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Des bébés appaloosa pour l'année prochaine !!

Sujet commencé par : Chevauxindiens - Il y a 108 réponses à ce sujet, dernière réponse par jmkfarm
1 personne suit ce sujet
Par Chevauxindiens : le 03/04/09 à 13:53:12

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 Et voila, après avoir longuement parlé à l'éleveuse, après avoir tout tourné dans ma tête, après avoir appelé les anciennes proprios de mes deux juments pour avoir le récit de leurs premier poulinage, après avoir mis de l'argent de coté pour ça, après avoir récupérer encore des terrains, après avoir chercher et chercher encore des Etalons....

Voila c'est fait, la décision est prise, les juments partent mercredi, toute les deux, chez Rock A nugget, sublime petit Etalon appaloosa...J'aurais tout en règle, déclaration de saillie, papier OC, bref maintenant plus qu'a croiser les doigts pour que mes belles aiment ce monsieur Léopard !!

Donc en 2010 au creux d'une vallée verdoyante naitront deux petite boules tachées, si tout va bien...
Voila, grande nouvelle pour moi et j'espère être comprise et que vous suivrez ça avec moi....
Voila donc, Etoile, Napaloose et Rock A Nugget !
Mais allez je remets tout ici !! :yahoo: :yahoo:
Mon Etoile :

Ma Napaloose :


Et le papa pris sous une pluie battante, dommage, pas d'autres belles photos, c'est un amour, une boule à câlins, puis pour l'instant il n'a fait que de la couleur, a suivre, aurais-je des petits tachues ???? Croisez tous les doigts très très fort !!


Voila

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Par spots : le 21/04/09 à 22:42:32

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  Sam Fisher était un indien Palouse, longtemps décrit comme étant un sous groupe des Nez-Percé, entre autre par Lewis et Clark lors de leurs voyages en 1804- 1806. En fait il existait un grand nombre de bandes réparties dans cette région entre la Snake et La Columbia River. Les indiens Palouse étaient, parmi les assimilés aux Nez-Percé, ceux qui possédaient des chevaux en plus grand nombre dans cette région.
Sam Fisher a été conduit à la réserve de Coleville, mais il n'y est resté que quelques années. Il a ensuite fait valoir ses droits et a retrouvé des terres et des appaloosas, dont il a continué l'élevage.
Il n'est pas vrai que tous les indiens Nez-percé ont été "déportés". Certains ont accepté les traités et ont rejoint "de leur plein gré", si on peut dire, les réserves, non seulement de Lapwaï et Coleville, mais aussi Yakama et Umatilla.
D'ailleurs le vieux chef dont tu parles, celui qui est resté après le passage du bateau en 1905, était un indien Umatilla,nommé"Old Bones".
Les indiens qui ont rejoint les réserves volontairement ont souvent pu garder le cheval qu'ils montaient, et qu'ils ont plus tard utilisés pour relancer de petits élevages.
D'autres indiens Palouse ont même rejoint la réserve de Pine Ridge dans le Dakota. Là encore, ils ont pu apporter les chevaux qu'ils montaient, qui ont servi à relancer l'élevage. Claude Thomson, bien des années plus tard, a d'ailleurs vendu à cette réserve Painter III, un étalon de sa production. C'est encore une autre source de sang appaloosa indien préservée.
On peut parler aussi de tous ces appaloosas saisis par l'armée, volés par les colons, vendus aux enchères ou simplement retournés à l'état sauvage qui ont perpétué la génétique appaloosa d'origine indienne.
Certains éleveurs blancs, comme Hickman ou Lamb ont reconnu les qualités de ces chevaux et les ont utilisé comme base de leurs élevages. Ils ont produit des Toby et des Patchy.
En passant au bord de la Snake River, à l'endroit ou était censé se trouver le village de Sam Fisher, j'ai essayé d'imaginer ce que pouvaient être ces paysages, lorsqu'ils étaient des prairies verdoyantes ou les appaloosas vivaient par centaines en liberté.
Aujourd'hui, c'est une zone minière entourée d'interminables collines couvertes de céréales. Il reste un endroit à quelques kilomètres de là qui n'a pas du changer depuis cette époque, c'est les Palouse Falls, une étrange vision minérale:


Par brunoise : le 22/04/09 à 10:21:30

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 "D'ailleurs le vieux chef dont tu parles, celui qui est resté après le passage du bateau en 1905, était un indien Umatilla,nommé"Old Bones"."

Old Bones a été enterré dans l'ancien cimetière indien qui appartient à un particulier à présent, sa pierre tombale était reconnaissable au moment des fouilles.

"Certains ont accepté les traités et ont rejoint "de leur plein gré", si on peut dire, les réserves, non seulement de Lapwaï et Coleville, mais aussi Yakama et Umatilla."
Tu arranges à ta sauce. On les a envoyés en Oklahoma en territoire indien après la guerre de 77.
Entre 1890 et 1900, les palus restés au village ont rejoint les réserves de Colville et des Umatillas et Yakamas à cause de la pression des colons. De là vient la confusion des tribus qui se sont retrouvées ensemble. En effet, les palus ont été dispersés à droite et à gauche fin 19è début 20è. Mais il s'agit d'affiliations culturelles seulement.

Par brunoise : le 22/04/09 à 11:13:14

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 Par contre, je ne savais pas que Fisher revenait de colville. Qu'il soit resté seul me paraissait énigmatique. Et qu'il soit revenu également... .
Autrement, attention à toutes les supputations qui comblent les vides de l'histoire pour s'arranger avec elle.
Sur le site de la ville actuelle de Palouse, dans lequel on ne parle ni d'indiens ni de chevaux (c'est dire le cloisonnement des deux civilisations, blanche et native) on retrouve cinq "Fishers" enterrés dans le cimetière local. Alors qu'il n'y a qu'un descendant d'Helen Fisher, à la réserve de Colville.
Pour cela les autorités (représentants des tribus et représentants du gouvernement), regardent la lignée directe et ininterrompue vers les ancêtres.
Peut on faire de même avec les appaloosas indiens, sans émettre de suppositions?
La réponse est non.

Par jmkfarm : le 22/04/09 à 14:07:29

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 Spot :un autre livre qui mériterait de figurer sur ta liste de livre remarquable , le livre de Maria FRANCHINI édition Zulma :Les Indiens d'Amerique et le Cheval
Il traite des chevaux des tribus en général et il est très interressant sur les coutumes et on y apprend l'origine des chevaux , c'est parfois très surprenat (et en plus il est en français )

Par spots : le 22/04/09 à 15:03:40

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 Merci JmK, je ne connaissais pas ce livre. Je viens de le trouver en vente par correspondance, livraison Jeudi. J'ai hâte de voir ça.

Par spots : le 22/04/09 à 15:58:25

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 Le Sam Fisher dont on parle est le petit fils de Husis-Husis-Kute, si tu veux vérifier dans tes ressources généalogiques. Quand il a perdu ses terres, son affaire a été prise en main par un de ses voisisins blanc, Peter Mc Gregor, qui a obtenu Gain de cause pour lui devant la cour de Spokane.

"On les a envoyés en Oklahoma en territoire indien après la guerre de 77"
Ceux qui ont été envoyés en Oklahoma, ce sont les "non-treaty", les rebelles qui ont refusé les réserves et ont participé aux combats, dont la Wallowa band, conduite par Chef Joseph.

"Peut on faire de même avec les appaloosas indiens, sans émettre de suppositions?
La réponse est non.
"
Jette un oeil sur les pedigrees de Toby I, Chief of Fourmile, Freels Chico, tu verras qu'ils descendent des lignées indiennes en ligne directe, ininterrompue et vérifiée par l'APHC. Georges Hatley et F.Haines ont rencontré Sam Fisher en 1946. Il avait possédé entre autres la jument Lucy et l'étalon Rex, dont sont issus ces trois chevaux. Les descendants de ces lignées vivent encore, et certains en France. D'autres lignées de descendants de chevaux indiens ont été préservées, certaines attestées par l'APHC, d'autres par la tradition orale et les recherches de ceux qui les ont préservées


Par brunoise : le 22/04/09 à 17:59:58

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 "Ceux qui ont été envoyés en Oklahoma, ce sont les "non-treaty", les rebelles qui ont refusé les réserves et ont participé aux combats, dont la Wallowa band, conduite par Chef Joseph."

Chef joseph s'est rendu avec sa bande (Chief Joseph Band)! Tu n'as pas entendu parler de sa réddition?
J'ai le texte officiel sous les yeux. C'est la version admise par les tribus concernées et le gouvernement américain que tu contredis.

On peut tout faire dire à l'histoire et son contraire.

Moi, j'ai rien de plus sur Fisher. Et rien sur une hypothétique harde, sachant qu'il n'y avait plus d'herbe selon son propre témoignage du Tribunal, ce qui a été la cause du départ des autres Palus entre 1890 et 1900.

" Jette un oeil sur les pedigrees de Toby I, Chief of Fourmile, Freels Chico, tu verras qu'ils descendent des lignées indiennes en ligne directe, ininterrompue et vérifiée par l'APHC"

Vérifiée par quoi? Y'a un trou comme un immeuble dans le pedigree de ces lignées! On ne sait absolument rien sur elles.
Ces gens-là savaient écrire, ils allaient dans les écoles. S'il y avait des origines on le saurait.

Par spots : le 22/04/09 à 19:02:48

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 "On ne sait absolument rien sur elles".
Il serait plus exact d'admettre que tu ne sais absolument rien sur elles
Fais un effort, même sur Allbreed qui n'est pas des plus fiables, ces lignées remontent aux chevaux de Sam Fisher. Et si vraiment tu ne t'en sors pas, mets toi en contact avec l'APHC.

Pour Chef Joseph, relis bien, on dit la même chose. Ala fin de la longue marche, après sa reddition à Bear Paw, Chef Joseph et sa bande ont été conduits à Fort Keogh, puis à Fort LevenWorth, Kansas,puis en Oklahoma. Ils ne sont revenus dans le nord-Ouest que vers 1885, répartis entre les réserves de Lapwaï et celle de Coleville.

Par brunoise : le 22/04/09 à 20:32:07

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 "Pour Chef Joseph, relis bien, on dit la même chose."

"Certains ont accepté les traités et ont rejoint "de leur plein gré", si on peut dire, les réserves, non seulement de Lapwaï et Coleville, mais aussi Yakama et Umatilla"

Voilà ce que tu disais. J'ai déjà donné la vraie version avec les dates. Ils n'ont pas accepté le traité puisqu'ils sont restés HORS RESERVE jusqu'à la fin du siècle!
Encore une fois tu arranges les choses, ce qui n'est pas une démarche d'historien, mais c'est certainement ce que tu trouves dans les livres.

Pour les lignées, je ne suis pas complètement débile. Les soi-disants chevaux de Fisher n'ont aucune généalogie tracée.

Ah ces éleveurs qui prennent les clients pour des neuneus!

Par brunoise : le 22/04/09 à 20:37:52

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Par spots : le 22/04/09 à 23:38:17

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 Brunoise, je ne suis pas vendeur, tu n'es pas cliente, pas de souci de ce côté là.
Il y a eu plusieurs traités, à chaque fois remis en cause par les colons et leur gouvernement, en 1855, en 1859, attribuant des terres aux indiens. (La réserve de Coleville date de 1972, je crois, celle de Lapwai découle du traité de 1855)) Certains indiens ont accepté (contraints) ces traités et ont rejoint les réserves, d'autres les ont refusé et ont combattu jusqu'à la défaite de 1877 et ils ont été conduits de force dans ces réserves.

Tu as raison, les indiens Palouse, Nez-Percé et les autres ne tenaient pas de registre. Et l'origine des chevaux de Sam Fisher n'est pas documentée. Ce sont les appaloosas d'un indien Palouse, dont les descendants ont quelques dizaines d'années plus tard été enregistrés par l'APHC. Ces lignées continuent d'être soigneusement préservées par une poignée d'éleveurs dans les Etats du Nord-Ouest mais aussi à travers tous les états unis.


Par brunoise : le 23/04/09 à 09:24:42

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 Il y avait une mission à Lapwai bien avant 55 puisque Chef Joseph y est né (de mémoire) en 1840. Et des écoles...
Des écoles et une ferme école, notamment dans la réserve de colville pour les orphelins des guerres de 1877 où ils apprenaient l'élevage.
On a le nombre exact de chevaux dans ces réserves et même avant 77 car le gouvernement américain les surveillait étroitement.
Ces dates ne sont pas si anciennes, elles remontent à nos grands parents ou arrières grands-parents.
Il y a eu une forte mortalité dans les réserves et on leur fournissait le bétail et les chevaux puisqu'ils y sont arrivés complètement démunis. Les saisons n'étaient pas favorables non plus pour les cultures. On voulait en faire de parfaits fermiers. Ils avaient les cheveux coupés et étaient habillés en civil.
Tout cela pour dire qu'il n'y a pas eu d'élevage d'appaloosas dans ces endroits. Ils n'étaient plus des guerriers mais des cultivateurs ou des éleveurs de bétail, pour leur survie. Aucune trace écrite alors qu'ils étaient scolarisés, aucune trace d'un cheval appaloosa né à cette période.
Tout le reste n'est que des affaires d'hommes blancs...
Mais celui qui aime les appaloosas prend une part de cet héritage culturel de la nation indienne.

Par brunoise : le 23/04/09 à 09:42:37

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 Un lien sur la date présumée d'apparition des chevaux dans les tribus du nord-ouest, notamment chez les Nez Percés, estimation: 1730.
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Par Thalis : le 23/04/09 à 12:10:39

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 Donc Sam Fisher est un menteur ?

Par brunoise : le 23/04/09 à 17:06:11

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 Voilà ce que Sam disait: "Il fut un temps où nous avions beaucoup d'herbe, de nombreux chevaux, du bétail, des rivières poissonneuses et ainsi de l'argent - à présent plus d'herbe, plus de chevaux, plus de bétail, plus de poissons et plus d'argent."
Cela rejoint ce qu'il racontait au tribunal.
Les Nez Percés étaient considérés comme des gens honnêtes et les plus brillants, dans les réserves.
Sam ne disait pas que Knobby, le cheval de ferme appartenant à Guy Lamb était indien.

Par spots : le 23/04/09 à 19:46:51

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 Sam Fisher a presque cent ans quand il dit cela à Hatley et Haines, les fondateurs de l'APHC, et bien sur il ne posséde plus de chevaux à cette époque. Il parle d'une époque ou les indiens Palouse et Nez-Percé possédaient des milliers de chevaux, pratiquaient pour certains un élevage sélectif sur les modèles et les robes et vendaient où échangeaient leurs chevaux avec les tribus voisines, puis plus tard avec les fermiers blancs voisins.
Les blancs, comme les indiens, ne se souciaient pas à cette époque de registres , ils avaient besoin en grand nombre de chevaux adaptés au terrain, polyvalents et rustiques. Il se trouve que les chevaux appaloosas étaient disponibles en quantité et répondaient à ces besoins.
Sam Fisher ne dit pas que Knobby était un cheval indien, mais il ne dit pas non plus le contraire. En fait, même Guy Lamb ne donne que son année de naissance, 1918. Il parle beaucoup de ses qualités et du nombre important de poulains qu'il a produit. (Dont la majorité n'a jamais été enregistré, parce qu'il n'y avait pas de registre)
Guy Lamb, voisin de Floyd Hickman, l'éleveur des Toby, vivait en territoire indien où les charactéristiques des appaloosas s'étaient largement diffusées, y compris par croisement avec d'autres chevaux des colons. La lignée des Tobys descend à la fois de Knobby et des chevaux de Sam Fisher. Ce qui les a fait reconnaitre comme la lignée dont les origines sont indiscutablement d'origines indiennes.

Il est certain que les années 1850 à70 ont vu la fin de l'élevage d'appaloosas en grands troupeaux de plusieurs milliers de têtes par les indiens Palouse ou Nez-Percé, sous la pression des missionnaires, des fermiers et de la création des réserves, mais aussi des combats avec l'armée, où les chevaux capturés étaient ou abattus ou vendus aux enchères. Mais il est resté dans différents endroits des indiens qui ont continué leurs élevages, Fisher, les fils de Kamiakin dans la réserve de Coleville, Tillcoax et sa bande qui ont pu rejoindre les plaines avec les chevaux qu'ils montaient, ou Wolf Necklace, son fils qui avait remonté un troupeau de près de 3000 têtes près de la Snake River.
C'est vrai qu'à partir des années 1900, les chevaux, comme tous les autres secteurs de l'économie dans ces régions, sont devenus une affaire de blancs. Parmi eux, certains ont rapidement vu l'intérêt ou n'ont pas eu d'autre choix que d'établir leurs programmes d'élevage sur ces anciennes lignées. Ils ont fourni le stock de base permettant la création de l'APHC. Ces origines indiennes, associées aux 4932 chevaux enregistrés comme fondateurs de la race,sont aujourd'hui le socle sur lequel repose l'élevage des appaloosas dits"Fondation".

Par brunoise : le 23/04/09 à 21:03:54

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 Je ne sais pas si tu as vu la photo du cheval (fils de toby I) que monte Hickman, mais on pourrait y asseoir trois personnes. Ces types élevaient des chars!

Ah ça pour les registres, il n'y a ni un nom ni une date de naissance!



Message édité le 23/04/09 à 21:03

Par brunoise : le 23/04/09 à 21:11:36

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 Exemple de pedigree d'une jument "old herd" de l'élevage M-Y de Lapwai: Lien
Ce sont des lignées contemporaines!

Par spots : le 23/04/09 à 22:15:15

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 Tu t'attendais vraiment à trouver un registre des chevaux des indiens?
le registre du Colorado Ranger Horse Association (CRHA), premier registre à avoir enregistré des chevaux à la robe appaloosa aux US date de 1935, l'APHC de 1938, l'AQHA de 1940.

Toby I


Toby II

Par brunoise : le 23/04/09 à 23:11:06

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 Ils sont croisés mamouth ceux-là.

La jument "old herd" ne date pas de 1940, elle produit du NPHR aujourd'hui.

Autant Rex de Fisher que Sully de Thalis me semblent correspondre aux canons d'un cheval indien, autant là, ce sont peut être de très bons chevaux de travail mais on sent moins le côté indian pony.

Par flooded : le 24/04/09 à 07:46:45

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Voici un étalon Nokota traditionnel photographié dans le ranch Kuntz. On sent quand même plus l'influence du cheval indien que du cheval de travail, même si certains Nokota montrent l'influence de l'apport du Percheron et du Pur Sang apporté par les colons à la fin du XIXeme.


Par spots : le 24/04/09 à 16:58:38

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 Croisé mamouth
En fait ces Tobys toisent un peu plus d'1,50m. Les prises de vue , la position campée très à la mode en show dans les années 50 et la taille des cavalières les font paraître impressionnants.
Un autre descendant des chevaux de Sam Fisher, Chief of Fourmile, F-2219.


Par brunoise : le 24/04/09 à 18:38:44

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 De père pur-sang anglais pour affiner le mamouth. Qui disait les pur sang tachetés?


Par spots : le 24/04/09 à 18:58:47

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 C'est juste, son père Piccolo était un Thoroughbred qui à trois ans avait couru contre le célèbre Seabiscuit et l'avait battu deux fois.
Chief lui était champion national à 4 ans.


Par spots : le 25/04/09 à 15:17:50

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  A propos de pur sang tacheté, en raccourci…
Pendant la soixantaine d’années qui séparent la reddition des Nez-Percé de la création de l’APHC, la génétique appaloosa des chevaux indiens s’est trouvée diluée par les croisements que les colons ont jugé utile pour obtenir les chevaux dont ils avaient besoin : des chevaux de ranch, des « coursiers », des chevaux de charge…
Vers la fin des années 30, Claude Thomson et quelques autres ont voulu redonner de l’essor à la « race » appaloosa et retrouver certaines des caractéristiques des appaloosas des indiens du 19e siècle.
Alors que la création du registre date de 1938, seuls 262 chevaux étaient inscrits en 1954. L’essor a été rapide, et en 1971, on comptait déjà 150000 chevaux.
Afin de constituer un socle large sur lequel constituer la race, l’APHC a dans un premier temps inscrit tous les chevaux de type appaloosa en étant très ouverts sur le standard des chevaux inscriptibles et en acceptant la plupart des croisements (hors trait et poney)
La liste des croisements autorisés a rapidement été réduite, et en 1972 seuls étaient autorisés les croisements avec des chevaux enregistrés à l’APHCC (Canada), le Jockey Club (Pur-sang),l’AQHA (Quarter),l’AHCR(Arabe), le MHC(Morgan),l’USTA (trotteurs) et l’ASHBA (chevaux de selle).
Plus tard, les seuls croisement autorisés ont été l’arabe, le quarter et le pur-sang.
Comme en atteste Faye Thomson, la fille du fondateur de la race, le projet était à terme de fermer les livres d’enregistrement et d’obtenir une véritable race appaloosa, c’est à dire des chevaux inscrits, issus du socle de base, répondant à un standard défini, qui se reproduisent en transmettant génération après génération leurs caractéristiques. ( Ce qui se pratique dans toutes les races animales)
Le marché de l’appaloosa en a décidé autrement, et l’industrie du Quarter-horse et des courses de chevaux a investi les bureaux de l’APHC, établissant leurs règles qui restent la position majoritaire aujourd’hui. (dont la CPO, qui permet aux chevaux solid-color de concourir en show ou en course)

Par spots : le 25/04/09 à 15:18:12

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 Mais dès les années 1990, un groupe d’éleveurs dont le programme était resté la création d’une race appaloosa construite sur ses fondations, s’est inquiété des conséquences de ces croisements sans limites.
Parmi eux, Milton Decker, Lhane Rhodes, John Kreider et Jess Helsel ont tenté de faire pression sur le bureau de l’APHC pour que soit créée une reconnaissance particulière pour les chevaux tendant vers la race pure, c’est à dire issus majoritairement des fondateurs. Bien sur leur proposition a été rejetée, et tout ce qu’ils ont obtenu, c’est la création en 1994 de l’option FPD (Foundation Pedigree Designation), qui reconnaissait la mention FPD (sur demande) à tous les chevaux dont 50% du pedigree étaient des chevaux inscrits à l’APHC. (Quelques soient les croisements dont ils étaient issus).
Un décompte inquiétant a été réalisé en 1994. Sur les 476477 chevaux dont le pedigree a été étudié, seuls 39 étaient issus en 4e génération de croisements Appaloosa X appaloosa. Ce constat alarmant mettait en évidence la disparition engagée de l’appaloosa au profit de chevaux issus d’autres races mais porteurs (parfois) des caractéristiques de robe.
L’autre constat était la chute régulière des enregistrements de chevaux à l’APHC.
De cette volonté de préserver la race, ses origines et ses caractéristiques est né en 1997 un registre indépendant, le Foundation Appaloosa Horse Registration Lien. Toutefois, les chevaux inscrits au FAHR doivent au préalable être inscrits à l’APHC.
Lorsqu’en 2001, l’APHC a projeté de créer des classes FPD dans ses shows officiels, une centaine d’éleveurs d’appaloosas « fondation », organisés sous le nom de FAB (Foundation Appaloosa Breeders, a travaillé près d’un an pour établir et soumettre un statut pour l’appaloosa de race pure. Cette proposition incluait une définition du pur-sang appaloosa, un standard de race, de nouveaux critères pour l’attribution de la mention FPD, des critères de jugement pour les concours, etc…
Cette nouvelle proposition a encore été rejetée et n’a eu comme résultat que la reconnaissance des F- (fondateurs) et l’augmentation de 50 à 73% de chevaux inscrits à l’APHC dans le pedigree, pour les calculs d’attribution de la mention FPD. Toujours quelques soient les croisements dont le cheval est issu. La mention FPD peut ainsi être attribuée à un cheval dont plus de 80% du pedigree est issu de QH ou de PS.

Envers et contre tout, un nombre croissant d’éleveurs axent leurs programmes sur l’obtention d’un cheval de pure race appaloosa. Les scientifiques consultés considèrent qu’un produit de 8e génération issu de chevaux (mais la règle est la même pour les autres animaux) correspondant à un standard défini est en mesure de reproduire les caractéristiques dont il a hérité et peut être considéré comme pur-race. En 2009 naîtront les premiers appaloosas de 6e génération issus à plus de 75% des fondateurs. Il reste un bout de chemin à parcourir…

Par brunoise : le 25/04/09 à 18:32:25

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 Ils ne fermeront jamais le registre aux QH. On est déjà complètement largué par les paints, ils ne feront jamais un truc pareil. Si c'est pour mettre la race sous cloche et la regarder dépérir... Les gens veulent de la couleur, du rêve sur les origines indiennes, mais aussi des chevaux performants.
Lorsque tu as fait ton périple, tu portais des chevaux destinés à des croisements, tu le sais très bien.

Par spots : le 25/04/09 à 22:08:31

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 L'avenir dira si les livres se fermeront un jour.
Que deviendrai l'APHC, simple supposition, si l'AQHA ouvrait ses concours aux part-bred?
Quel effet a sur le public qui se rend à un show appaloosa, de voir sur la ligne des vainqueurs un tel pourcentage de chevaux solid-color avec des profils de galopeurs ou de QH?
Oui, c'est vrai que les éleveurs de fondation vendent des reproducteurs destinés aux croisement. C'est peut-être pour ramener entre autre de la couleur dans des programmes ou, à force de croisements, les contrastes se sont atténués.

Par spots : le 29/04/09 à 15:28:48

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 Si tu repasses par là JMK, merci pour la référence au livre de Maria Franchini " Les indiens d'Amérique et le cheval", c'est une source de documentation très intéressante, une excellente synthèse en français (ouf) de tout ce qui a pu être écrit sur le sujet.
J'aime beaucoup la partie récits, contes et légendes.

Par spots : le 29/04/09 à 15:53:32

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 A propos des paints et autre races américaines, un lien vers un tableau où sont récapitulés le nombre de chevaux enregistrés depuis 1960, jusqu'en 2008.
On y lit par exemple que le QH reste la race qui a enregistré le plus de naissances avec 135924 poulains en 2008.
Les Paint Horse, eux, avaient vu le nombre d'enregistrements multipliés par 4 entre 1990 et 2000; ils connaissent une chute de 52,8% avec 29534 poulains enregistrés en 2008.
Le tableau complet se trouve ici:
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Par brunoise : le 29/04/09 à 16:15:41

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 Pour les paints, y'a pas péril en la demeure, mais les paloos sont retombés au niveau des années 60!

Par spots : le 29/04/09 à 16:28:48

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 Une chute de la moitié des enregistrements pour les paint, c'est quand même un indicateur de tendance.
Et pour les appaloosas, oui, c'est impressionnant.
J'attends une réponse de l'APHC pour savoir, sur ces appaloosas nés en 2008, combien sont issus directement d'un croisement avec l'une des trois races autorisées en croisement, juste pour l'intérêt statistique.

Par brunoise : le 29/04/09 à 20:55:12

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 Va faire un tour sur le forum des paints pour voir la quantité de paints importés en France. Je pense que pour les appaloosas ça va encore décroître.

Par spots : le 29/04/09 à 22:30:38

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 C'est sur qu'il y a un temps de décalage entre le marché US et ses répercussions en France.
Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui concerne l'appaloosa fondation il y a eu une dizaine d'importations en Europe au mois d'Avril: Espagne; Autriche, Suisse et Allemagne. Ce n'est pas ce qui va remonter les chiffres, mais ça aussi c'est un indicateur.

Par Thalis : le 30/04/09 à 12:01:51

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 D'un autre coté, je comprend un peu la baisse chez l'appaloosa moi. les appaloosas sont de plus en plus quarterisés, mais sans arriver à atteindre la performance des quarters. Et parce que l'appaloosa reste de toute façon plus "susceptible" que le paint ou le QH. Et en plus on perd la couleur.
Donc forcement celui qui veut de la couleur ET de la performance en show western, il a aussi vite fait d'acheter un paint.
Je reste persuadée qu'en ayant autorisé les croisements à outrance, sans vouloir fermer les livres ces 20 dernières années, ça a largement contribué au declin de la race appaloosa.

Par brunoise : le 30/04/09 à 20:28:50

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 "mais sans arriver à atteindre la performance des quarters"
On est au niveau des quarters, mais manque d'homogénéité manifeste.
"il a aussi vite fait d'acheter un paint."
C'est une question de goût et par contre plus d'homogénéité, c'est certain.
"sans vouloir fermer les livres ces 20 dernières années, ça a largement contribué au declin de la race appaloosa"
Avec de la consanguinité, des modèles bof, pas d'évolution au niveau de l'élevage et moins de choix pour les acheteurs?

Par Thalis : le 30/04/09 à 23:24:32

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attend, faut pas abuser, meme si on avait gardé une race ou deux races en croisement (aller, pour retourner aux sources, l'arabe et le QH, qui avec les appendix faisait en plus apport de sang TB), ça faisait qd meme suffisemment de monde pour eviter l'inbreeding à outrance.
Franchement, tu crois que ça a tant apporté à la race que ça que d'accepter les OIs à titre initial jusque dans les années 90 ? On va pas me dire que par exemple les St Martins ITI ont contribué à ameliorer la race...

Quant aux modeles bof, ça aussi c'est vachement subjectif. Quand on voit le modele présenté comme "l'appaloosa ideal" pour moi c'est tout sauf ideal : c'est un gros modele alter, et donc absolument pas du cheval pratique sous la selle !

A la base de la race l'appaloosa était présenté comme un cheval à tout faire... maintenant il devient hyper spécialisé. La polyvalence, y'en a beaucoup qui ont oublié ce que ça veut dire, tout ça parce qu'il a fallu adapter l'elevage au show alors que selon toute logique c'est l'inverse qui aurait du etre...

Et puis, le choix de l'acheteur, parlons-en, il a tellement le choix qu'il prefere prendre un paint souvent... comme quoi il doit pas etre plus que ça attiré par ledit choix.

Par Thalis : le 01/05/09 à 09:13:47

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 *halter, pas alter

Par brunoise : le 01/05/09 à 09:52:53

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 Oui, les Oi c'était pas utile et ça n'a pas arrangé la qualité.
Avec le TB et l'arabe, faut vraiment pas en abuser.
Pour le QH, on critique beaucoup le quarterisé mais ils ne sont pas tous des chevaux d'1m60 bodybuildés, loin de là. Et cela donne de jolis modèles. Sans compter qu'il n'y a pas que du halter comme modèle de QH.

Par jmkfarm : le 01/05/09 à 10:39:25

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 Il en faut pour tout les gouts et je trouve qu'en France la couleur est encore bien préservée , et tout les appaloosas quarterisés n'ont pas un modéle de halter
"l'appaloosa ideal" pour moi c'est tout sauf ideal : c'est un gros modele alter, et donc absolument pas du cheval pratique sous la selle
La c'est ton appréciation , logique puisque tu as fait le choix du fondation , mais je puis t'assurer que l'appaloosa moderne (je ne parle pas des chevaux de alter qui heureusement ne représente que peu d'appaloosas) est aussi pratique sous la selle que l'appaloosa fondation à qui je reproche d'avoir certain modèle avec une encolure de boeuf (la aussi il ne faut pas généraliser certain fondation ont une encolure harmonieuse et non massive)

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