De la viande de cheval dans les lasagnes :-(
Sujet commencé par : otawa - Il y a 93 réponses à ce sujet, dernière réponse par princesonor211 personne suit ce sujet
Par otawa : le 08/02/13 à 12:40:44
Dire merci | Royaume-Uni : des lasagnes de boeuf... qui contiennent 60% de cheval L'autorité britannique de sécurité alimentaire révèle mercredi que 60% à 100% du boeuf contenu dans des lasagnes de marque Findus est en réalité du cheval. C'est une nouvelle qui risque de faire ruer dans les brancards les consommateurs anglais. Jeudi, l'Autorité britannique de sécurité alimentaire (FSA) a annoncé avoir découvert que les lasagnes de boeuf Findus contenaient plus de 60% de viande de cheval. Sur dix-huit plats de lasagnes testés, fabriqués par le groupe français Comigel, onze contenaient ainsi entre 60% et 100% de viande de cheval. "Nous n'avons pas de preuves qui laisseraient penser que cette nourriture présente des risques pour la santé. Cependant, la FSA a demandé à Findus d'effectuer des tests sur les lasagnes pour identifier la présence éventuelle de phenylbutazone", un médicament pour les animaux, a indiqué la FSA dans un communiqué. Les lasagnes retirées des rayons Les animaux soignés avec ce médicament sont interdits de consommation humaine, "parce que cela pourrait causer un risque pour la santé", selon l'Autorité. Findus a entamé un retrait complet de ses lasagnes, et les consommateurs de ces pâtes à la viande ont été informés qu'ils ne devaient plus en manger. En outre, deux enseignes du Royaume-Uni ont retiré de leurs rayons toute une série de plats préparés produits par Comigel. [ Source BFMTV] Lien J'étais déjà anti surgelés avant, mais avec cette découverte ça me réconforte dans l'idée de ne pas en acheter. Bien contente de faire mes lasagnes maison, on mange vraiment que de la m**** de nos jours... |
Par OMBRE : le 27/02/13 à 01:15:54
Ah nan mais ç'est sûr que ç'est pas nouveau qu'on nous fasse bouffer de la merde, et sûrement d'autre choses bien pires que du cheval et pas que dans les plats préparés ! |
Par tyoc : le 27/02/13 à 08:30:01
Dire merci | Donc je persiste à dire que quand tu affirmes Chez Ikea aussi ils ont trouvé autre chose que du boeuf. tu fais aussi un amalgame. Ca serait bien que tu arrête d'interprèter mes propos. Ca devient gonflant. Lundi, Ikea avait annoncé qu'il retirait de la vente dans une quinzaine de pays européens des boulettes de viande surgelées qui contiendraient du cheval, après un test réalisé en République tchèque par les autorités sanitaires de ce pays. Je n'ai pas parlé d'Ikea France mais d'Ikea. |
Par DQR33 : le 27/02/13 à 09:29:44
Déconnecté Dire merci | De toute façon, peu importe, Ikea a retiré ces produits dans plusieurs pays, y compris en Asie si je ne me trompe pas. C'est donc qu'Ikea avait un doute... Encore une grosse boite touchée par ce scandale qui prend de plus en plus une ampleur mondiale. Ce qui pour moi est, non pas un scandale sanitaire, mais une énorme tromperie ressemblant une énorme escroquerie ! |
Par frederic62 : le 27/02/13 à 10:00:13
Dire merci | Oui il y en a qui ont du se mettre un bon paquet de fric à gauche ... sur le dos du consommateur ... Le réetiquetage est autorisé ... je voudrais bien savoir combien d'entreprises touchées par ce scandale vont le faire au lieu de tout mettre à la benne ... quitte à les donner ... |
Par kefiretlome : le 27/02/13 à 10:05:14
Dire merci | Effectivement, ce n'est pas un scandale sanitaire, vu qu'il n'y a pas de problème sanitaire, mais bien une véritable escroquerie. Ce qui me gêne le plus, c'est quand les médias utilisent le terme de "contaminé"... |
Par Uriette : le 27/02/13 à 10:12:34
Déconnecté Dire merci | Y a quand même des aspects sanitaires potentiel lié à l'absence de traçabilité. Comment est-ce qu'on ferait pour retrouver un lot potentiellement dangereux dans ce grand n'importe quoi ? Des assos se sont portées acquéreuses après réétiquetage. Pour les supermarchés qui travaillent déjà avec, ça ne doit pas poser de problème, en plus y a des avantages fiscaux à faire des dons. |
Par frederic62 : le 27/02/13 à 10:36:36
Dire merci | Y a quand même des aspects sanitaires potentiel lié à l'absence de traçabilité. Comment est-ce qu'on ferait pour retrouver un lot potentiellement dangereux dans ce grand n'importe quoi C'est facile sur chaque boite il y a une traçabilité c'est d'ailleurs comme ça que les lots incriminés par cette tromperie ont été retiré du marché ... si il y avait eut un problème sanitaire c'était pareil ... après certains ont retirés tous les produits quelque soit les lots d'autres n'ont retirés que les lots incriminés et laisser en vente ceux non concerné ... là c'est une histoire d'image ... |
Par Uriette : le 27/02/13 à 10:52:07
Déconnecté Dire merci | Mouais, la boite oui, mais ce qu'il y a dedans, jusqu'à peu même les fabricants ne savaient pas. Moi je suis d'un naturel confiant, mais bon dire qu'il n'y a pas de risque parce que c'est maîtrisé au point où on en est, j'ai comme un doute. |
Par DQR33 : le 27/02/13 à 10:57:36
Déconnecté Dire merci | C'est facile sur chaque boite il y a une traçabilité, si je ne me trompe pas, malheureusement pas sur les produits "transformé" tels les lasagnes ou autres. La viande devient un "minerai" et il n'y a plus de traçabilité possible. A priori, on sait que c'est de la viande de boeuf mais on ne sait pas trop d'où elle vient. L'escroquerie n'a pas été trouvé par l'étiquetage sur les lasagnes ou autres mais par analyse ADN. Au demeurant, quels est le premier qui y a pensé ? Ou cela a-t-il découvert par hasard comme c'est souvent le cas ? (Je ne mettrai pas ma main au feu sur ce que j'avance mais c'est ce que j'ai compris. Peut-être y-a-t-il quelqu'un ici qui connait bien les rouages de tout ça ?) |
Par salsababy : le 27/02/13 à 11:03:58
Dire merci | C'est facile sur chaque boite il y a une traçabilité, si je ne me trompe pas, malheureusement pas sur les produits "transformé" tels les lasagnes ou autres. sur le produits transformés y'a aussi un numéro de lot. Et le fabricant, si il ne connait pas forcément le numéro de boucle de la vache qui est entré dans la composition du plat, doit pouvoir retrouver l'info via ses fournisseurs. produit élaboré > matière première > abattoir > éleveur |
Par Uriette : le 27/02/13 à 11:15:52
Déconnecté Dire merci | Salsa, manifestement le fabricant ne peut pas retrouver un cheval s'il cherche une vache. C'est pour ça que je me dis quelque part on a de la chance que la fraude porte sur des aliments à priori sains, ça aurait pu ne pas l'être. De ce que j'aie compris, c'est findus qui a rendu l'affaire publique, après pour quelles raisons ils ont fait des test adn pour vérifier, enfin on ne fait pas des test adn par hasard... |
Par frederic62 : le 27/02/13 à 11:27:44
Dire merci | Mais si on retrouve, un numéro de lot n'est pas attribué au petit bonheur la chance mais correspond à une production ... cette production correspond à un nombre x de matière ... et chaque matière correspond à un arrivage ... un arrivage à une facture, bon de livraison ... et ainsi de suite jusqu'à l'origine ... Là dans le cas présent il y a substitution d'une espèce par une autre c'est une fraude mais à un moment de la chaîne une personne aura reçu par exemple 50t de cheval et sortie 0t il devra dire se qu'il a fait avec ... |
Par princesonor21 : le 27/02/13 à 12:08:21
Déconnecté | à force d'entendre parler de viande de cheval, les consommateurs s'y intéressent de nouveau : "Dijon : les ventes de cheval boostées Christophe Creniaut et sa femme tiennent la boucherie chevaline installée sous les halles de Dijon. Photo archives C. M. Conséquence directe, mais néanmoins inattendue de la médiatisation de “l’affaire Findus” : un regain d’intérêt pour la viande chevaline qui a pour effet de booster les ventes. Qu’on l’appelle “l’affaire Findus” ou le “cheval gate”, depuis un peu plus de deux semaines le scandale de la viande de cheval, vendue comme du bœuf dans des lasagnes surgelées, fait l’actualité dans toute l’Europe. Derrière la polémique, le tabou de l’hippophagie. « Quand l’affaire a éclaté, je me suis dit que c’était la fin de notre métier. Tout le monde présentait la viande de cheval comme un poison dans ces plats cuisinés », confie Christophe Creniaut, qui tient la seule boucherie chevaline du département, sous les halles de Dijon. Pourtant, ce qui semblait a priori être une mauvaise publicité pour une filière déjà en mal de reconnaissance s’est finalement révélé positif. Loin de ternir un peu plus encore l’image d’une viande “honteuse”, le scandale a même dopé les ventes. Fidéliser les nouveaux consommateurs « Depuis le début de l’affaire, nous avons beaucoup de curieux de tout âge, qui viennent acheter de la viande de cheval pour goûter, ou pour les plus âgés re-goûter à un produit qu’ils ne mangeaient plus depuis longtemps », raconte le boucher. Celui-ci estime que « la médiatisation tant au niveau régional que national » a permis de booster son activité de 20 %." « Est-ce un effet temporaire ou ces clients vont-ils revenir ? Il faut voir sur le long terme », souligne Christophe Creniaut qui, prudent, préfère ne « pas s’emballer » et mise sur la fidélisation de ces nouveaux consommateurs. « La viande de cheval a plusieurs avantages : elle n’est pas grasse et est devenue très accessible en terme de prix, de 10 % à 20 % moins chère, par rapport à du bœuf pour des pièces à griller par exemple. » « Le regard sur nous a changé » Autre impact de ce feuilleton qui a semé la panique dans l’agroalimentaire : il aurait permis de redorer le blason d’un métier “mal perçu”. « Aujourd’hui, on parle plus librement de la consommation de viande chevaline. Il y a beaucoup de gens qui, jusqu’ici, ne savaient pas que le cheval se mangeait », assure le boucher. Avant de noter : « Sur le marché, le regard des gens sur nous a complètement changé ». Même s’il y a « encore du chemin à faire ». Lien |
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