Auteur : auto-édition ?
Sujet commencé par : KNSV - Il y a 21 réponses à ce sujet, dernière réponse par EmylyPar KNSV : le 23/04/21 à 21:51:40
Dire merci | Bonjour à ceux qui viendront lire ce sujet. Une amie a écrit son 1er livre à destination commerciale et souhaite se passer des services d'un éditeur. Y en a-t-il parmi vous qui connaissent l'auto-édition ? (voire même qui ont déjà publié un livre de cette façon ? ) Quelles sont les étapes ? Les pièges ? Les obligations ? J'ai bien du mal à la conseiller, je ne connais pas ce domaine, je n'ai fait que participer à la relecture. |
Messages 1 à 21, Page : 1
Par NezLaine : le 23/04/21 à 22:49:12
Dire merci | Il y a des illustrateurs et auteurs qui passent par l'auto-édition avec financement participatif type Ulule par exemple. Je ne connais pas les détails par contre ... Héloïse Weiner, une autrice/illustratrice, vient juste de terminer le financement de sa dernière BD. Elle était très gentille les quelques fois où je l'ai contactée sur instagram par exemple. Peut-être ton amie pourrait essayer de lui demander comment elle a pu mettre ses campagnes en place ? |
Par dilou : le 23/04/21 à 22:53:37
Dire merci | Un de mes neveux passe par Bookondemand. Il en est content, mais je ne sais ien de plus précis. |
Par poonsy_alice : le 23/04/21 à 23:01:21
Dire merci | Sur Instagram, je suis une fille qui vient justement de faire une vidéo sur ça, elle est en train de finaliser son 2eme bouquin! Tu dois pouvoir la retrouver sur youtube, son pseudo c'est lamoinsbonnedetescopines ! |
Par Glasgow : le 23/04/21 à 23:02:40
Dire merci | Je travaille dans le milieu, pourquoi ne souhait-elle pas passer par une maison d’édition ? Si c’est à visé commercial et qu’elle souhaite tirer un profit de son livre il est vivement conseillé par un éditeur. Car au delà du fait qu’elle considère qu’elle peut se passer de leur compétences, un éditeur dispose d’un réseau de diffusion qui fait que le livre est placé en librairie. Nous avons chez nous des livres en diffusion, les gens le font de leur côté et amène le produit fini et nos commerciaux vont les placer. Ils gagnent comme ça plus qu’en droit d’auteur (tout en reversant un pourcentage pr la diffusion qui tourne autour des 10%) |
Par Holp19 : le 24/04/21 à 07:19:14
Dire merci | elle peut commencer sous forme e book ça permet de tester le potentiel avant de devoir investir pour l'auto édition |
Par KNSV : le 24/04/21 à 14:50:33
Dire merci | Je vais lui donner les noms cités. glasgow je crois que c'est surtout la marge prise par les éditeurs qui l'arrete. Elle veut limiter les intermédiaires. Maintenant, elle sait qu'elle se prive de réseaux déjà tout fait en procédant comme ça. Pour l'idée du e-book, ce n'est pas le format choisi, uniquement livre papier. Quand je parlais d'étapes et d'obligations, je pensais plus à ce qu'il faut faire. Déjà écrire le livre ! C'est fait, elle fignole la mise en page, la couverture + elle fait corriger/relire. Il y a un numéro à demander pour pouvoir vendre le bouquin, mais je crois qu'il faut aussi le déclarer et penser au code-barre. Je ne sais pas s'il faut penser à autre chose. |
Par Glasgow : le 24/04/21 à 18:18:24
Dire merci | Oui je comprends même si je pense qu’il ne faut pas qu’elle s’imagine du coup en tirer vraiment du profit car hors réseau librairie il ne reste que les salons (et comment dire... en ce moment c’est mort) et les quelques professionnels qu’elle arrivera à démarcher qui lui prendront un ou deux livres par point de vente. Mais peut etre a t’elle d’autres pistes. Niveau légal effectivement il va falloir attribuer un isbn (mais ça je ne sais pas comment ça s’obtient) et on est aussi tenu d’envoyer deux exemplaires et d’un formulaire à la BNF (bibliothèque nationale) ou un seul si elle en fait moins de 300 exemplaires. Ce sont les seuls que je connaisse en tout cas. Elle a l’air au bout de son processus de création elle n’a donc plus qu’à trouver l’imprimeur qui lui imprime et façonne son produit. Méfiance tous ne doivent pas se valoir. On a eu récemment des retour de bouquins : toute la colle du dos avait séchée et était partie en morceaux, les livres perdaient leur couverture. C’était les livres en auto édition. |
Par K.Zel : le 24/04/21 à 19:28:08
Dire merci | Je conseillerais à ton amie de jeter un oeil à la chaîne de Christelle Lebailly, elle parle pas mal de l'auto-édition, de la création des maquettes, etc. Je te mets une vidéo d'exemple Lien (elle y parle de l'imprimeur avec lequel elle travaille d'ailleurs, et en est satisfaite) Uniquement livre papier, je déconseillerais. Le marché du e-book pour un premier roman n'est pas du tout à négliger, au contraire, pas mal de lecteurs préféreront dépenser moins avec un ebook pour tenter le coup, plutôt que de tabler direct sur du 20 balles de bouquin. Après ebook et papier vont souvent de paire, pour ça, je te renvoie à la chaîne citée plus haut.Je pense que ton amie pourra y trouer masse de très bons conseils, cette autrice ayant également bossé dans l'édition. |
Par Desroses : le 24/04/21 à 19:53:11
Dire merci | glasgow toi qui est dans le milieu, tu dois pouvoir me répondre. Je travaille actuellement sur mon premier roman que j'espère publier un jour. Si par chance je pouvais passer par une maison d'édition, si je ramène ma "propre" couverture, ais-je le droit de l'imposer ? Je connais une jeune artiste avec qui je voudrais beaucoup travailler pour la couverture de mon roman... |
Par KNSV : le 24/04/21 à 19:57:01
Dire merci | Je vais lui conseiller tout ça. Pour le e-book, je connais déjà sa réponse toutefois ce n'est pas complètement exclu dans un 2ème temps. Je vais lui dire ce qu'a dit Glasgow sur le fait de mettre en diffusion puisqu'en effet c'est elle qui le fait (enfin il y a la case imprimeur tout de même). |
Par Glasgow : le 24/04/21 à 21:00:27
Dire merci | desroses Je dirais que tout dépend. Je pense que ça peut être négociable (dans le sens d’entendre avec l’éditeur), chez nous il arrive que les auteurs viennent avec LA couverture qu’ils veulent et ils sont exaucés mais c’est plus dans le cas d’un livre photo/dessin. Roman c’est souvent plus compliqué chez nous mais on essaie quand même de proposer ce que l’auteur veut + ce que nous on voudrait et souvent ça fini par être notre proposition (parfois c’est juste une histoire de format pas adapté qui fait pencher balance). En tout cas je ne peux pas te dire que ça passera pas mais souvent l’éditeur a sa propre conception de ce qu’on doit mettre sur la couverture pour que le livre se vende. Knsv si ce n’est pas indiscret je serais curieuse du retour d’expérience de ton amie ! |
Par Desroses : le 24/04/21 à 21:30:06
Dire merci | haha oui j'imagine ! Je verrais bien au moment venu ! |
Par KNSV : le 24/04/21 à 21:47:38
Dire merci | glasgow ok si j'ai son autorisation. Message édité le 24/04/21 à 21:48 |
Par dejavu : le 25/04/21 à 10:52:49
Déconnecté Dire merci | Tout dépend aussi du type de livre et de l'éditeur... j'ai travaillé (traductrice) pour différents auteurs qui ont écrit sur des sujets spéciaux. Ils s'y retrouvent bien mieux en autoédition car ils conservent leur liberté et les bénéfices. Un auteur par exemple aurait voulu que son livre soit traduit en français... eh bien non. La décision en revient à l'éditeur. J'ai contacté cet éditeur qui m'a répondu qu'il serait prêt à me laisser faire le travail à condition que j'édite aussi, et bien sûr il me faudrait payer des droits. Quand je demande aux ami(e)s qui ont édité un livre via une maison d'édition ce que cela leur rapporte... la réponse est: quasi rien, et ce, malgré que le livre soit bien connu et vendu, alors que celui qui a édité à compte d'auteur me dit qu'il peut payer son loyer avec... ;-) On ne parle pas ici de romans mais de livres écrits par des vétos et/ou des spécialistes du monde équestre. |
Par Glasgow : le 25/04/21 à 18:32:00
Dire merci | dejavu effectivement ça dépend aussi du type de bouquin il faut savoir que ces dernières années le nombre de publication/an est exponentielle car pr être rentable les maisons d’édition sont obligées de publier plus ce qui fait que le marché est complètement inondé. Par contre qu’est ce que tu entends quand tu dis que le livre est connu et vendu et que les auteurs ne touchent rien ? Non parce que dans un secteur de notre maison certains auteurs (cad ceux qui vendent le mieux bien sur) touchent selon les ventes entre 6K et 10K (sans rentrer dans les détails sur un forum publique) par an si cette somme tombe tous les ans sur mon compte en banque sans que je n’ai plus rien à faire depuis l’écriture du livre, je ne dirais pas que je touche rien mais ça dépend peut être de la jauge de chacun et cette somme peut être considéré comme de l’argent de poche par certain. Et je m’interroge aussi sur la réponse de l’éditeur sur les droits de traduction mais ça c’est ton ami qui a signé un contrat avec les clauses qu’il a accepté. |
Par K.Zel : le 25/04/21 à 18:46:36
Dire merci | Attention sur un point : compte d'auteur ce n'est pas de l'auto-édition (et c'est un sacré vivier à arnaques aussi) C'est un point que lequel l'amie de KNSV devra être très vigilante, et toujours bien se renseigner sur les prestataires auxquels elle veut avoir à faire. |
Par dejavu : le 25/04/21 à 18:51:06
Déconnecté Dire merci | glasgow les bénefs seraient plutôt de l'ordre de 300 à 1000 euros par an... Mais il s'agit de livres traitant d'un sujet très spécifique et s'adressant à un public spécifique également, donc pas de best sellers... Le "problème" quand je trouve des livres intéressants à traduire, et il y en a bcp sur des sujets totalement absents en France, les auteurs sont souvent des personnes passionnées qui gagnent leur vie autrement qu'en écrivant, donc pour elles l'important est de déléguer et que le livre soit lu pour informer un certain public. Quant à moi c'est différent, traduire est mon métier et pour en vivre il faut que je soit rémunérée autrement que par des royalty's de x% par exemplaire vendu... |
Par Glasgow : le 25/04/21 à 19:08:40
Dire merci | Ok oui c’est donc aussi un secteur de niche et il faut voir le potentiel de vente. Car sur l’exemple que tu donnes pr un livre vendu 20 euros sur lequel un auteur touche 10 % (pour être rond) ça veut dire que au max 500 exemplaires ont été vendus ce qui est effectivement peu mais on peut peut être mettre en cause le contenu et le public touché. Dans les exemples que je donnais on était plus sur du 7-8000 exemplaires vendus. Mais sur des secteurs de niches on a aussi des impressions autour des 800-1000 exemplaires (car on sait a peu pres combien on va en vendre) et donc les intérêts touchés par les auteurs sont moindres. Il y a une grosse idée reçu que les éditeurs s’en mettent plein les foui... poches mais du à un ignorance des métiers qui gravitent autour du livre. Alors honnêtement je n’y connais pas grand chose en contrat et en traduction (on a jamais eu la chance de nous voir réclamer un livre en traduction). De ce que je sais quand l’auteur signe un contrat il peut y avoir des clauses sur ce qui est dérivés, film, traduction, etc. Et c’est peut être que là ça coince. Et encore je te parle de l’édition francaise qui ne marche surement pas pareil aux États Unis par exemple. Je pense que le métier de traducteur doit être bien difficile en effet pr se tirer un salaire ! Surtout en indépendant. |
Par Glasgow : le 25/04/21 à 19:13:58
Dire merci | k.zel a raison il existe différent contrat dans l’édition et effectivement le contrat a compte d’auteur est à fuir. Il est proposé par l’éditeur quand il ne croit pas au potentiel de vente en général la maison d’édition prend en charge le cout de la mise en page/couverture et de la distribution mais l’auteur avance les frais d’impression. Et dans le pourcentage je ne sais pas. On le fait cet année pr la première fois on l’a fait car le livre est bcp bcp trop spécifique (concerne une très petite commune de montagne). |
Par KNSV : le 25/04/21 à 20:01:19
Dire merci | Il me semble qu'elle m'a parlé des contrats à compte d'auteur, et qu'elle ne veut pas passer par ça. Moi je découvre le milieu, je me mélange un peu les pinceaux ! Pas sûr qu'un jour j'écrive un livre |
Par Emyly : le 26/04/21 à 09:07:29
Dire merci | Alors j'ai bossé pour la société des écrivains, qui moyennant finance met en page/fait imprimer/diffuse, je dirais que c'est à fuir J'ai aussi travaillé pour une maison d'édition universitaire. Souvent les auteurs arrivent avec un subside et mais pas toujours et nous faisons tout le boulot aussi Ce qui me semble compliqué si on se lance tout seul c'est qu'on peut toujours mettre en page au bon format et faire imprimer si on connait des imprimeurs. Surtout avec l'évolution de l'imprimerie et la possibilité d'imprimer de petites quantités. Mais le hic reste la diffusion. Sans passer par des diffuseurs type Sodis cela me semble hyper compliqué d'arriver chez les libraires ou bêtement sur amazon qui reste un gros gros réseau de vente Message édité le 26/04/21 à 09:11 Message édité le 26/04/21 à 09:12 |
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