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L'enseignement de l'équitation, vos avis ?

Sujet commencé par : Nataljia - Il y a 43 réponses à ce sujet, dernière réponse par amazon64
1 personne suit ce sujet
Par Nataljia : le 06/06/11 à 12:19:42

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 Je voudrais avoir votre avis sur quelque chose qui me turlupine énormément.

Ayant monté à cheval en Allemagne et en France, j'ai pu constater une radicale différence entre les façons dont l'équitation est enseignée.

En Allemagne, par exemple, les débutants commencent toujours par des cours individuels en longe, ce qui doit leur permettre de trouver leur assiette, leur position etc. sans se concentrer sur la façon dont ils doivent diriger leur cheval. C'est seulement après quelques séances de longe (entre 10 et 20 heures en moyenne), au cours desquelles les cavaliers apprennent également comment placer correctement leurs aides, que ces cavaliers novices sont intégrés aux reprises et suivent des cours d'équitation pour ainsi dire au premier sens du terme. Je pense personnellement que cette méthode n'est pas mal, dans la mesure où elle permet aux novices d'acquérir une assiette plus solide et de gagner en confiance en eux-mêmes et en le cheval de façon progressive.
En opposition à cela, en France, du moins il me semble, les jeunes cavaliers sont directement intégrés dans une reprise ou bénéficient d'un cours individuel, durant lequel ils apprennent la même chose, mais d'une façon différente parce qu'en plus de devoir diriger et contrôler leur monture, ils doivent également se concentrer sur leur position etc. Personnellement, je me demande si cela ne fait pas trop d'informations à assimiler à la fois, surtout lorsque les novices sont petits. Après, je ne peux rien dire, les premiers cours d'équitation que j'ai suivi pour ma part ont eu lieu en France, donc...

Autrement, du moins il me semble, que les Allemands passent beaucoup plus tôt à cheval. Alors qu'ici, très souvent, on monte à double-poney avant de monter à cheval. Mais là encore, il y a une différence : passer directement de poney à cheval, est-ce une césure trop abrupte ou cela ne change-t-il rien au fond ?Après, je suis consciente du fait que cela dépend des clubs etc.

Mais ce sont des questions qui m'intéressent et que je trouve importantes, surtout parce que je suis moi-même dans l'enseignement (non pas de l'équitation par contre). Je pense que la formation que l'on reçoit, ainsi que la confiance et le savoir-faire qu'elle peut nous apporter, influent grandement sur notre développement personnel et intellectuel par la suite.

Comment avez-vous appris à monter ?
Qu'est-ce qui vous a motivé à poursuivre l'équitation ou qu'est-ce qui a pu vous faire douter à un moment ou à un autre ?
Comment pensez-vous que l'équitation devrait-être enseignée ?
Qu'est-ce que ces différences entre les différents pays vous évoquent-elles ?

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Par phoeb : le 06/06/11 à 13:10:30

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 et oui il y a une différence, un canyon même.

Il se trouve qu'en France, le système de la FFe a été d'ouvrir l'équitation à tous: prix bas.
Seulement ne peut pas tourner avec 50 cavalier avec des prix aussi bas...donc 2 choix:
- augmentation tarif: iles clients vont ailleur (j'ai connu des clubs à 8h l'heure!!!!!!!!!!!!!)
-augmentation de cavalier: tatisser plus large au niveau public.

Le second choix a été fait. Le public visé a été les jeunes. La ffe a tout fait pour les attirer: compétitions ouvertes aux plus jeunes, niveaux plus bas, apprentissage plus rapide...bref les clubs font la course pour avoir le plus de clients possibles.

L'apprentissage par la longe est très bien, malheureusement, avec 15 nouveaux inscrits chaque année, on ne peut pas se permettre de faire 15 cours particuliers de longe à un prix dérisoir, et si on fait payer plus, les gens iront au moins cher (surtout en ce moment).

Je suppose qu'en Allemagne un cavalier qui pousse la porte d'un centre équestre il cherche à apprendre l'équitation.
En France ça a changé, les gamins (majoritaires) ne viennent pour la technique, mais pour se faire plaisir: compétition, jeux, activité de groupe...les enfants viennent monter à cheval comme ils joueraient au foot, ou au judo etc.
Si on ne faisait que des reprises techniques sans animation type jeux etc, ils partiraient tous un par un.

Maintenant je pense qu'il est tout à fait possible de faire de la technique en France, malheureusement, ça plait pas à tout le monde (ce qui est recherché c'est la prouesse technique, la performance, et pas la technique en elle même), et la majorité des clubs ont vite fait le choix de ne pas se casser les pieds à faire de la technique, ils compensent en faisant apprendre de l'a peu près avec des chevaux gentils et se font de l'argent avec les concours où ils envoient souvent des gamins même pas prêts...


Pour ce qui est de poney cheval, moi je m'en fiche, j'adapte en fonction de la taille du cavalier. Dans un même cours, je peux avoir un poney d'1m35 et un cheval d'1m60.


La situation en France est compliquée pour les clubs. La FFE a été très pointée du doigt car elle ne cherche qu'à se faire du blé sur le dos des club (ils sont toujours ravis de faire péter le score de l'année précédente en nombre de licence...mais ils se gardent bien de dénoiler le nombre de personnes ayant abandonné dès la première année la 2ème ou la 3ème!!

Alors pour l'instant, ça se renouvelle...mais jusqu'à quand!

Par Maevan : le 06/06/11 à 13:21:45

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 A mon ancien CE, le moniteur prends les nouveaux adultes en cours particuliers pendant 5h, sans pédales... Pour qu'ils se construisent une assiette.

Je trouve que c'est une bonne idée.

Par giraudier : le 06/06/11 à 13:23:45

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 C'est une vraie question.

Je ne sais pas ce qui se fait dans tous les clubs mais pour ma part, j'ai appris à monter dans un club il y a un peu moins de 10 ans. Nous étions une douzaine dans les reprises. J'y suis restée 2/3 ans car cet enseignement ne me satisfaisait pas du tout. Je m'en suis vraiment rendu compte lors d'une belle chute, provoquée par la bêtise de la monitrice.
Je trouve qu'il y a beaucoup trop de cavaliers dans les reprises et à moins de faire régulièrement des stages, on apprend rien en hippologie, ce qui est à mon sens, une grave erreur. Comme tu dis, on met un cavalier sur le dos d'un cheval et puis on lui demande de placer les aides sommairement apprises. Le pourquoi du comment, on n'en sait rien. C'est "avance, fais ce que je te dis et tais toi" !

Du coup, j'ai laissé le manège pour des ballades. A fur et à mesure, on m'a donné des chevaux de plus en plus interessant à monter, et j'ai fini par acheter mon premier cheval (complètement barjo) et qui a été pour moi, un merveilleux professeur.
Maintenant, j'aspire à vraiment progresser dans mon équitation et je prends des cours sous forme de leçon particulière avec une méthode qui correspond à mes attentes et ma logique.

Au moins, je suis sûre que l'instructeur regarde ce que je fais et me corrige à souhait. J'ai déjà constaté de net progrès sur mon cheval. J'ai même bénéficié il n'y a pas si longtemps que ça d'un cours à la longe (j'étais sur mon cheval) où j'ai pu fermer les yeux et ressentir pleins de sensations que je n'avais jamais connues. On devrait tous débuter comme cela.
En conclusion, le système d'enseignement français actuel ne me plait pas du tout, c'est vrai que ça a permis à beaucoup de personnes de pratiquer l'équitation (dont moi) mais la qualité de l'enseignement n'est pas là faute de moyens. Les clubs remplissent les reprises pour se faire un max de fric, en même temps, je pense qu ils n'ont pas trop le choix, il faut nourrir la cavalerie. Mais il faudrait revoir ce système car et les enseignents, comme les cavaliers ont perdu en qualités (même si ça va faire hurler certains....)

Par Vanessa14 : le 06/06/11 à 13:26:50

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 +1 phoeb c'est tout à fait ça malheureusement !

Par giraudier : le 06/06/11 à 13:28:06

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A mon ancien CE, le moniteur prends les nouveaux adultes en cours particuliers pendant 5h, sans pédales... Pour qu'ils se construisent une assiette.

Et non, c'est pas forcément une bonne idée, je pense même que ça peut dégouter certains de l'équitation. le 'faut que tu en bouffes pour avoir une assiette" n'est pas une solution.

J'ai fait il y a quelques temps, un stage d'équitation centrée. Il y avait un débutant avec nous qui nous a expliqué qu'il n'arrêtait pas de chuter dès qu il mettait le pied à l'étrier.
Au bout de 4 jours de stage, le monsieur trottait assis, et il n'y a pas eu de "t'enlève les pédales et vas y mon gars, faut que tu en bouffes....".
Cette méthode devrait être appliquée à tous les débutants, il y aurait moins de dégats !

Par Maevan : le 06/06/11 à 13:32:31

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 Ben ça dépend comment c'est fait.

Mais moi je suis remontée après dix ans d'arrêt et j'ai pas eu ce cours particulier, intégrée à une reprise direct, avec une assiette de merde, qui s'est améliorée, mais restée en retrait de mes camarades qui montent sans interruption depuis 5 ans...

Résultats, je suis partie.

Je me dis que peut-être qu'avec ces séances de mise en selle je m'en serais plus sortie...

Par Chrysalis : le 06/06/11 à 13:38:04

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 clairement,je n'aime pas ce qui est proposé aux debutants français.
lachés en plein manège,juché sur un grand machin incontrolable/qui avance pas/qui avance trop/qui secoue.
de quoi dégouter tout de suite....meme si c'est comme ça que j'ai commencé,balancée en balade alors que je n'avais meme pas les etriers reglés,et vas y qu'on trotte sur le beton,et que ma jument aille dans le champs voisin pour brouter.
une horreur...

et a coté de ça,en vacances,j'ai rencontré une poupette d'une dizaine d'années,allemande,montée a cru sur un petit poney et lancée au grand galop sur la plage,tout a fait a l'aise,une assiette en beton armée.
et ça faisait 6 mois qu'elle montait

Par ashtraygirl : le 06/06/11 à 14:20:32

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 ça dépend ENORMEMENT des centres équestres en fait, les méthodes.
jme souviens quand j'étais gamine, j'étais choquée de voir les copines stresser parce qu'à la rentrée elles allaient passer de poney à cheval...bah ouai, où j'ai appris, il n'y avait pas de différence...

-mon 1er centre: ferme sans carrière. direct à cheval et on apprend en balade. à 5ans, 1ère balade sur un shet, avec l'ATE qui tenait... puis idem sur une mérens... puis en liberté^^.
=> une dame TRES pédagogue avec des chevaux très zen, fiables.

-mon 2e : alors lui cétait n'imp. heuresement que je savais à peu près tenir sur un cheval quand j'ai débarqué là bas, on était vraiment lachés dans la nature

-3e: débutants pris à part les premières séances, avec balades + travail en carrière, toujours avec des chevaux d'extérieur sûrs. éventuellement cours particuliers au besoin.
au début, le débutant garde le même cheval puis on lui confie d'autres montures....

-4e: ya une ponette "spéciale débutants", avec mise en confiance, cours individuels en longe ou liberté puis cours collectifs entre débutants du même âge...


Par Nataljia : le 06/06/11 à 18:57:09

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 Pour ma part, j'ai fait des expériences diverses. Elles ont été tantôt bonnes, tantôt mauvaises, voire très mauvaises.

En tous cas, ce que j'ai remarqué, c'est qu'en Allemagne les cours étaient moins chers et souvent mieux adaptés (après il ne faut pas faire de généralités, j'ai une belle histoire d'horreur à vous raconter), surtout parce que l'équitation, je pense, est beaucoup plus répandue de l'autre côté de la frontière (ça se voit surtout quand on regarde le prix des pensions). je me souviens que je payais 10DM (donc 5 euros) à l'époque pour un cours individuel !

Je suis d'accord avec ce que vous dites concernant les méthodes appliquées à la majorité des débutants : je trouve ça triste et désastreux. Comment mieux dégouter des enfants des chevaux qu'en les châtiant pour leur enseigner quelque chose ?
Je m'en souviens qu'à l'époque, quand je montais en région parisienne, les petits étaient à 10 par reprise, sur des poneys adaptés niveau taille, mais clairement pas avec un mental tel qu'ils auraient pu être montés par des débutants. Le nombre de fois que ces petits bouts de chou pleuraient parce qu'ils avaient peur ou qu'ils étaient tombés... De même, m'a choqué le fait qu'il existe des championnats de France à Lamotte pour shetlands; c'est-à-dire pour des petits majoritairement en primaire. A cet âge, les gosses doivent apprendre à connaître les poneys, apprendre toujours et encore, s'amuser, mais peut-être pas se mettre la pression avec des concours... du moins, pas s'angoisser avec des concours d'une telle envergure. De même, pour ma part, qui n'ait jamais voulu participer à des concours d'envergure (je m'intéresse beaucoup plus au côté plaisir et relationnel dans l'équitation), je me suis faite remonter les bretelles toutes les semaines par la mono. Comme si, à partir d'un certain niveau, tu étais obligé de faire des concours, de payer pour, alors que tu n'as pas envie. Le résultat a été une certaine agressivité de sa part qui a fait qu'elle s'en prenait à moi à la moindre occasion : j'avais toujours les chevaux que je n'aimais pas, quoi que je fasse, c'était toujours faux etc. Bref, l'horreur... Mais vu que je suis une violente, elle 'na pas réussie à me dégouter !

En tous cas, je sais qu'en Allemagne pour se qualifier au Championnat national, c'est trèèès difficile. En tous cas, il n'y a pas plusieurs cavaliers par club qui y participent. C'est de cela que tu parlais phoeb en disant qu'on ouvre de plus en plus les concours ?

Autrement, il y a un système qui existe dans certains centres en Allemagne et dont j'ignore s'il existe sous cette forme en France. En fait, ce sont des vacances équestres d'une semaine (ou plus) où les enfants sont nourris et logés sur place et ont leur poney fixe pour la semaine (en général). En tous cas, j'ai bossé dans une telle structure et c'était affreux. Bien évidemment, on propose 5 heures d'équitation par jour au gamins (au nombre de 90 environ) , mais il faut voir comment ça se passe... Un moniteur avec 15 gamins en ballade (sachant que même ceux qui ne sont jamais montés sont autorisés à faire des ballades au pas) et des groupes de parfois 20 gamins dans les manèges... Génial. J'avoue que j'avais un assez bon niveau à l'époque, mais certainement pas un niveau suffisant pour encadrer un groupe d'enfants en extérieur (même avec mon niveau G6-G7 agréé FFE, bah c'était ingérable). Il ne s'est jamais rien passé et je n'ai jamais eu de soucis, mais avec le recul, je me dis que c'était de la folie et de la connerie... Mais adolescent, on ne se rend pas bien compte, parfois du moins. J'adorais les chevaux et les enfants, alors sur le coup, ça me paraissait être une bonne idée pour travailler l'été (sauf que pas de contrat et la paie consistait 50 euros d'argent de poche par semaine, ce que j'ignorais totalement - surtout qu'on devait tout faire : service de cuisine, animations, balayer la cour etc. de 7h à 22h30 non stop). En tous cas, tout cela ne semblait pas perturber le gérant, qui, dans son incommensurable compétence, était plus embêté par ma coiffure qu'il jugeait indécente. De même, il m'a prise comme monitrice à l'âge de 16 ans, sous prétexte qu'il me connaissait (j'étais venue quelque fois dans ce centre plus jeune et je crois qu'à l'époque je ne me suis jamais rendue compte de la nullité de l'enceinte, comme quoi, en grandissant...). En tous cas, tout ça pour dire que parfois, le fric l'emporte sur le sérieux. Parce que là, je me demande comment ils ont fait pour ne jamais avoir d'ennuis !

Par Fluoxetine : le 06/06/11 à 20:08:00

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 En même temps Lamotte c'est vraiment LE truc pour ramener du fric à la fédé, la preuve pour y accéder c'est pas si difficile que ça, et y a des gens qui n'ont rien à y faire qui y sont pourtant... Merci les mobylettes... Après ça doit être une chouette expérience à vivre c'est clair, mais voilà quoi c'est pas l'élite de l'élite qui y est représentée...

Par phoeb : le 06/06/11 à 20:48:02

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 C'est de cela que tu parlais phoeb en disant qu'on ouvre de plus en plus les concours ?


effectivement, mais je pensais surtout à lamotte...

après les concours, t'as des gamins qui sont forcés de les faire (sinon ils dégagent/morflent), y'a ceux qui sont forcés par les parents, et y'a ceux qui n'ont conscience de rien et les parent les y envoient sans doute parsque ramener des bonnes notes à l'école n'est pas suffisant...

Là où je travaillais avant, j'avais des parents qui étaient cons comme des chaises, mais alors des abrutis finis...ils ne pensaient qu'à la gloire, la leur car ils ont dû la louper plus jeune et c'est certainement le devoir des enfants de l'avoir!

Bref on organisait un petit cso entre cavaliers du club (bon j'aime pas les cso, mais c'était mes cavaliers, je leur faisais confiance). Il y avait une petite épreuve pour les petits: barres au sol avec un parcours simple (pistes et diagonales).
Ces fameux parents voulaient inscrire leur gamine (7 ans) sur le concours à 40cm, je leur ai dit non, elle n'a pas le niveau (galope quasiment pas, n'a jamais sauté, et avec un petit poney elle aurait eu à encaissé des gros sauts, et bien sûr trop petite pour des grands poneys/chevaux).
Ben ils sont allés voir ma patronne qui a dit oui oui pas de soucis ça va le faire, aller hop 5€ dans la poche , le tout dans mon dos!
Le jour du concours oh surprise! je vois la gamine sur une pnette D, les jambes qui dépassent même pas des quartiers sur le parcours à 40!
Ah ben ça a pas loupé, la gamine s'est faite gentiment trimballée par la jument, a sauté un obstacle à l'envers, a finit en pleures, a été éliminée...ils ont tout gagné!!

heureusement pour moi (mais pas pour la gosse) ils sont partis dans le club d'a côté branché concours...je ne sais pas ce qu'elle devenue, mais j'étais ravie d'être débarrassée de boulets pareils!!

De même des parents intelligents qui posent leur gamine sur un poney visiblement pas dressé/débourré qui jète la gamine par terre qui se fait peur...moi qui comprend pas pourquoi la gamine fait pas ce que je lui dit, adopte du jour au landemain des mauvaises habitudes (penchée en avant, aggrippée à la selle) et passe une heure à galérer! Les parents à la FIN de la séance me disent qu'elle s'est faite virée proprement par le poney d'un copain ou le leur je sais plus...


Par equi_nox : le 06/06/11 à 21:35:41

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 D'après ce que je lis, l'apprentissage que j'ai eu serai un mixe entre méthode allemande et française actuelle (parce que moi c'était dans les années 80).
On était environ 12 par reprise (enfin... en début d'année ), on commençait toujours par des assouplissements et de la mise en selle. Pendant ce temps; les chevaux étaient à la queue leu leu et c'était la monitrice qui gérait l'allure et la direction; mais les chevaux étaient habitués. ça durait ~ 20mn. Et seulement après on travaillait l'équitation.
Mais si on terminait l'année à 3 ou 4, c'était parce que les cavaliers n'appréciaient pas cette méthode de travail à sa juste valeur.

Si l'enseignement en France est aussi médiocre, c'est bien sur de la responsabilité de la FFE, mais pas que. Les cavaliers, les gérants de CE, les parents des gamins, chacun à sa part de responsabilité.

Par phoeb : le 06/06/11 à 22:09:55

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 oui tout à fait equinox, si la ffe se fait du fric comme ça, c'est qu'il y en a qui raquent derrière et la suivent...

Par darius98 : le 06/06/11 à 22:37:19

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 J'ai appris à monter en Hongrie à l'age de 10 ans, directement sur des chevaux. On a commencé par 10 scéances en longe avec divers exercices pour trouver l'équilibre, puis apprendre à trotter. Pendant ce temps, les autres tournaient autour de nous dans le manège, le moniteur gérait tout (longe avec deux chevaux en file indienne+reprise).

Quand il estimait qu'on était pret, on passait dans la reprise sur un cheval pour débutant. On n'avait pas le droit de galoper au début, il fallait se tourner avec le cheval vers le milieu du cercle pendant que les cavaliers plus confirmés galopaient. Ensuite, si tout se passait bien, on passait sur d'autres chevaux, et on galopait aussi

. Ceux qui avaient fait plusierus années pouvaient intégrer les cours pour cavaliers avancés, ou il y avait des bases de dressages, il ne fallait pas etre en file indienne, et on pouvait sauter des petits croisillons.

On avait toutes sortes de chevaux, des réformés de courses (trot et galop), des réformés de club CSO et on se prenait pas mal de gamelles, mais c'était enrichissant. En Hongrie, il n' y apas de galops, donc pas d'examens à passer. Ceux qui étaient devenus blasés du club avaient pu s'orienter vers le CSO u le dressage ou l'équitation de loisirs et changer de club/d'écuries.


Par miss_rapido : le 07/06/11 à 10:03:17

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 sujet tres intéressant

ma maniere de fair
pour les tous petits seance de 2h ou on apprend en premier lieux ce qu'est un poney et comment on s'en occupe donc on vas le chercher au paddock on apprend a "l'attrapé", puis brosse, cure pied nattage pour ceux qui ont e l'avance on prépare le poney et on part 1/2h en balade en main et rebelotte au retour

le but etant que les enfants aprenne en premier lieux a respecter les poney/chevaux, sache s'en occuper correctement et en etant autonome et apprecie l'animal pour ce qu'il est et non pas pour ce qu'il donne

en general les enfants adore et les parents ralent mais tous ceux qui sont parti car il trouvait que les enfants montait pas assez , sont revenue car leur enfants etait maintenant mort de trouille

pour les plus grand (vers 7/8ans) en debut d'année on commence idem par des lecon sur tous ce qui touche les chevaux/poneys dans le meme but = l'autonomie et on boucle la seance par de la "voltige" on fait ca pendant 1 ou 2 mois avant de se lancer dans le grand bain
et on ne saute pas tan qu'on ne maitrise pas le galop dans la vitesse la direction et la position
j'ai grand maximum 8/9cavaliers par cours

les adulte en general commence en cours particulier en longe (une dizaine de seance) et fonctionne beaucoup plus en CP que en CC mais ca c'est plus une question de demande de leur part et quand c'est des CC y'a pas a dire quesque c'est piplette une maman

apres coté concours je suis de l'avis de phoeb c'est un peu la course a l'echalotte et je vois pas l'interet certains sorte en concours mais avant je leur ai bien mis dans la tete que c'est le parcours propre qui compte et non pas le classement

apres c'est une position difficile a tenir car dans notre société ou seul le resultat compte pas dur dur d'expliquer au enfant et au parent que ben non a cheval c'est aussi une question de maniere


Par farouck : le 07/06/11 à 11:33:28

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 Pour ma part, j'ai appris à monter à cheval il y a 34 ans, j'en avais 8 (après 2 ans de poney) avec un ancien instructeur de saumur que l'on devait appeller "maitre"... on commençait l'année à 12, on finissait à 4! méthode dure, à se faire engueuler comme pas possible, mais au bout de 3 ans, on avait un excellent niveau de dressage! la devise c'était " monter à cheval ça se mérite!"c'était très dur, mais j'ai continuer avec lui pendant 8 ans, et je n'ai jamais regretté! il est évident qu'à l'heure actuelle, de telles méthodes sont
impossible à appliquer.Les gens veulent pratiquer de façon ludique, et la technique n'est plus ce qu'elle était non plus! pour avoir fait débuter mes enfants en poney club, j'ai vu des monitrices (dont le niveau à terriblement baissé) passer l'heure le cul sur un plot au milieu du manège avec le portable, et les gamins faisant les mêmes reprises tout au long de l'année! alors trouver le juste milieu, celui qui permet d'apprendre correctement avec des personnes compétentes, tout en respectant les attentes de chacun, c'est évidemment difficile!

Par phoeb : le 07/06/11 à 12:58:06

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 apres c'est une position difficile a tenir car dans notre société ou seul le resultat compte pas dur dur d'expliquer au enfant et au parent que ben non a cheval c'est aussi une question de maniere

c'est surtout le problème du cso ça...dire ça aux gamins de faire un beau parcours peu imoprte le classement, ça marche pas longtemps quand ils se rendent compte au bout d'un moment que les beaux parcours rapportent pas de place...



Par Nataljia : le 07/06/11 à 14:20:07

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Farouck : Personnellement, j'ai appris l'équitation en Sologne là où habitait ma grand-mère avant, au domaine de Rivaulde, écurie qui n'existe plus (et grand malheur à moi!!!). La méthode employée par la propriétaire ( qui était déjà bien grisonnante à l'époque) ressemblait à celle que tu évoques. C'était à l'ancienne, à la dure...
Il n'y avait que 4 shets et vu que ce n'était pas un club, mais un élevage et une pension, la plupart du temps les séances étaient individuelles. Je me souviens qu'au début, quand je ne me tenais pas droite, elle me calait un baton entre les coudes. Et elle n'hésitait jamais à râler et à râler encore. Toutefois, je trouve que cette femme avait réussie à trouver un certain équilibre parce que, autant elle râlait, autant elle n'hésitait pas à féliciter et elle avait toujours une oreille ouverte pour les soucis de chacun. Bien que très sèche et très froide d'apparence, elle m'a marquée parce qu'elle avait vraiment le coeur sur la main.
Après, comme tu dis, c'est difficile de trouver un équilibre entre l'enseignement efficace, la technique etc. et la pédagogie adaptée aux petits (j'avais 5 ans quand elle m'a fait le coup du bâton, heureusement que j'étais une dure à cuire...). Mais je crois qu'il y a toujours des gens biens quelque part, des gens qui se préoccupent du bien des enfants et des chevaux. Et, de ce fait, je suis certaine que certains parviennent à trouver une méthode tout aussi enrichissante qu'efficace.

Darius98 : Cette méthode me paraît intéressante, surtout que dans un club où je montais en Allemagne (aux alentours de 2000) c'était la même qui était appliquée - avec la seule différence que les séances de longe étaient individuelles . Et cette façon de faire m'a paru très efficace d'après ce que j'ai pu voir ! Et, ceci soit dit au passage, j'adore la Hongrie. Cette remarque n'a rien à faire là, mais c'est vraiment un pays que j'ai adoré visiter.

Miss Rapido : C'est très mignon comme façon de faire et je suis d'accord avec le fait qu'apprendre aux enfants de respecter le poney pour ce qu'il est leur permettra d'appréhender l'équitation ainsi que nos amis les chevaux dans une bonne disposition psychologique. Certes, les enfants montent moins et progressent moins vite (niveau monte parce qu'au niveau psychologique et intellectuel, c'est beaucoup plus enrichissant !), mais au moins, ils apprennent à connaître les chevaux, à les considérer comme des compagnons et non pas comme des outils et des machines et, de surcroît, l'autonomie augmente la confiance en soi et permet de créer des liens. En tous cas, ta façon de faire me paraît adaptée au petits et très pédagogue. Ca fait plaisir de lire de tels posts...

phoeb : Tu m'étonnes pour Lamotte - j'ai connu beaucoup de gens qui se vantaient d'y avoir été, voire d'avoir été classés. En attendant, bien que ces individus raflent les coupes et les flots, pour moi cela ne signifie pas qu'ils montent bien. Pour moi, bien monter, n'est pas seulement une question de technique, mais aussi d'intuition et de psychologisme (savoir se mettre à la place du cheval, le traiter avec dignité, savoir le gérer dans des circonstances qui dépassent celles que l'on peut rencontrer en club ou en concours). Bref... pour en revenir au sujet, moi ça me fait peur quand j'entends des histoires comme tu nous en a raconté. Les parents frustrés et aigris, les enfants inconscients qui veulent leur faire plaisir etc. tout un engrenage infernal qui risque, un jour, de rudement leur rendre leur comportement ! Dieu bénisse mes parents d'avoir été des punks qui ne m'ont jamais mis la pression... Et puis, d'abord, un concours qui ne sert qu'à engraisser la FFE et qui accepte des participants qui n'ont pas le niveau, ça a quoi de valorisant ?


Par dulys : le 07/06/11 à 16:50:37

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Moi aussi, j'ai appris "à la dure" il y a 20ans.

Reprise avec de la musique classique en fond sonore. Notre moniteur était cavalier de dressage, il est secrétaire de l'asso française des Lippizans, et a été le 1er à en importer 2, qui du coup étaient dans notre club.
Bref c'était à l'ancienne...

J'ai pleuré souvent au début, parce qu'on se faisait engueler, mais j'ai tellement appris que j'étais impatiente d'y retourner tous les samedis!

Avant de commencer à sauter des obstacles, on a enchainé des cavalettis et des croisillons, mais pendant des mois!!! Jusqu'à ce qu'on les passe les yeux fermés, les mains dans le dos. On ne passait pas à des exercices d'un niveau supérieur tant que toute la reprise (on était environ 7/8 ) n'était pas au point.

On faisait énormément de mise en selle, de "dressage" , travail sur le plat..

Quand on a commencé les CSO, l'essentiel était de faire un beau parcours, soigné. Pas de gagner à l'arrache. On avait le respect du cheval, on s'en occupait toute l'aprem après notre reprise.
On venait en début d'aprem, on repartait le soir, après avoir nourri et soigné les chevaux, alors qu'on ne montait qu'1 heure..On faisait les cuirs aussi, on préparait le mash...

Bref, c'était dur, mais j'en garde mes meilleurs souvenirs!!!

Aujourd'hui, ce que je vois en club ( jai accompagné une amie qui monte) , c'est tu viens 5 min avant ta reprise, tu repars 5min après.
Le mono ne corrige pas les erreurs, ou les fautes, même lorsque le cheval en patit severement..Il fait sa vie, au centre du manège, sans se soucier de ceux qui galèrent. Véridique, chacun devait faire sa détente en solo, c'était le grand bazar et un débutant était coincé sur son cheval, arrété au centre du manège. Le gars a cravaché le cheval pendant 15minutes, car ce dernier ne voulait pas avancer, et le mono n'a rien dit...

Tout le monde est lancé sur des obstacles de 60cm,voir +, la gueule en vrac, ça chute à tout va...Alors qu'ils ne maitrisent déjà pas leur chevaux/poneys au trot, ou au galop...Les examens "galops" sont filés comme des cadeaux Bonux...

L'horreur... Aucun plaisir à monter dans ces conditions..Mais bon, "ça saute " alors, on s'imagine qu'on monte bien à cheval...

Bien domage tout ça...



Par erika : le 07/06/11 à 18:48:30

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 Je rente d'un stage ou j'étais en cours avec une jeune allemande qui souhaitait valider son galop 7 francais (pour sortir en concours en france je pense), ses deux jeunes soeurs de 11 ans étaient avec ma fille en cours d'obstacle (validation galop 3).

Je ne sais pas qu'elle méthode est la bonne ne fréquentant pas plus que c'est les école d'équitation francaises (je suis une ancêtre dressée à la cravache par des enseignants militaires, et je donne moi-même les cours à ma fille ), mais d'après ce que j'ai pu constater, c'est que les allemands sont nettement plus avancés question dressage travail sur le plat,
Ils sont dans leur cheval ont une position irréprochable.
Par contre le saut ne vient qu'avec un niveau galop 4 chez nous, c'est donc très dur pour eux de raccourcir leurs étriers de 4 trous de lever leur cul de la selle et de laisser aller les chevaux.
Les deux gamines étaient terrorisées par le côté fonceur pas vraiment disciplinés des petits anglos.

Quand là la soeur ainée, on lui a refusé l'inscription au galop 7, main trop dure, rênes dans la culotte en permanence, pas d'équilibre cheville genou hanche, pied posé sur l'étrier talon toujours en l'air, pourtant elle aussi impressionnante sur son cheval, tankée dedans rien qui bouge mais d'une rigidité physique et mentale totale.

Notre moniteur un completeux était en transe quand il a voyait mettre son cheval en force sur la main sitôt entrée dans la carrière, et n'arrêtait pas de luis dire "laisse le avancer, tu tues l'impulsion"
C'est sûr que je la voyais pas du tout sur le cross du galop 7 ou alors plantée sur le premier obstacle

Donc certes un très bon apprentissage, des gens "dans" leur cheval très fixes, rigoureux, mais d'une rigidité impressionnante, le cheval est une machine aux ordres point !

Par phoeb : le 07/06/11 à 18:52:34

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 ah non mais les gens bêtes c'est partout!! l'an dernier j'ai viré une gonzeese qui suspendait son môme de 1 an entre les fils électriques pour caresser les poneys.
Elle m'a dit que c'était nimporte quoi, qu'il n'y avait aucun danger, et surtout "je connait les chevaux"...

dans un autre genre, à mon premier taf, on emmenait une petite balade attelée, les gamins dans les carioles, et les accompagnants tenaient les poneys en main (shetlands). Pendant la promenade on fait une pause pour faire décorer les carioles avec les fleurs etc dans un chemin pas loin de la route.
Et en me retournant pendant que je donne les consignes, je vois le père qui tenait le poney derrière moi qui monte et s'allonge sur le shet!! shet attelé avec les gamins qui descendent de la cariole!!
je lui dit de descendre immédiatement, que c'est dangereux et tout, et il me sort: "bah je croyais qu'un shetland ça pouvait porter le poids d'un adulte?"



y'en a, même quand ils font pas exprès, qui sont vraiment graves...comme ceux qui envoient ou laissent leur gamin rentrer dans les prés pour aller caresser les poneys en short et en sandales...ça c'était y'a 2/3 semaines, j'étais en rogne, j'ai gueulé contre la mère qui n'a rien trouvé de mieux à me répondre que: "d'accord"

Par phoeb : le 07/06/11 à 18:55:20

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 Mais il ne faut aps oublier qu'il y aussi des moniteurs qui mettent la pression et envoient els gamins et les poneys dans les concours comme ça.
Je travaille avec un instructeur qui va en concours avec des cavaliers du club (les cavaliers ont demandé), j'ai dit à aux cavaliers que je n'irais pas les voir sur les cso car j'ai pas envie de péter un câble en regardant les autres...le peu que j'ai vu j'étais folle

Par Nataljia : le 07/06/11 à 19:18:55

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 Erika : Des gens comme ça ça existe partout je pense... C'est vrai qu'on a tendance à dire des Allemands qu'ils sont froids et psychorigides, mais je pense qu'en faire une généralité c'est abusé (peut-être que je dis ça parce que je suis moi-même allemande et que la majeure partie de ma famille l'est et que j'aime beaucoup ma famille )...

C'est sur que ce que tu décris (la cavalière qui voulait valider son Galop 7) semble assez désastreux, limite cliché (en lisant ta description j'ai limite pensé au dictateur de C. Chaplin) , mais là encore, attention à ne pas faire de ce cas particulier un cas général.
Je sais qu'en Allemagne, à l'époque du moins, on nous a bassiné avec les talons vers le bas, le fait d'avoir une main douce etc. Ca dépend d'où elles viennent aussi ! Après, je ne vais pas faire du nationalisme primaire et défendre mon pays comme une possédée

Par Alinemagg : le 07/06/11 à 19:54:06

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c'est vrai que dans la plupart des clubs que j'ai vu (en france) l'aprentissage se fait exactement comme vous le décrivez. J'ai d'ailleur commencé dans un club comme ça, directement mise dans une reprise avec un moniteur qui m'a a peine adressé 2 mots et le poney suivait juste les autres. Du coup j'ai surtout appris au ressenti et en regardant les autres.

Maintenant je suis dans un super club. On est maximum 5 par cours (dans le mien on est 3 ). la gérante ne fais pas ça pour l'argent (elle gagne assez avec la pension) et aime vraiment ses chevaux. Et après 5 ans d'équitation j'ai enfin appris a mettre un couverture a un cheval, a le doucher, a lui graisser les sabots ... Ce que je n'airais j'amais appris dans l'autre club.

Mais d'un autre coté j'ai eu de la chance car on ne m'a jamais forcé a faire un exercice qui me faisait peur, sauf si il n'y avait vraiment aucun risque pour moi, et on ne m'a jamais poussée a faire des concours.

Par erika : le 07/06/11 à 20:24:26

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 Nataljia ne prends pas ma remarque comme une critique générale des allemands, je suis désolée si je t'ai peinée, c'est n'était pas l'effet recherché, d'autant que je suis quand même favorablement impressionnée par la manière de monter des allemands (pour le peu que j'en ai vu et c'est sûr que je peux pas généraliser).

Je parlais de le jeune fille qui était avec moi en cours et c'est sûr qu'elle était sympathique mais même hors équitation assez rigide dans sa personnalité et ça ce n'est pas parce qu'elle était allemande.

Ce que j'ai pu en retirer c'est qu'il est en fait difficile de monter avec une technique allemande nos anglo arabes francais, qui n'ont pas été éduqués dans ce sens, c'est très perturbant pur les cavaliers et les chevaux, donc il y a bien une école allemande et une école francaise.

Par phoeb : le 07/06/11 à 20:27:04

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 concernant les histoire d'hippologie et pratique à pied, c'est impossible d'apprendre ça aux cavalier durant les cours.
Les cours, surtout les mercredi et samedi, s'enchainent. Au mieux, il y a 30min entre chaque reprise. Si le moniteur a 2 cours à suivre, il ne peut pas à la fois:
aider à desseller
aider à seller
montrer comment mettre une couverture et l'enlever (ou tout autre chose)
plus les continuels tracas (y'en a toujours: machin est en retard, je trouve pas ma bombe, bidulle s'est détaché, qui je monte, on peut changer de poney, machin est déferré etc).

Ce genre de choses je me le permets avec des cours qui sont unique, par exemple le vendredi matin, j'en ai qu'un, et bien on en profite toujours pour ça.

Sans oublier aussi que ce que les cavalier payent, ce n'est que l'heure d'équitation montée! Donc le temps qu'on prend aider avant et après, il n'est pas payé. Et ça les gens, ils l'oublient bien facilement, par contre si fait marcher les chevaux 7 dernières minutes, ça ils n'hésitent pas à vous le reprocher!!

L'alternative en france pour apprendre l'hippologie ce sont les stages, ou bien (encore jamais vu) des cours d'hippologie. Mais bien sûr, ça se paye (normal!) mais eprsonne ne veut payer.

Donc au final, on laisse les gamins dans leur m**** jusqu'au prochain galop, et le jour du galop, s'ils ne font aps de stage avant, on se fait râler dessus parsqu'ils ne savent pas...


Alors bon, c'est pas forcément une question de volonté, mais une question de temps. Le temps, on en a pas toujours quand il nous en faut.

Par Alinemagg : le 07/06/11 à 20:41:48

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phoeb : c'est vrai que j'ai de la chance, je n'ai encore pas vu d'autres clubs semblables. Je monte le samedi (il y a donc pas mal de cours) et c'est la gérante, la stagiaire, ou même les autres cavaliers ou proprios qui nous aident au début pour les soins, l'équipement ou autre. Et pour la pratique à pieds, la monitrice nous a proposé des cours a pieds (surtout longer) si on voulait.

L'objectif de ce club c'est : "pouvoir s'occuper de ou travailler nimporte quel cheval, dans toutes circonstances" du coup on monte des chevaux très différents les uns des autres, avec des caractères très affirmés, et on doit faire les exercices demandés, les réussir tant bien que mal et faire aussi bien que les autres, voire mieux, avec des chevaux "difficiles".

En plus la monitrice nous fait de la théorie lorsque l'on est a cheval et nous décompose chaque mouvement du cheval, chaque réaction à nos demandes et je trouve ça vraiment important. Je pense que c'est ce qui manque le plus dans l'enseignement de l'équitation.

Par phoeb : le 07/06/11 à 21:02:31

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 La théorie j'en fais aussi pendant le cours, durant une pause, mais on ne peut pas tout voir...surtout que moi je me lance toujours dans des discours qui durent 30 plombes, donc à chaque fois, je perd 10/15 min alors j'essaie de faire cours et rare

Je sais pas ce qui se passerait si on proposait des cours d'hippologie...à voir! Je vais en parler avec mon collègue. Mais la difficulté est aussi de trouver des crénaux horaires, et pour els gamins qui ont cours toute la semaine, c'est pas facile!!

Par miss_rapido : le 07/06/11 à 21:05:27

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 pour la théorie avec les enfants j'applique une methode que ma mono me faisait fair :

trot assis sans etrier quand tu as bien repondu a la question tu as le droit de rechausser idem pour tous les jeux de mise en selle (grenouille, moulin, ect...) je pose une question de théori et le premier a repondre gagne un confort (c'est comme l'education des chevaux en somme )

en tous cas les petiot adore, les ado se charie et les adulte ben c'est les pire en general il sont plié de rire et n'ecoute rien!

Par miss_rapido : le 07/06/11 à 21:07:40

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 et sinon +1 avec phoeb
je profite des stage pour leur en fair manger a fond et par contre le groupe d'irreductible qui si on les auorisais planterais leur tente au pied du box ben eux je profite des moments ou ils donnent un coup de mains pour discuter chevaux et donc fair de la théorie

Par Chaya44 : le 07/06/11 à 21:13:55

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 Je trouve ce poste très intéressant, ayant moi-même commencé l'équitation en Allemagne et étant depuis relativement peu dans un centre équestre français pour reprendre après des années sans monter.

D'après mes souvenirs et ce que je vois actuellement, une des grandes différences que je vois, c'est effectivement l'orientation "loisir avant tout" dans mon centre actuel et une orientation "apprentissage et rigueur" dans mon centre précédent en Allemagne. Je pensais que c'était peut-être lié à ces deux centres, mais à vous lire, c'est une tendance plutôt générale...

Deuxième chose qui m'a marqué, et peut-être lié à la première, c'est que les cours en France me semble très orientés CSO alors qu'en Allemagne, on faisait quasiment que du dressage.
Là encore, je pensais que c'est lié aux deux centres, n'ayant pas vraiment la possibilité de comparer.

Dans mes souvenirs, lors des premiers cours, on était dans le cours collectif, mais le poney était tenu en longe par une personne.

Ce que j'aimais bien aussi et que je n'ai pas retrouvé ici, c'était la possibilité d'avoir un poney dont on pouvait s'occuper en dehors des cours, notamment venir pour faire du pansage, entretenir le boxe etc. (on pouvait faire la demande à notre monitrice et, si elle était d'accord et qu'il restait une place avec le poney qu'on souhaitait, on était inscrit dans une liste (max.2 par poney).

Sinon, j'ai l'impression que les concours représentent davantage un objectif en cours en France qu'en Allemagne, mais là encore, c'est peut-être lié aux deux clubs plutôt qu'à des différences entre pays?

Par Alinemagg : le 07/06/11 à 21:16:02

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 Aussi faut dire que la monitrice a beaucoup de chance parceque dans notre cours, on est pas pressées en plus on est de vraies passionnées du cheval, de son comportement, du coup lorsqu'elle commence ses discours, on est suspendues à ses lèvres, même si ça dure 30 min mais bon heureusement elle n'en fait pas a chaque cours non plus.

Et après il faut se dire que c'est du temps gagné pour les autres cours : on sait quelles sont les réactions mécaniques du cheval, donc on comprends mieux comment effectuer une demande. Bon c'est vrai qu'en pratique ça marche pas forcément du premier coup

Je pense qu'il devrait y avoir plus de moniteurs comme ça, mais aussi que les cavaliers devraient demander eux-mêmes car le but d'un club, ça doit être aussi de satisfaire les clients. D'ailleurs sans les proprios qui y avaient des chevaux en pension, le club n'aurait jamais vu le jours car c'est eux qui ont poussé la gérante à le créer.

Par Alinemagg : le 07/06/11 à 21:22:49

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Chaya : dans le clubs français (en tout cas ceux que je connait) on doit s'occuper de son cheval avant et après le cours (sinon on se fait engueuler pour sûr.) et je vais même dans un club où je ne monte pas, une fois par semaine, pour m'occuper de la jument que je montais avant et le gérant ne s'en plaint pas, bien au contraire

Par Chaya44 : le 07/06/11 à 21:33:43

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 Alinemagg, s'occuper du poney/cheval avant et après le cours, cela va de soi pour moi, du coup j'ai oublié d'en parler.
Je pensais au fait de s'occuper du poney/ cheval un jour ou on ne monte pas. Faire son boxe (s'il en a un) etc.


Par Alinemagg : le 07/06/11 à 21:37:11

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Chaya : justement dans le doute j'ai aussi préciser que c'était possible, comme je le fais moi-même

Par Chaya44 : le 07/06/11 à 21:42:18

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 ok

il existe un terme en français pour ça?
ce n'est pas une DP, c'est sur, mais je ne sais pas trop quel terme y correspond en français (ou ça me vient pas là en tout cas).
En allemand c'est un "Pflegepony". Quelqu'un connait une traduction?

Par Alinemagg : le 07/06/11 à 21:45:08

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 perso je suis même pas sure qu'il existe un terme pour le désigner

Par sheitane : le 07/06/11 à 22:23:43

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 ok avec ce qui a été dit en général...


commencer avec des cours particuliers, a la longe ou a cheval, ça serait genial a mettre en pratique. sauf que si je propose ça, 90% des nouveaux clients me répondent que c'est pour leur voler leurs sousous, et que dans les trois clubs a 5km a la ronde ça marche pas comme ça et ils peuvent vraiment monter a cheval tout de suite


bref pas facile... heureusement il y a des personnes qui comprennent qu'elles progresseront beaucoup plus vite en procédant d'une manière correcte, et qu'il est logique que le cours soit plus profitable tout seul qu'à 8 (maximum dans mes cours débutant).


sinon concernant Lamotte, je rajouterais un bémol... chez nous par exemple, on a que de grands poneys dans la cavalerie (et des bons!), nés chez nous, qui tournent du débutant au galop 7 et sortent en concours. pour les préserver, on les limite à club2 (90cm), et si les cavaliers veulent faire plus, il leur faut leur cheval.
donc on les emmène à Lamotte, en club 2, et oui c'est super facile de se qualifier et on court contre des brêles... mais ceux qui se classent, dans 90% des cas, c'est parce qu'ils le méritent!

L'an dernier on a eu 3 champions de France en CSO, ne me dites pas que c'est parce que c'est super faciiiiiiile et qu'ils sont tous nuls

Par Nataljia : le 08/06/11 à 00:53:19

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 Erika : Je ne l'ai pas mal pris du tout . C'est juste que j'entends tellement de gens me dire qu'ils ont rencontré des Allemande psychorigides que je commence à me demander si je n'ai pas un problème

Chayaa44 : Tu sais, moi aussi j'ai passé un temps fou à chercher une traduction pour le mot allemand "Pflegepony". Et tu sais quoi ? Je n'ai jamais trouvé, alors que je n'ai eu aucun mal à traduire des passages d'Ainsi parlait Zarathoustra lors de mes partiels. C'est dire... une traduction de ce mot ne peut pas exister ! C'est intéressant que l'on soit deux dans le même cas, à avoir monté dans les deux pays et, de surcroît, à partager la même opinion sur la question sus-évoquée.

phoeb : Oui, tout à fait. On oublie souvent que les moniteurs ne sont pas des machines, qu'ils ont du travail et qu'ils ne peuvent pas donner le bras quand ils tendent un doigt. J'imagine à quel point ce métier est difficile ! Moi-même je suis dans l'enseignement (soutien et consolidation scolaire en privé ou en groupe lors de stages intensifs) et je sais à quel point cela peut être difficile...

Sheitane : Il ne fallait pas le prendre comme une injure ce qui a pu être dit sur Lamotte. J'ai de la famille à Lamotte et j'ai souvent assisté aux championnats (en tant que spectatrice, je le précise) et il est évident que ceux qui sont placés le méritent. Je pense seulement que c'est bête de faire participer des gens à des concours, alors qu'ils n'ont pas le niveau... non seulement ça fait durer le plaisir, mais en plus, ce n'est jamais bon pour la confiance en soi et tout ce qui va avec.


Par amazon64 : le 08/06/11 à 06:23:46

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 Quand j'ai débuté, c'était il y a 35 ans, j'ai commencé par faire 3 séances à la longe, avant d'intégrer une reprise d'une dizaine de cavaliers. Je pense que ces séances de longe étaient bénéfiques : pas besoin de se préoccuper de la direction et de la vitesse, on pouvait se concentrer uniquement sur la position et le ressenti des mouvements du cheval.
Ensuite, en reprise, c'était mise en selle, mise en selle, et encore mise en selle...le plus souvent sans étrier (au galop notamment), avec un moniteur ancien militaire qui nous hurlait dessus pendant toute la séance (même les chevaux en avaient peur!). Quant au saut, je crois me souvenir n'avoir franchi mon premier cavaletti qu'après une bonne année de pratique.
Je suis maintenant maman, mes deux enfants font du poney, et lorsqu'ils ont débuté j'ai été surprise de voir qu'ils étaient en reprise dès la première séance. Dans ces cours destinés aux plus jeunes, la monitrice proposait presque systèmatiquement des jeux ou des balades en main, mais les vrais séances de travail étaient rares, et du coup, j'avais l'imression que mes enfants ne progressaient pas. Par exemple, ils ne galopaient jamais...Raison invoquée par la mono : les shetlands ne savent pas galoper ...
Il est vrai que les poneys en question étaient toujours monter par de très jeunes enfants débutants et qu'ils avaient bien compris qu'ils pouvaient n'en faire qu'à leur tête.
Cela me paraît un point important: que les chevaux et poneys montés par les débutants la plupart du temps soient montés, de temps en temps, par des cavaliers confirmés, histoire de ne pas leur laisser prendre de mauvaises habitudes (et c'est sans doute bon pour leur moral aussi).
Je précise que mes enfants ont changé de club depuis un an, et progressent mieux depuis.

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