Je n'y arrive plus..
Sujet commencé par : EliaS - Il y a 35 réponses à ce sujet, dernière réponse par milouz87Par EliaS : le 30/10/13 à 14:47:40
Déconnecté Dire merci | Bonjour, Je vous écris ici de façon anonyme. J'étais présente sous un autre nom pendant longtemps sur ce forum. Je remercie d'avance les personnes qui auront le courage de me lire jusqu'au bout. Je ne cherche pas de compassion, ou de sentiment de ce genre, simplement à parler, parce que là, je n'en peux plus. Je veux parler de ma vie en général, j'ai 20ans, l'impression de stagner, j'ai un mal être constant. Comme si il y avait un tourbillon bouillonnant en moi que je n'arrive pas à apaiser. J'ai vu plusieurs psy, mais rien ne change. Ils m'ont permis de comprendre pas mal de chose en rapport avec mon enfance, mais cela ne change rien à mon trouble. Pour vous résumer les grandes lignes, j'ai grandis dans un monde de violence, avec une mère jalouse de sa propre fille sur tous les points et avec toute les pressions psychologique qui en découlent. Je n'ai plus de contacte avec elle depuis plus ou moins un an, un choix de ma part. J'ai vu mes parents se battre depuis toujours (aujourd'hui, ils sont divorcé depuis 5 ans). Si bien, que la violence est devenu quelque chose de "normal". Je suis très proche de mon père. Je suis resté 5 ans avec quelqu'un, et comme si la violence ne régnait pas assez dans ma vie, il c'est mis à me porter des coups. Tout est monté crescendo. Tout d'abord des insultes, pression, il me coupe du monde, me rend dépendante, puis les première claques, les première crises, les premiers "vrai" coups. C'était une personne jalouse au possible, impulsif, très caractériel. J'ai finis par le quitter il y a un an. Ma vie sentimentale est une catastrophe, j'attire le genre de mec très bien physiquement, baratineur, qui promet mille chose, mais qui finit par me quitter par "peur de l'engagement". Enfin bref, rajouter à cela que je ne suis entouré que de personnes instable. Je me rend compte que des amis que je pensais proche, ne le sont enfaite pas, et t'oublis vite pour quelques rail de coke.. Ma meilleure amie est anorexique, d'autre sont drogué, déscolarisé, maman célibataire à 19 ans, bref, je ne critique aucune de ses personnes, simplement, j'ai l'impression d'être le pilier sur lequel ont se reposent, on vient me voir pour raconter ses problèmes. Mais le pilier est en train de craquer depuis un an. Je ne gère plus. J'appel au secours, mais personne ne m'entend. J'ai pensé au suicide, mais je n'en suis pas capable. C'est ça le pire. Savez-vous ce que c'est d'être sur la rembarde d'un pont à 30mètre de hauteur et sentir qu'il n'y a qu'un pas entre la vie et la mort, mais finalement redescendre? Ou regarder une boite de somnifère pendant de longue minute, mais finir par la ranger? J'aime la vie, je ne veux pas mourir, mais je ne veux plus de ce mal être. Un peu deconnecté, je vis dans le présent, mais je n'avance paradoxallement pas. Je suis des études, j'avais pour but de devenir ostéopathe, mais je n'ai plus la motivation pour rien. Je me poses pas mal de questions. Je suis solitaire, mais telement entouré, c'est difficile à expliquer. Sous conseil de psy, je suis en train de faire du tri dans mes relations, certaines sont très nocives et je le sais. Pour ceux qui se posent la question, je n'ai jamais été dépendante de quoi que ce soit : drogue, alcool, etc.. je n'ai jamais touché à cela. Je n'ai parlé à personne de ce que je ressens, je ne sais pourquoi, peur mais de quoi? je ne sais pas. Les personnes qui me sont les plus proches connaissent plus ou moins l'histoire (deux de mes amis), mais sont loin d'imaginer dans quel détresse je me trouve. |
Messages 1 à 35, Page : 1
Par milouz87 : le 30/10/13 à 15:15:36
Dire merci | Ton témoignage me fait de la peine pour toi et me touche car on sent ton mal-être... J'ai moi aussi vécu des moments très difficiles (pas à cause de ma famille) et j'étais très mal. Je vois bien les fréquentations (amis ou mecs) dont tu parles... fuis les tous! Ces gens là te couleront avec eux. Essaie de trouver une activité qui te permette de rencontrer d'autres personnes, de sortir de cette spirale destructrice. Il y a plein de trucs à faire : club de sport, de cinéma... Et continue à consulter un spécialiste. Moi il m'a fallu 5 ans d'analyse pour avoir le déclic (j'avais même continué à sombrer les premiers mois). Et un jour j'ai enfin eu la force d'inverser le cours de ma vie, parce que j'étais prête à le faire. Alors courage! Il vaut mieux être seul que mal accompagnée ça vaut en amitié aussi. Rapproche toi de gens simplement bien, et pas de torturés vampires... |
Par EliaS : le 30/10/13 à 15:51:16
Déconnecté Dire merci | Merci milouz, Je sais que ces relations sont mauvaises.. Mais il m'est difficile de me détaché d'eux. Ce sont pour la plupart des amis d'enfance, ou bien des personnes de ma propre famille.. Il y a l'envi de leur dire "stop, adieu, cassez-vous de ma vie" mais aussi la peur de me retrouver vraiment seul. Je fais pas mal d'activité, j'ai mes chevaux aussi. Mais j'entame des projet (dans l'art notamment), et d'un seul coup j'ai un pic de mal aise qui arrive, et je lâche tout.. La plupart du temps, ces pics sont provoqué par ces fréquentations.. |
Par sheytana : le 30/10/13 à 15:54:58
Dire merci | A te lire, c'est aussi ça la première idée qui me vient : Sous conseil de psy, je suis en train de faire du tri dans mes relations, certaines sont très nocives et je le sais. Finalement j'ai l'impression qu'on "devient notre entourage"... Certaines personnes sont tellement prenantes qu'elles nous bouffent, j'ai l'impression que c'est le cas depuis ta naissance... |
Par naala147 : le 30/10/13 à 15:55:25
Dire merci | question: tu n'as jamais pensé a changer de region? tout recommencer a zero? te reconstruire en laissant le négatif deriere. |
Par Chrysalis : le 30/10/13 à 15:59:03
Dire merci | je rejoins milouz: tu ne peux pas t'épanouir avec un entourage aussi toxique,peut importe ce qu'ils t'apportent.l'entraide,c'est a double sens,et je n'ai pas l'impression que tes relations en soient conscientes. les sangsues sociales,ça épuise.pour peu qu'un peu d'empathie vienne dans la soupe,tu t'enfonces avec eux. Message édité le 30/10/13 à 16:01 |
Par Maevan : le 30/10/13 à 16:01:48
Dire merci | Oui, je pensais à quelque chose comme ça aussi. Il y a des possibilités de partir, de changer de milieu, de changer d'air. Je pense notamment au volontariat, au service civil, voir à l'armée. Je pense à l'armée parce que je connais des gens qui ont eu une jeunesse très chaotique, et qui se sont sentis accueillis... ça leur a permis de se recentrer sur eux-mêmes pour rebondir. Tu sais, tu n'as QUE vingt ans, tu as la vie devant toi. Et plus de ressources que tu ne le pense |
Par Laury : le 30/10/13 à 16:06:33
Dire merci | +1 naala, beaucoup plus facile à dire qu'à faire, mais changer TOUT, région, relations, amis ... j'imagine que ça te ferais du bien Tu n'es pas une éponge à malheurs, c'est pas à toi d'aspirer tout le malêtre et le malheur des autres. Tu n'as pas à t'en vouloir de ne plus vouloir d'eux. Ce genre de personne ne change jamais, et ils ne veulent surtout pas sombrer tout seuls, alors même s'ils tiennent à toi, ce n'est de la bonne manière, et ils te traineront vers le fond avec eux. Je te souhaite beaucoup de courage en tout cas, ai confiance en toi, pense à toi d'abord. Tu n'es pas psy, tu n'es pas non plus leur mère. Vis pour toi et pas pour eux |
Par EliaS : le 30/10/13 à 16:07:18
Déconnecté Dire merci | Naala, j'ai déjà changé de région depuis un an déjà. Je suis a environ 200km de mon lieu de naissance. Mais bizarrement, c'est pire depuis que je suis partis. Chrysalis : Tu as touché le problème, les relations sont en sens unique. Ils savent que je suis là pour eux, qu'ils peuvent tous me confier, lâcher leur problème, (car on est d'accord, il n'est jamais question d'argent, ou de ce genre de truc, juste de soutien morale), qu'ils peuvent se reposer sur moi. Ils me répètent souvent : "J'aimerai bien être comme toi, tu es forte, tu ne craques jamais. Tu sais toujours quoi dire ou quoi faire, tu ne te laisses jamais abattre." Si ils savaient ! Je ne peux pas me reposer sur eux, pour la simple et bonne raison qu'ils sont déjà incapable de gérer leur propres problèmes, ce n'est pas pour leur confier les miens.. Ils savent que je suis là, et ils n'hésitent pas à venir me chercher à 200km. |
Par sheytana : le 30/10/13 à 16:13:57
Dire merci | Et couper les ponts avec eux ? Après tout, tu ne leurs doit rien... |
Par EliaS : le 30/10/13 à 16:14:57
Déconnecté Dire merci | Tu n'as pas à t'en vouloir de ne plus vouloir d'eux. Ce genre de personne ne change jamais, et ils ne veulent surtout pas sombrer tout seuls, alors même s'ils tiennent à toi, ce n'est de la bonne manière, et ils te traineront vers le fond avec eux. C'est ce que m'a fais prendre conscience ma psy. Maintenant, j'essaye de les fuir. Mais je vous avoue que c'est difficile. |
Par Chrysalis : le 30/10/13 à 16:15:01
Dire merci | et tu leur a dit que tu avais aussi tes failles et tes fragilités? si non,n'hesites pas a leur en faire part(sans les nommer,la pudeur des sentiments,je pense que ça te parle) et tu verras comment ils réagissent. s'ils font " ah oui,mais moi,j'ai ça" tu sauras a quoi t'en tenir s'ils réagissent -je te le souhaites- de manière intelligente,la relation pourra repartir sainement. la selection,ça sera ceux qui se rendent compte que tu n'es pas infaillible et que ça fait fuir. je parle en connaissance de cause,c"est exactement ce qu'on me sort,malgré mes casseroles dont je ne parle pas |
Par EliaS : le 30/10/13 à 16:30:41
Déconnecté Dire merci | Chrysalis, ça ne sert à rien de leur parler. Disons que je suis attaché à eux par l'enfance. Et que cela me blesse de ne pas pouvoir les aidé (pas faute, d'avoir proposé, ils n'ont pas la volonté de s'en sortir), du coup, je ne sais pas pourquoi, je culpabilise, je me sens impuissante. Surement pour cela que je garde contacte, parce que nous n'avons plus rien en commun.. 90% de mes amis d'enfance ont mal tourné, surement parce qu'on étais une nombreuse petite bande, et que lorsque l'un d'entre eux à plongé, les autres ont suivis. (Majoritairement, consommateurs de drogue dur). Après en découle le reste : isolement social, descolarisation, etc.. Je sais qu'ils ne réagiront pas. Les fuir est bon pour moi, mais j'ai l'impression de les abandonner. Je sais que ça peut paraître absurde. Mais c'est plus ou moins le sentiment que j'ai. Après je ne dis pas qu'ils sont la causes de tous mes maux, ce serait mentir. Mais comme dit plus haut, ce sont des sangsue social. Sans eux, les rechutes seraient bien moins nombreuses.. |
Par Uriette : le 30/10/13 à 16:38:29
Déconnecté Dire merci | Comme Chrysalis, tu devrais leur dire que tu as aussi des failles et des faiblesses, pas pour faire le tri, mais pour qu'ils sachent pourquoi tu prends de la distance. Vu la description que tu en fais ton entourage semble pathologique, tes maigres ressources psychologiques ne te permettent pas de les soutenir. Il y a d'ailleurs des spécialistes pour cela, libre à eux d'aller consulter : la drogue, la violence ne sont pas des choses anodines, et l'amitié ne suffit pas à les soigner. Tu n'as aucun compte à leur rendre, alors vis ta vie en rencontrant d'autres personnes, dans d'autres milieux, tu ne leur es redevable de rien. Edit : pour te dire que tu n'es pas responsable d'eux, et tu n'es pas redevable de quoi que ce soit parce que tu t'en es mieux sortie. Message édité le 30/10/13 à 16:41 |
Par sheytana : le 30/10/13 à 16:36:03
Dire merci | C'est dur de partir sans se retourner mais il faut pourtant... Le bateau est déjà coulé, ça sert à rien de rester tu ne peux les sauver... Autant ne pas sombrer avec, tu as encore la vie devant toi Courage Tu as déjà changé de région, change de vie, de téléphone, de FB, de tout... Et pars sur un autre pied |
Par Laury : le 30/10/13 à 16:37:13
Dire merci | comme sheyt l'a dit, le plus radical c'est de couper les ponts. Ca m'est arrivé une fois, j'avais une amie qui avait des tas de problèmes et qui se reposait toujours sur moi. Bah j'ai fini par la virer totalement de ma vie, plus de messages, plus de sorties, plus de discussions, plus rien, niet nada. je sais même pas ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Et je vais te dire, ça m'a fait tellement de bien de plus la voir que ... je m'en fous complètement, je m'en tappe. Bon, dans ma situation, ce qui m'a facilité la vie, c'est que en plus, elle était chiante. Mais ouais, le mieux c'est de plus les voir. Du tout. |
Par leeloye : le 30/10/13 à 16:37:19
Dire merci | franchement, sans aller jusqu'à des pensées suicidaires (enfin si mais bcp plus jeune !) j'avais un gros mal être, impossible à virer et qui me bouffait littéralement... j'ai eu des années de psychanalyse qui m'ont apporté un éclairage, à démêler les choses etc... MAIS... c'est tout... et je me sentais vraiment dans une impasse... consciente de ne pas bien aller, consciente du "pourquoi" ce mal être etc... MAIS pas moyen d'aller mieux... et le hasard a fait qu'on m'a proposé d'aller voir un hypnotiseur... ET LA miracle... en une séance, j'ai trouve une sérénité, une plénitude que jamais je n'avais encore ressenti... donc voilà... pourquoi pas cette "nouvelle piste"... |
Par Chrysalis : le 30/10/13 à 16:37:43
Dire merci | alors sois egoiste pour te préserver.désolée si c'est dur,mais t'es pas Atlas,t'as pas a porter le malheur du monde qui s'impose a toi,surtout si ce monde la t'enfonce encore un peu plus a chaque fois. faut savoir dire stop,tu vas t'asphyxier. tu vas pas les abandonner plus qu'ils ne se sont abandonnés eux memes. |
Par OceanxIndien : le 30/10/13 à 16:57:10
Dire merci | Je ne me suis pas retrouvé dans un cas aussi "extrême" que toi, mais pour te parler un peu de mon vécu ; J'ai coupé tous les ponts avec la personne qui comptait le plus à mes yeux, mon père, il y a quatre ans, suite à son alcoolisme (et surtout le fait qu'il n'ai jamais voulu se faire soigner à cette époque, et plus encore qu'il m'ai clairement dit préférer ses bouteilles à sa fille). Par la même occasion, je me suis eloigné de toute sa famille, profondément meurtrie (sur cinq enfants, deux alcooliques, un qui vient de se suicider, et deux filles angoissées de tout et de rien...). J'aime mon père et je l'aimerais toujours, il est l'homme de ma vie et il me manque profondément, ainsi que ma famille, mon parrain décédé... Mais à cette époque, ils m'ont complètement détruite, leurs promesses jamais tenues, leurs insultes, ses mensonges à lui... J'étais gamine, j'avais dix ans quand il a commencé à boire, quatorze quand je leur ai tourné le dos à tous, au moment du divorce de mes parents. L'année qui a suivi a été particulièrement difficile, je me suis isolée, j'ai perdu mes amis qui ne me comprenaient pas, ma mère était trop occupée à se soigner elle, mon frère et moi avons commencé à creuser un fossé entre nous car lui n'a pas vécu tout ça aussi mal et vénère mon père. Depuis ce jour là, j'ai commencé à dépérir, à ne pas réussir à m'en sortir, les psys m'ont aidé à mettre des mots sur mes troubles mais pas à me soigner. La seule chose qui m'a tenu la tête hors de l'eau, ça a été mes chevaux et ma passion du spectacle, pour laquelle je donne tout. De l'enfant innocente et joyeuse que j'étais il ne reste rien : toutes mes relations amoureuses finissent mal (certe, je n'ai que 18 ans, mais à 18 ans on est tout autant capable d'aimer très fort qu'a 40), j'ai quitté il y a quelques mois le seul homme en qui j'avais à nouveau confiance parce que je n'arrivais pas à m'avouer que oui, une belle histoire peut aussi m'arriver. Je suis extrêmement intransigeante, intolérante et impulsive, je n'ai que quelques amis proches, qui se comptent sur les doigts d'une main. Depuis ce jour là je ne dormais plus correctement, me réveillant au mieux encore plus fatiguée, au pire en larmes en hurlant qu'il me manque et que je ne comprends pas.. Alors, en août, j'ai pris les choses en main et je suis partie. Pas trop loin, dans ma famille maternelle, à 2oo km, mais ça a vraiment amélioré mon "état" : loin de lui et des souvenirs qu'il m'a laissé, je me reconstruis peu à peu, je rencontre des gens qui ne me jugent pas car ils ne connaissent pas mon passé, je ne vois plus les mauvais amis et n'ai gardé que les meilleurs et plus proches. Cette coupure me fait vraiment énormément de bien, en plus de mes chevaux avec lesquels je peux tout oublier et rêver un peu... Tout ce blabla pour te dire que comme les autres, te séparer de tes souvenirs et donc des tes amis "néfastes" est réellement un premier pas très important pour ta guérison. Recommencer à zéro, c'est parfois difficile mais au final, très très vite bénéfique... |
Par EliaS : le 30/10/13 à 17:04:06
Déconnecté Dire merci | Merci pour vos messages, sincèrement, je n'ai personne à qui parler de ces choses là. Et ça me fait du bien d'avoir des avis extérieurs. C'est un peu dur de tout expliquer, mais je rencontre aussi un autre problème dans ma vie. J'ai enormement de mal à m'attacher à quelqu'un (relation amicale ou amoureuse). Je disparais avant de devenir trop proche de la personne. J'accorde ma confiance difficilement. Pour peu que la personne s'accroche, je finis par pourrir la relation (amoureuse notamment) volontairement. Pas mal de réponses à cela, une peur de l'abandon notamment, je préfère abandonner plutot que de prendre le risque d'être abandonner. C'est un des sujets récurrent que j'aborde avec ma psy. J'ai énormément de connaissances, je sors pas mal, mais au final j'ai très peu d'amis. Message édité le 30/10/13 à 17:06 |
Par Laury : le 30/10/13 à 17:10:52
Dire merci | J'ai enormement de mal à m'attacher à quelqu'un (relation amicale ou amoureuse) Es ce que ça serait pas lié à ces personnes qui te pourrissent de l'intérieur ? Inconsciemment, tu te protège surement toi même, tu évites de t'attacher à qui que ce soit, pour ne pas risquer de t'entourer d'une personne supplémentaire qui pourrait elle aussi t'écraser moralement. J'insiste comme les autres, ne te laisse pas gangrener par eux. Barre toi, oublies les, efface tout. Et recommence. Profites, tu as 20 ans, pas d'attaches. C'est LE moment ! Courage |
Par OceanxIndien : le 30/10/13 à 17:12:58
Dire merci | C'est un peu dur de tout expliquer, mais je rencontre aussi un autre problème dans ma vie. J'ai enormement de mal à m'attacher à quelqu'un (relation amicale ou amoureuse). Je disparais avant de devenir trop proche de la personne. J'accorde ma confiance difficilement. Pour peu que la personne s'accroche, je finis par pourrir la relation (amoureuse notamment) volontairement. Exactement ce que je rencontre aussi. Le manque de confiance en toi et en les humains en général en est selon moi la cause... J'ai rarement vécu de belles histoires alors je ne peux plus envisager que ça puisse m'arriver et j'avorte ces débuts de relation avant de risquer de me faire du mal |
Par EliaS : le 30/10/13 à 17:16:04
Déconnecté Dire merci | Depuis ce jour là, j'ai commencé à dépérir, à ne pas réussir à m'en sortir, les psys m'ont aidé à mettre des mots sur mes troubles mais pas à me soigner. La seule chose qui m'a tenu la tête hors de l'eau, ça a été mes chevaux et ma passion du spectacle, pour laquelle je donne tout. De l'enfant innocente et joyeuse que j'étais il ne reste rien : toutes mes relations amoureuses finissent mal (certe, je n'ai que 18 ans, mais à 18 ans on est tout autant capable d'aimer très fort qu'a 40), j'ai quitté il y a quelques mois le seul homme en qui j'avais à nouveau confiance parce que je n'arrivais pas à m'avouer que oui, une belle histoire peut aussi m'arriver. Je suis extrêmement intransigeante, intolérante et impulsive, je n'ai que quelques amis proches, qui se comptent sur les doigts d'une main. C'est exactement ça OcéanxIndien.. Lors du divorce de mes parents, mon père est parti durant trois ans à plus de 600km. J'ai perdu mon appui, je me suis senti abandonné. Je me suis rattaché à mon copain (ce qui a été une des pires chose), mais c'était soit ça, soit vivre l'enfer avec ma mère. A 40 ans elle a voulu retrouver sa jeunesse perdu. Je lui ai demandé de choisir entre nous (j'ai un petit frère) ou ses sortie. Elle a préféré ses sorties. Les rôles ont été inversé. Je me suis retrouvé dans le rôle d'une maman et elle de la fille. J'ai mis toute mon énergie à protéger mon petit frère de tout cela. Raison pour laquel j'ai raté mon BAC (rattrapé par un bts). Un pare choc en béton, mon frère va bien, poursuit des études, bref je ne regrette pas. Mais les séquelles sont là. Mon père est revenu l'année dernière, nous vivons avec lui désormais, du moins j'ai mon appartement à 200km, mais je passe du temps chez lui. Depuis j'ai coupé les ponts avec ma mère. |
Par OceanxIndien : le 30/10/13 à 17:19:26
Dire merci | Pour le coup, Maman aussi a voulu retrouver une jeunesse, elle s'apprête à se remarier avec un homme plus jeune qu'elle d'ailleurs, avec qui elle a un enfant, mais moi je ne lui en ai pas voulu, car je l'ai tellement vu pleurer et dépérir pendant huit ans que je me dis qu'elle a merité de vivre heureuse maintenant, elle a quitté mon père en grande partie car j'étais mal dans cette famille, car elle arrivait à gérer les crises, et elle nous a un peu "mit de côté" pendant neuf mois pour refaire sa vie. Certes ça a été difficile mais elle ne nous a pas abandonné, elle n'était juste pas là quelques soirs par semaine... Et de l'autre côté elle s'est saignée pour qu'on garde mes chevaux, au point par un temps de faire des journées de taf impossible pour payer les pensions donc, je ne lui en ai jamais tenu rigueur. Enfin bref, ma situation est différente c'est net... |
Par Uriette : le 30/10/13 à 17:24:54
Déconnecté Dire merci | Rome ne s'est pas bâti en un jour, vu la situation dont tu sors, tu ne peux pas changer radicalement du tout au tout par simple décret. Tu as 20 ans, tu as le temps d'apprendre à te faire confiance et à faire confiance aux autres. |
Par EliaS : le 30/10/13 à 17:31:33
Déconnecté Dire merci | Oui je comprend, moi c'est plutot mon père qui a été anéanti par la séparation. Il a eu besoin de partir loin pour se reconstruire. Même si il n'était pas présent, il continuait de payer les pensions et soins véto des chevaux (on m'aurait enlever mes chevaux, je pense que je n'aurai pas tenu le coup). Je n'en veux pas à ma mère, ni à mon père. Ils ont aujourd'hui tous les deux refait leur vies. J'ai plusieurs fois essayé de discuter avec ma mère, d'arranger les choses, je me suis prise un mur à chaque fois. Depuis enfant, elle m'en a toujours voulu sans raison. (Mon frère n'a aucun problème avec elle.) Bref, un ras le bol, j'ai abandonné. Et ce n'est pas plus mal, depuis qu'elle a disparu de ma vie je vais mieux. Et c'est ce qu'il faut que fasse avec mes "amis".. |
Par OceanxIndien : le 30/10/13 à 17:37:13
Dire merci | Exactement Comme l'ont dit d'autres, tu n'as "que" vingt ans, et c'est à nos âges qu'on peut se permettre de tout refaire. Oui ça prends du temps, et ça demande un investissement moral conséquent, mais c'est pour la suite |
Par milouz87 : le 30/10/13 à 18:46:55
Dire merci | Ce qui est déjà bien c'est que tu as conscience de ce qui te pourrit la vie: tes "amis", ta famille ... Vu ton vécu tes problèmes à t'attacher à quelqu'un ne m'étonnent pas, et peut-être tant mieux car: -ou c'est quelqu'un qui n'en vaut pas la peine (d'après ce que tu en dis) -ou ce serait quelqu'un de bien mais à l'heure actuelle tu as trop de trucs à régler avec toi même pour vivre une belle relation (du moins c'est ce que j'ai vécu moi, un mec bien n'aurait pas supporté mon mal être et mes dérives). Pour ma part j'ai vécu 3 ans de (presque...) pur célibat, jusqu'à ce que mon esprit soit vraiment libre et que mon engagement puisse être honnête et sincère. Et c'est sa chercher que j'ai trouvé LA bonne personne. J'avais plus de 30 ans... Alors ne désespère pas. Soigne toi de tes blessures, débarrasse toi des tes boulets , travaille sur toi même. Le chemin est long (j'ai souffert de troubles pendant 15 ans avant de revivre alors que je pensais ne jamais m'en sortir) mais si tu en as la volonté tu peux et tu vas y arriver. |
Par sheytana : le 30/10/13 à 21:14:20
Dire merci | C'est un peu dur de tout expliquer, mais je rencontre aussi un autre problème dans ma vie. J'ai enormement de mal à m'attacher à quelqu'un (relation amicale ou amoureuse). Je disparais avant de devenir trop proche de la personne. J'accorde ma confiance difficilement. Pour peu que la personne s'accroche, je finis par pourrir la relation (amoureuse notamment) volontairement. Chaque chose en son temps Il ne faut pas vouloir tout régler d'un coup, prendre les problèmes un par un... Une fois que tu auras commencé à changer ton cercle de relation, tu finiras sans doute par rencontrer des gens qui vaillent la peine, et te donnent le courage de t'y attacher... J'ai tendance à être un peu comme toi côté attachement, dans une moindre mesure sans doute car je n'ai pas ton passif... Et au final, la seule personne avec qui j'ai réussi à rester et m'attacher, et ne pas tout auto-saboter, c'est celle qui a prit le temps de m'apprivoiser, de me comprendre, de pas brusquer les choses, et qui en valait la peine... Mais je pense qu'avant de penser à ça, tu as déjà beaucoup à changer en toi, alors autant commencer par là |
Par Plectrude : le 30/10/13 à 21:31:21
Dire merci | Tu as touché le problème, les relations sont en sens unique. Ils savent que je suis là pour eux, qu'ils peuvent tous me confier, lâcher leur problème, (car on est d'accord, il n'est jamais question d'argent, ou de ce genre de truc, juste de soutien morale), qu'ils peuvent se reposer sur moi. Si tu les gardes, c'est qu'ils t'apportent quelque chose. Probablement que tu trouves quelque chose de valorisant dans le fait d'être ce fameux pilier, tu ne crois pas ? Il n'y a rien de mal à ça, je pense que c'est le cas pour toute personne à qui les autres se confient facilement. Je pense que d'une certaine manière, le fait que ces gens te renvoient une image de toi forte, plus forte qu'eux, ça te fait du bien et ça t'aide. Paradoxalement ça te pompe beaucoup d'énergie, et tu sens bien que ton environnement n'est pas sain. Que j'ai raison ou tort le fait est que : ce ne sont pas des amis. Le simple fait que tu dises les garder auprès de toi par culpabilité, même s'il y a très certainement d'autres choses derrière, c'est que ce ne sont pas des amis. Il y a l'envi de leur dire "stop, adieu, cassez-vous de ma vie" mais aussi la peur de me retrouver vraiment seul. Je ne ferais pas partie des personnes qui te conseilleront d'aller rencontrer d'autres personnes, de lier d'autres liens... De mon point de vue, on ne remplace pas les gens par d'autres gens, ce n'est pas le fond du problème. C'est prendre le risque de se jeter dans d'autres relations sociales défectueuses, par défaut. Je pars du principe que tant que l'on ne peut pas être heureux avec soi même, on ne peut pas l'être avec les autres. La peur de la solitude et de l'abandon, c'est quelque chose de très très courant dans notre société où l'on vit les uns sur les autres, et c'est aussi très difficile à combattre. Mais il me semble que ça vaut vraiment le coup... |
Par Nel.geneve : le 30/10/13 à 21:44:40
Dire merci | Tout le monde t'a donné plein de conseils meilleurs que ceux que j'aurais pu trouver. Je ne voulais juste pas passer sur le post sans rien dire. Alors je te souhaite plein de courage, déjà, tu as ouvert ton sac, maintenant il te reste plus qu'à le vider La vie est rarement facile, et des fois, il faut prendre un bon coup d'élan pour lui foutre un coup de pied au c** et repartir sans regarder derrière soi si elle a eu mal. |
Par westhani : le 31/10/13 à 03:24:48
Dire merci | Et bien moi je trouve qu'à ton âge, tu as déjà une analyse bien lucide sur ton cas et que tu sais prendre les bonnes décisions quand il faut, parcequ'à 19 ans, tu as su quitter ton copain qui semblait avoir déjà beaucoup d'emprise sur toi; alors je te tire ton chapeau pour commencer... Ensuite, et bien comme l'a dit quelqu'un d'autre je crois, Rome de s'est pas batie en un jour, il faut laisser le temps au temps, tu as beaucoup avancée en 1 an déjà, alors le reste viendra petit à petit... Pour les sangsues, si vraiment tu penses qu'ils y sont pour beaucoup dans ton mal être, laisse-les tomber..."aide toi et le ciel t'aidera".....c'est valable pour eux aussi....tu ne peux rien pour eux, par contre, toi, tu peux quelque chose pour toi.... |
Par EliaS : le 31/10/13 à 11:44:23
Déconnecté Dire merci | Westhani : C'est ce que les psy m'ont souvent dis, ils ont parfois été très surpris de ma "capacité d'analyse".. Mais vous avez raison, il faut que je règle les problèmes un par un, c'est le plus compliqué, défaire ce sac de noeuds petit à petit, parfois on s'y perd. En tout cas vos messages me touchent beaucoup. Sincèrement, je vous remercie pour tout vos conseils ! |
Par SDE : le 03/11/13 à 12:03:07
Déconnecté Dire merci |
Par gollum : le 03/11/13 à 13:01:12
Déconnecté | A 34 ans , ça y est je suis enfin apaisée....et cela après des années à me poser des milliards de questions, et à être comme toi. Tu es très jeune, la vie ne fait pas de cadeau mais accroche toi. J'aime à dire que la vie est faite de petits moments de bonheur et accroche toi à ces moments Courage |
Par milouz87 : le 03/11/13 à 18:46:08
Dire merci | +1000 Je rajouterais que c'est quand on a connu cette détresse qu'on apprécie vraiment le bonheur. |
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