Aliments competition
Sujet commencé par : kawi - Il y a 64 réponses à ce sujet, dernière réponse par ChemsPar kawi : le 04/03/12 à 20:49:40
Dire merci | Bonjour, qui utilise le compétition de chez destrier? Quelle dose donner vous chaque jour pour quel travail? Je donne cet aliment depuis cet été, et mon cheval à fait une petite myosite (juste les urines un peu rouge sur la fin) en octobre, et un voisin donne la même chose à son cheval qui a lui aussi fait un coup de sang, mais plus sévère. Mon véto ne m'a rien dit au sujet de ce granulé, par contre le véto de mon voisin lui a conseiller de l'arrêter car beaucoup trop riche (il fait du CSO). Qu'en pensez vous? Qu'y a t'il de bien en aliment (contenant du floconné) et pas trop cher? Merci |
Par JivagoetDjerba : le 07/03/12 à 21:09:05
Dire merci | d'accord avec pascale juste le foin ou juste l'herbe certains le peuvent mais à haut niveau m'étonnnerait quand meme qu'il y en ai beaucoup là kawi ne parle pas de 20km de temps en temps pour faire une rando active, elle parle d'un cheval qui va faire des course internationales |
Par JivagoetDjerba : le 07/03/12 à 21:12:44
Dire merci | moi je donne de l'équi primo fibre de chez sanders et j'en suis très satisfaite donne un peu d'énergie mais pas de chevaux intenables non plus maintien en état bien assimilable grace aux fibres de luzerne et donc aide vraiment bien le transit aux points d'assistance c'est apetant comme du floconné donc les chevaux ne font pas trop d'histoire pour le manger meme en course pas cher (10€ le sac 20kg) |
Par pausanias : le 07/03/12 à 22:36:49
Déconnecté Dire merci | ok ok.... suis toujours HS dans les questions que je pose... Tant pis, je suis out. |
Par loviatar : le 07/03/12 à 22:52:45
Dire merci | je connais une cavalière pro qui est anti grain. Pour elle c'est très mauvais pour eux et c'est responsable de la plupart des myosites faites en course. Elle n'en donne que quand un cheval a fourni un gros effort ( course ou gros entrainement) et jamais avant l'effort ou en entretient. Je dis pas que je cautionne, j'ai un peu du mal avec le fait de donner un aliment riche comme ça sans adaptation. Les periodes où les miens sont à l'herbe et donc où ils n'ont pas de grain je fais une adaptation une semaine et demi avant la course pour qu'ils soient habitués à digerer et assimiler le grain. |
Par Nicole62 : le 07/03/12 à 23:20:04
Dire merci | Il y a effectivement beaucoup de solutions en fonction du travail et de la rusticité du cheval. Néanmoins il y a quelques règles à respecter et il faut éviter de changer l'alimentation du cheval en quantité et qualité dans le mois qui précède la course. Bref, le régime doit être calé un mois avant une grosse course. (90 km et plus). Il y a pas mal d'aliments sur le marché qui conviennent pour l'endurance. J'utilise aussi un aliment complet (staypower de Dodson) en période de préparation et de compétition. C'est vrai qu'à la lecture de l'étiquette, la composition est . Néanmoins, c'est fait à partir d'aliments de qualité, naturels, et conçu pour ne pas apporter trop amidon (risque de myosites, d'excitabilité....) mais une énergie 'lente' qui convient pour l'endurance. ça fait des années que j'utilise cet aliment mais il en existe beaucoup d'autres qui conviennent sur le marché. Je vous mets un lien vers des articles qui traitent de l'alimentation du cheval d'endurance.. (seuls les 2 premiers liens sur l'alimentation marchent encore) Il y a de la lecture... Lien Message édité le 07/03/12 à 23:22 |
Par Nicole62 : le 08/03/12 à 08:47:00
Dire merci | ** Avec bien sûr le fourrage en aliment de base, les aliments concentrés n'intervenant que quand le fourrage seul ne suffit pas. |
Par Chems : le 08/03/12 à 08:52:53
Déconnecté Dire merci | qu'est-ce que le confort du point de vue du cheval ? En me faisant un peu l'avocat du diable, à choisir entre un cheval qui trépigne de nervosité dans son box parce que l'heure de son repas a été dépassée de quelques minutes (le syndrome McDo ?) et un cheval relativement "sous pression" (stimulant ses "réflexes de survie" - en l'occurrence, je trouve tout de même la formule un tantinet exagérée ) mais autonome, je préfère la seconde situation. Mais je conviens que c'est personnel. Je trouve ces notions de confort parfois très subjectives mais surtout fortement teintées d'anthropocentrisme. Le confort du cheval réside dans le fait qu’il puisse se nourrir et s’abreuver à sa convenance. Il doit être bien suivi médicalement et au niveau du parage de ses sabots. Il devrait aussi pouvoir s’abriter. Bien sûr, plus l’utilisation sera dans le but d’opérer une performance, plus nous aménagerons l’environnement du cheval en fonction de nos besoins pour la compétition. L’approche sera également différente au niveau de son suivi. Dans les exemples que tu cites, tu prends deux extrêmes : cheval au box totalement dépendant de l’homme contre cheval dans des hectares de pré assurant sa subsistance de manière quasi autonome. Je me situerai entre les deux par rapport à mes propres besoins : Paddock, abri, foin à volonté, pierre à sel et sceau de grain une fois/jour. |
Par Chems : le 08/03/12 à 08:56:04
Déconnecté Dire merci | Pourquoi dès lors ne pas impliquer plus le cheval et faire confiance à sa capacité de choix et d'adaptation en se rapprochant au plus près d'une nourriture proche de celle glanée en liberté ? Tout dépend de ce que l’on souhaite faire avec son fidèle destrier. Par ailleurs, pour que le cheval puisse avoir suffisamment d’autonomie dans son alimentation, ce n’est pas des hectares qu’il faudrait mais des km2. Même avec ces km2, il ne pourrait pas répondre de manière optimum à ses besoins pour une utilisation intensive (herbe trop riche au printemps, trop pauvre en hiver). Je réponds par la même à une autre problématique (foin différent d’une année sur l’autre). Un athlète doit pouvoir répondre à ses besoins s’il souhaite la performance (même relative). On ne peut pas s’attacher à une forme de fatalisme qui nous mènerait à nous adapter à l’environnement. L’homme est capable de faire l’inverse, d’adapter l’environnement à ses besoins et il le fait depuis des milliers d’années. Pour ce qui me concerne, je suis incapable de mesurer les capacités des chevaux du passé à s’adapter tellement certains faits sont proprement ahurissants. Les arabes de la péninsule donnaient une maigre portion de paille d’orge et de l’orge (jusqu’à 6kg). Selon John lewis Burckhardt, un voyageur européen, certaines tribus donnaient de la viande bouillie ou séchée à leurs cavales. Les poulains étaient sevrés à 40 jours et étaient nourris au lait de chamelle. En 1935, un cavalier a parcouru 400km sans que son cheval de race Akhal Téké puisse boire, en traversant le désert du Karakorum à Moscou. Pour nous, c’est une notre dimension, leur rapport à la vie était différent, on ne peut nous comparer à eux. |
Par Chems : le 08/03/12 à 09:55:49
Déconnecté Dire merci | Nicole, Je n'aime pas du tout le staypower muesli de chez Dodson ! J'en ai donné à mes chevaux. Aliment que je trouve excessivement cher et de qualité très médiocre. La liste des ingrédients laissent réellement à désirer... Ils disent que leur produit est pauvre en amidon. J'aimerais bien connaître la quantité exact qu'ils contiennent. C'est étonnant car ils utilisent visiblement du blé en quantité importante, et justement le blé est riche en amidon fermentescible (pouvant entraîner des fermentations gastriques favorisant l'apparition des ulcères.) L'amidon est une source d'énergie important, c'est même la première source d'énergie chez le cheval athlète. C'est plus la forme nutritionnelle de l'amidon qu'il faut choisir. Cet IG (indice glycémique) varie en fonction de la forme des céréales (moulu, concassé ou floconné). C'est justement cet IG qui est responsable de certaines pathologies (myosites etc...). Ensuite il y a une chose qui me choque : farine d'herbe ! Les formulateurs ont mis de l'herbe dans leurs sachets et ça ne choque personne ! De l'herbe, j'en ai déjà dans mon champs ! Je n'ai pas besoin d'en acheter. Bon voilà on pourrait continuer encore et encore... |
Par pascale : le 08/03/12 à 11:37:24
Dire merci | de tte façon, l'alimentation du cheval, c'est une perle en soit! Dans ma pension, leschvx de "balade" et en retraite sont nourris avec des aliments à base d'avoine... pas le mien qui bosse 5 fois plus |
Par Oc : le 08/03/12 à 12:03:14
Dire merci | Les periodes où les miens sont à l'herbe et donc où ils n'ont pas de grain je fais une adaptation une semaine et demi avant la course pour qu'ils soient habitués à digerer et assimiler le grain. j'étais en conférence véto avec un véto qui avait fait la veille une conférence avec JL leclerc il nous a été dit que faire des apports de grain quelques temps avant les courses n'avaient pas grand intéret si cela ne se faisait pas sur l'année j'explique : d'un point de vue humaine, si l'on mange du pain alors qu'on en mangeait pas avant, il faut 6 mois à notre organisme (foie, estomac etc) pour créér les acides permettant de le digirer et l'assimiler imaginer donc sur un cheval combien de temps il faut (en moins ou en plus) pour préparer son organisme à assimiler tel ou tel aliment en gros la complémentation doit etre annuelle, et ce sont les quantités qui sont ajustées en fonction du travail, de la mise au repas, des entrainements et des concours. mes chevaux ne sont plus au grain depuis quelques années mais ce ne sont que des chevaux de pré, donc pas grand intéret nos chevaux de courses eux sont au grain à l'année (me demandez pas la marque, ya rien de marquer sur les paquets, ils sont blancs) on augmente ou on réduit les quantités selon les beoins, mais ils ont toujours un truc à manger, en plus de l'herbe et du foin en hiver. |
Par Oc : le 08/03/12 à 12:04:42
Dire merci | je vous met le compte rendu de la conférence avec JLL ALIMENTATION DU CHEVAL Basée sur l’effort que va faire le cheval Particularité du cheval : particularité digestive - intestin grêle = digestion enzématique = course = digestion de 2 à 3 H (l’énergie est récupérée en 2 H : énergie de la course) - gros intestin = digestion bactérienne = entraînement = digestion 1 jour ½ à 2 jours énergie à utiliser pour l’entraînement En endurance, on se sert de ces deux digestions. 2 types de digestion = 2 types d’alimentation le foin se gorge d’eau dans le gros intestin énorme réserve d’eau Equilibre d’une ration PROTEINES : 12 % maximum de la ration (au dessus de 13 % = toxique) Tourteau = principal apport de protéines Luzerne = très riche en protéines ; on peut complémenter avec du granulé de luzerne LIPIDES = huiles ; 2 à 4 % dans une ration. Il faut augmenter jusqu’à 7 % lors des compétitions. L’huile donne de l’énergie en réduisant la quantité de chaleur produite. Dans les aliments on en trouve environ entre 2 et 3.5 % Compétition = augmenter à 7 à 8 % de la matière sèche (ne jamais dépasser 10 %) 1 verre d’huile dans la ration tous les jours (ISIO 4 = contient des Omega 6 et oméga 3 qui sont des anti inflammatoires) ; à utiliser au moins pendant un mois pour être utilisée à 100 % par l’organisme. L’huile est intégrée dans le métabolisme au bout de 3 semaines 1 mois avant la course = 2 grands verres d’huile par jour L’huile est utilisée par le cheval en plein effort. FIBRES = cellulose (foin et paille) Le foin est l’alimentation de base du cheval d’endurance ; il doit représenter 70 % de la ration. Donner 7 à 8 kg de foin par jour Le foin n’apporte rien sur un vet gate au niveau énergétique (car énergie 2 jours après), en revanche, il apporte détente et relaxation pour le cheval par le fait de mâcher et aide au transit. Il n’y a plus de vitamine dans le foin à partir de décembre (tous les foins français sont carencés en oligo éléments). (le foin compressé est un très bon aliment qui se suffit à lui-même ; très bien en complément de voyage) MINERAUX Le rapport calcium/phosphore doit être de 1.5 pour l’entretien et de 1.8 pour la croissance et le travail Besoin de compléments minéraux : calcium et phosphore Calcium = 1.8 Phosphore CHLORURE DE SODIUM = sel Cheval à l’entretien = 25 gr à 30 gr de sel par jour ; besoins couverts par la ration traditionnelle Cheval d’endurance = transpire beaucoup ; jusqu’à 10 litres de sueur par heure en course besoin d’apport en sel à l’entraînement = travail moyen 70 grammes de sel par jour ajouter entre 30 et 50 grammes de sel dans la ration pendant les périodes d’entraînement (prendre du sel iodé) ; en donner en préparation pendant l’entraînement mais pas pendant la course Electrolyte en course = ne sert à rien car apporte environ 15 grammes de sel alors que la perte est d’environ 700 grammes Acheter du sel de régime en pharmacie : 2/3 sel iodé et 1/3 chlorure de potassium OLIGO ELEMENTS Très importants ; terrains sont carencés en France Fer = le cheval est rarement carencé en fer ( pas nécessaire de complémenter en fer) Cuivre = gros protecteur de cartilage = 25 mg/kg de matière sèche Zinc = protection ligamentaire = 75 mg/kg de matière sèche Le rapport zinc/cuivre = 3 Manganèse Sélénium (attention au excès de sélénium) apporter des compléments minéraux vitaminés VITAMINES Vitamine A Vitamine D Vitamine E (= anti oxydant) compléments vitamine E et sélénium 15 jours avant la course Transition alimentaire : alimentation fixe et constante ; l’alimentation ne doit pas changer dans le dernier mois avant la course. Si changement d’alimentation = doit être très progressif Si changement complet d’alimentation = 3 mois pour changement total |
Par pascale : le 08/03/12 à 12:29:58
Dire merci | "en gros la complémentation doit etre annuelle" j'avoue que ça me parait couler de source .... Il ne me viendrait pas à l'idée de passer de l'herbe aux grains 1 ou 2 mois avt uen course! |
Par Chems : le 08/03/12 à 12:43:15
Déconnecté Dire merci | Cela ne coule pas de source pour tout le monde car je ne suis absolument pas d'accord (pour changer !) il nous a été dit que faire des apports de grain quelques temps avant les courses n'avaient pas grand intéret si cela ne se faisait pas sur l'année Pour moi, ce qu'il dit est totalement faux. Même s'il faut un temps d'adaptation pour que les enzymes digestives se mettent en place et valorisent correctement les nutriments, les bénéfices au niveau énergétique sont quasi immédiats. Maintenant pour rééquilibrer d'éventuelles carences, il faut effectivement un certain temps (plusieurs semaines voire plusieurs mois). Perso, il m'arrive de réduire l'aliment complémentaire mais je ne le supprime pas, justement pour ne pas désorganiser les fonctions chimiques et biologiques qui participent à la digestion. Purée, plus ils ouvrent leurs bouches ces vétérinaires moins je peux les encadrer... Non, non, je ne suis pas condescendant, juste un peu irriter par leur science... |
Par Oc : le 08/03/12 à 14:01:15
Dire merci | Perso, il m'arrive de réduire l'aliment complémentaire mais je ne le supprime pas qu'est ce que j'ai dit ? plus tu ouvres la bouche Chems plus je lis de bêtise (d'ailleurs là c'était JL Leclerc mais bon ma foi hein il doit faire que des conneries en matière d'entrainement et de conseil au vue de ses piètres résultats dans la discipline) j'ai bien parlé du fait de ne pas supprimer mais de diminuer ou d'ajuster la complémentation en fonction de l'état et du travail du cheval faut lire et pas que ce qui t'arrange Pascale, ca ne coule pas de source pour tout le monde, certains ne nourrissent vraiment que deux ou un mois avant course ou concours (et qu'importe la discipline) pensant bien faire.... Message édité le 08/03/12 à 14:03 |
Par pascale : le 08/03/12 à 14:25:04
Dire merci | "Même s'il faut un temps d'adaptation pour que les enzymes digestives se mettent en place et valorisent correctement les nutriments, les bénéfices au niveau énergétique sont quasi immédiats. " hummm... un avantage niveau energetique, et qu'en est-il de tout le reste du fonctionnement du cheval? de son appareil digestif? de la prévention des colliques? perso, je nourris toute l'année avec herbe + foin + floconnés.. les valeur de la ration changent avec l'entrainement uniquement.. qd on "glande", il a le strict minimum, mais c'est tjs composé de ces 3 choses là. Et c'était aussi ainsi qd il était au pré H24. |
Par Chems : le 08/03/12 à 21:03:00
Déconnecté Dire merci | Oc, Tu le fais exprès ou tu as des soucis d'ordre oculaire ? A moins que ce ne soit un soucis d'ordre intellectuel (problème de compréhension) ? D'ailleurs, j'aimerais bien que tu sois précise par rapport à ton handicap que je respecte et que je me dois de prendre en compte, afin d'être reçu 5/5. Tu as deux paragraphes (1...2...) juste au dessus de ce tu as relevé, c'est ces deux paragraphes qui ont pour but de remettre en cause ce que tu as dit dans ton précédent message. Il faut bien prendre comprendre que l'idée dans mon message, ce n'était pas de mettre en lumière nos similitudes mais nos différences de point de vue... Enfin pour JLL, même si son palmarès est éloquent, ça ne l'immunise pas contre des erreurs. Si toi, tu le déifies, comprends que d'autres puissent penser autrement. |
Par Chems : le 08/03/12 à 21:05:58
Déconnecté Dire merci | Pascale, hummm... un avantage niveau energetique, et qu'en est-il de tout le reste du fonctionnement du cheval? de son appareil digestif? de la prévention des colliques? Soit plus précise s'il te plaît. Je ne comprends pas en quoi il y aurait un risque de coliques, de problèmes au niveau digestif ou au niveau du fonctionnement du cheval. |
Par pascale : le 09/03/12 à 22:21:50
Dire merci | tu parles de benefices energétiques, et je te suis la dessus... Seulement, qu'en est-il de l'adaptation du trasit du cheval a cette nourriture plus riche et moins bien digérée? |
Par Chems : le 10/03/12 à 11:10:03
Déconnecté Dire merci | Pascale, Ta question est intéressante. Je vais tenter de faire un petit résumé : Au niveau de la bouche du cheval, il y a un apport d'enzymes (amylase) dans la salive qui participe activement à la digestion de l'amidon (l'amidon est présente de manière importante dans les céréales). Le foin sollicite deux plus de production de salive que le grain ce qui a pour effet, en dépit de la digestion, de tamponner les sécrétions acides de l'estomac. Au niveau de l'oesophage,l'apport d'eau permet de facilité le passage du bol alimentaire en plus d'hydrater le cheval. Eviter les granulés mélassés dont la capacité d'agglomération augmente le risque de bouchon. Au niveau de l'estomac, il faut savoir que les sucs gastriques (acide chlorhydrique et pepsine) s'adaptent en quelques heures au contenu digestif. Ici commence la digestion des protéines. Il y a également une flore bactérienne qui est susceptible de fermenter les aliments digestes (ayant un IG élevé). Le plus important pour ne pas surcharger l'estomac (contenu réduit) et bien valoriser les aliments, c'est de fractionner les repas. Au niveau de l'intestin grêle, débutera la digestion enzymatique. Les enzymes, très puissantes, digéreront protéines, lipides, glucides. Mais sera également absorbé minéraux, oligo éléments et vitamines. Là aussi, la digestion enzymatique sera optimisée par le fractionnement des rations. Il ne suffit que de faire des transitions progressive d'une semaine en cas de changement d'alimentation pour laisser l'organisme adapter ses sécrétions digestives. Au niveau du gros intestin, la flore microbienne est très active, elle fermente le contenu digestif arrivant. Il y a production des AGV (source d'énergie). Il y aussi production de protéines microbiennes dégradés sous forme d'ammoniac. Il y a production de vitamine K et B. Il y a absorption importante d'eau permettant la formation des crottins. Message édité le 10/03/12 à 11:12 |
Par pausanias : le 10/03/12 à 12:21:24
Déconnecté Dire merci | Edit: finalement, cela n'apportait rien à la discussion. Désolé. Message édité le 10/03/12 à 12:23 |
Par Chems : le 10/03/12 à 13:17:02
Déconnecté Dire merci | Pausanias, Je crois que nous nous ne comprenons pas. En fait, j'ai tenté d'expliquer comment les fonctions digestives s'adaptent aux prises alimentaires, pour peu qu'on ne charge pas l'estomac de manière disproportionnée. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de risques, mais ce sont des risques très réduits si on respecte bien le temps d'adaptation des fonctions digestives (on a vu plus haut qu'il s'agissait d'une semaine lors d'un changement alimentaire). Quant à la disponibilité quasi-immédiate des glucides, si ce n'est pas utilisé immédiatement, elles seront effectivement stockés sous forme de glycogène dans le foie et dans les muscles, ce glycogène reste très facilement utilisable par l'organisme après une réaction en chaîne (la glycolyse). Les réserves de glycogène sont à disposition à la demande et de manière immédiate pour former dans les mitochondries, à travers le cycle de Krebs (ou cycle du citrate), les fameuses molécules d'atp. Par définition, l'apport du système sanguin en glucides est très court... Donc, je ne saisis pas très bien l'avantage, sachant que le cheval va être soumis de toute manière à un stress nutritionnel qui pourrait bien être plus consommateur encore d'énergie que l'apport ponctuel. Je ne comprends pas exactement ce que tu veux dire dans ce paragraphe, pourrais-tu être plus explicite s'il te plaît ? Pour la suite, logiquement, on ne donne jamais à manger avant l'effort. Il y a un risque d'hypoglycémie réactionnel. En plus, la digestion est énergivore, donc il y a une réplétion de sang dans les muscles qui vont vers l'estomac. "L'apport miracle", tu fais allusion aux compléments alimentaires ? (à l'orge etc...) |
Par pausanias : le 10/03/12 à 14:05:05
Déconnecté Dire merci | Oui, je crois au fond que tout le monde est absolument d'accord (c'est pour cela que j'ai édité, mais trop tard, tu as rebondi !): pour ne pas mettre en danger le cheval, changement sur le long terme avec variations possibles par rapport à la quantité de travail, et reconnaissance de l'apport énergétique évident des compléments mais absolument pas nécessaires puisque des chevaux s'en sortent très bien avec un régime minimal (du point de vue de la sophistication du produit). Bon. Pour les discussions de pharmaciens, c'est pas au niveau de n'importe qui: donc, je m'en tiens aux grands principes, sur le long terme, cela simplifie énormément et cela évite les conneries. Après, on peut tourner tout cela dans tous les sens, la seule manière de constater les différences, c'est à la performance et donc en comparant POUR LE MÊME CHEVAL les résultats en fonction de la variation de l'alimentation. Je doute que cela tente qui que ce soit: je crois qu'on prêche toujours pour sa propre paroisse, c'est rassurant. |
Par Chems : le 10/03/12 à 17:34:34
Déconnecté Dire merci | La discussion était pour ma part intéressante (à part quelques posts parasites, mais on arrive toujours à se marrer quand même lol...) et je vous en remercie. Message édité le 10/03/12 à 17:36 |
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