"Votre cavalier de légende"
Sujet commencé par : LiliVcr - Il y a 96 réponses à ce sujet, dernière réponse par MedinaPar LiliVcr : le 13/12/10 à 21:39:36
Dire merci | Pour vous, quel est LE ou LES cavalier(s) sur LEQUEL/LESQUELS vous vous "basez", prenez "modèle", prenez "exemple", prenez "appui" .... Enfin vous avez compris "Votre/vos cavalier(s) de légende" (Dressage) Bien que, bien sûr, il est bien meilleur (pour moi) de "piocher" à droite, à gauche ... Merci merci |
Par Pausanias : le 14/01/11 à 22:01:46
Déconnecté Dire merci | Le seul maître à qui je pourrais me vouer sera un digne enseignant qui saura toucher du doigt à la fois la sensibilité de mon cheval et la mienne.... Je crois finalement que bien mieux dit (plus court surtout !), tout est là. |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 22:13:03
Dire merci | Quant aux qualités humaines c'est pareil je ne pense pas quelles soient un critère objectif. Combien d'enseignants sont "rustres" avec les hommes et si différents à cheval. N'ont-ils pas développé une sensibilité dans la relation au travail du cheval, exacerbée alors que dans le monde humain ils sont plus "sauvages" que ouverts? Ou peut être sont ils entrés dans un monde qui les coupe du monde ? N'est ce pas nécessaire d'ailleurs pour se plonger entièrement dans l'étude du cheval, de son travail, de la recherche de la perfection (qui est propre à chacun certainement) ? Vais je trop loin dans la réflexion ? Je dois être à côté du modèle économique là, certainement plus dans le modèle de la recherche personnelle ou pas. Message édité le 14/01/11 à 22:15 |
Par Checha : le 14/01/11 à 22:06:04
Déconnecté | Oh ! Tessa.... Jappeloup certainement ce grand cheval qui m'a attiré définitivement dans le monde du cheval. "Pro Japp" également Quelle personnalité celui-là ! si on me demande quel est LE cheval qui t'a marqué ? de manière spontanée je réponds Jappeloup même si depuis un certain Clinton (sous la selle de Dirk Demeersman) m'a quelque peu marqué aussi. De parler de Jappeloup, j'ai l'impression de retomber en enfance et il m'émeut toujours autant sans que je sache pourquoi. |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 22:08:31
Dire merci | Pausanias : Et bien pour te répondre je dirai : une personne que je reconnais, et pour qui j'ai une confiance aveugle. Suivant le sujet ce ne sera pas forcément la même. La reconnaissance de l'expertise de cette personne dans le domaine donné. Message édité le 14/01/11 à 22:10 |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 22:17:24
Dire merci | Le seul maître à qui je pourrais me vouer sera un digne enseignant qui saura toucher du doigt à la fois la sensibilité de mon cheval et la mienne Oui et mais pas que..., cela ne tient pas qu'en la sensibilité, cette dernière est incontournable mais je ne pense pas qu'elle soit suffisante. |
Par Medina : le 14/01/11 à 22:22:30
Dire merci | Automne ce n'était pas dans le sens là que je disais ces propos . J'ai le même fonctionnement que toi lorsque je suis à cheval avec un enseignant : j'absorbe , je laisse sur la lice de la carrière ce que je savais et j'essaye d'aller au bout de ce que la personne au milieu peut m'apporter . Mais lorsqu'humainement ça ne passe pas , impossible de fonctionner de la sorte : je me raidis , je deviens dyslexique ( bon ça je le suis tjs un peu bcq à cheval lol ) et je ne peux pas faire . Lorsque j'ai dit " un-qui-sait-tout" vs "un-qui-sait-rien" c'était plus qqch d'instauré dans la relation volontairement par l'un des protagonistes . Une volonté de "rabaisser" l'autre à une page vierge , consciemment ou inconsciemment . Je l'ai vécu une fois et ça a mal terminé . Je n'ai pas pu supporter pourtant je ne demandais qu'à apprendre . Mes propos ici, étaient à prendre dans un contexte particulier pcq je répondais à Obama qui prend le mot "Maitre" dans un sens assez réducteur de "gourou" ; et je voulais opposer ce qu'est un "vrai" Maître avec cette conception là |
Par Medina : le 14/01/11 à 22:24:13
Dire merci | Le seul maître à qui je pourrais me vouer sera un digne enseignant qui saura toucher du doigt à la fois la sensibilité de mon cheval et la mienne +1 ! je partage totalement cet avis ! |
Par Tessa : le 14/01/11 à 22:25:35
Dire merci | N'est-ce pas. C'était une grande épopée que l'histoire de ce cheval. Pour revenir au sujet, il est bien que des gens aient des Maîtres si ils en ressentent le besoin. Et c'est bien qu'il y aie des "Maîtres". Personnellement, je me méfie terriblement des "maîtres" parce que les gens qu'on adule et qui ont du pouvoir nous font parfois perdre notre propre discernement. J'ai un professeur, un excellent professeur (ce n'est pas dtu qui me contredira), je pense sincèrement que cet homme gagne à être connu pour ses talents humains et équins. Il n'en reste pas moins que ce n'est pas mon "maître". Je vois tant de gens (et je ne parle pas du forum, je parle en général) qui adulent Oliveira et qui montent comme des patates sans avoir rien compris. Parce qu'ils ont écoutés le maître sans savoir écouter le cheval. C'est pour cela aussi que je dis que mon seul maître est le cheval, parce que seul lui peut m'apprendre. Parce que si je fais bien, le cheval me donnera. Si je ne fais pas bien, il ne me donnera pas. Parfois on se "bat" pour une petite chose et puis on prend la bonne attitude juste au bon moment et le cheval n'attendait que ça, a même tout fait pour nous montrer ce qu'il attend. Je bosse avec des chevaux dans une autre discipline que le dressage et que je découvre pour le moment, c'est une boite de Pandore qui s'ouvre à moi, encore une fois, le cheval me montre tout. Alors bien sûr, il faut des humains expérimentés pour montrer le chemin... Mais pour caricaturer, certains écoutent leur "maître" dire "mets des RA et ça ira tout seul" et ils sont persuadés que ça marche et parfois même ils pensent avoir compris le cheval. Pour ma part, un cheval demande beaucoup plus d'humilité que ce qu'un "maître" pourrait apporter. |
Par Medina : le 14/01/11 à 22:28:54
Dire merci | Quant aux qualités humaines c'est pareil je ne pense pas quelles soient un critère objectif. Combien d'enseignants sont "rustres" avec les hommes et si différents à cheval. non ce n'est pas objectif : on est clairement dans le subjectif ! C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a des enseignement bons qui ne conviennent pas à tous . Mais il ne faut pas confondre enseignant et cavalier . Tous les bons cavaliers ne sont pas forcément bons enseignants . Par contre tous les bons enseignants sont ou ont été des bons cavaliers ( je pense ...? ) ; mais là, ce dont on débat c'est d'un Maitre donc implictement, de l'enseignement qu'il transmets ... les qualités humaines d'une personne ne s'envolent pas lorsque commence son côté rustre , pour moi . Cela ne me dérange pas ... du moment que la personne est juste ! |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 23:07:44
Dire merci | Medina pas de soucis je comprends. Je ne faisais que rebondir sur tes mots, pour exprimer un avis. En fait je pense que tout dépend du prisme par lequel tu regardes. Je n'ai pas tant d'enseignants que ça en qui j'ai confiance : 3 à ce jour. Le premier est instructeur, le deuxième fut élève de cet instructeur, et le troisième est cavalier pro. Je connais "humainement" les deux premiers. Le troisième je l'ai observé, sur plusieurs stages dans le travail des jeunes chevaux, comme sur des chevaux plus mûrs. Le travail effectué étant dans "ma philosophie", confiance à lui je confia Message édité le 14/01/11 à 23:09 |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 22:41:22
Dire merci | Exactement ! Juste |
Par Automne87 : le 14/01/11 à 22:48:14
Dire merci | Tessa : oui bien évidemment le cheval sanctionne nos faits ou non faits, le mien actuellement sanctionne son non travail d'ailleurs Tout comme il sanctionnera le trio : Enseignant, Eleve, et lui même. Tout cela est contractuel en fait, une convention tri partite de confiance. Car il faut aussi que l'enseignant est confiance en nous, pour nous faire évoluer ensemble. |
Par Medina : le 14/01/11 à 22:50:38
Dire merci | Qu'est-ce qui te permet de te laisser tomber en arrière dans les bras de quelqu'un plutôt qu'un(e) autre ? franchement ? Ben pour moi je pourrais pas expliquer ! Je crois que c'est du l"ordre du non-verbal . Le feeling comme on dit ... Et pareil pour qqun que je ne peux supporter : biensur au cas par cas, je peux te dire à posteriori ce qui n'allait pas pour moi chez une personne en particulier, mais faire une synthèse de ce qui m'a déplu chez les enseignants avec qui ça n'a pas collé , non . Par contre le fil conducteur c'est qu'à achque fois j'avais le feeling qui me disait " ça va pas coller" . Mais je savais pas encore pourquoi ... Jusqu'à mtnt, mon ressenti ne m'a jamais trompée . Je touche du bois pour l'avenir ! |
Par Pausanias : le 14/01/11 à 23:20:32
Déconnecté Dire merci | Medina: c'est pour cela que j'ai appelé ce don (la confiance) une profession de foi. C'est assez étrange parce que le titre du post mentionnait explicitement le mot "modèle" ! Au final, il semble bien que chacun(e) chemine principalement avec son cheval et que tout le monde se méfie des travers que peuvent apporter notre relation à un enseignant ! On fait plus confiance à nos montures ?!? J'ai juste lancé la question du Maître, et bien sûr de la perception que l'on en a, parce qu'il m'aurait plût, à la suite de la lecture de ses oeuvres, de vérifier les qualités humaines (bien sûr subjectivement, "au feeling" d'un Oliveira. Peut-être d'ailleurs que le courant n'aurait jamais passé ! Peu importe maintenant. Je connais en Suisse l'un des bons spécialistes de la presse équestre. Je lui ai posé hier soir la même question et il a paru hésiter dans sa réponse. Puis il a dit: "toutes et tous, à partir d'un certain niveau, peuvent remplir le rôle de modèle et ont quelque chose à nous dire dans leur manière de côtoyer le cheval. Il n'en reste pas moins que le gros du travail est effectué par l'élève et sa capacité à s'ouvrir, donc à recueillir ce qui est bon pour lui comme de rejeter ce qui ne lui convient pas. Aujourd'hui, ce ne sont pas les connaissances qui manquent, c'est l'esprit critique." J'ai trouvé assez fin de sa part. |
Par Checha : le 14/01/11 à 23:25:46
Déconnecté | cela ne tient pas qu'en la sensibilité, cette dernière est incontournable mais je ne pense pas qu'elle soit suffisante. Automne Bien au contraire, je pense que la sensibilité se suffit à elle-même puisque c'est "la clé". Avant de la comprendre (et il faut bien plus qu'une heure ou deux de cours) il faut cerner les limites du moment, les contractions du cheval et du cavalier (qui elles se voient en quelques minutes) etc... qui sont des résultantes de la sensibilité elle-même... alors quand l'enseignant a saisi cette sensibilité il détient la clé du couple et "n'a plus qu'à" (facile à dire...) diriger/amener/confirmer sur la bonne voie le couple évoluant devant lui. Travail bien fastidieux (je pense) que de cerner à la fois et le cheval et le cavalier et non pas les "raisonner" en les dissociant comme on le voit souvent dans l'enseignement le plus répandu. |
Par Medina : le 14/01/11 à 23:26:33
Dire merci | oui j'aime beaucoup sa réponse également . Je pense effectivement qu'il faut prendre ce que les gens peuvent nous donner et ne pas leur reprocher de ne pas nous donner + . C'est facile à dire , mais difficile à faire . Au final, je pense que l'équitation c'est un sport de toute une vie et constamment inachevé : une recherche perpétuelle en fait . Et cela passe aussi par les rencontres humaines ... |
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