Accueil Ukrainien
Sujet commencé par : monreve - Il y a 8 réponses à ce sujet, dernière réponse par kefiretlomePar monreve : le 02/05/22 à 18:34:21
| Dire merci | Je bosse en vie scolaire dans un collège. Demain, nous accueillons un jeune Ukrainien en classe de 3eme. Il parle Russe car il habitait à la frontière, la famille a quitté le pays jeudi dernier. Il ne parle pas anglais. On tente de se mettre à sa place, d'imaginer à quel point c'est brutal, presque violent. Certains d'entre vous ont-ils été confrontés à cette situation ? Des idées pour l'accueillir au mieux, le mettre à l'aise ? |
DéconnectéMessages 1 à 8, Page : 1
Par laska : le 02/05/22 à 18:42:47
| Dire merci | Au labo, nous accueillons une doctorante ukrainienne et sa maman. La doctorante est anglophone, la maman pas du tout. Nous leur avons réservé une chambre provisoire en cité U le temps de trouver mieux, débloquer un crédit sur les fonds de l'université pour les restau U et chacun a amené un petit qqchose (nourriture, produits d'hygiène, chocolat, coussins, couverture, vêtements). Et nous communiquons ou en anglais, ou par geste, ou à l'aide du dico imagé proposé sur internet, que j'ai découvert grâce mystic2 Pour le reste, nous les avons mis en relation avec la permanence de la Croix Rouge, et la paroisse orthodoxe de la ville + pour les démarches, une collègue du département des études slaves (Russophone) les accompagne. Pour l'instant, elles ne parlent pas de ce qu'il se passe chez elles, (elles sont arrivées il y a 3 semaines à peine), donc on fait comme si tout était normal. Apparemment, ça leur convient, mais on leur a dit que si elles avaient besoin de parler, aucun souci. Courage ! |
Par dilou : le 02/05/22 à 19:00:39
| Dire merci | Pour le jeune homme, les copains de classe devraient pouvoir l'aider beaucoup, avec l'aide du traducteur g***gle ou autre. Il paraît qu'ils sont bons en math, meilleurs que nous, ça peut aider à le mettre en valeur. Et puis le sport est un langage universel aussi... s'il joue au foot ce sera un gros atout ! |
Par River : le 02/05/22 à 19:46:44
| Dire merci | J’ai 3 petites ukrainiennes dans la classe de CE2 depuis début mars. Elles ont fui dès le début de l’offensive donc n’ont pas vécu de traumatisme de guerre mais le fait de tout quitter dans l’urgence est tout de même un traumatisme en soi donc elles ont besoin de s’approprier des choses, d’accumuler des objets, des feutres, jouets... issus de dons. Scolairement elles sont bonnes élèves, pile dans leur niveau de CE2 donc en maths je les ai raccrochées à mes élèves mais en français évidemment on reprend du début : alphabet latin et correspondance grapho-phoniques. Elles ne parlent pas anglais mais connaissent quelques lettres quand même. J’utilise énormément les imagiers pour la lecture/écriture. J’utilise un traducteur en ligne quand j’ai besoin : apprendre la technique opératoire de la division en français et en ukrainien en même temps, c’était sport avant les vacances !  Et j’ai passé quelques week-ends à traduire mes énoncés de problèmes et autres consignes de sciences ou de géo...Va voir sur les sites des CASNAV et des UPE2A, tu as beaucoup de documents disponibles : livrets d’accueil sur le système scolaire français, communication de base, activités bilingues, renseignements sur la grammaire ukrainienne ou le système scolaire... C’est assez passionnant mais c’est beaucoup de boulot. |
Par monreve : le 02/05/22 à 20:59:40
| Dire merci | Plein de bons conseils, merci ! Pour l'intégration par le sport dilou c'est raté car d'après ce que le CPE a compris, il a un bon niveau en... patinage artistique ! Nos kékés des plages vont adorer |
Par faust : le 02/05/22 à 21:41:53
| Dire merci | peut être lui proposer des cours de FLE. (Français Langue Etrangère) Il y a pas mal d'associations qui le font. ll y a quelques années, l'école où je travaillais, avait accueilli des gamins qui venaient de Syrie. Ils ont appris assez vite le français (mais bon ils étaient jeunes, maternelle et CE1 et en général, à cet âge là, c'est rapide). Par contre, ils avaient connu le traumatisme de la guerre. Je me rappelle qu'une fois des chaises étaient tombés violemment par terre, ça avait fait un boucan terrible et le frère et la soeur étaient allés se réfugier sous une table (je pense qu'ils avaient cru à un bombardement). |
Par Mystic2 : le 02/05/22 à 22:50:09
| Dire merci | On partage notre vie avec Olha et sa.fille de 6 ans depuis 1 mois. Russophone du Donbass, on se sert bcp de deepL Pour le.reste, la violence etc... on ne peut pas comprendre, juste aider, écouter . Olha commence une formation demain de 2 mois de cours de français (18h/semaine) Si tu as d autres questions je peux peut être y répondre  |
Par lapatateuh : le 02/05/22 à 22:52:10
| Dire merci | Nous on a des internes et des chevaux et proprios de chevaux. Bon alors ils parlent anglais certes pour la majorité , mais pas tous. Traduction en simultanée parfois ça donne des trucs rigolos mais on se débrouille comme ça … |
Par kefiretlome : le 03/05/22 à 10:15:32
| Dire merci | Sur Facebook, il y a des groupes qui se sont créés, pleins de bons conseils, contacts ... Dans mon secteur, il y en a un, très actif, créé par une ukrainienne qui vivait en France depuis plusieurs années. Elle fait le lien entre les réfugiés, les familles qui accueillent, les gens qui ont des choses à donner, elle recense les besoins pour telle ou telle famille de réfugiés, etc ... Évidemment, son rayon d'action est "local", pas national, mais il y a des groupes un peu similaires un peu partout en France. |
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