"Votre cavalier de légende"
Sujet commencé par : LiliVcr - Il y a 96 réponses à ce sujet, dernière réponse par PausaniasPar LiliVcr : le 13/12/10 à 21:39:36
Dire merci | Pour vous, quel est LE ou LES cavalier(s) sur LEQUEL/LESQUELS vous vous "basez", prenez "modèle", prenez "exemple", prenez "appui" .... Enfin vous avez compris "Votre/vos cavalier(s) de légende" (Dressage) Bien que, bien sûr, il est bien meilleur (pour moi) de "piocher" à droite, à gauche ... Merci merci |
Par obama : le 15/12/10 à 15:55:02
Déconnecté | tu as lu Baucher et son ecole? en fait de forces mentales........, transmises...... des chevaux qui s etaient montrés jusqu ici dociles et paisibles devenaient soudain obstinement retifs, et les coups de pied pleuvaient a l ecole d escadron...... y a tout de meme quelsues dangers non??????? |
Par lady anne : le 15/12/10 à 16:41:51
Déconnecté | Dominique d'Esmé Une grande dame du dressage français Pour le palmarès : 9 fois championne de France de multiples sélections internationales plusieurs sélections olympiques Mais surtout parceque : Travailleuse acharnée, respecte les chevaux....et en a mis beaucoup. |
Par laureBrrrrr : le 15/12/10 à 16:47:32
Dire merci | elle a fait du complet bon ok je sors |
Par dreamoiselle : le 16/12/10 à 21:09:24
Déconnecté Dire merci | Lucien Gruss, oui... est-il déjà une légende ? |
Par gasstoune : le 25/12/10 à 21:23:09
Déconnecté Dire merci | L'un de mes maître à penser est Philipe Karl "la tête et l'encolure sont la "porte" par laquelle on entre dans la "maison" cheval. La bouche est la fragile "serrure" de cette porte... et la "cession de mâchoire" en est la "clef"" |
Par ex_micio : le 26/12/10 à 09:35:55
Déconnecté |
Par gasstoune : le 26/12/10 à 11:08:48
Déconnecté Dire merci | Mon maître à penser favori est Philippe Karl. "la tête et l'encolure sont la "porte" par laquelle on entre dans la "maison" cheval. La bouche est la fragile "serrure" de cette "porte"... et la "cession de mâchoire" en est la "clef". Philippe Karl |
Par obama : le 29/12/10 à 18:49:19
Déconnecté | faire croire qu on ne peut pas dresser les chevaux autrement qu en leur faisant ouvrir la bouche...hum hum hum...... |
Par Amghar : le 29/12/10 à 23:15:04
Dire merci | Dreamoiselle : pour moi , oui. Et bien devant d'autres "grands maitres" reconnus par l'histoire. |
Par dreamoiselle : le 04/01/11 à 14:22:47
Déconnecté Dire merci | Je disais "déjà" (à propos de Lucien Gruss) Car il me semble encore assez peu connu en tant qu'écuyer... Pas un cavalier, mais un cheval : Escutero |
Par Medina : le 08/01/11 à 19:26:51
Dire merci | Nuno Oliveira comme beaucoup je pense . Maintenant le cavalier contemporain chez qui j'aimerais connaître ses méthodes d'entrainement, comment il choisit ses chevaux etc ... c'est Pablo Hermoso de Mendoza . Je ne veux pas lancer de polémique pro/anti corrida et on peut ne pas aimer la tauromachie mais on ne peut rester insensible à ce que fait cet homme . Il est pour moi juste extraordinaire ! Quand nous nous incurvons, assouplissons nos chevaux dans un carré feutré de dressage lui l'obtient dans l'arène face au taureau ! Il donne une réelle dimension à l'expression " cheval de guerre" car à voir ses chevaux sous sa selle, on a l'impression qu'ils sont à 100% avec leur cavalier et qu'ils n'ont pas peur ; comparé aux autres chevaux de rejoneador qui se jettent à l'exterieur du cercle autour du taureau, l'oeil révulsé et visiblement crispés malgré des déplacements impressionants ... Après pê ais-je une vision trop romantique de la chose, mais j'aimerais vraiment rencontrer l'homme et l'entraineur des chevaux ... |
Par obama : le 08/01/11 à 21:46:28
Déconnecté | oh que oui, que la vision me semble romantique........ si la reincarnation existe, surtout pas en cheval de tauromachie............enfin surtout pas en cheval d ailleurs........... |
Par Medina : le 08/01/11 à 22:16:14
Dire merci | je parle pas de tauromachie en général mais d'un rejonéador en particulier c'est une grande nuance ! Maintenant si tu as des infos sur Mendoza ( en bien ou en mal d'ailleurs ! ) je suis preneuse vu que cet homme éveille ma curiosité . Mais me reprocher mon romantisme quant à ses méthodes et à sa pratique s'il n'y a pas l'argumentation qui va derrière , ça vaut peanuts ! |
Par mundial : le 08/01/11 à 23:07:14
Dire merci | Mendoza a un site intéressant. http://www.pablohermoso.net/cuadra.htm J'avais en 2005 en la chance de rencontrer, pour préparer une intervention dans un colloque, une jeune fille française, Véronique, qui travaillait pour lui. Il est évident que c'est quelqu'un d'assez exceptionnel dans ce milieu. Les chevaux sont véritablement respectés, ce qui est, malheureusement, loin d'être le cas dans beaucoup d'écuries de rejon, mais malheureusement aussi dans beaucoup d'écuries tout court. |
Par balthazard : le 09/01/11 à 20:19:47
Dire merci | salut je suis 100% contre la corrida mais c'est vrai que les videos que j'ai vues de Mendoza forcent le respect par rapport à d'autres. |
Par Medina : le 09/01/11 à 20:31:36
Dire merci | J'ai vu des videos de Marie sara , soit disant exceptionnelle car une des rares femmes rejoneador, etc ... je m'incline effectivement devant la réussite de cette femme dans une univers très fermé et très machiste mais en tant que rejoneador , elle est comme toutes les autres pour moi : à vomir . J'ai été mal en regardant . ça m'a semblé une boucherie . Par contre Mendoza , j'ai envie d'aller le voir aux arènes de Nimes lors de la feria je crois ? Le problème c'est que même si ce ne sont que les 3 meilleurs mondiaux qui y vont , je ne suis pas sure de supporter le passage des autres . Mais lui, transforme une mort en un art et cela me bouleverse . Techniquement parlant , je reste bouche bée ... il semble obtenir et l'adhesion psychique et la performance physique du cheval . Peu peuvent en dire autant, toute discipline confondue amha . Message édité le 09/01/11 à 20:33 |
Par balthazard : le 09/01/11 à 20:53:11
Dire merci | je dois dire que j'ai vu marie sarah et je ne vois rien d'exeptionnel dans ce qu'elle fait (d'autant que de son propre aveu elle a choisi de toréer à cheval parce que l'on court moins de risque...pour l'humain s'entend) j'ai vu aussi Cartagena..bof, bof en force je trouve mais pour mendoza je suis comme medina, cela dit je n'ai vu cela qu'en video En vrai je n'irai pas car je ne peux passer outre la finalité de tout cela |
Par Medina : le 09/01/11 à 21:32:38
Dire merci | Non Marie Sara, je crois que c'est celle qui m'a fait le plus me sentir mal : en force , maladroite , une horreur . Et pour le taureau , je n'ose imaginer ... Je me suis sentie d'autant plus mal qu'étant une femme , elle agit en force alors qu'elle en a de fait moins que les autres à la base ... j'attendais d'elle beaucoup plus de précision , plus de souplesse . Effectivement : rien d'exceptionnel ... pour ne pas dire autre chose ! Mais enfin je m'égare, ne parlons pas de corrida Pour Mendoza 'en live' , j'ai aussi un peu peur de la finalité à laquelle je vais assister . Mais j'y ai déjà pensé : on ne peut pas sortir avant la fin ? |
Par Pausanias : le 12/01/11 à 23:42:41
Déconnecté Dire merci | Je réfléchis à ce besoin d'identifier des modèles... Ou alors s'agit-il de cette très ancienne sagesse de vouloir s'attacher à un Maître ? La pratique est malheureusement devenue désuète sans pour autant que les âmes puissent s'élever plus facilement qu'en ces temps où le savoir ne pouvait s'acquérir qu'après un long cheminement. Le danger imminent provient du fait que ces "maîtres" ont rapidement tendance à devenir des idoles dans leur maîtrise, qu'elle soit technique ou morale. A contrario - me semble-t-il, le véritable Maître est celui qui transmet un savoir par son enseignement - par le logos, aurions-nous dit il y a quelques siècles, et qui nous aide à cheminer. Non pas seulement en tant que cavalier mais en tant qu'être humain tout empêtré dans notre ego. Et c'est sa capacité à se savoir lui-même perfectible qui le rend aussi proche de son élève en restant profondément humain. Je possède une très courte expérience équestre mais c'est à ce titre que Nuno Oliveira capte mon attention. Je n'ai pas eu la chance de le connaître mais s'il vivait encore, j'aurais fait n'importe quoi pour vérifier ce que ses écrits transmettent: une profonde humanité dans laquelle le cheval prend un place prépondérante, certes, mais n'occupant pas tout l'espace. Oliveira me fascine dans sa capacité à être, à exister dans un TOUT cohérent. Ce qui ne signifie pas qu'il l'ait revendiqué comme parfait ! La recherche est permanente, l'accord est sans cesse remis en cause, l'équilibre toujours testé et l'harmonie à tout instant éprouvée . Il en résulte pour l'élève une constante stimulation. J'aurais aimé qu'il écrive plus en tant que poète, en tant que mélomane. Quelqu'un nous a mis en garde quelque part dans ces pages sur le caractère finalement très humain d'Oliveira: quel bon sens ! Dommage cependant qu'il n'ait pas vu que cette qualité en faisait justement le Maître que nous recherchons tous. |
Par obama : le 13/01/11 à 09:21:29
Déconnecté | Dommage cependant qu'il n'ait pas vu que cette qualité en faisait justement le Maître que nous recherchons tous. non non je ne recherche pas de maitre, et si j en cherchais un, ce ne serait pas celui là. ni dieu ni maitre comme disait l autre Message édité le 13/01/11 à 09:23 |
Par Pausanias : le 13/01/11 à 10:32:00
Déconnecté Dire merci | Je crois que tout le monde l'avais bien compris ! Il me semble toutefois que la devise anarchiste n'évolue pas tout à fait dans le même champ sémantique: le maître n'était pas celui que l'on a décrit plus haut. Enfin bref. Tu soulignes enfin qu'en aucun cas Oliveira pourrait être ton Maître: c'est ton droit le plus évident ! Une fois sur le chemin, à chacun de trouver le sien. Personne n'est assez stupide pour proclamer tel ou tel "Maître universel" car alors notre quête cesserait instantanément ! Je suis certain qu'une foule de cavaliers possède les qualités humaines d'Oliveira: ils sont juste moins accessibles et la renommée les suit encore ! ;-) Par opposition, mes lectures des grands écuyers des XVIII et XIXème me laissent parfois sur ma faim parce qu'il est plus difficile d'y déceler ce que furent ces auteurs sur le plan humain: non pas qu'ils ne possédaient pas les qualités humaines discutées ( je suggère d'ailleurs de ne pas les dissocier d'une pratique équestre confirmée: mais c'est un autre débat !) mais parce qu'il est difficile de les percevoir dans leurs écrits. C'est tout. La morale de l'histoire, en ce qui me concerne, touche à l'évidence: il ne peut y avoir de Maître qu'en côtoyant une personnalité vivante dont on peut mesurer, en dehors de la sphère équestre, les compétences humaines qu'elle ne cesse de nous transmettre. |
Par obama : le 13/01/11 à 10:42:31
Déconnecté | C'est un extrême malheur que d'être assujetti à un maître, dont on ne peut être jamais assuré qu'il soit bon, puisqu'il est toujours en sa puissance d'être mauvais quand il voudra.... hé hé hé...... |
Par ex_micio : le 13/01/11 à 10:51:39
Déconnecté | Ni dieu ni maître. |
Par Pausanias : le 13/01/11 à 11:15:09
Déconnecté Dire merci | Obama cite la Boétie, pour ceux qui n'aurait pas la citation en tête... Et encore une fois, les circonstances des écrits de la Boétie (sauf erreur, le discours sur la servitude, ou quelque chose comme cela...) ne permettent pas d'utiliser ce genre de citation dans les propos que nous tenons. Il nous faut alors explorer la notion de "Maître- disciple" et non pas celle qui fait émaner du Maître omnipotent la condition de serf. Le Maître dont je parle vous laisse toujours libre d'aller voir ailleurs: il vous y encourage même ! D'ailleurs, à ce propos, je vous propose d'examiner la relation que vous entretenez savoureusement avec vos propres montures: n'y a-t-il pas parfois un peu de ce que vous semblez combattre dans les rapports qui régissent l'éducation de votre cheval ? N'êtes-vous pas plutôt le maître de servitude que le fin pédagogue ? Il y a à mon avis grande suffisance à estimer que l'on ne doit rien à personne et que, de surcroît, il n'y a plus rien à apprendre d'autrui. Peut-être que c'est très rassurant mais cela conduit certainement à une libre solitude. |
Par Medina : le 13/01/11 à 11:20:31
Dire merci | il ne peut y avoir de Maître qu'en côtoyant une personnalité vivante dont on peut mesurer, en dehors de la sphère équestre, les compétences humaines qu'elle ne cesse de nous transmettre. j'aime beaucoupo ce que tu dis et je partage totalement ton avis ! C'est d'ailleurs ce qui me fait dire que lorsque je reçois un enseignement équestre, je le reçois, avant tout d'une personne, d'une personnalité . Quant à la notion péjorative de maitre , obama, je pense que le seul responsable est l'élève ; un maitre n'assujettit pas son élève c'est même par définition le contraire : il le tire vers le haut . Si asujettissement il y a , c'est le fait, selon moi de l'élève , qui le veut bien . La mâitre en ce cas précis n'en est plus un s'il a besoin "d'enchainer" ses disciples pour garder son pseudo-statut . Enfin, "maître" est un mot un peu galvaudé et il veut tout et rien dire actuellement : on y regroupe un un humaniste et génie techniquement aussi bien qu'un mec très doué et c'est radicalement différent pour moi . Mais enfin ... la notion de maître est très subjective finalement . L'important c'est que chacun recherche l'autonomie à travers l'enseignement et je trouve ça bien d'aller voir ailleurs, de chercher à rencontrer, d'échanger etc ... qu'on appelle cela "recherche de maître " ou pas |
Par dtu : le 13/01/11 à 11:31:38
Dire merci | Micio "Ni dieu ni maitre".. OK mais on peut reconnaitre à certain cavaliers ...une pratique equestre de grande qualité.. et vérifié sur de nombreux cv le tout de facon respectueuse ... non ?? Dès lors plutot que de chercher la faille à ces personnes il vaut mieux passé son temps à apprendre auprès d'eux... Par moment j'ai l'impression que de dire ni dieu ni maitre (et je ne te vise pas Micio je profite de ta phrase) sert simplement d'excuse à sa propre équitation..... |
Par obama : le 13/01/11 à 11:49:40
Déconnecté | tout comme " le maitre l a fait donc il devait avoir raison de le faire" ça aussi c est une belle excuse...... |
Par ex_micio : le 13/01/11 à 11:54:27
Déconnecté | Dans "ni dieu ni maître" il y a le mot dieu qui donne toute sa signification au mot maître. |
Par PPDR : le 13/01/11 à 12:11:51
Déconnecté | tant que le dieu et le maitre restent dans le coeur de l'homme et que celui ci ne se sent pas des ailes pour zigouiller en leur nom , vivent les dieux et les maitres ... |
Par Pausanias : le 13/01/11 à 12:15:20
Déconnecté Dire merci | Medina: exact. C'est d'ailleurs exactement ce que suggère la Boétie. Je suis retourné voir de quoi il s'agissait.... Discours sur la servitude volontaire: c'est le "volontaire" qui fait toute l'originalité du texte. La Boétie s'interroge sur le mécanisme d'assujettissement volontaire à une tyrannie. Il rend ainsi les serfs responsables de leur propre captivité. Mais il faut encore préciser que lorsque la Boétie publie son texte (wiki: 1549), il n'a que 18 ans. A cet âge, je ne songeais qu'à me libérer de toutes les entraves réelles ou imaginées ! Dans le cadre d'un enseignement, le Maître laisse libre. Car avant d'être maître, il a été disciple. Et c'est peut-être par ce dernier vocable qu'il conviendrait de renverser la dialectique mise en place. Cela choquerait peut-être moins. Le disciple est tout simplement l'élève. Celui qui apprend. Et d'où vient donc cette expression: "L'élève a d'ores et déjà dépassé le Maître" ? N'est-ce pas la seule ambition du vrai pédagogue ? Le Maître est toujours l'élève d'autrui. Pour reconnecter mes propos avec le véritable sujet du post, il me semble finalement intéressant d'admettre que nos motivations humaines, observées à travers la lentille équestre, sont souvent loin d'être évidentes pour chacun. Ce qui me fascine avec le cheval, et donc avec la notion de centaure, c'est que, quoi qu'on en dise, nous nous trouvons toujours, en tant que cavalier, dans la position du Maître-pédagogue: avec ce que nous cherchons à lui apprendre mais aussi avec les responsabilités qui en découlent. Nous apprenons auprès d'autrui, non pour ressembler à des modèles, mais pour donner un enseignement à nos chevaux chaque jour plus adéquat et continuellement renouvelé. C'est dans ce cheminement que, personnellement, je grandis, en assumant mes erreurs mais en jouissant du grand frisson lorsque soudain, la plénitude d'une seconde fait mesurer le trajet parcouru. |
Par dtu : le 13/01/11 à 12:16:16
Dire merci | Oui obama .. je comprend ...MAIS Cependant ces Maitres en savent 100000x plus que la majorité !! Bref moi j'aime être positif et apprend de ceux qui en savent plus ... De plus .. si on ne peux les écouter ... qui va-t-on écouter alors ??? le débutant du coin ??? les cavaliers des forums ....qui savent tout et qui remettent tous le monde en cause ..???? Enfin ceci dit .. je crois qu'à notre époque ...on ne dira plus de quelqu'un "Maitre" Il y aura de grands cavaliers ... mais seront tjs en défaut par rapport à d'autres... |
Par Godolphin43 : le 13/01/11 à 15:33:12
Déconnecté | Vous m'en mettrez deux métres |
Par Godolphin43 : le 13/01/11 à 15:33:53
Déconnecté | dtu ....lutte contre les moulins.... |
Par Medina : le 13/01/11 à 18:38:28
Dire merci | tout comme " le maitre l a fait donc il devait avoir raison de le faire" ça aussi c est une belle excuse...... complètement ! Mais encore une fois, cette excuse n'est que le seul fait de l'élève et non du Maitre ! C'est l'élève qui trouve ici une excuse à sa propre incompréhension face à une chose faite, et qui refuse de réfléchir en se mettant ds le rôle confortable de " celui-qui-ne-sait-pas " . Pcq ça aussi c'est confortable comme situation , de se dire " je ne sais pas , je laisse l'autre faire " pcq ainsi on n'a pas de responsabilité . On ne peut rien se reprocher, on est blanc comme neige . Mais être élève ce n'est pas ça , ce n'est pas boire religieusement la source la bouche ouverte en gobant tout . C'est cheminer vers l'autonomie en apprenant de qqun . Si être un Maître ce n'est pas simple, être un élève ne l'est pas moins ! Quand on a une relation avec d'un côté "un-qui-sait-tout" et de l'autre côté " un-qui-sait-rien" ce n'est plus une relation de Maître à élève : c'est, pour moi, une relation de gourou à sujet . |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 19:54:59
Dire merci | "Quand on a une relation avec d'un côté "un-qui-sait-tout" et de l'autre côté " un-qui-sait-rien" ce n'est plus une relation de Maître à élève : c'est, pour moi, une relation de gourou à sujet" Etrangement je ne suis pas d'accord.... Parce que se bousculent dans ma tête le fait que lorsqu'on a un enseignant de qualité (et c'est bien la première étape), je sais que moi je "m'abandonne" à ces mots (une "bulle" composée des trois acteurs se crée), donc je ne vis pas sur mes acquis, je les dépose sur l'entrée du lieu de travail. "j'absorbe" la séance d'autant plus que j'ai vidé l'esprit. Puis le temps d'après "je digère", "j'analyse", je reprends l'ensemble des bagages que j'ai et je transforme en fait mes acquis.... Je ne suis pas aussi claire que certains propos qui m'ont parlés ci dessus. Ce n'est pas pour autant que je suis aveugle. Mais je pars du principe que lorsque je choisis avec qui je veux apprendre c'est que j'ai confiance, et cette confiance le petit instant que je la donne est entière. (à mes risques et périls, mais pas à ceux de mon cheval, puisque j'ai choisi auparavant en fonction de critères qui sont miens) |
Par Tessa : le 14/01/11 à 20:32:11
Dire merci | Je ne suis pas venue sur ce post car il m'a fallu longtemps réfléchir à un "cavalier de légende". D'abord, c'est quoi la définition d'un "cavalier de légende"? Un cavalier célèbre? Un cavalier exceptionnel? Les 2... probablement parce que le cavalier exceptionnel qui monte tout seul dans son coin, ne peut pas être un cavalier de légende puisque l'Histoire (avec un grand "H" ne le reconnaîtra jamais. Donc il faut être célèbre ET exceptionnel. Ok. Mais là, il y a un piège. Le cavalier doit être célèbre, donc les médias doivent s'y être intéressés ou alors, pour faire moderne, il doit avoir créé un "buzz" autour de lui, suffisant pour que cela s'étende (comme pour Oliveira par exemple). Or on ne sait que trop qu'un "buzz" peut être tout à fait factice (et là, je ne cite pas Oliveira en exemple), il y a quantité de gens célèbres sans une vraie bonne raison. Yves Duteil a une chanson où il dit " ce n'est pas ce qu'on fait qui compte, c'est l'histoire, la façon dont on le raconte pour se faire bien voir". Pour moi, le fait d'être célèbre n'est pas intéressant en fait. Mais pour vous, si je vous cite un cavalier obscur, ça n'a aucun intérêt. Ca se mange un peu la queue là. Et je ne suis toujours pas parvenue à répondre à la question. Puisons dans nos souvenirs d'enfant, d'ado qui lisait Cheval mag et voyons quelles stars restent dans ma mémoire. Et là, surprise, je ne trouve que des chevaux... Corlandus, Rembrandt, Weijaweh, Jappeloup bien sûr (the super star, il y avait les "pro Japp'" et les "pro Milton", j'étais "pro Japp",... Je ne me suis jamais intéressée aux gens qui les montaient, mais les chevaux me faisaient rêver. Après, j'ai lu des choses, mais jamais je ne me suis dit "waouw, ça c'est mon maître" ou je n'ai défini un type de monte comme étant "le" type de monte extraordinaire. J'essaie de garder un regard perpétuellement ouvert et de chercher à comprendre ce qui est écrit, ce que je vois, ce que je ressens,... j'aurais donc tendance à dire comme ex-micio: "ni dieu ni maître"... dans l'équitation comme dans la vraie vie. Mes seuls maîtres en fait, ce sont les chevaux. Ils sont les seuls à pouvoir tout m'apprendre, les humains ce sont des guides pour m'aider à comprendre. |
Par Pausanias : le 14/01/11 à 21:16:32
Déconnecté Dire merci | Mais pour vous, si je vous cite un cavalier obscur, ça n'a aucun intérêt. Ca se mange un peu la queue là. Le fait de nommer n'a en effet aucun intérêt: ce sont les qualités reconnues et donc les raisons qui font que cette personne est l'objet de notre choix qui compte ! Ce qui nous contraint, qu'on le veuille ou non, à reconnaître ses compétences (au moins celles que l'on estime pour soi-même). Ce sont exactement les critères dont parle Automne87. Mais de quelles qualités parlons-nous ? A quoi servirait-il de se plier à la discipline d'un Maître dont on connaitrait par ailleurs toutes les ficelles pour les avoir reconnues au préalable ? On est obligé donc d'admettre que le problème est mal posé. Nous n'avons pas parlé jusqu'ici de la confiance dont doit faire preuve le disciple. Pour qu'une relation saine de transmission de savoir puisse opérer, il faut que le Maître ait été reconnu, non pas sur la base de son enseignement ou les résultats obtenus sur autrui (quant à nous, on ne peut évidemment postuler des résultats de son enseignement) mais sur la base de sa personne ! C'est pour cela que les qualités humaines ont pour moi tellement d'importance: parce que telle personnalité se révèlera à nos yeux digne d'intérêt pourra alors s'épanouir en un acte de foi - pur acte de foi, la confiance. L'enseignement commence par un don de soi-même, par la confiance que l'on place dans le Maître. A nous de toujours reconsidérer notre cheminement à l'aune de cette générosité première: à négliger cet aspect, on tombe dans la dévotion et alors, l'adage "Ni dieu, ni maître" flotte à nouveau sur les étendards des premières lignes. Quant à apprendre à la source même des chevaux, le postulat est bien séduisant mais malheureusement fort peu rentable: il n'y a de compréhension que de la part du cavalier. En ce sens, il faut se garder d'imaginer que le Maître puisse être le cheval lui-même. Il aurait alors la capacité d'adapter son "enseignement" à l'élève que serait son cavalier et je crains que l'on ait de la peine à poursuivre la discussion sur cette base..... Je comprends que l'on cherche à apprendre par le moyen que représente le cheval mais de là à lui accorder un discernement quant à l'enseignement dispensé au cavalier, il y a un fossé difficilement franchissable. Quand on a l'impression d'apprendre du cheval, ce n'est que notre intellect qui fonctionne à la fois comme Maître et comme élève. Vous l'avez tous expérimenté: quels tâtonnements, quels efforts et quelle énergie pour parvenir au même résultat que la parole donnée du Maître ! |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 21:37:19
Dire merci | "Nous n'avons pas parlé jusqu'ici de la confiance dont doit faire preuve le disciple" Si j'en ai parlé, c'est elle qui permet de "se laisser guider par " ... C'est comme se laisser tomber en arrière avec une personne derrière qui a le rôle de nous rattraper. L'enseignement ne peut être sans. |
Par Checha : le 14/01/11 à 21:44:00
Déconnecté | Je n'ai pas UN "cavalier de légende", ils (d'antan et d'aujoud'hui) le sont quelque part un peu tous pour moi, de part leurs défauts ou leurs qualités que je leurs prête. Actuellement, je suis mon seul maître qui s'attarde à écouter "son second" (mon cheval qui se révèle au final être le gouvernail) pour prendre les meilleures directions pour lui et moi. Le seul maître à qui je pourrais me vouer sera un digne enseignant qui saura toucher du doigt à la fois la sensibilité de mon cheval et la mienne.... mais je n'en suis pas en quête pour le moment. Quant à Dieu, il n'y en a qu'un. |
Par Pausanias : le 14/01/11 à 21:57:55
Déconnecté Dire merci | Oui Automne. J'avais bien lu. Mais il me semblait intéressant de discuter la base sur laquelle cette confiance s'installe. Qu'est-ce qui te permet de te laisser tomber en arrière dans les bras de quelqu'un plutôt qu'un(e) autre ? |
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