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Comment accepter son diabéte

Sujet commencé par : caro6446 - Il y a 4 réponses à ce sujet, dernière réponse par Gracioso
Par caro6446 : le 05/09/22 à 21:22:40

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bonsoir tous le monde
a tous les diabétiques de type 2 comment avez-vous accepter votre diabète car moi je n'arrive toujours pas a l'accepter alors que je le suis depuis 2014.
du coup je n'arrive pas a l'équilibré

Messages 1 à 4, Page : 1

Par dejavu : le 06/09/22 à 09:44:35

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Je n'ai pas de diabète mais une maladie auto-immune et Lyme et je suppose que c'est comme pour toutes les maladies, on fait de son mieux pour rester en bonne santé malgré tout... C'est comme vieillir, cela fait partie de la vie.

Par kagnotte : le 06/09/22 à 10:40:39

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J'ai une polyarthrite rhumatoïde et un diabète de type 2, et bien je fais avec, je peux rien y faire, j'essai de ne pas me prendre la tête avec ça.

La polyarthrite me gène bien plus parce qu'elle me diminue physiquement, et me bloque parfois dans mes activités, mais j'arrive quand même à me bouger.

J'avoue stabiliser le diabète c'est compliqué, mais bon j'y travaille, c'est pas que je l'accepte pas c'est que je ne suis pas sérieuse et ne fais pas attention, ce qui est nul de ma part parce que ça va finir par me jouer des tours.

Avec tous les traitement que j'ai pris j'ai un foie en carafe et ça c'est pénible, parce qu'en plus ça me limite dans les traitements, surtout anti-douleurs.

Mais voilà pour oublier tout ça je fais plein de truc et au final je m'éclate.


Par K.Zel : le 06/09/22 à 13:09:42

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Dire merci4
Faire preuve de résilience devant la maladie et/ou le handicap n'est jamais simple, surtout quand on est adulte.
Je ne rentre pas dans les détails, mais je suis handicapé. Certaines choses de naissance : j'ai grandi et fait avec, d'autres choses survenues plus tard ont été/son plus difficiles à accepter, et c'est bien normal comme ressenti : il faut réussir à faire le deuil de son moi d'avant.
Je pense qu'on peut se dire plusieurs choses :
- on peut penser que c'est injuste, bien sûr : "pourquoi moi et pas les autres ?" Déjà réussir à accepter que c'est du hasard, et que c'est injuste par nature, mais voilà : on n'a rien fait de mal pour en arriver là.
- Et les autres ? Eh bien quand on gratte un peu, il y a beaucoup de gens avec des pathologies, souvent invisibles. Au final, on est loin d'être seul dans notre galère. Je ne suis pas diabétique, mais ce refus d'accepter dont tu parles je sais ce que c'est.
- Je ne suis pas mon handicap et/ou ma maladie. C'est une partie de moi et de mon identité, oui, au même titre que je fais telle taille ou que j'ai les yeux de telle couleur. Avant d'être diabétique, tu es caro, tu as tel âge, telle activité, tu aimes faire telle chose, tu es douée pour faire telle chose.
- Pour rebondir sur ce point, je trouve que se mettre en projet sur quelque chose, ça aide pas mal. Je ne parle pas d'aller faire des performances de dingue, de réussir des trucs fous. non, non. Juste la satisfaction de faire quelque chose qui te plaît, et ça peut être super simple : adorer faire de plats, aimer passer du temps à lire, apprécier de belles promenades à pied (ou faire 40 bornes à vélo tous les jours si tu veux, bien sûr, hein Ce qui compte à mon sens, c'est de valoriser les choses que tu aimes faire.
Je vais prendre un exemple tout bête pour illustrer : j'adore lire, c'est une activité qui me prend pas mal de temps tous les jours. J'ai de très gros problèmes de vue qui n'iront pas en s'arrangeant. Eh bien, je me dis : je peux encore lire, ça c'est chouette. J'arrive à lire malgré ma vue merdique, et c'est quand même une belle performance. Et c'est chouette de lire, ça m'apporte du bien-être, ça me permet de mettre ma condition entre parenthèses, de ne pas y penser.
- On vit dans une société de performances : il faut être beau, mince, musclé, bronzé (mais pas trop), grand (mais pas trop) intelligent, efficace au travail, avoir un grosse culture générale populaire (mais pas trop, faut pas être beauf, hein!) connaître ses classiques (mais pas trop, hein, on va pas être l'intello de service) être bon en sport, en cuisine, au lit, etc. etc. C'est complètement arbitraire déjà (basé sur des normes sociétales/mode du moment) mais en plus complètement irréalisables. Sauf que quand on est handi et/ou malade, on est tout autant soumis à ces injonctions, sauf qu'elles sont encore plus inatteignables, et l'air de rien, ça peut vraiment affecter sa perception de soi et sa réconciliation avec sa santé.
- A noter qu'on attend aussi de la performance de la part des handi. Ne sont-ils pas admirables tous ces gens qui traversent la manche à la nage, font du parapente, de l'escalade, ou que sais-je ? Bah, en fait, c'est comme pour les valides, il y a des gens qui peuvent, d'autres pas. Mon beau-frère a une jambe complètement foutu et fait de la compétition de triathlon en para, et fait même des iron man. C'est génial, il s'épanouit là-dedans, je suis admiratif MAIS ce n'est pas pour moi, moi je ne le ferai pas, parce que je n'en ai ni l'envie ni la capacité, et c'est bien aussi.
- Je n'ai pas honte de ce que je suis et en parle ouvertement. Et ça, c'est important : ne pas avoir honte de soi. Ce n'est peut-être pas ton cas, bien sûr, mais ça me semble important de le souligner. Et puis on est quand même de sacrés guerriers et guerrières à lutter chaque jour contre le handicap et/ou la maladie. C'est une bataille physique et mentale, et oui, c'est dur à vivre, et dur à accepter
- Mais si normal soit-il d'avoir du mal à accepter, tu te traînes ça comme un fardeau depuis 2014. Ça rajoute un sacré poids à ta vie de ne pas accepter et ça te fait souffrir pour un truc que tu ne peux pas changer. C'est comme un deuil, c'est très dur à accepter, et c'est normal que ça soit dur, mais pour sa propre santé mentale, c'est important de réussir à accepter.
- Je n'ai pas de clefs ou de recettes toutes faites pour accepter, amis je pense qu'une bonne chose est de discuter avec d'autres personnes concernées par la maladie. Ça aide vraiment. Il doit bien y avoir des assos de malades diabétiques ? Peut-être aussi en parler à un psy, je te conseillerai un psy spécialisé dans le deuil, qui sont souvent aussi assez pointu sur l'acceptation de la maladie.
En tout cas bon courage, tu n'es pas seule

Par Gracioso : le 06/09/22 à 16:04:25

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231 remerciements
Dire merci
Je ne sais pas pour le diabète, désolée.
Mais je déprime un peu, je vais être appareillee car j'ai des soucis d'audition, ça ne me ravit pas. Mon début de surdité me gêne au quotidien, mais j'ai 40 ans, et me retrouver avec des yoyos si jeune... Bof. Je ne vais pas vraiment avoir le choix, mais franchement fais chier.

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