Par qwertz : le 04/01/12 à 21:17:56
  DéconnectéDire merci | Je n'avais jamais été touchée de près par la dépression jusque maintenant. Mais depuis plusieurs moi je déprime (problème professionnel le but du poste n'est pas d'entrer dans les détails). Aujourd'hui en allant à la médecine du travail (contrôle de routine) le docteur m'a vu fondre en larme, en me demandant simplement si ça allait bien à mon boulot en insistant sur la question. Il m'a ensuite expliquée que je n'étais pas le seule cas dans cette grande boite (gros employeur de la ville) a avoir rapporté des cas similaires  j'ai du lui demander 3 fois de répéter pour être bien certaine. Ça m'a un peu rassurée d'un côté mon cas n'est pas unique.Donc il me conseille de me faire soigner pour ma dépression liée uniquement au boulot. Ca fait bizard de mettre un mot sur un sujet sur mon mal. Il me dit que des anti dépresseurs pourraient m'aider le temps de trouver un autre boulot car il faut bien manger en attendant. Avant je n'avais jamais compris a quel point la dépression est vraiment une maladie. Je ne comprenais pas du tout qu'on puisse déprimer. Je passe de l'euphorie au désespoir en l'espace d'une journée. Mais finalement ce n'est qu'un boulot et je devrais arriver à relativiser. On est loin d'une catastrophe tout de même ... Qui d'autre déprime pour des """raisons que je traduirais futiles"" de mon point de vue. Y'a la perte d'un être cher, la maladie ... bien plus grâve qui pourrait justifier un tel état tout de même. Je ne me reconnais plus en fait je suis une lavette à certains moments. Juste envie de partager vos points de vue ... |
Messages 1 à 11, Page : 1
Par Quiche : le 04/01/12 à 21:24:52
| Dire merci | Ben l'année dernière c'était pareil, ça n'allait plus très bien avec mon ex (on se séparait dans les mois suivants), et j'étais surmenée, plus la petite déprime hivernale habituelle: ben résultat je pleurais tout le temps, je suis allée voir un psy, à peine j'arrivais chez lui je pleurais. J'ai pu quitter mon boulot (ça m'a foutu dans la merde financièrement mais c'était salvateur!) et on s'est séparés avec mon ex, du jour au lendemain je revivais. C'était pas la joie, mais je me sentais clairement revivre, j'avais de nouveau la niaque pour les cours, je me demandais plus à quoi ça servait ce que je faisais en pleurant sur mon vélo tous les matins ! |
Par Quiche : le 04/01/12 à 21:31:55
| Dire merci | Et en fait comme toi je pensais pas que c'était une dépression, je m'en donnais pas le droit vu que je suis pas trop à plaindre. Mais vu l'amélioration instantanée à partir du moment où j'étais de nouveau en accord avec ce que je voulais, y a pas de doute c'était bien ça! |
Par qwertz : le 04/01/12 à 21:35:59
| Déconnecté Dire merci | Les weekends ou les congés prolongés je ne déprime pas jusqu'au dimanche soir ou je me reprend le mur dans la face.  J'ai les larmes aux yeux en passant la porte du bureau le matin. J'injurie en pensée mes collègues et ça me fait du bien je suis dingue |
Par mihakeeper1 : le 04/01/12 à 21:38:49
| Déconnecté | Qwertz, connaissant un peu la dépression (de près et de loin, soit touchée personnellement et touchée par celle d'autres personnes), je pense qu'on peut vraiment dire que c'est le mal du siècle. Ca ne m'étonne pas que tu penses que tes problèmes sont futiles. C'est ce que beaucoup de personnes se disent. Pourtant, si tu réfléchis un peu à ce que la société actuelle demande (implicitement ou pas) à chacun d'entre nous, tu te rends vite compte que ça doit "casser" à un moment ou à un autre. Certaines personnes trouveront l'énergie de remonter la pente directement, d'autres auront plus de mal. Parce que le corps et l'esprit morfle tous les jours, quoiqu'on en dise... Je fais partie des gens qui jouent au "yoyo", en espérant que le fil ne casse jamais vraiment. Et pourtant, j'ai une belle vie. Un homme qui m'aime, une maison sympa, un boulot que j'adore, etc etc. Et d'un autre côté, j'en fais toujours trop. Parce que j'ai toujours donné, que je vis parfois de trop pour les autres, parce que je ne sais pas me défendre, et j'en passe. On a tous un seuil. C'est un peu comme un poids que tu portes sur les épaules tous les jours. Tu en as tellement l'habitude que tu ne le sens même plus... jusqu'à ce que tu le déposes. En général, la dépression, le burn-out, quelque soit le terme qu'on lui donne, arrivé à ce moment-là (comme la douleur physique le ferait après un effort). En gros, c'est souvent après de gros problèmes que tu craques, pas pendant. Mon homme a fait une dépression... 6 mois après ses problèmes au boulot. J'ai fait plusieurs burn-out, à chaque fois après des périodes plus délicates. Tes problèmes te semblent minimes, mais si tu connais la mécanique, la problématique du grain de sable, c'est un peu le même principe. Autant on peut accepter un coup dur, autant l'accumulation de problèmes semblant moins "graves" fait souvent plus de dégâts. Dans ton cas, où tu sembles consciente des "causes" et assez "détachée" émotionnellement, la thérapie ne me semble pas du tout indispensable mais oui, les médocs peuvent éventuellement aider... tout comme ils peuvent empirer les choses (raison pour laquelle, perso, je les évite tant que je sais faire sans). A toi de voir si tu as la force d'affronter les choses seules (si tu as des réserves en gros). Je te souhaite bon courage et n'hésites pas à en parler. La dépression n'est pas taboue, c'est juste une des conséquences d'une société de plus en plus malade ! PS : y a rien de cohérent dans mon message je crois  Message édité le 04/01/12 à 21:38 |
Par nouvellevie80 : le 05/01/12 à 08:50:37
| Déconnecté Dire merci | dans le service de santé où est ton médecin du travail, il doit y avoir un psychologue du travail qui est là pour ça justement ! ton médecin du travail doit te mettre en relation avec lui  c'est gratuit et ça permettra de faire un bilan, de voir si tu as besoin d'un suivi ou non avec un psychologue clinicien voire un psychiatre pour les médocsmais passes d'abord par le psychologue du travail |
Par Sadness : le 05/01/12 à 08:55:30
| Déconnecté | Je compatis et te souhaite bon courage, je suis passée par là (harcèlement moral), ça a été très long et très dur  |
Par Nel.geneve : le 05/01/12 à 11:21:50
| Dire merci | Mon copain est sous AD depuis 8 ans...et en rechute depuis plus d'un an. J'ai tenté de le soutenir et tout...mais je suis en train de craquer! J'ai personellement deus oi soucis en e moment, et je m'étais toujours dit que c'était moins important, mais je me rends compte que ca me mine vraiment. On en a discuté hier soir, et là, faut que je prenne une décision. Je sais pas que faire. Je l'aime, bien sûr, mais plus comme une petite chose fragile a protéger que comme un partenaire en qui on peut avoir confiance. Désolée de polluer ton post, fallait que ca sorte! D'autant que c'est le moment le plus con, je prépare des exas... |
Par Loustix : le 05/01/12 à 11:25:22
| Dire merci | La dépression c'est la sonette d'alarme qui doit te pousser à de profond changement. Que ce soit dans ta vie en mettant en place de nouvelles choses ou dans ton comportement en prenant certaines choses en main... Je te souhaite vraiment de pouvoir trouver le renouveau dont tu as besoin ! |
Par qwertz : le 06/09/12 à 21:09:28
| Déconnecté Dire merci | ce poste remonte a un bout de temps mais je vous donne quelques nouvelles  je n'ai pas tenu plus de 4 mois dans le boulot précédent et j'ai changé de travail en avril. Et depuis ma vie et mon moral sont revenus au beau fixe. J ai trouvé dans le secteur de la santé ou le stresse ne peut pas faire partie du domaine professionnel. J'apprend a ne pas me stresser sans raison après avoir travaillé dans le privé pendant 15 ans je suis passée dans le public. La philosophie est très différente, la qualité passe avant la quantité et surtout pas travailler trop vite |
Par stephy92 : le 07/09/12 à 13:04:21
| Dire merci | c'est super De loin on pense que les gens qui "dépriment" ont juste besoin d'un coup de pied au c** parce que leurs malheurs sont souvent bien "futiles" (tu as un toit, à manger...) Alors que c'est une MALADIE, et que les "malheurs" ça se quantifie pas sur une échelle... En plus c'est souvent une accumulation de pleins de choses... Bref content de lire que tout va pour le mieux |
Par krésus : le 07/09/12 à 13:20:12
| Déconnecté | Je passe de l'euphorie au désespoir en l'espace d'une journée. Je connais! Mais moi c'est en l'espace de 10min. Et par période. Mais ma "dépression" passagère et périodique est due uniquement à ma thyroïde qui déconne de plus en plus. J'ai bientôt RDV pour ma ponction (j'ai des kystes) et voir si je peux prendre un traitement. J'ai mis du temps à accepter que c'était une dépression. Le plus bizarre c'est que je suis normale, et hop un jour comme ça sans savoir pourquoi je me mets à pleurer, à avoir des crises d'angoisse, de panique, à déprimer à mort, à vouloir changer de vie et tout plaquer... Et hop le lendemain ça va mieux... Je précise que j'ai quasiment tout pour être heureuse alors c'est inquiétant pour moi de me savoir comme ça, car je n'ai aucune raison. Toi tu en as une vraie, le travail! En tout cas courage! |
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