Alcoolisme avez vous réussi à régler ce problème?
Sujet commencé par : alcool - Il y a 57 réponses à ce sujet, dernière réponse par lydie151 personne suit ce sujet
Par alcool : le 22/01/13 à 20:50:36
Déconnecté Dire merci | bonsoir à tous N aimant pas étaler ma vie en public j ai préféré prendre un pseudo... Mon problème: mon mari est alcoolique il ne se bourre pas la tronche tous les soirs mais au moins 3 ou 4 fois ds la semaine... Ça commence à être dur à vivre... Est ce que certains d entre vous ont déjà été confronté à ça? Comment avez vous fait pour que il l admette? Comment se soigner? Merci d avance |
Par riverjap : le 23/01/13 à 11:08:21
Dire merci | Je connais une seule personne s'en étant sortis ... mais à quel prix. Enfin à vrai dire je ne sais même pas comment il va aujourd'hui. L'alcool laisse son empreinte là ou passe. Il détruit tout, famille, amis, santé. Il laisse un coup amer d'impuissance, de colère et de culpabilité. Je crois que tu l'a compris au vu des expérience raconter la seule chose qui compte ce sont tes enfants encore si jeune qu'ils ont la chance de posséder encore leur insouciance face à la vie. |
Par kefiretlome : le 23/01/13 à 11:09:06
Dire merci | Quand je vois toutes ces réponses, qui vont TOUTES dans le même sens, je me dis "que c'est déprimant !" Alcool espère trouver ici un moyen de "réparer" son homme, pour qu'il admette son alcoolosme, pour qu'il se soigne, et tout ce qu'elle trouve c'est "pars, il n'y a pas de recette miracle, ce que tu veux faire, nous avons toutes voulu la même chose, sans succès". C'est déprimant. |
Par riverjap : le 23/01/13 à 11:13:02
Dire merci | Non Kefir le conseil ici ce n'est pas fuis il y a rien à faire ... mais bel et bien sauve tes enfants avant tout ! Certaine personne on émis l'hypothèse de l'aider une fois mise en sécurité |
Par kefiretlome : le 23/01/13 à 11:19:43
Dire merci | Pour sortir les enfants de là, il faut s'en aller... Dans tous les cas, c'est "pars"... Même si on, peut tenter d'aider à distance (et je ne vois pas trop comment) |
Par nouvellevie80 : le 23/01/13 à 11:20:42
Déconnecté Dire merci | Le centre d'alcoologie n'est pas une baguette magique non plus. Il est parfait pour le sevrage et pour servir de "tremplin" mais ce n'est pas une fin en soi et ce n'est que le début de la guérison. Il faut avant tout traiter les raisons qui font que la personne se réfugie dans l'alcool car sans ça, elle replongera forcément. Donc les centres font du mieux qu'ils peuvent mais sans volonté et sans suivi psy +++, ça ne sert pas à grand chose effectivement, mais encore faut il que la personne soit consciente de sa maladie et soit coopérative avec le psy. Donc pour moi il y a guérison possible si et seulement si la personne est prête à modifier ses comportements et à faire face à sa souffrance plutôt que de la contourner en buvant "pour oublier". |
Par riverjap : le 23/01/13 à 11:22:11
Dire merci | Oui mais on lui dit pas forcément de partir sans se retourner Ou c'est moi qui est mal perçu ton premier message peut être. Aider quelqu'un à distance dans une situation ou son mari boit et peut devenir violent et agressif avec des enfants en bas âges au milieu ... c'est déprimant mais se mettre en sécurité avant tous c'est la chose la plus censé. Enfin à mon goût. |
Par kefiretlome : le 23/01/13 à 11:24:07
Dire merci | Donc les centres font du mieux qu'ils peuvent mais sans volonté et sans suivi psy +++, ça ne sert pas à grand chose effectivement, mais encore faut il que la personne soit consciente de sa maladie et soit coopérative avec le psy. Donc pour moi il y a guérison possible si et seulement si la personne est prête à modifier ses comportements et à faire face à sa souffrance plutôt que de la contourner en buvant "pour oublier". Tout à fait d'accord. Mais la consommation d'alcool n'est pas forcément "pour oublier". Elle peut aussi être devenue une habitude. C'est une addictologie. L'alcool appelle l'alcool. Le comportement peut tout à fait être compulsif, comme pour l'excès de grignotage, comme pour le tabac, comme pour la drogue... Le corps réclame sa dose. |
Par kefiretlome : le 23/01/13 à 11:26:51
Dire merci | Je n'ai pas vu qu'elle disait qu'il puisse avoir un comportement violent. Beaucoup ont l'alcool "triste", et deviennent loques, sans pour autant devenir agressif. Oui, Riverjap, je n'ai peut être pas été assez explicite quand je dis "tout le monde dit Pars". Que ce soit en restant à distance, ou en fuyant complètement et en abandonnant, le fait est que dans tous les cas, on lui conseille de prendre du large. |
Par riverjap : le 23/01/13 à 11:27:49
Dire merci | D'accord avec Kefir l'alcool n'est pas forcément couplé d'une dépression du genre plus je bois plus j'oublie. Mon père buvait par habitude c'étais maladif mais il été pas dépressif pour un sou Pour le côté violent elle le dit au début du post qu'il cherche la merde et devient agressif parfois violent après elle en dit pas plus. Message édité le 23/01/13 à 11:36 |
Par nouvellevie80 : le 23/01/13 à 11:30:50
Déconnecté Dire merci | Kefire, d'où l'intéret des centres pour participer au sevrage et aider la personne d'un point de vue physiologue dans un premier temps. De toutes façons, il y a 3 types de dépendances: - physiques (ou physiologiques) qui est la plus "simple" à traiter - psychologique : boire pour oublier ses souffrances - comportemental : toutes les "habitudes" et associations que l'on fait (pour les fumeurs par exemple l'association de la fin du repas avec la cigarette; passer devant un bar...). Il est évident que ce sont les 2 derniers types de dépendances qui seront les plus durs à combattre et surtout c'est un marathon! et personne n'est à l'abri des rechutes donc toujours garder un soutien psy... |
Par kefiretlome : le 23/01/13 à 11:38:11
Dire merci | Ah, mais je suis entièrement d'accord avec ça nouvellevie, le truc, c'est que tant que le mec n'aura pas fait de lui même la démarche d'aller dans un centre, on ne peut rien espérer... |
Par nouvellevie80 : le 23/01/13 à 11:43:27
Déconnecté Dire merci | oui tout à fait d'accord mais je sais pu qui est-ce qui remettait en doute les centres. Il y a effectivement beaucoup de rechutes malheureusement mais souvent c'est parce que les personnes ne sont pas prêtes. Tant qu'on ne veut pas réellement guérir pour les bonnes raisons ( et non pour "faire plaisir" aux autres), on y arrivera pas. Il faut aussi en avoir la force. C'est loin d'être évident, c'est dur, ça prend du temps mais si vraiment on se donne les moyens de réussir et qu'on est entouré de bons pros, c'est possible |
Par mihakeeper1 : le 23/01/13 à 12:18:21
Déconnecté | Kéfire, c'est moche, clairement ! Mais malheureusement, c'est la vérité... L'optimisme et l'espoir, c'est bien beau mais ça l'est pour les personnes qui ont la chance de ne pas être en plein dedans... Pour la personne concernée, pour les personnes proches qui vivent avec, qui la cotoie de près, cela n'existe plus après quelques déceptions. Des gens qui s'en sortent, évidemment qu'il y en a mais l'alcoolisme est encore un sujet tabou et il est rare que les gens voient les choses en face rapidement. Or, au plus on attend, au plus dur sera le sevrage. Sans oublier qu'un alcoolique n'est jamais guéri, il peut juste devenir abstinent. |
Par mihakeeper1 : le 23/01/13 à 12:25:54
Déconnecté | Nouvelle vie, il s'agissait de moi Et oui, j'estime qu'il est aberrant de chercher à "aider" ces personnes en les laissant ne rien faire de la journée... La pire chose pour une personne dépressive/alcoolique (oui, ça va souvent, pas dit toujours, de pair) est de se "complaire" dans son rôle de victime. Donc, faire une pause boulot pour s'isoler dans un centre, être entourée de personnes qui sont dans le même état d'esprit (et même parfois bien pire quand je vois ce que ma mère a pu cotoyer), en manipulant psychologues et psychiatres (les alcooliques sont des pros de la manipulation, même si c'est bien souvent inconscient et un moyen de protection), ça ne me paraît pas du tout être la solution. Si la/les thérapie(s) étai(en)t liée(s) à un certain travail, à de l'activité mentale, pourquoi pas ? Maintenant, je suis peut-être totalement à côté de la plaque mais soit, j'assume |
Par aline13 : le 23/01/13 à 12:28:52
Déconnecté | Si la/les thérapie(s) étai(en)t liée(s) à un certain travail, à de l'activité mentale, pourquoi pas ? j'adhère totalement à ça |
Par erika : le 26/01/13 à 10:51:49
Dire merci | Une expérience proche mais pas la mienne (ma soeur) donc dépassionnée. Un mari alcoolique une fille ado et marre de tout porter à bout de bras (au sens propre et au sens figuré quand il fallait le trainer au lit parce qu'il était tombé bourré). Comme pour les autres un homme qui refuse d'admettre qu'il a un problème, mais sombre de plus en plus dans la dépression et entraine sa famille avec lui. Seul point positif, il n'a jamais jamais eu le vin violent. Ma soeur a alors décidé de le quitter. Elle a gardé la maison et lui a trouvé pas trop loin un studio, l'a aidé à l'aménager, bref, lui a fait comprendre que c'était pas qu'elle ne l'aimait plus mais que ça n'était plus possible d'infliger son état à sa famille. Ensuite qu'il faisait comme il voulait - continuer à s'enfoncer ou prendre le taureau par les cornes, mais que ça ne les concernait plus. Il a fini par se remuer association, psy, etc.. Il n'est absolument pas guéri mais a admis son état, essayer d'en saisir le pourquoi et le comment et réduit sa consommation. Entre temps il n'a jamais cessé de voir ma soeur, repas de famille, courses hebdo (elle ne conduit pas), il se sont soutenus mutuellement quand ils ont eu tous les deux des problèmes de santé. Bref trouvent l'un et l'autre que la situation est bien plus confortable comme ça. Je sais sais pas s'il se remettrons ensemble un jour, mais il n'ont pas divorcé, ma nièce est bien mieux dans sa tête (la pauvre a bien chargé à l'époque), bref "c'est pas si pire". Voilà histoire de montrer que trancher dans le vif c'est pas forcement la seule solution envisageable. Message édité le 26/01/13 à 11:00 |
Par lydie15 : le 26/01/13 à 12:35:42
Déconnecté Dire merci | je l'ai vécu petite..........et franchement, je ne remercierai jamais assez ma mère d'être partie et de m'avoir emmené avec elle. au fil du temps il est devenu violent, avec elle comme avec moi, je ne le supportai plus. il ne reconnaissait jamais son défaut, nous sortait les fusils....(soit pour nous descendre, soit pour ses menaces de pseudo-suicide), et le lendemain matin, il nous faisait son cinéma, a chialer comme une madeleine, a dire qu'il s'excusait, qu'il recommencerai plus.........tout ça pour reboire le lendemain. on lui a demandé de choisir entre nous et la boisson...il a choisi ses bouteilles on est parties et on a réapris a vivre. Ma mère en est a regretter de m'avoir eu avec un "type pareil". au début je m'accrochai, je tentai de garder le contact, mais ça sert a rien, il s'en balance. ça fait 5 ans que je lui ai pas parlé, et pourtant il habite a 500 mètres de chez moi, il ne me souhaite meme plus le noel ou mes anniversaires, bref.... il en a carrément rien a branler, je lui manque pas. il s'est trouvé une pouf (désolé, obligée de dire ça, car mme dit : moi j'assume son alcoolisme.......c'est ça oui, picole donc avec lui, et je te souhaite de te prendre de bonnes branlées comme nous, sinon ça serait quand meme pas juste). on a voulu l'aider, il a toujours refusé, il a choisi son camp. je regrette de le connaitre......... barres toi de la avec tes gosses, ils te remercieront plus tard, les alcooliques ne changent jamais |
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