On dit que c'est un des pires des cancers niveau douleur et probabilité de se trouver en remission, et cela a été le cas pour nous... Son cancer a été diagnostiqué un peu plus de deux ans avant qu'elle ne meure. Elle a eu l'espoir de pouvoir être opérée jusque février de l'année de sa mort, où en l'opérant pour tenter d'enlever les metastases, ils ont vu que la tumeur était attachée au foie (ils ont donné un terme que j'ai oublié depuis). Dans ces cas-là, on ne peut plus rien faire. Quand ils ont fini d'opérer, nous savions qu'elle en aurait encore pour un an grand maximum, elle est partie 4 mois après. Elle a beaucoup souffert, surtout avant d'aller en unite de soins palliatifs, quatre semaines avant sa mort. Elle a souffert pendant un mois. Elle a été hospitalisée temps plein deux mois avant de mourir, et si on avait su, on aurait demandé l'unité palliative beaucoup beaucoup beaucoup plus vite. En soins hospitaliers classiques, il n'y avait pas assez d'infirmières pour pouvoir assurer une aide efficace à sa gestion de la douleur. Tout le monde a été beaucoup plus serein quand elle est entrée en soins palliatifs, ou elle a été soignée de manière impeccable. Ce qui nous a tous aides à vivre cela au mieux, c'est le fait qu'elle acceptait son depart, et qu'elle l'a prepare auprès de chacun de nous. C'était une femme admirable, j'ai de la chance que mes filles soient toutes les deux une petite part d'elle. J'ai appris hier que ma petite, qui a 10 ans aujourd'hui, écrit tous les soirs à sa mamy... Elle et sa soeurs avaient un lien très très très fort avec elle. Et si mes filles sont d'aussi chouettes gamines, c'est grace à leur mamy Thérèse.... Quand elle est partie on a vu toutes les trois un arc en ciel, et pour nous, c'était mamy qui nous disait qu'elle était bien arrivée, et qu'elle serait encore là.... Bon, là je suis au boulot, et j'ai les larmes qui coulent toutes seules, mais si tu as besoin, mp...