LITTERATURE extrait de textes, contes, nouvelles
Sujet commencé par : leeloye - Il y a 15 réponses à ce sujet, dernière réponse par sowerealittlecrazyPar leeloye : le 22/06/12 à 08:11:30
Dire merci | je cherche donc des extraits de textes, des contes, des nouvelles, fables ? etc... qui auraient pour thème : "les amours improbables"... si vous pouviez m'aider... ce serait très gentil ! c'est assez urgent ! |
Messages 1 à 15, Page : 1
Par Val Kenzack : le 22/06/12 à 17:14:53
Dire merci | L’origine de la chauve-souris ou L’étrange fruit d’amours inattendues Diély Boukary, de Bamako, est un excellent griot, qui sait avec art pincer les cordes de sa cora et en tirer une mélodie dont la mélancolique harmonie évoque l’épopée des aïeux disparus. Il sait aussi, qualité non moins précieuse pour un griot, égayer les veillées de contes et de récits plaisants. Certains y trouvent prétexte à rire, d’autres des sujets de réflexion, d’autres encore des leçons morales ou spirituelles. Un soir, il débuta la séance par cette exclamation fraternelle : « Ô Maison mère, Ô enfants de cette maison ! »… Puis il nous conta l’origine de la chauve-souris, au tout début du monde. Il y a longtemps, bien longtemps, il n’existait sur notre terre que les herbes des champs, les oiseaux et un petit carnassier : le renard. Ce dernier, aussi agile épervier et plus vorace que le feu de l’enfer, faisait un véritable carnage parmi les oiseaux. Il les croquait soir et matin, petits ou gros, jeunes ou vieux, avec tant d’appétit qu’un jour il n’en resta plus qu’un seul sur la terre. Lorsqu’il s’en rendit compte, le renard se dit à lui-même : « Tant pis ! Cet ultime individu subira le sort de ses semblables. La loi du ravitaillement de mon ventre est inexorable. » Dès lors commença entre les deux animaux une partie acharnée et mouvementée. La chasse allait se terminer tragiquement pour l’oiselet quand celui-ci, au moment même où la griffe de son ennemi allait s’abattre sur lui, s’écria dans une inspiration subite : « Eh renard ! Je suis l’unique survivant de tous mes congénères. Dernière semence de tous les oiseaux à venir, qu’ils soient du jour ou de la nuit, du lac ou de la forêt, de la grève ou de la dune, je suis leur seul espoir. Je t’en prie, Frère Renard, au nom de la compassion, accorde-moi la vie sauve ! » Pour une fois, le père de tous les renards oublia son propre intérêt. Il accepta d’avoir faim et de souffrir afin de laisser vivre le dernier représentant de la race qu’il avait-lui-même anéantie. Mieux encore, pour se faire pardonner, il offrit à l’oiselet son amitié et lui demanda la sienne. L’accord fut conclu. Le renard devint frugivore. Il ne buvait plus de sang chaud, sa nature se tempéra, il devint même galant et prévenant. Chaque jour, en effet, il ne manquait pas de rendre visite à son amie renarde. Ainsi allèrent les choses tandis que sous la surveillance du Créateur les années s’écoulaient, que la Terre se déroulait comme un tapis et qu’apparaissaient montagnes et végétation. Enfin le temps, cet outil magique, usa la querelle qui avait opposé le renard à l’oiselet. Avec les saisons, ce dernier était d’ailleurs devenu une charmante oiselle de son espèce. Parée d’un plumage multicolore, elle était si séduisante qu’elle en vint à conquérir le c°ur du renard. Et pour lui, ce fut l’amour. Les deux anciens ennemis en vinrent au dénouement de tout amour heureux et ils accomplirent – j’en demande pardon à vos oreilles – ce que les bergers peuls nomment en termes polis « kiri kipp ». De cette union hybride naquit un être entièrement nouveau : la chauve-souris aux ailes membraneuses, l’être volant aux dents pointues mais qui allaite son poussin. Et voilà pourquoi la chauvesouris est mammifère parmi les oiseaux, et oiseau parmi les mammifères … Ici finit le conte … Mais pour qui réfléchit, il apparaîtra résumé tout entier par trois mots : espoir, compassion, amour. A ces trois vertus on doit ici d’abord le salut d’une vie, ensuite la victoire remportée sur une nature sauvage, enfin l’union de deux êtres différents pour en créer un troisième. A m a d o u H A M P Â T É B Â, « L’origine de la chauve-souris », extrait du recueil Il n’y a pas de petite querelle, Nouveaux contes de la savane, 2002. |
Par dilou : le 22/06/12 à 17:19:34
Dire merci | Chanson de Greco "Un petit poisson un petit oiseau s'aimaient d'amour tendre..." |
Par Sabah : le 22/06/12 à 17:20:05
Dire merci | C'est joli |
Par ashtraygirl : le 22/06/12 à 17:20:32
Déconnecté | Poupine et Poupinette des Wriggles. [je sors par la petite porte, personne me voit ] |
Par aline13 : le 22/06/12 à 19:27:28
Déconnecté | sisi moi je t'ai vue ! |
Par Glasgow : le 22/06/12 à 20:21:43
Dire merci | Ashtra La chauve souris et le parapluie de thomas fersen |
Par waya : le 22/06/12 à 20:25:10
Dire merci | une des histoires que je raconte avec le plus de plaisir... Un vieillard traversait une forêt quand sur son chemin, de derrière une souche, surgit une grenouille: - Eh ! Vieil homme, je suis une jeune et belle princesse ensorcelée. Embrasse-moi, je retrouverai ma forme première et je serai tienne à jamais ! Le vieillard n'en croit ni ses yeux ni ses oreilles. Il s'approche, tend le cou, et la grenouille répète : - Oui, vieil homme, tu m'as bien entendue ! Je suis une jeune et belle princesse de dix-sept ans, yeux bleus, cheveux blonds... Embrasse-moi et je serai tienne à jamais ! Alors, le vieillard prend la grenouille, la met dans sa poche et poursuit sa route le visage rayonnant. Depuis la poche, la grenouille s'écrie : - Oh ! vieillard ! Tu m'as peut-être mal comprise ! Je t'ai dit : je suis une jeune et belle princesse de dix-sept ans, yeux bleus, cheveux blonds, joliment faite et bien bâtie... Embrasse-moi et je serai tienne à jamais ! Le vieillard, tapotant sa poche, lui répond : - Tu sais, à mon âge, il est beaucoup plus amusant d'avoir une grenouille qui parle comme compagnie. |
Par leeloye : le 22/06/12 à 20:54:47
Dire merci | l'origne de la chauve souris... sympa très sympa.. mais j'ai peur que le texte "lu" par un enfant lors de la fête de l'école (oui parce qu'en fait c'est pr ça !) soit difficile à "receptionner" pr les auditeurs... la chanson des wriggles... étant fan des wriggles.. j'aurais bien dit oui... mais là en élémentaire, j'ai pas envie de tenter celle-ci... pr celle du vieillard... c'est plus une blagounette, donc ça colle pas trop ! la chauve souris et le parapluie, je garde "l'idée" comme pr l'oiseau et le poisson... mais encore une fois... je la trouve un poil plus difficile que celle de greco ! en tout cas ! merci de votre aide... j'avance dans mes recherches... et j'ai des nouvelles idées... dans le spectacle, qui parle d'une rencontre amoureuse (de belles princesses et des ptits "charlots" que y'a le avt... et le "après"... il me manque la liaison en fait... donc peut-être vais-je aussi voir du coté des textes de "rencontres amoureuses" !... ARF... et dire que.... la fête est dans moins d'une semaine ! |
Par facettie : le 22/06/12 à 21:15:31
Déconnecté | Ben y'a l'amour de lancelot du lac pour Guenievre ...bon un peu cliché mais présent dans la litterature, encore faut il trouver un texte accessible...car par evident avec Chretien de troyes Message édité le 22/06/12 à 21:18 |
Par leeloye : le 22/06/12 à 21:24:26
Dire merci | oui facettie... j'avais aussi pensé à la belle et la bête comme conte... |
Par facettie : le 22/06/12 à 21:27:16
Déconnecté | aussi dans Chretiens de troyes y'a moyen de réadapter certains passages... |
Par Val Kenzack : le 22/06/12 à 21:56:36
Dire merci | La Esmeralda resta un moment silencieuse, puis une larme sortit de ses yeux, un soupir de ses lèvres, et elle dit : – Oh ! monseigneur, je vous aime. Il y avait autour de la jeune fille un tel parfum de chasteté, un tel charme de vertu que Phoebus ne se sentait pas complètement à l'aise auprès d'elle. Cependant cette parole l'enhardit. – Vous m'aimez ! dit-il avec transport, et il jeta son bras autour de la taille de l'égyptienne. Il n'attendait que cette occasion. Le prêtre le vit, et essaya du bout du doigt la pointe d'un poignard qu'il tenait caché dans sa poitrine. – Phoebus, poursuivit la bohémienne en détachant doucement de sa ceinture les mains tenaces du capitaine, vous êtes bon, vous êtes généreux, vous êtes beau. Vous m'avez sauvée, moi qui ne suis qu'une pauvre enfant perdue en Bohême. Il y a longtemps que je rêve d'un officier qui me sauve la vie. C'était de vous que je rêvais avant de vous connaître, mon Phoebus. Mon rêve avait une belle livrée comme vous, une grande mine, une épée. Vous vous appelez Phoebus, c'est un beau nom. J'aime votre nom, j'aime votre épée. Tirez donc votre épée, Phoebus, que je la voie. – Enfant ! dit le capitaine, et il dégaina sa rapière en souriant. L'égyptienne regarda la poignée, la lame, examina avec une curiosité adorable le chiffre de la garde, et baisa l'épée en lui disant : – Vous êtes l'épée d'un brave. J'aime mon capitaine. Phoebus profita encore de l'occasion pour déposer sur son beau cou ployé un baiser qui fit redresser la jeune fille écarlate comme une cerise. Le prêtre en grinça des dents dans ses ténèbres. – Phoebus, reprit l'égyptienne, laissez-moi vous parler. Marchez donc un peu, que je vous voie tout grand et que j'entende sonner vos éperons. Comme vous êtes beau ! Le capitaine se leva pour lui complaire, en la grondant avec un sourire de satisfaction : – Mais êtes-vous enfant ! – À propos, charmante, m'avez-vous vu en hoqueton de cérémonie ? – Hélas ! non, répondit-elle. – C'est cela qui est beau ! Phoebus vint se rasseoir près d'elle, mais beaucoup plus près qu'auparavant. – Écoutez, ma chère... L'égyptienne lui donna quelques petits coups de sa jolie main sur la bouche avec un enfantillage plein de folie, de grâce et de gaieté. – Non, non, je ne vous écouterai pas. M'aimez-vous ? Je veux que vous me disiez si vous m'aimez. – Si je t'aime, ange de ma vie ! s'écria le capitaine en s'agenouillant à demi. Mon corps, mon sang, mon âme, tout est à toi, tout est pour toi. Je t'aime, et n'ai jamais aimé que toi. |
Par waya : le 22/06/12 à 22:34:38
Dire merci | pr celle du vieillard... c'est plus une blagounette, donc ça colle pas trop ! c'est bel et bien un conte, mais les contes sont souvent facétieux, ma bonne dame... Message édité le 22/06/12 à 22:37 |
Par waya : le 22/06/12 à 22:36:01
Dire merci | ah ben oui, maintenant que tu dis c'est pour quoi faire, forcément |
Par sowerealittlecrazy : le 22/06/12 à 22:38:32
Déconnecté | le Roi et l'oiseau, c'est un dessin animé avec des textes de jacques prévert, un pur chef d'oeuvre inspiré de la bergère et le ramoneur |
Page : 1
Pour préserver la qualité de ce forum, vous devez être membre pour participer à cette discussion..
Il y a actuellement (68 471) membres dans la communauté.
Devenez membre | Connectez vous