Obligation de diplôme pour enseigner en France?
Sujet commencé par : BountyB - Il y a 83 réponses à ce sujet, dernière réponse par liteulorce1 personne suit ce sujet
Par BountyB : le 13/05/16 à 20:07:36
| Dire merci | Bonjour, je donne des cours d'équitation en Suisse et j'ai une demande de cours privé d'une personne résidant en Suisse mais qui a ses chevaux en France voisine. J'avais cru comprendre que dès 2016, il n'y avait plus d'obligation d'avoir un diplôme pour donner un cours en France, est-ce correct? |
Par BountyB : le 23/05/16 à 23:06:01
| Dire merci | Je rajoute quand même que, effectivement, une des spécificités de la France est la pratique de l'équitation de club et que, dans ce cadre, les diplômes me semblent être une nécessité car il s'agit d'accueil de public, de groupe, d'enfants, etc ... mais que dans un cadre privé comme l'est la pratique de l'équitation par un cavalier propriétaire de son cheval pourquoi serait-on obligé d’avoir recours uniquement à des diplômés si nous ne trouvons pas "chaussure à notre pied" ? Je pense comme toi pauline24  |
Par Uriette : le 24/05/16 à 04:27:02
  DéconnectéDire merci | Je suis aussi assez d'accord avec l'idée que le système tel qu'il est, est adapté à l'enseignement de la pratique sportive dans un cadre collectif sur une cavalerie de club, et ne l'est pas pour une pratique individuelle. Cela provient plus du fait que l'équitation est d'abord considérée comme un sport et le cheval comme un animal de rente, c'est pas vraiment une question de diplome stricto sensu. Du coup on forme les enseignants à être des entraineurs sportifs (qui recherchent la performance sportive chez leurs élèves) avec des cavaliers qui montent sur des chevaux concurrentiels. Les cavaliers de loisirs sont confrontés à des problématiques qui n'existent pas dans le sport (ou plus exactement qu'on corrige en remplaçant le cheval par un autre, et ce cheval se retrouve dans le circuit loisir, c'est le cas typiquement des chevaux de courses), ou des problématiques liée directement à une "mauvaise" pratique du loisir (par exemple l'obésité). En fait le cavalier propriétaire de loisir est un nouveau marché qui se développe, il y a fort à parier que ça va aussi évoluer au niveau de l'enseignement comme ça évolue au niveau de l'élevage qui produit maintenant des chevaux spécialement adaptés à cette pratique du loisir. J'ai pas vraiment d'avis sur l'utilité du diplome, si ce n'est qu'il est certain qu'en France, on n'a pas le sens de la responsabilité individuelle, déjà qu'on fait un peu n'importe quoi quand c'est réglementé  |
Par liteulorce : le 24/05/16 à 13:57:10
| Dire merci | Y'à plein d'ATE, de gérants ou propriétaires de structures qui donnent des "conseils", suffit de faire pareil! [url]on forme les enseignants à être des entraineurs sportifs [/url] heu, moi je crois qu'on forme à l'heure actuelle, des animateurs, pour animer ,pis c'est tout! Et que contrairement à des gens de chevaux ,on se met même à produir des ponts entre un niveau d'étude et un niveau "équin", hors on peut tres bien avoir un bts en management du sport, ça n'apprend pas à lire un cheval, ni à avoir les armes ou même le doigté pour régler le moindre problême. (enfin je dis ça ,ça date aussi!) Mais je vois bien cela pour les de,et des jeps... bon aprés sils finissent leur cariere au smig tout va bien..  |
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