ex soit d'accord pour faire un second enfant avec moi, là ça relève de la science fiction. En plus, il vit avec quelqu'un, et je doute que sa nana soit ok également. Sinon leeloye, ce n'est pas moi qui ne veut pas m'engager, c'est lui. Si demain il me dit je viens vivre avec toi et je t'épouse, je dis oui tout de suite! Message édité le 10/11/11 à 16:38 |
Par Nirvelli : le 10/11/11 à 16:44:25
Dire merci | Je ne suis pas négative Sheytana, mais je ne suis pas Miss Monde non plus, j'ai de gros défauts et je suis relativement insupportable, et il faut dire ce qu'il est, ça ne se bouscule pas au portillon pour entamer un truc sérieux avec moi... Après, quand je rencontre quelqu'un aussi gentil et attentionné soit t'il, si je n'ai pas de feeling, je ne vais pas me forcer non plus... Il y a quelques temps, j'ai rencontré un mec qui me plaisait bien, mais visiblement ce n'était pas réciproque... Franchement, il faut dire ce qu'il est, mère célib proche de la quarantaine ça ne fait pas rêver grand monde. |
Par maody : le 10/11/11 à 17:35:12
Dire merci | ben moi je t'ai vu en vrai et je t'ai trouvé tres jolie! alors ne te dévalorise pas. |
Par maud : le 10/11/11 à 18:07:33
Dire merci | j'ai pas tout lu, y'en a trop ! faire un enfant toute seule, pourquoi pas, a condition d'avoir la patience ( ba oui on peut pas se reposer sur l'autre pr souffler), l'argent et le temps! Je ne pense pas que l'absence d'un pere soit nefaste au developpement de l'enfant..Mais faut que la maman assure et la recherche du papa en grandissant risque d'etre un probleme.. Par contre avc ton plan Q ?? quelle idée... si j'etais toi, je filerais dans un pays qui legalise le don de spermes et opla ! |
Par laska : le 10/11/11 à 19:15:02
Dire merci | Je suis assez d'accord avec Viedemerde, vu qu'on semble avoir le même vécu. Un enfant non désiré par les deux parents, ça manque de qqchose. Ça se pose des questions, et ça en souffre au quotidien... Et vu comment tu te dévalorises, je pense aussi que tu n'es pas si épanouie que tu le dis... Ne mélange pas ta vie de couple et ton désir d'enfant. Si vrmt tu veux BB2, le don de pserme me paraît plus sensé, ça évite le côté "non désiré par un des deux parents"... |
Par Nirvelli : le 10/11/11 à 20:00:40
Dire merci | Je ne vois pas ou je me dévalorise mais bon... Sinon, élever un enfant seule sans pouvoir me reposer sur l'autre, c'est ce que je fais déjà depuis 7 ans, un enfant de plus ne me fait pas peur et j'ai une grande maison, un travail stable et à peu prêt correctement payé, donc bon... Et on ne va pas refaire le débat mais le donneur de sperme, pour moi c'est niet, j'ai déjà donné mes raisons. |
Par Automne87 : le 10/11/11 à 20:03:55
Dire merci | "les interventions des uns et des autres m'ont démontré que ce n'est clairement pas l'idée du siècle. Je me donne encore un ou deux ans pour assouvir ce désir d'enfant, j'ignore encore comment et si ça se fera, on verra bien, pour l'instant, je remets l'idée au placard. " Grande décision, très sage que tu prends là En plus je te dirai crois en toi même au delà de 40 ans on peut créer quelque chose, c'est la meilleure periode à mes yeux pour une femme (de part mon vécu certainement) |
Par sheytana : le 10/11/11 à 22:22:15
Dire merci | +1 avec Automne, je suis sûre que tu es bien mieux que tu veux bien nous le faire croire (et te le faire croire...) Ce sont des prétextes pour ne pas oser faire ce qu'il faut pour avoir mieux |
Par tyoc : le 11/11/11 à 10:05:38
Dire merci | même au delà de 40 ans on peut créer quelque chose, c'est la meilleure periode à mes yeux pour une femme Et même pour les hommes, sinon ça craint pour moi. |
Par Nirvelli : le 11/11/11 à 10:13:21
Dire merci | Je ne dis pas qu'après 40 ans on est fini, heureusement ! Mais pour les femmes, avoir un enfant au dela de la quarantaine, ça devient limite ... Bon tant pi, je vais faire faire un poulain à ma ju pour compenser ! Mais alors, quel père pour ce poulain? Ma ju sera mère celib aussi, ça craint non? |
Par tyoc : le 11/11/11 à 10:22:50
Dire merci | Bon tant pi, je vais faire faire un poulain à ma ju pour compenser ! Oula la, tu fais un transfert Freudien sur ta jument. Il faut une approche plus proche de la pensée de Dolto pour faire ton choix. Spoiler
Je déconne, j'y connais rien en maladie des boyaux de la tête.
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Par cyberds : le 11/11/11 à 14:19:36
Dire merci | Bon tant pi, je vais faire faire un poulain à ma ju pour compenser insémination ou monte naturelle ??? |
Par Rivermist : le 11/11/11 à 14:22:06
Dire merci | Punaise t'as du courage moi déjà un bébé à deux ça me fait baliser mais alors toute seule ! Je ferais aussi un transfert Freudien tiens ! lol Sur mes grenouilles ! J'ai pas tout lu hein, je précise loool |
Par SDE : le 11/11/11 à 17:54:57
Déconnecté Dire merci | J'ai pas tout lu mais j'ai un témoignage : (ça ne se passait pas en France) Une jeune femme mariée à un homme très riche, devint veuve. L'homme lui a laissé la jouissance de ses biens, une partie de son héritage (il avait d'autres enfants d'un premier mariage) sous conditions : ne jamais re vivre avec un autre homme. 1 fois par an, des contrôleurs débarquent chez elle à l'improviste pour vérifier.... Le temps passe, la femme a envie d'un enfant, cependant elle ne souhaite pas renoncer à sa vie "seule" qui lui convient, ni à son train de vie ... Donc elle décide de faire un bébé "toute seule". Pour ça elle est allée écumer les bars, boites de nuit jetant son dévolu sur un homme qui l'a draguée, le feeling est passé, ils couchent ensemble et par hasard, se revoient un peu plus tard... Et elle lui avoue les buts cachés de son plan... A son grand dam, l'homme trouve que la situation lui convient à merveille, lui qui souhaitait demeurer célibataire, ne pas mener une vie de famille conventionnelle mais l'aventure d'être père lui souriait ! Du coup il a reconnu l'enfant et a partagé son éducation et son temps, sa vie, la femme a eu son enfant et l'enfant a eu un père. Quand j'ai entendu ce récit je me suis dit que le destin est vraiment étrange... Ces trois-là ont tous obtenu ce qu'ils voulaient et ont été les plus heureux du monde... Et moi j'ai été complètement abasourdie en entendant une histoire aussi incroyable mais je peux vous jurer qu'elle est vraie (c'est ça le plus choquant en fait) Alors Nirvelli tu peux peut-être avoir toutes tes chances de réaliser ton rêve ! |
Par Pampille : le 11/11/11 à 18:23:14
Dire merci | Mouais... avec cette méthode, elle a plus de chances de finir alcoolique et de choper toutes les MST de la terre que de tomber enceinte... |
Par tyoc : le 11/11/11 à 19:07:43
Dire merci | avec cette méthode Pis faut être riche. |
Par SDE : le 12/11/11 à 11:31:43
Déconnecté Dire merci | Justement c'est ça qui est dingue. En faisant ça la femme avait plus de chances d'avoir un gamin fils de drogué ou d'atrapper le sida que de trouver un père aimant. Ca fait trop "conte de fées" |
Par Nirvelli : le 12/11/11 à 11:47:40
Dire merci | SDE, cette histoire ne fait que confirmer ce que je sais depuis longtemps. En amour il n'y a aucune règle et on ne peut jamais savoir avant d'être parent si on sera présent ou démissionnaire. Ma fille, je l'ai eue avec un homme qui était fou de moi, qui voulait cet enfant encore plus que moi... et finalement il s'est barré quand elle avait 18 mois en me disant "la vie de famille c'est pas mon truc". Alors un enfant avec un homme plus flippé et plus réticent à la base n'est pas forcément la garantie d'un échec non plus. Maintenant, dans l'histoire la nana fait un gosse dans le dos du mec, et ça c'est quelque chose que je trouve odieux. Le zig, j'aurais pu le piéger 1000 fois pourtant et j'ai même des personnes de notre entourage qui m'ont conseillé de le faire, qui pense que ça lui ferait un électrochoc, mais moi je ne veux pas faire un enfant dans le but de réveiller un mec, je veux un enfant pour l'enfant lui même et si le géniteur se révèle être un père présent et aimant, alors ce sera parfait. Sinon, il est exemplaire et au petit soin en ce moment, il me chouchoute grave... Ce qui ne m'aide pas à faire passer mes envies ... |
Par Sahel46 : le 12/11/11 à 20:13:32
Dire merci | Nirvelli, J'avais été très touchée par ton récit quant à ce zigoto. Je pense qu'il serait sain que tu lui parles de cette question qui te turlupine. Votre discussion te permettra surement d'avancer dans tes réflexions sur ton désir d'enfant, et sur le père qu'il aura. Je ne fais pas partie de ceux qui estime qu'un cadre précis et classique dans la vie permette à une personne d'être plus heureuse. Ce n'est pas ma conception de la vie... Je crois donc qu'il faut être honnête avec soi-même, se respecter et respecter les autres et que c'est ça qui rend heureux. Un enfant, s'il a les réponses aux questions qu'il se pose, et qu'il est dans un cadre serein, a toutes les chances de faire un beau parcours de vie. Et qu'il soit élevé dans une famille hétéro/homo/mono parentale ne compte pas, à mon sens. Le cadre peut être aussi solide dans une situation que dans une autre. A toi de te poser les bonnes questions. Et d'y trouver des réponses sincères. Mais à mon avis, il ne faut pas non plus trop attendre pour en parler à cet homme, ça ne t'aidera pas, et même sûrement l'inverse. |
Par Pampille : le 12/11/11 à 23:57:09
Dire merci | Sahel, le problème n'est pas celui d'un cadre "précis" ou "classique"... Les mentalités ont beau évoluer, ainsi que les modes de vie, mais il reste qu'un enfant est toujours le fruit de l'union d'un homme et d'une femme et c'est une chose dont il se rend compte assez rapidement. De ce fait, foyer plein d'amour ou pas, éducation équilibrée ou pas... Quant on ne connait pas son père, il y a toujours une case vide, une case "essentielle" que toutes les attentions de la mère et de l'entourage ne savent pas combler, malheureusement. Si j'avais connu mon père, je tiendrais probablement (vraiment) le même discours que toi mais mon expérience me fait affirmer le contraire. Et pourtant, je ne me considère pas comme moins équilibrée qu'une autre mais il est indéniable que ce "manque" a plané comme une ombre noire sur toute mon enfance et mon adolescence. C'est marrant cette volonté d'opposition systématique entre d'une part, le foyer "classique" avec les deux parents de sexes opposés qui vivent sous le même toit et qui commettent des fautes d'éducation majeures et/ou n'aiment pas leurs enfants... Et d'autre part, les familles monoparentales ou sortant du schéma de "base" pour d'autres raisons et où tout est sensé être merveilleux... J'ai du mal à comprendre car, quel que soit le cadre, je dis bien quel qu'il soit, les parents commettent forcément des erreurs plus ou moins graves avec leurs enfants. Cela dépend beaucoup de la sensibilité de l'enfant aussi : Une même phrase, une même situation, un même principe passeront inaperçus auprès de certains gamins et en traumatiseront d'autres à vie. En dehors de ça, les erreurs et les incohérences sont propres à notre nature et être une famille monoparentale n'en prémunit pas. Une famille monoparentale ne prémunit pas non plus du malheur, des aléas de la vie, de la maladie, des décès, de la pédophilie, pour ne prendre que ces exemples... En revanche, elle rend à coup sur plus "vulnérable". A quoi cela rime-t-il de dire qu'il vaut mieux grandir dans une famille monoparentale heureuse que dans une famille "bi"-parentale malheureuse? Cela va de soi... Et quand on a dit ça, on a rien dit. Le problème est autre et il a été bien retourné sur ce post. Quelqu'un a évoqué l'étrangeté de cette idée selon laquelle on s'estime comme pouvant suffire en tout à un enfant... C'est effectivement une idée étrange. L'apport de chacun des deux parents va être totalement différent et l'amour est multiplié par deux. D'entrée de jeu, on va être amputé. On peut grandir sans frère, sans soeur ou sans playstation, on peut vivre sans enfants mais on ne peut pas être en vie si on a pas de père ou pas de mère... Et toute la volonté tenace de l'un ou de l'autre pour "compenser" ou nous persuader du contraire est vaine car sinon on ne serait pas là! Toute tentative de diversion ne change rien au fait qu'on sait qu' "il" évolue quelque part sur le globe et que c'est lui... Je t'entends d'ici Nirvelli, revenir à la charge avec ton idée selon laquelle c'est la société qui crée ce manque... Et bien non, c'est la nature qui veut ça. La société, elle, se contente de le mettre en exergue. Alors oui, nous sommes la somme de beaucoup de choses. Il y a l'éducation, bien sur, et les moments partagés, nos choix personnels et nos propres expériences mais il n'y a pas que ça... Entre autres, l'atavisme me fascine et si je sais pertinemment d'où je suis issue par toute ma branche maternelle, il m'est souvent arrivé de me demander qui sont tous ces gens qui se sont succédés de son côté à "lui", quels étaient leurs métiers, leurs caractères, leurs vécus et à quoi ils ressemblaient tous ces gens qui ont involontairement fait en sorte que moi j'existe aujourd'hui. Quant aux repères "masculins" et l'idée selon laquelle ils doivent pouvoir remplacer l'absence du père, c'est faux. Mes oncles ont toujours été très présents pendant toute mon enfance, aimants, bienveillants, affectueux ou mêmes autoritaires quand il le fallait... L'amour qu'ils me portent ce n'est pas l'amour qu'un père porte à son rejeton. Ils avaient les leurs pour ça. Et bien sur, il n'y a pas que ça, le fait simplement incroyable de n'avoir jamais pu prononcer ce mot magique: "Papa"... Ca parait tout con |
Par lisis : le 13/11/11 à 00:23:30
Dire merci | J'ai lu sans intervenir jusqu'ici parce que tout ça me faisait un peu bouillir... mais maintenant que Pampille a mis par écrit l'intégralité de ma pensée, je peux lui dire combien je suis d'accord avec elle !!! A quoi cela rime-t-il de dire qu'il vaut mieux grandir dans une famille monoparentale heureuse que dans une famille "bi"-parentale malheureuse? Cela va de soi... Et quand on a dit ça, on a rien dit. ça par ex je suis ô combien d'accord !!! sans arrêt sur ce forum des gens justifient leur position en disant en gros "y'a pire ailleurs". "je tape mes enfants mais c'est toujours mieux que ceux qui les violent", vous voyez un peu la totale absurdité du raisonnement ? chacun fait ses choix en connaissance de cause, mais pourquoi aller les justifier par ce qui est supposé se passer chez les autres, et en faisant des généralités grossières ? Ensuite je veux quand même rajouter qu'on est dans une société qui, je trouve, a encore énormément de progrès à faire quant à la prise en compte du rôle du père dans l'épanouissement d'un enfant. Y'a eu du progrès sur la garde alternée mais on est encore très loin du compte, aux détriments des pères et... des enfants. Parce que oui, je fais parte de ceux qui pensent qu'un père (qu'il soit génétique ou adoptif mais qui assume son rôle de père) est aussi indispensable qu'une mère (génétique ou adoptive aussi). Un enfant peut s'accommoder de bien des situations, il peut être heureux ou pas dans toutes les configurations, mais le priver volontairement d'une partie de lui-même en pensant qu'on va pouvoir combler cette partie manquante c'est une erreur je pense. une erreur essentiellement féminine puisqu'on est dans une société qui encourage quelque part cette "toute puissance" maternelle. Soit en reportant effectivement toutes les erreurs sur la mère (quelqu'un l'a dit et je suis d'accord avec ça), soit en lui faisant croire qu'elle peut suffire à son enfant. dans tous les cas c'est faux. Tu nous dis, Nirvelli, que tu as élevé ta fille seule et qu'elle est équilibrée ainsi. Soit ! Mais ta fille A un père, un père qu'elle connait, qu'elle voit, qui n'a peut-être pas le rôle qu'il pourrait avoir dans son éducation mais qui a un rôle. Ce n'est pas comparable avec la situation que tu évoques là |
Par Nirvelli : le 13/11/11 à 01:31:44
Dire merci | Lisis et Pampille, je pense que vous interprétez mal mon point de vue car nul part j'ai dis vouloir un enfant sans père, j'ai dis depuis le départ et je le répète que je ne veux rien imposer au géniteur et qu'il prendra la place qu'il souhaitera prendre, et pour moi, ne rien imposer à l'homme que j'ai choisi, ça commence déjà par obtenir son accord. J'ai expliqué à plusieurs reprises pourquoi je ne voulais pas d'un donneur anonyme, pour l'enfant comme pour moi, je n'y arriverais pas... Voilà, sinon je n'ai discuté de rien encore avec lui, je me suis fracassée le dos vendredi à cheval et j'avais surtout besoin qu'il me chouchoute. Il repart demain, ne reviendra pas avant plusieurs semaines, ça me laisse le temps pour réfléchir encore à ce que je veux vraiment, là je suis un peu embrouillée ... |
Par westhani : le 13/11/11 à 01:45:26
Dire merci | je suis tout à fait d'accord avec pampille..... J'y pensais hier car je pensais à mon père : il a toujours été un père très peu présent (pour plusieurs raisons, mais l'une étant certainement que ma mère s'est toujours imposée à ses enfants comme étant le seul être important pour eux.....), j'ai été de toutes les filles de mon père celle qui a eu le plus de relations avec lui car je le cherchais beaucoup et donc, pour en venir au sujet, je pensais à ce souvenir de mon père une fameuse journée où il m'apprenait à faire du vélo "sans roulettes", je devais avoir quoi, 6-7 ans j'imagine, je ne sais pas exactement.... Je pensais à cet instant où je lui disais en pédalant :"papa, tu laches pas hein, tu laches pas......." et lui de me répondre "non non" juste quand je m'apercevais qu'il s'était arrêté et que je faisais du vélo sans roulettes toute seule, comme une grande.... (ca me fait pleurer de l'évoquer....il n'est pas mort, ne vous inquiétez pas, pourtant c'est encore pire.....car mon père n'était pas un père vraiment à la maison mais un fantôme parceque ma mère petit à petit a su le rendre transparent à nos yeux...je ne disais jamais "mes parents" mais toujours "ma mère"et on me demandait souvent si mon père était décédé) Pour revenir sur l'anecdote du vélo, elle est très importante, car ce que mon père a fait ce jour là est, je trouve, typique du rôle du père (en partie).....une maman ne lachera jamais son gamin qui lui dit de ne pas lacher....par contre un papa oui, le papa a moin l'idée du danger et preferera parier sur son enfant en lequel il croit, quitte à y perdre sa confiance si ca foire! Mon père était peu présent pour nous et pourtant il a compté quand même....moi même je ressens déjà un manque de ce côté de là, alors je n'imagine pas sans papa du tout...ou un papa qui n'a pas voulu de moi.... |
Par lisis : le 13/11/11 à 02:34:09
Dire merci | Oui, les mères toutes puissantes c'est un vrai problème Westhani, toutes les femmes ou presque ont un jour eu affaire à un homme élevé par ce genre de femme et... ça pose pas mal de soucis je suis d'accord avec ton image du vélo, la mère materne, mais le père fait découvrir le monde extérieur et aide son enfant à se lancer dans la vie. ok ce sont des stéréotypes mais c'est toujours un peu vrai je pense. C'est aussi leur rôle de mettre fin à la phase de fusion mère/enfant quand il y a lieu de le faire, ce n'est pas le rôle le plus facile mais c'est très utile ! |
Par lisis : le 13/11/11 à 02:35:37
Dire merci | Nirvelli tu n'as pas dit vouloir un enfant sans père mais tu dis que si c'est le cas, ça ne pose pas de problème particulier parler de "géniteur" et non pas de "père" ce n'est pas anodin |
Par westhani : le 13/11/11 à 03:09:39
Dire merci | et puis c'est le titre qui est évocateur.... Pour les stéréotypes, on veut toujours les rejeter, parceque l'homme croit être son propre chef et échapper aux règles de l'inné et de l'acquis.....il n'empeche que..... Pour un petit chiot ou un poulain on est tous d'accord ici : ce qu'il vit étant jeune est extrêmement important pour sa constuction et pour l'enfant, alors là, personne n'est d'accord.... L'enfant est une éponge, l'enfance est ce moment fatidique où il se gorge de symbole, de connaissance, où il apprend à "être"....les parents ont un rôle important dans la construction de l'enfant, n'en déplaisent à certains.... Le role du parent est d'apprendre à son enfant les règles du comportement, qu'il soit sexuel, qu'il soit social, les règles a tout niveau, pour qu'il puisse vivre sa vie dans un monde qui lui soit amicale et connu...... Là où je veux en venir c'est que oui, on peut avoir un enfant seul, oui, on peut faire ce que l'on veut dans les limites de la loi mais quand on veut donner toutes les cartes à jouer à son enfant, nous sommes obligés de prendre en compte les normes de la société. C'est un sujet surlequel j'ai beaucoup réfléchi car j'ai toujours été plutot du genre à clamer qu'on "fait ce qu'on veut", et du genre à me battre contre ces idées de normes, mais quand on y refléchit d'un point de vue psychologique, on change d'avis.... exemple en extrapolant : on pourrait très bien faire grandir son enfant en lui disant que les vêtements ne sont pas utile et lui apprendre à se trimballer tout nu, il n'empeche que dans notre société, si il se trimballe tout nu partout il ne serait pas dans la merde.... |
Par Nirvelli : le 13/11/11 à 09:37:14
Dire merci | L'exemple du vélo est plutôt mauvais, j'ai appris à ma fille à faire du vélo et du roller et je l'ai lâchée alors qu'elle ne voulait pas. Je ne dis pas que je suis le père et la mère à la fois mais quand un père est absent il faut bien faire sans. Je ne suis pas non plus une mère toute puissante et pour moi l'essentiel a été de rendre ma fille autonome très vite, ce qui d'après vous est le rôle du père... Pour moi je continue d' affirmer que c'est un rôle "normatif". Chez tout mammifere la fusion mère / bébé est réelle car elle est vitale d'un point de vue physique, c'est la mère nourricière. Une fois que le petit est sevré, la femelle rejette son petit, parfois avec violence, cette fusion est une fusion de confort chez l'humain, que certaines mères toutes puissantes vont justement entretenir, père présent ou non d'ailleurs. Je ne suis personnellement pas fusionnelle, j'adore ma fille plus que tout, je veille à son bien être mais elle est un être humain à part entière et non un prolongement de ma propre personne et aucune raison qu'un second enfant soit traité différemment. |
Par lisis : le 13/11/11 à 11:38:33
Dire merci | oui c'est ce qu'on a dit, c'est des stéréotypes ! des rôles qui peuvent être tenus par l'un ou l'autre mais qui sont "sexués" traditionnellement et les restent dans la majorité des cas. Après pour moi penser qu'on suffira à son enfant c'est quand même un signe de toute puissance, si M'enfin de toute façon, comme d'autres, je pense que le fonds du problème n'est pas là... T'as pas envie de faire un enfant "toute seule", t'as envie de faire un enfant avec ce mec-là et pas un autre. Ce qui est naturel quand on est amoureuse... sauf que lui non... Le reste ce sont des faux semblants, je pense que tu cherches d'une certaine façon à le retenir près de toi |
Par westhani : le 13/11/11 à 14:24:40
Dire merci | idem que lisis et je pense que tu prends le problème à l'envers à cause de ce mec : quand on veut un enfant, on essait de trouver le partenaire pour le faire avec nous......toi tu as le partenaire et tu essais de composer avec, soit, dans ce cas, faire avec un mec qui ne veut pas s'afficher réellement avec toi... |
Par laska : le 13/11/11 à 15:39:02
Dire merci | Merci Pampille et Lisis d'avoir su mettre des mots sur ce que je tente d'expliquer à mon entourage depuis des années Nirvelli, je ne suis pas d'accord : un père n'a pas qu'un rôle normatif. A 36 ans, ma mère était amoureuse d'un homme, qui ne l'aimait pas. Elle a décidé de faire un enfant avec lui... et que lui prendrait la place qu'il voudrait. Il s'est barré trois mois avant ma naissance, je ne l'ai jamais vu, je ne sais pas son nom. En plus de l'opprobre jeté par par ma famille, j'ai souffert toute mon enfance et mon adolescence de cette absence. Je me suis sentie rejetée, inutile. Même si ma mère m'a expliqué qu'elle m'avait désirée, aimée, qu'on n'avait pas besoin d'un père pour être équilibrée, il y avait (il y a toujours) un manque, un vide, et surtout, un questionnement. Cela m'a pourri la vie, à tel point que je suis en psychothérapie depuis 11 ans pour me construire moi. Alors les belles théories des familles mono-parentales hyper épanouies sans manque affectif, je n'y crois pas, cela n'existe pas. A un moment donné, il y a un manque et un manque primordial. C'est pourquoi je trouve que ton action est un tantinet égoïste... Tu aimes cet homme, ça crève les yeux. Tu veux un enfant DE LUI. Alors régler vos pbs conjugaux sans faire intervenir un tiers qui va forcément en souffrir dans votre relation. |
Par Nirvelli : le 13/11/11 à 20:10:05
Dire merci | Je pense qu'on tourne en rond, je comprends votre point de vue mais je ne le partage pas. Je reste convaincue qu'il n'y a pas de recette toute faite et aucune garantie de réussir l'éducation de ces enfants parce qu'on est en couple ou de la rater parce qu'on est séparés ou qu'un des parents a disparu de la circulation pour une raison X ou Y. Ce post montre que tous en tant qu'adultes, nous avons "souffert" de la trop grande présence ou de l'absence d'un parent, que tous nous nous sommes construits par rapport à cela. Nous sommes ce que nous sommes parce que notre enfance a été ce qu'elle a été. Je pense que c'est bien de savoir faire la paix avec son passé et avec son enfance et de cesser d'être "le fils ou la fille de" pour devenir soi même tout simplement. En tant que parents, nous commettons à notre tour des erreurs, peut être qu'un jour je me mordrai les doigts d'être la mère que je suis, peut être pas. Ce que je sais, c'est que je préfère avoir des remords de m'être trompée que des regrets de ne rien avoir fait. |
Par Halaska : le 13/11/11 à 20:20:03
Dire merci | Je n'ai lu que les quelques dernières interventions, et je vais rebondir dessus. Je suis issue d'une famille monoparentale. Mon père s'est suicidé lorsque j'avais 10 ans, mon frère 6. Ma mère nous a élevés seule. Elle a joué tous les rôles. Alors évidemment, il y a des séquelles, évidemment, j'en ai souffert (de la perte de mon père), mais ma mère a toujours été là pour nous, jamais trop, jamais trop peu. D'ailleurs, lorsqu'elle s'est remise en ménage avec un homme, j'étais ado, je n'ai jamais accepté l'autorité de cet homme, même si je m'entendais très bien avec. C'était ma mère mon seul et unique point de repère parental, pas lui. Donc, même si la perte de mon père a causé des ravages, oui, nous sommes une famille monoparentale sans manque affectif. J'ai une vie équilibrée, j'ai, comme tout le monde, des coups de déprime, mais de manière générale, j'ai eu une enfance heureuse, malgré l'absence d'un père. Ma mère a très bien joué son rôle. |
Par Pampille : le 14/11/11 à 13:19:05
Dire merci | Halaska, quand je lis ton histoire, il n'y a pas de doute que je préfère être dans ma situation que dans la tienne... Mais comme je le disais plus haut, la comparaison n'a pas vraiment d'intérêt car le drame auquel ta famille a du faire face, vous l'avez tous subi, autant ton frère et toi que ta mère elle-même. La seule idée que j'essaie de faire passer depuis le départ c'est qu'il me semble que quand on veut un enfant, on rêve du meilleur pour lui. Après, les drames et les aléas de la vie, ça ne se contrôle pas et il faut faire avec (les familles monoparentales ne sont pas épargnées)... Juste, il me semble que faire les choses de la façon dont Nirvelli les expose, c'est à dire, avec un père possiblement absent et une mère qui fait passer ses propres intérêts avant les siens, ça ne me semble pas être un cas de figure idyllique. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à imaginer ce qui peut se passer dans la tête de certaines femmes pour faire de tels choix délibérément. Après, quand je lis tes messages Nirvelli, je vois tout et son contraire, ça change d'une page sur l'autre mais surtout: -La volonté, par tous moyens, de faire pour toujours partie de la vie du zig (on va l'appeler comme ça) et, y a pas à dire, être la mère de son enfant c'est LE moyen indéfectible... -La quasi certitude que ta relation avec le zig se terminera un jour, dés qu'il aura trouvé la femme de sa vie (puisque ce dernier ne s'en cache pas) et donc la volonté, pour toi, d'agir vite... Je dis "quasi" parce qu'à lire tes interventions, on se rend bien compte qu'il y a encore de l'espoir de ton côté. -La peur de ne rencontrer personne d'autre et de ne pas être à la hauteur pour entamer une relation avec un autre homme, le tout redoublé d'une forte dévalorisation de toi-même (proche de 40 ans, une gamine à charge, un caractère insupportable... ce sont tes mots!). -Et enfin, la peur que cette éventuelle "nouvelle" relation se casse la gueule elle aussi et le risque de s'être investie pour rien... Je précise que ce n'est en rien une "analyse". Je me suis contentée de me taper les 6 pages en lecture et voilà ce que je tire comme résumé de tes interventions. Alors tout le mal que je te souhaite, c'est d'en parler le plus vite possible au "zig" et que sa réponse te fasse ENFIN un électro-choc... Parce que franchement, pour le peu que j'ai vu de toi sur ce forum, tu as l'air plutôt pas mal comme nana: Tu es jolie, tu as de l'humour, tu t'intéresses à pas mal de sujets, tu as l'air portée sur le dialogue, tu es encore jeune et ta gamine a passé depuis bien longtemps l'âge rédhibitoire des couches... Franchement... A part le "zig", y a rien chez toi qui cloche et qui fait que tu ne pourrais pas rencontrer l'âme soeur si t'étais dispo dans ta tête! Alors débarrasse toi du "zig" et vis ta vie... Il n'y a pas un homme ou une femme sur cette terre qui mérite de se faire balader de la sorte pendant 4 ans. Passe à autre chose, souffre un bon coup mais tourne la page. Tu rencontreras quelqu'un ou pas, ça marchera ou pas, tu auras ce deuxième enfant ou pas... Mais comme tu le disais toi-même, à force de vouloir tout contrôler dans la vie, on ne fait jamais rien. |
Par Nirvelli : le 14/11/11 à 20:08:11
Dire merci | Je suis prête à lire et à accepter beaucoup de choses, mais ça "une mère qui fait passer ses propres intérêts avant les siens" désolée, mais ça, ça ne passe pas. Enfin bon, j'ai ma conscience pour moi mais en ce qui me concerne, je n'ai plus rien à dire sur ce sujet, parce que je veux bien accepter des avis et des opinions différentes des miennes, mais les jugements à l'emporte pièce de la part de personnes ne me connaissant absolument pas, ça c'est niet. Chacun mène sa vie comme il l'entend, et j'avais posté ici pour savoir de quelle manière aborder le sujet avec zig, absolument personne n'a répondu à cette question, au lieu de cela, vous avez préféré ouvrir un débat sur les mères célibataires. Et bien faite donc, mais ce sera sans moi, parce que la psychologie de bazarre comme quoi ne pas vouloir avoir une vie de couple classique serait due à une trouille de reconstruire quelque chose, on me l'a tellement faite que bon, je n'ai plus la force de répondre. Et si certaines sont obtues au point d'avoir une seule et unique vision du bonheur et de la vie, c'est leur problème, pas le mien. |
Par Pampille : le 14/11/11 à 20:26:20
Dire merci | Si tu ne supportes pas de lire ça sur un forum anonyme, fais directement une croix sur ton idée parce que sinon t'as pas fini de l'entendre celle-là et elle ou lui, tu ne pourras pas appuyer sur le bouton "off" pour le déconnecter Sur ce, bonne route! |
Par Kat... : le 22/02/14 à 10:49:31
Dire merci | Je fais remonter ce vieux post... Parce que je serai curieuse de savoir où tu en es Nirvelli. Et parce que même si ma situation est bien différente de la tienne, j'en arrive par moment à me poser ces questions... J'aimerai bien avoir aussi l'avis des gens qui avaient posté à l'époque, savoir si, selon leur situation, leurs idées ont évoluées? |
Par loulye : le 22/02/14 à 14:03:55
Dire merci | moi la seule chose que je peux dire, c'est que c'est très important pour un enfant de mettre un visage sur un géniteur, même si celui-ci n'a pas un rôle de père... |
Par Perrinette : le 22/02/14 à 15:16:13
Dire merci | Juste deux cas, ... Une amie, qui a perdu son père alors qu'elle n'avait que deux mois. Lors de sa seconde grossesse, elle perd son époux ... Très rapidement elle a eut le discours " je ne veux pas que mes enfants n'aient pas de père, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu " Elle est parvenu a trouver un mec bien alors que son deuxième enfant n'avait que qlq mois .m. ( les enfants ont donc deux papas, un au ciel, et l'autre papa ) Une amie, couple a mon avis pas au beau fixe avant, il la quitté lorsque bebe a 15 jours . Elle gère tout. Finance, boulot, nounou, sàté des gosses, éducation .... Désolé mais elle est plus que tristoune moralement, son rapport avec son fils a mon avis est mauvais, elle le surprotège, refuse de couper le cordon. A trois ans il dort toujours dans son lit, elle ne voulait pas qu'il soit scolariseé l'année prochaine, elle refuse qu'il soit en contact avec trop d'enfant a la fois. Le gosse est mignon, intelligent ... Mais il lui manque qlq chose . Et elle, elle est malheureuse, crevée , épuisée . Et enfin, juste mon expérience ..m quand je vois comment c est fatiguant, difficile moralement, d'avoir un enfant, je me demande si c'est du courage ou de la folie de se lancer la dedans seule . Je ne vois pas cmét on peut être une maman épanoui, et donc une bonne maman, si on gère tout toute seule tout le temps depuis le début ... Alors ok, beaucoup le font car elles n'ont pas eut le choix ... Mais chapeau, tout ne doit pas être tout rose tout les jours .. |
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