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Quand le cheval à peur...

Sujet commencé par : Navis - Il y a 108 réponses à ce sujet, dernière réponse par laureBrrrrr
Par Navis : le 29/09/11 à 20:44:09

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 Youpi Marmotte je me risque à poster sur ce forum, car votre avis m'intéresse et que j'ai déjà fais le tour de la question sur le forum général.

Je suis en pleine lecture du livre de VSV "Quant le cheval à peur".
C'est très intéressant, bcp de choses écrites sont à méditer.

Et j'ai tendance à y réfléchir désormais lorsque je monte.

Je ne suis pas de ceux qui ont un cheval passe-partout, au pied sûr et non regardant. Bien au contraire, il peut m'arriver de m'en plaindre, mais je construis avec, comme nous le pouvons, ensembles; même si ce n'est pas tjrs évident.

J'ai un cheval vif, sur l'oeil, qui vit d'angoisses et de peurs.
Je ne suis pas tjrs capable de l'aider, car à force il a réussi à me rendre peureuse parfois, peur de tomber, de me faire mal. à la suite d'un accident de cheval, je suis depuis moins casse-cou, et bcp plus prudente, et mon cheval actuel ne m'y aide pas forcément.
Mais je me fais violence pour me détendre et me rassurer, et rendre bénéfique l'effet d'éponge.

J'ai donc lu dans ce livre que le cheval avait tendance à avoir une vision optimale lorsque son encolure allait vers le bas, et qu'il valait donc mieux laisser son cheval regarder rênes longues ce qui lui faisait peur plutôt que de lui rentrer ds le lard en le retenant par l'avant.
Ce sur quoi je suis d'accord car ça semble plutôt logique.

Mais j'en suis venue à me poser des questions tout à l'heure en balade, mon cheval a eu très peur d'une chose, je l'ai donc laissé rênes longues regarder, MAIS, il reculait. Et ça, j'ai peut-être tord me diriez-vous, mais je ne tolère pas qu'il recule sans que je le lui ai demandé. J'ai donc cherché à le remettre en avant par mes aides naturelles exceptée les mains, mais il tendait à vouloir faire un demi-tour sur place. en le caressant longuement avant de renvoyer sérieusement en avant, j'ai réussi à faire redescendre la pression. Mais qu'en aurait-il été si ça n'avait pas été le cas ?
Je connais mon cheval, il aurait fait demi-tour coûte que coûte, quitte à m'embarquer à l'inverse du chemin pour s'éloigner le plus possible du dit danger qui l'effraye.

Bon soit.

Seconde chose, j'avançais au pas, il était sur l'œil, j'étais rênes longues, et il se positionnait naturellement tête haute, oreilles bien en avant, aux aguets simplement comme un cheval le ferait ds son pré à l'arrêt, voit-il donc tout aussi bien ainsi qu'encolure basse ?
même si je sens bien la différence d'attitude, existe-il vraiment un confort oculaire chez eux qui les rassurerait ?


Comment gérer vous les peurs de vos chevaux ?
quelles sont leurs réactions et les vôtres ?
quelles sont leurs peurs les plus fréquentes ?

Avez vous des chevaux plus sensibles et angoissés que d'autres, essayez-vous de les "soigner" avec des aides naturelles type plantes ou autre ?



C'est pas un post pour me dire comment faire pour gérer les peurs de mon cheval, je travaille bcp en collaboration avec des professionnel pour l'aider à aller un peu partout et être plus sûr de lui, à travailler sur son mental, et le reste.
Mais plutôt un post pour discuter comportement équin et principalement les attitudes de peurs, d'angoisses et de fuites, récurrentes chez la plupart de ses animaux.


Merci de bien vouloir gardez ce post correct sans venir déblatérez je ne sais quoi encore comme insultes ou autre idioties du genre.

Nävis

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Par dilou : le 29/09/11 à 20:47:10

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 La vision n'est pas seule en cause dans l'attitude du cheval qui est inquiet... tête droite, il entend mieux, tu dis toi-même qu'il avait les oreilles bien dressées (et probablement aussi les naseaux bien dilatés)

Par nanette41 : le 29/09/11 à 21:06:08

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 Je pense que quand VSV dit que le cheval voit mieux tête basse, il y a un malentendu.

Le cheval a une excellente vision panoramique, mais ne peut faire une analyse précise (en utilisant la vision binoculaire) qu'en orientant sa tête dans un angle assez précis par rapport à ce qu'il a perçu et qui a attiré son attention.

Donc pour ne pas trébucher, il doit analyser le sol, et donc baisser la tête, et pour analyser ce qui se passe à l'horizon, il doit lever la tête. Tout est une question d'angle.

C'est effectivement comme au pré : quand un cheval balaye l'espace pour ajuster sa "ligne de mire" et voir les détails.

Par Navis : le 29/09/11 à 21:17:31

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 Ha effectivement, réflexion faite c'est plutôt comme ça que je l'avais lu Nanette41

l'analyse du sol et des dangers potentiels tête basse, et le reste regard levé. Et Oreilles dressées comme tu le précise Dilou, ne servant alors qu'à mieux entendre ça c'est évident.



Par ANN : le 29/09/11 à 22:52:22

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 Le pire avec la jument qu'on me confie, c'est la surprise.
Jument réputée très craintive, elle devient peu à peu la plus sûre de l'écurie et ce malgré son âge (comme quoi, les chevaux peuvent apprendre à tout âge !). Ca c'est pour t'encourager, Navis parce que moi, je ne pensais pas cela possible et maintenant, je peux sortir seule en balade aux trois allures avec cette petite jument.
Quand, en balade, elle est tranquille, encolure horizontale, tête au bout de l'encolure et qu'elle a une grosse surprise, elle est capable de faire un pile quart de tour très redoutable parce que je ne le prévois pas. Je me dis de plus en plus que c'est lorsqu'elle "dort" ou quand moi, je "dors".
Quant à baisser la tête pour analyser le sol et ne pas trébucher, ça, je pense que c'est vrai lorsque le cheval ne connaît pas bien l'endroit ou que le sol est très inégal. Il peut aussi trébucher, encolure basse, parce qu'il dort et ne fait pas attention à l'environnement (trop en confiance !).

Sinon, pour éviter une chute, et de me faire mal, j'ai un collier d'encolure que je tiens quand je sens que la jument est tendue, ça m'évite de me retenir aux rênes s'il y a un mouvement brusque vers l'avant, j'ai aussi une "poignée" devant mon pommeau de selle, je la tiens quand la jument est tranquille au pas rênes flottantes, ainsi, elle peut dormir et moi admirer le paysage ou papoter, s'il y a une grosse surprise, je me retiens sans agir (la jument dans ces cas-là, revient d'elle même en place) et puis ma bombe pour les chocs à la tête.

(j'ai corrigé mon orthographe ! )


Message édité le 29/09/11 à 22:52

Par Navis : le 29/09/11 à 22:25:00

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 ANN, je pense que mon boudin de cheval a le même genre de réactions que la tienne

Je le dis vif et sur l'oeil, mais je ne peux pas nier qu'il est cependant très courageux. C'est un cheval qui peut fuir en cas de grosses angoisses, mais en général il va à l'avant de ce qui lui fait peur pour découvrir, il faut parfois du temps, mais il passe tjrs l'obstacle. Personnellement je le trouve brave.

Il a de grosses réactions de surprises comme tu le décris, écarts très marqués, et parfois reculés jusqu'au demi-tour, mais ça le plus souvent j'évite !! Sinon c'est l'embarcade assurée, et là par contre si mon cheval embarque, c'est fichue de chez fichue, et pour ça il est très dangereux.

Par contre, si cela arrive à être évité, il est rare qu'il fasse autre chose qu'un écart de surprise, c'est déjà rassurant.

Je lui fais plus ou moins confiance, et je respecte qu'il ai des peurs, c'est normal chez tout êtres vivants, j'en ai moi aussi, alors je respecte les siennes et je l'aide à mieux les gérer, mieux les affronter et à pê s'habituer de plus en plus à toutes sortes de choses.

Mais bon c'est pas tjrs évident de gérer, une fois en selle, sa pression qui monte qui monte psychiquement et physiquement. Quand j'arrive à le reconcentrer je garde cette "chaleur" physique pour obtenir de lui un travail qui le recentre, mais si je n'y parviens pas il chauffe tellement là-haut qu'il est capable de faire des bêtises, et là du coup c'est moi qui récupère sa peur.

Par NokotaRanch : le 29/09/11 à 22:37:42

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"Quand le cheval a peur" c'est poser le mauvais problème et décharger le cavalier de sa responsabilité pour la reporter sur le cheval.

La vraie question c'est quel travail doit on faire sur nous même pour que le cheval se sente parfaitement rassuré à nos côtés ?

Par MurielleG : le 30/09/11 à 01:12:07

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Je pense que quand VSV dit que le cheval voit mieux tête basse, il y a un malentendu.
idem que toi nanette !

quand elle "commence" à s'inquiéter elle est très droite et tente de voir au lus loin...
lorsqu'elle se met à baisser l'encolure, c'est en général lorsqu'elle a moins peur (on est prêt de l'objet, limite mettre son nez dessus)


par contre une chose à laquelle on pense peu : les yeux
je me pose des questions sur la mienne car elle a eu un changement assez important depuis environ 2 mois, je l'ai faite voir à un véto, qui n'a rien trouver d'anormal...
il me reste le fond d'oeil à faire pour pousser mes recherches plus loin

changement : de gros écarts ou ronflement
plus nombreux qu'avant

première constatation : les fleurs violettes ! c'était flagrant
puis sur des changements de couleurs importantes (ombres et très clair)

d'où la remarque du véto : seul un fond d'oeil pourrait vérifier d'autres choses...mais peut être même pas l'histoire de mes couleurs

par contre, avec un travail au sol, respect, confiance, et calme, ça aide pour éviter les demis tours et faire descendre la pression rapidement

Par Darius : le 30/09/11 à 07:25:37

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 Nokota, perso je pense qu'un cheval normal doit avoir peur, un cheval qui n'a peur de rien même pas de la douleur est aussi ingérable qu'un cheval qui a peur de tout.
Comme tu es nouveau tu ne m'as pas lu et je vais me répéter. J'ai une jument que j'ai rendu insensible à tout entre 0 et 18 mois, elle s'est révélée indébourrable. Aujourd'hui elle est tondeuse a gazon, intouchable par les etrangers et bien que la cause à effet ne soit pas prouvée, jamais je ne recommencerai à gommer toutes les peurs d"un cheval jeune.
J'ai découvert un adage arabe qui dit à peu près ceci: "prive ton poulain allaitant de sa mère 24h , puis remets les ensemble. Quand le poulain tête gouluement sa mère, tape bruyament sur ton tambour. Si le poulain ne lache pas sa tétée donne le a ton ennemi, si il lache immédiatement sa tétée donne le a ton fils."

Par coccina : le 30/09/11 à 07:54:48

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 MAIS, il reculait. Et ça, j'ai peut-être tord me diriez-vous, mais je ne tolère pas qu'il recule sans que je le lui ai demandé. J'ai donc cherché à le remettre en avant par mes aides naturelles exceptée les mains, mais il tendait à vouloir faire un demi-tour sur place.

Continue à lire VSV, tu verras qu'elle explique qu'il ne faut pas pousser le cheval, il va se sentir acculé. et si tu mets trop de pression, c'est au fin al toi qui déclenche le demi tour.

Je te donne l'exemple avec ma jument : première sortie seules au débourrage, je passe devant un champ avec des vaches. Gros blocage, la jument s'arrête, recule. J'ai laissé faire, j'ai attendu montre en main 20min qu'elle décide d'elle même de passer. Pas de pression, rien. ELle est passée d'elle même dans le calme, qd elle a enfin réussi à se rassurer.

à force de faire comme ça, ça devient de plus en plus rapide, c'est un apprentissage comme un autre : un truc qui fait peur, on se calme, et on y va. Encolure libre, pour pouvoir regarder ce qu'on veut sans se sentir bloqué, c'est essentiel. On gagne à ne pas mettre de pression, à mon avis.

Perso, je m'aide de désensibilisations au sol et en main, où je lui demande de bloquer ses pieds dans un premier temps, puis de se détendre dans un deuxième temps, qd un truc l'effraie réellement. Je ne lui apprends pas à ne pas avoir peur, je lui apprends à gérer sa peur et ses émotions, et à réfléchir devant l'adversité plutôt que pétocher et fuir. Pour ma part, ça a vraiment porté ses fruits.

Pour Darius : Les désensibilisations, c'est pas insensibiliser le cheval à tout ce qui peut arriver, et lui apprendre à ne plus avoir peur, c'est lui apprendre à gérer sa peur comme je l'ai décrit plus haut, et ça va de paire avec des sensibilisations où le cheval doit apprendre au contraire à bouger de l'humain, et ce en se basant sur le langage corporel de l'humain.

Par Darius : le 30/09/11 à 08:32:36

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c'est pas insensibiliser le cheval à tout ce qui peut arriver, et lui apprendre à ne plus avoir peur, c'est lui apprendre à gérer sa peur

Oui ce sont des formules toutes faites de chuchoteurs, car savoir si un cheval n'a pas peur ou s'il gère sa peur c'est encore une autre histoire. Beaucoup te diront qu'un vraie peur ne se gère pas. la peur est ou n'est pas.

Par coccina : le 30/09/11 à 08:51:33

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C'est des formules toutes faites quand tu ne comprends pas réellement ce qu'il y a derrière les mots. Si personne ne t'a jamais montré, c'est normal

Quand tu sais bien lire le cheval tu sais faire la différence sans aucun soucis entre un cheval qui n'a pas peur et celui qui est tendu, mais se retient.

Une peur va de l'angoisse à la trouille panique, entre les 2, ya une sacrée palette.
Une vraie peur panique, on ne peut pas faire grand chose contre, si ce n'est garder son calme absolument, pour que le cheval reconnecte le neurone. Mais le fait de l'habituer aux situations stressantes va faire que tu diminues les chances de grosses paniques.

Par Darius : le 30/09/11 à 09:30:34

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 Quand tu sais bien lire le cheval

Encore une formule de chuchoteur. Dommage ils n'ont pas pensé à la formule des jeunes de "calculer le cheval" autrement ils l'auraient mise aussi dans leur vocabulaire. Pourtant c'est important de prévoir une réaction, mais dit comme çà , ça fait pas nouveauté.

Par coccina : le 30/09/11 à 09:41:27

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En quoi le vocabulaire te dérange? j'ai du mal à comprendre.

Tu veux qu'on dise comment?

Par NokotaRanch : le 30/09/11 à 10:11:03

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Plutôt qu'apprendre quoi faire si j'ai un pneu qui crève sur l'autoroute, et la façon la plus sûre de changer une roue sur la voie d'urgence, je préfère apprendre à bien gonfler mes pneus, les changer avant qu'ils ne soient trop usés etc....

Quand on en est à se demander quoi faire quand le cheval a peur, c'est trop tard, c'était avant qu'il fallait travailler. Cela n'empêche pas qu'un cheval est un cheval, et que la peur fait partie de sa nature, et donc qu'il est important de savoir quoi faire s'il a peur, mais pour moi ce qui est fondamental c'est qu'il apprenne à trouver auprès du cavalier une personne en qui il a toute confiance.

En observant les chevaux en élevage extensif, on les voit suivre aveuglément UN cheval. Si celui-ci rentre dans un corral ou monte dans la bétaillère, les autres ne se posent pas de questions, ils suivent.

Si vous pouvez gagner la place de ce cheval, vous n'aurez plus à gérer de problèmes de peur.

Par hervebruno : le 30/09/11 à 10:27:43

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La peur est une émotion ressentie par le cheval, qui ne nous est accessible qu'au travers de son comportement. Il y a plusieurs types de comportement en relation avec la peur, comme les changements posturaux, une modification du mouvement, le ronflement, la fuite, les ruades, etc.

Indentifier ces comportements est quand même la base d'une action efficace, donc, comme coccina, je ne vois pas bien le problème avec la formule "lire le cheval"... qui signifie exactement cela.

Ces comportements se succèdent dans le temps, par exemple, changements posturaux, l'encolure se redresse, les oreilles se pointent en avant, la tension musuclaire augmente, le cheval se place sur ses postérieurs, alteration du mouvement, le cheval s'arrête, fait un écart, ou demi-tour, puis éventuellement vient la fuite et parfois cela va jusqu'à un comportement anti-prédateur dans lequel le cheval essait de désarçonner son cavalier.

Mais il n'y a rien d'automatique dans la succession de ces comportements. Le cheval peut montrer que quelque chose l'inquiète, faire un demi-tour brusque, sans que cela déclenche la fuite, et même la fuite peut ne durer que quelques secondes.

Le fait qu'il n'y ait rien d'automatique laisse place à une intervention du cavalier sur le moment mais aussi en amont.

Existe-t-il vraiment un "statut" dans le groupe que le cavalier pourrait acquérir, comme le dit Nokota, je ne sais pas.

Mais ce qui est certain, est que le comportement dépend de l'inné, il y a des chevaux plus émotifs que d'autres, mais évidemment aussi de l'acquis, des apprentissages et des expériences.



Par Uriette : le 30/09/11 à 12:02:01

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Moi je suis plutôt d'accord avec Nokota, il faut se positionner ne leader digne de la confiance du cheval. Que le cheval aille à un endroit ou fasse quelque chose parce qu'il sait que si son cavalier le lui dit il ne craint rien, et qu'il n'ait aucune raison de douter.
Ca ne veut en aucun cas dire qu'il faut brutaliser ou employer la force. Mais qu'il faut agir soi-même en tant que cavalier avec la certitude que ce qu'on demande au cheval n'a aucune raison de l'effrayer puisqu'on est avec lui.
Evidemment c'est un mythe. Mais si le cavalier n'y croit pas, le cheval n'a aucune raison de le croire voir a une très bonne raison de ne surtout pas le croire!

Par laureBrrrrr : le 30/09/11 à 12:02:41

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 ++ nakataRanch

mais faut pas oublier qu'on est pas toujours assez bon pour ne pas avoir se retrouver dans la situation de peur, donc interessant de travailler sur les deux fronts

par contre je le dit re dit et re re dit

c'est pas parce qu'on est au contact donc sur des rennes ajusté ( des rennes ajusté peuvent avoir une grande longueure) que le cheval ne peux pas avancé le bout du nez, la main ne bloque pas elle SUIT la bouche du cheval

ce qui permet en cas d'essai de demi tour de remettre les épaules dans l'axes.
oui si on est bon le cheval il tente pas de faire demi tour .. perso dans le doute je préfère avoir de quoi agir.

accessoirement certains cavalier précosine au contraire de garder le contact avec la bouche

je répète bien garder le contact mais ne pas bloqué l'encolure.


Par laureBrrrrr : le 30/09/11 à 12:04:34

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 aprés on l'a deja évoqué mil fois
dans la gestion de la peur y'a un facteur a prendre en compte
- a quoi est destiné mon cheval par la suite.

sur les chevaux de sport perso j'aime bien qu'il apprenne a se déconnecté de l'environnement même si stressant et y aller parce que je leur demande
donc ça veux dire des phases d'apprentissage sans " déssensibilisation"

ce qui ne veux pas dire qu'on ne travail que la dessus, on laisse aussi les chevaux regarder et "apprendre seul" a ne pas avoir peur de certaines choses

mais perso je trouve interessant d'avoir les deux " cartes" en main

Par Darius : le 30/09/11 à 12:28:23

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 En quoi le vocabulaire te dérange? j'ai du mal à comprendre
Il ne me derange pas, mais on a l'impression vu de l'extérieur que sans ce vocabulaire les chuchoteurs n'existent pas. Et les anti chuchoteurs ont la partie belle de dire que ce mouvement obtient son succès uniquement grace à son vocabulaire (qui n'est pas employé par les classiques et plait au grand public ) et non au savoir faire.

Par Kickass : le 30/09/11 à 12:34:10

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Et les anti chuchoteurs ont la partie belle de dire que ce mouvement obtient son succès uniquement grace à son vocabulaire (qui n'est pas employé par les classiques et plait au grand public ) et non au savoir faire.

Avec raison....

 Lien

Par coccina : le 30/09/11 à 12:37:05

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J'avoue que je me fiche un peu des anti-chuchoteurs. Ce lange me parle, bien plus que ce que j'ai jamais pu entendre avant en classique. Je trouve ça très clair, et je ne sais pas l'exprimer autrement.

Après, si on me propose un autre vocabulaire plus intéressant, ya pas de pb

je trouve ça un peu dommage de s'arrêter à la forme, mais ça ne regarde que moi

Par Navis : le 30/09/11 à 12:38:58

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 je suis d'accord et pas d'accord avc tout ce que tu as dit Nokota.

Je reprendrais pas ce qu'à dit Darius au début, mais ça rejoint, un cheval a forcément des peurs, c'est évident, c'est "fait comme ça". Je ne vois pas en quoi dire que les chevaux ont des peurs permet aux cavaliers de se décharger des leurs. Eux aussi on les leurs, et inversement.


Par contre je suis complètement d'accord sur cette histoire de place de leadeur auquel notre monture se réfère et permet de déposer moult de ses angoisses si nous, en tant que leader de clan, on les prend sans difficultés.
Marcher devant un cheval et flipper de tout, donnera l'effet d'éponge que j'ai déjà évoqué.
L'expérience fait qu'on s'en rend vite compte.

Je préfère marcher pénarde dvt mon cheval sans le tenir, ou du bout du doigt plutôt que de marcher à côté et de le tenir fort+++
ses réactions bien différentes m'ont vite fait comprendre que si j'étais sa référente il était bien moins craintif. Et c'est logique.

Maintenant je pense que chaque cheval est différent, j'ai tjrs été partisane du discours expliquant qu'une méthode c'est bien, mais que plusieurs c'est mieux, encore faut-il savoir s'adapter à chaque cheval...


à pieds, j'emmène mon dadet de cheval où je veux, nous allons courir ensembles n'importe où ,je n'ai pas besoin de le tenir, il me suit sans aucune difficulté, et surtout sans aucun écart.
Monté c'est différent, il me sent, mais ne me voit pas de la même façon, et là des angoisses peuvent survenir.


Donc travailler avant, oui d'accord, mais quoi ?
le désensibiliser ? déjà fait et tjrs en train

Je ne pense pas que l'on puisse empêcher un cheval d'avoir peur, mais qu'on peut en revanche l'aider à mieux les examiner et les gérer : seul !



Coccina : merci de tes avis sont tjrs intéressants !
Je suis d'accord avec toi pour les reculés, j'ai déjà lu cette partie du bouquin
je suis entièrement d'accord, ça va de soi.
Mais si je laissais faire mon cheval dans un reculé, je t'assure qu'il fait 10 mètres en arrière, demi-tour sur lui-même quitte à se cabrer et hop embarquade en sens inverse.
je préconise le mouvement en avant, même si c'est juste allonger l'encolure, ça me suffit.
Je préfère pas mettre des jambes pr accentuer la pression déjà présente, mais plutôt côté ^position et en avançant les mains, lui demander de stopper son reculé quitte à avancer le bout du nez, voir un pied, après le reste je peux attendre, comme toi, 20 min qu'il se décide de lui-même à avançer de nouveau.


et enfin merci Hervebruno pour ton intervention intéressante !!



Par hervebruno : le 30/09/11 à 12:47:50

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Plutôt que de discuter abstraitement des chuchoteurs et des anti-chuchoteurs, je pense qu'il faut plutôt regarder la réalité.

Par exemple aller sur un terrain de concours, quelque soit la discipline, et voir le comportement des cavaliers, puis aller voir des stages de La Cense, de Corbigny ou d'un instructeur PNH...

Comme cela on peut se faire sa propre opinion sur le sujet...

Par Darius : le 30/09/11 à 13:07:38

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 Si tu parles de la Cense et de Corbigny tu dois par honnêteté faire le pendant avec le cadre noir ou de l'ecole espagnole de Vienne.
Les terrains de concours avec des gamins et des chevaux a peine débourrés font legions et ne peuvent être des réferences.

Par hervebruno : le 30/09/11 à 13:15:11

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Je parle des cavaliers qui suivent le stage, mais si tu veux je peux dire les cavaliers qui pratiquent le NH en général...

Par hervebruno : le 30/09/11 à 13:21:07

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...encore faut-il les trouver...

Par NokotaRanch : le 30/09/11 à 13:49:20

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Donc travailler avant, oui d'accord, mais quoi ?
le désensibiliser ? déjà fait et tjrs en train


Il y a plein de façons de désensibiliser, et en particulier il est fondamental de travailler la désensibilisation en mouvement, ou loin du cheval. Par exemple lui faire tirer un plot, lui faire passer des obstacles effrayant alors qu'il est au bout des 15m du lasso, le faire aller au pas, au trot, au galop, et qu'il reste détendu alors que l'on secoue des sacs plastiques. Mais surtout, ce qui permet au cheval d'aller de l'avant sans crainte c'est de bien travailler au débourrage la transition entre le travail au sol et le travail monté. Que le leadership fort que l'on a construit au sol se retrouve monté. Quand je débourre, je passe beaucoup de temps sur cette transition, je change progressivement ma place, je me rapproche au sol de la place que j'occuperais monté, je marche par exemple à côté du cheval, collé à son flanc mais avec une rêne dans chaque main, qu'il s'habitue à être encadré par les deux rênes, je travaille aux longues rênes, derrière, mais aussi à côté de la croupe, et surtout j'apprends au cheval à AVANCER ! C'est ce qu'ils font le moins naturellement au début, et si l'on travaille trop la désensibilisation sur le thème bonne réponse = pas bouger, on a ensuite du mal à les mettre en avant.

Par coccina : le 30/09/11 à 13:50:23

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Je vais essayer d'être un peu plus précise sur le sujet...

Mon cheval voit un truc kifépeur. Il bloque et s'arrête. J'attends. Quand je sens que la pression diminue, que le cheval se détend, voire qu'il se désintéresse du méchant truc, je re-stimule. un kiss peut suffire, avancer les mains, ou mettre des jambes, ça va dépendre la situation.
je ne demande pas plus que le cheval reste concentré sur ce qui fait peur. Je ne vais pas forcément insister pour qu'il fasse un pas, le pas il va le faire de lui même quand il se sent prêt. Selon l'attitude du cheval, je peux sinon demander un pas, juste un pas, ça dépendra de l'effort que ça lui a demandé.

Si il recule quand je ne stimule pas, je laisse faire, c'est lui qui gère la distance qui le sépare de l'objet de la peur.

Si je stimule au mauvais moment et qu'il recule, j'ai fait une erreur, certes, mais j'ai fait une demande, et je vais insister avec la même demande (sans l'augmenter surtout) jusqu'à ce que j'aie un mouvement en avant (arrêt plus un pas). je veux pas apprendre au cheval que si je fais une demande, il a le droit de l'ignorer parce qu'il a peur.
Mais surtout, je reste sur la même intensité, il peut faire 100m en arrière s'il le veut, l'essentiel c'est qu'il termine sur un pas en avant et ensuite récompense (on le laisse tranquille quelques dizaines de secondes).

Généralement, la première fois ça prend un lonnnng moment. Il m'est arrivé de rester 15min devant une flaque d'eau. Une fois que le cheval a compris le principe, ça va plus vite.

L'essentiel c'est de prendre son temps, enfin, le temps du cheval.

yen a qui sont très soupe au lait, qui vont monter en 1/2 seconde, demi-tour et compagnie, et redescendre très vite (du style les arabes ), d'autres bloqueront sans réaction violente, juste bloquer, et mettront un temps fou à passer. je préfère les 2ièmes, parce que finalement, ils sont plus réfléchis, c'est plus long mais plus stable dans le temps par la suite.

Après, une fois qu'on a choisi son cheval, ben c'est trop tard, faut faire avec et s'adapter

Par coccina : le 30/09/11 à 13:54:26

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sur les chevaux de sport perso j'aime bien qu'il apprenne a se déconnecté de l'environnement même si stressant et y aller parce que je leur demande
donc ça veux dire des phases d'apprentissage sans " déssensibilisation"


ça, en fait, je peux comprendre, et en fait, tu apprends la soumission au cheval. Tu peux perdre un peu en confiance vis à vis du cheval, mais tu gagnes en respect.

travailler de manière plus "douce", en prenant le temps de montrer au cheval, tu travailles plus la confiance que le respect.

Finalement, une bonne relation est basée sur le respect et la confiance, certains jours on gagne du terrain sur un front, d'autres jours sur l'autre, pour au final trouver l'équilibre pour que le cheval suive dans quasi toutes les situations.

Par coccina : le 30/09/11 à 13:57:53

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surtout j'apprends au cheval à AVANCER ! C'est ce qu'ils font le moins naturellement au début, et si l'on travaille trop la désensibilisation sur le thème bonne réponse = pas bouger, on a ensuite du mal à les mettre en avant.

N'est pas aussi apprendre au cheval à continuer à réfléchir quand il est en mouvement, là où il peut plus facilement passer en mode "réagir"?

Par NokotaRanch : le 30/09/11 à 14:02:35

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En effet c'est plus difficile d'avoir le cheval qui fait marcher ses muscles ET sa cervelle, mais c'est surtout un problème pour le dresseur qui doit apprendre à reconnaître le mouvement volontaire et détendu de la fuite, mais c'est une étape nécessaire, et travailler trop sur l'immobilité peut conduire aussi à des catastrophes, des inhibitions fortes, des réactions violentes etc...

Par hervebruno : le 30/09/11 à 14:04:32

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Un moyen d'interrompre le mécanisme qui conduit à la fuite est de mettre le cheval dans un exercice pour inhiber en quelque sorte le comportement de fuite en le remplaçant par un autre comportement (les comportements sont aussi en concurrence les uns avec les autres).

Cet exercice doit être le plus éloigné possible du comportement de fuite, ce qui implique un rythme plutôt lent, le contrôle des épaules ou des hanches, une flexion latérale de l'encolure, etc.

Par coccina : le 30/09/11 à 14:04:47

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travailler trop sur l'immobilité peut conduire aussi à des catastrophes, des inhibitions fortes, des réactions violentes etc...

Veux-tu dire que le cheval en fait ne se détend pas au final, il bloque ses pieds mais reste apeuré?

Par hervebruno : le 30/09/11 à 14:26:15

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y en a qui sont très soupe au lait, qui vont monter en 1/2 seconde, demi-tour et compagnie, et redescendre très vite (du style les arabes )

Ça c'est ma jument.
En longe, elle peut partir au galop, se cabrer lorsqu'elle sent la longe se tendre, reposer ses pieds par terre, et venir vers moi tranquillement - à croire que je lui ai appris à le faire, ce qui est fort possible en plus.

Par coccina : le 30/09/11 à 14:32:20

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Une arabe?

Par hervebruno : le 30/09/11 à 14:35:30

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Une OI ... dont le pédigrée du grand père paternel remonte jusque dans le désert.

Par Darius : le 30/09/11 à 15:13:48

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 travailler trop sur l'immobilité peut conduire aussi à des catastrophes, des inhibitions fortes, des réactions violentes etc...

Entièrement d'accord. Un cheval préfère de très loin fuir que d'être dans le conflit (MKW) Dans certaines circonstances, laisser une porte de sortie (fuite) peut désamorcer ses réactions, en attendant qu'il digère ce qu'on lui demande

Par Uriette : le 30/09/11 à 17:36:36

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 Ben du coup la question théorique se pose : quand on pratique une discipline qui ne permet pas la fuite comment préparer le cheval ?

Par laureBrrrrr : le 30/09/11 à 17:36:56

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 ça, en fait, je peux comprendre, et en fait, tu apprends la soumission au cheval. Tu peux perdre un peu en confiance vis à vis du cheval, mais tu gagnes en respect.

prend pas que des bouts, je dit bien que je travail sur les deux " fronts", hors de question d'avoir des chevaux qui ne savent pas affronté seul non plus les élements extérieur, ça en fait des chevaux sans aucune autonomie et ce n'ai pas le but

et on perd pas forcemment en confiance vis a vis du cavalier au contraire car quand le cheval passe ou sort de la situation sans " mourrir" il se rend compte qu'on ne l'envoi pas au casse pipe.

par contre ça ne rend pas les chevaux " courageux", ni "autonome"

pour moi je trouve plus agréable d'avoir un mélange des deux, après je pense que chacun dose en fonction de ses besoins.

Aprés le soucis de l'extérieur c'est qu'on ne peux pas géré la difficulté de la " peur" que l'on va rencontré

d'ou l'importance de travailler en amont dans des situations controlé, seul et en groupe, car beaucoup de chevaux roule bien seul, mais en groupe se laisse immergé par les "peur" des autres chevaux.

Par laureBrrrrr : le 30/09/11 à 17:39:12

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 aprés Nakotaranch met en avant un point important en tout cas pour l'equitation dite sportive

surtout j'apprends au cheval à AVANCER ! C'est ce qu'ils font le moins naturellement au début, et si l'on travaille trop la désensibilisation sur le thème bonne réponse = pas bouger, on a ensuite du mal à les mettre en avant.

sur des chevaux cso ou qui complete, ça peut t'emmener a la faute car il ont moins cette habitude d'avancé même si y'a un truc " louche"
sur du mobile c'est pas très grave
sur du fixe c'est un peu limite.

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