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Sujet commencé par : balthazard - Il y a 77 réponses à ce sujet, dernière réponse par sab46
1 personne suit ce sujet
Par balthazard : le 30/05/18 à 01:53:02

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Ma jument est morte...stupidement..., une jambe cassée au pré, je ne saurai jamais comment et je m'en moque. Prévenu à 10h, tout était fini 1h plus tard, 13 ans de vie commune évanouis en quelques minutes. Je pensais qu'elle vieillirait avec moi et j'avais souvent pensé dans ma tête à ce que seraient nos vieux jours. Je sais que personne n'a la solution mais cela s'est passé il y a deux semaines et je n'arrive pas à sécher mes larmes, même les petites pilules ne font plus d'effet. J'ai pourtant plus d'un demi siècle et je crois déjà en avoir vu mais là c'est trop dur. Je ne cherche pas de condoléances, j'ai eu beaucoup de témoignages de sympathie mais je crois que seuls les cavaliers peuvent comprendre. A qui cela est-il arrivé? comment avez vous fait?
J'ai fait le choix de retrouver un cheval, très vite, car à mon age j'ai l'impression que le temps presse, je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais j'ai peur que si j'attends, je ne remonte plus jamais...


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Par nautilea : le 30/05/18 à 12:23:44

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Pour répondre à Merano, j'ai vendu mon poulain oui. Je l'ai vendu à 8ans à une amie.
Je pense que c'est ce que j'ai fait de mieux pour lui. Il s'entend bien avec sa nouvelle cavalière, alors que ce n'était pas le cas avec moi. Il est heureux, ils sont heureux ensemble. C'est très bien.

Par paddy70 : le 30/05/18 à 12:39:43

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Par merano : le 30/05/18 à 13:27:49

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Par Litchy25 : le 30/05/18 à 13:44:03

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merano je pense que tu dis n'importe quoi. Tu peux être marié puis divorcer après des années de vie commune, alors pourquoi ne pourrait on pas ne pas s'entendre avec un animal, même après des années ensemble ?

Par sheytana : le 30/05/18 à 13:47:54

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En même temps, encore une fois, c'est pas le sujet

Par Pascale1 : le 30/05/18 à 13:51:12

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et quand bien même.... J'adore mon cheval de 19 ans.... Mais je n'ai pas l'outrecuidance de croire qu'il n'aurait pu être heureux qu'avec moi Il est très souvent monté par des copines, ss que ça ne lui fasse grand chose.
Pour ma jeune, qui est plus près de l'humain, je crois que ça ne changerai rien non plus: elle adore ma DP qui la monte et s'en occupe fréquemment, on partage le "travail". Si je ne pouvais pas la garder, je lui en ferait cadeau, sans hésitation, je sais qu'elle serais bien.

Rien a voir avec ma chienne qui ne mange et ne boit pas qd je m'absente une journée (mais qui vit H24 avec moi).

Par Erzebeth : le 30/05/18 à 13:52:47

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Mais comment peut on ne pas s'entendre avec son poulain, ou avec un cheval qu'on a depuis plusieurs années ? Cela dépasse mon entendement.

Ben ça arrive.
C'est comme ça que j'ai récupéré mon cheval. Son ancien proprio qui l'a eu poulain ne s'est pas entendu avec. il a préféré me le donner, à moi qui le connaissait depuis toujours et qui l'avait débourré, plutôt que le garder à ne rien faire, d'autant qu'il s'était fait peur avec et en ressentait une certaine amertume. Le cheval du coup en était arrivé à avoir peur de lui alors qu'il s'en était toujours bien occupé.
Il ne l'a pas fait de gaité de cœur, mais il me l'a donné en pensant que ce serait mieux pour tout le monde. Je pense pouvoir dire que ça l'a été.

Comme déjà souligné, penser qu'on est la seule personne au monde à pouvoir s'occuper d'un cheval, ça dénote d'un grand manque d'humilité.
mais vas-y, continue de faire la morale à tout le monde...

Par beeboylee : le 30/05/18 à 13:53:15

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Pour en revenir au sujet..parce que alimenter le troll, hein..
je comprends ton desarroi à double titre.
Da'bord parce que quand mon cheval de coeur est mort subitement en pleine forme à 19 ans, j'ai mis du temps à considerer avec le meme amour le jeune qui etait dejà la relève et qui etait pourtant là...
Des annés plus tard, le jeune que j'adore (donc oui on reconstruit une relation aussi intense) va sur ses 15 ans et se pose pour moi le probleme de sa releve quand il sera vraiment vieillissant .Le souci c'est que je le serai aussi ( je suis ds tes ages, un peu plus jeune si ton age est exact) et je me demande vraiment si j'aurai la force de tout recommencer avec un jeune , ce qui pose aussi le probleme de son devenir à lui s'il vit plus que moi ..ou avec un cle en mains qui ne m'amusera sans doute pas

Par merano : le 30/05/18 à 13:56:11

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Par Erzebeth : le 30/05/18 à 13:59:44

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En même temps Bee, quand tu as connu Dylan, c'était loin d'être un perdreau de l'année, et ça ne l'empêchait pas d'être un cheval très fun à monter. Clé en main, c'est pas forcément plan plan, et on peut aussi construire une relation avec un cheval d'âge.

D'ailleurs si je prends les deux miens, entre la jument rencontrée à 9 ans et racheté à 12, et le cheval que je connais depuis ses 5 jours et que j'ai dressé de A à Z (j'en suis pas forcément fière au demeurant ), c'est avec ma jument que j'ai la relation la plus complice. J'adore l'autre, mais Belline, c'est ma meilleure pote.
Je trouve que l'idée de faire un cheval à sa main, et donc qu'il faudrait forcément un jeune, c'est très surfait. Une relation avec un cheval, c'est quelque chose d'unique, et ça se construit à deux, chacun avec son passif. Un cheval qui a déjà de l'expérience apporte d'autres choses qu'un jeune, même si dresser son cheval est valorisant.

Pour la relève, je sais que j'aurais été incapable de me projeter dans une autre relation après la perte de ma jument, c'est pour ça que je suis très contente d'avoir eu Sherpa (bien) avant. le jour où Bellinda partira, il m'aidera à continuer à aller de l'avant parce qu'il sera là, alors... pas le choix, et puis je l'adore aussi.
C'est pour ça que je pense que c'est personnel.

Par merano : le 30/05/18 à 14:00:00

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Par Assimilee : le 30/05/18 à 14:02:00

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Merano, Merci d'arrêter de troller. J'ai autre chose à faire que de retirer les HS que vous faites.

Je demande aux autres d'arrêter de lui répondre. Même si vos réponses sont pertinentes, ca n'est pas le sujet. Un autre poste peut être créé au besoin.

Je retirerais les commentaires HS, même ceux qui ne sont pas postés par Merano.

Ce poste ne se prête vraiment pas aux digressions de ce genre.

Par Yann22 : le 30/05/18 à 14:03:36

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Pour ma part, je sais que je vais très mal vivre le départ de Goën. Et je sais aussi que je n'aurai sans doute pas d'autre cheval ensuite. En effet, le deuil est personnel et il me semble inconcevable de porter un jugement sur comment on le vit et assume les suites.

Courage.


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Par balthazard : le 30/05/18 à 14:03:37

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Eh bien je prend la parole puisque j'ai lancé le sujet..
Vendre ma jument aurait été inconcevable...pour ma fille (26 ans quand même..) reprendre un cheval est inconcevable, elle me fait la gueule depuis que j'ai pris cette décision et ne veut même pas regarder les annonces que je lui montre. Sauf qu'elle n'a pas arrêté de travailler, qu'elle dort bien et ne se shoote pas aux benzos pour tenir le coup...
Je suis allé voir une petite jument, sa proprio la vend alors qu'elle ne l'a que depuis 2 ans, je me suis dit aussi, "comment est-ce possible" eh bien elle ne peut plus monter correctement pour cause de maladie, la jument est super choyée et elle ne veut pas la voir déperir. Pour la voir j'ai du montrer patte blanche et longuement expliquer ce que sera sa vie future.
Une de mes amies s'est acheté un jeune cheval, elle s'en occupe parfaitement, mais hélas, il n'est pas aussi facile que ce qu'elle pensait et je pense qu'elle prend conscience que son niveau est insuffisant, elle envisage de le vendre, au final cela ne me choque pas plus que ça, il sera mieux avec un cavalier plus confirmé et je t'assure qu'elle n'en parle pas de gaité de cœur ou comme un soulagement.
La jument dont je te parle est délicate, cela se sent, c'est sans doute le genre de cheval d'une seule personne, je prend le pari que cela puisse être moi mais si cela ne colle pas, je la revendrai (avec surement un grosse perte financière et tout autant de précaution que son actuelle propriétaire) car je sais qu'elle ne sera pas heureuse.

Par beeboylee : le 30/05/18 à 14:05:10

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Je suis bien Ok avec l idee que faire un cheval à sa main est parfaitement stupide.
Mais faut etre aussi realiste :quand toi meme t'es plus un perdreau de l'annee, si tu te rachètes un clé en mains pour eviter les affres de l eventuel "'apres" faut qu'il soit sage .

Par Assimilee : le 30/05/18 à 14:06:40

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erzebeth , c'est ce que je me suis dit quand j'ai eu mon deuxième. Ca aurait été sans doute plus simple si je l'avais eu avant le décès du premier. Tu créé la relation avant et tu compares sans doute moins.

Je trouve le message de tessa , très juste à ce sujet.

Mais je pense que pour balthazard , le fait qu'on en parle avant et qu'il soit "prévenu" de ce risque aidera sans doute.

Par merano : le 30/05/18 à 14:07:14

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J'arrête d'intervenir sur ce post, mais rappeler qu'un cheval est un compagnon pour la vie, envers lequel nous avons des responsabilités, du fait de sa nature d'être sensible, dépendant et capable d'affection, me parait être une forme d'hommage qui n'est pas entièrement déplacé.

Par nanette : le 30/05/18 à 14:13:51

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Oui et parfois les choses font que nous confions cette responsabilité à quelqu'un d'autre, où la plupart du temps tous les besoins du dit cheval seront respectés

Par beeboylee : le 30/05/18 à 14:13:59

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La dimension supplémentaire de la gestion de la douleur c'est tout de même la perte subite d'un animal en bonne santé . J'accepte "assez facilement "de perdre mes vieux animaux .Ca me fait de la peine mais demeure ensuite une douce nostalgie..C'était dans l'ordre des choses, quoi

En revanche chaque fois que j'ai perdu un animal jeune ou pas si vieux, ça a été abominable

Par balthazard : le 30/05/18 à 14:15:55

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beeboylee
Je pense que c'est la situation que je vis, je compte repartir avec un cheval d'une dizaine d'années, pour ne pas me retrouver avec un cheval trop jeune à qui je ne pourrai plus rien donner dans 10 ans, mais un dont je pourrai profiter aujourd'hui et que je pourrai accompagner quand nous serons trop vieux.
Par "clef en main", je voulais dire un cheval quelque peu blasé qui "fait son boulot" sans plaisir ou déplaisir ni grand risque pour son cavalier. Ma jument avait 18 ans, me pardonnait tout, mais était loin d'être facile, il fallait savoir pactiser avec elle et surtout ne montrer aucun stress en selle, dans ce cas c'était le rêve.
Je vais sans doute faire le pari d'une jument qui m'a semblé bien dans sa tête mais qu'il faudra convaincre que je ne suis pas celui qui va monter sur son dos le temps d'un parcours ou d'une reprise...si cela colle j'ai une patience infinie


Message édité le 30/05/18 à 14:26

Par beeboylee : le 30/05/18 à 14:17:37

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te souhaite que ça fonctionne +++
Si je m en rachete un, ça sera aussi sans doute un 10 ans

Par cyberds : le 30/05/18 à 14:27:14

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Je comprends ce que dit Bee, mon cheval a 32 ans, j'angoisse à l'idée de le perdre, j'en fais des cauchemars la nuit, des "petits arrangements" avec les esprits auxquels je ne crois pas genre "s'il se roule deux fois et demi, il vivra encore 10 ans" et je retiens mon souffle jusqu'au dernier "demi" ... Je ne suis pas rationnelle quand il s'agit de lui, et pourtant j'ai dans un coin de ma tête la notion de l'inéluctable, je sais que c'est dans l'ordre des choses, il va bien mais il a besoin de plus de soins, de compléments, de nourriture, j'ai pris acte de son vieillissement même si c'est douloureux.
En revanche l'accident, la maladie d'un cheval en pleine force de l'âge avec qui on pourrait encore passer 15 ou 20 ans, c'est affreux!
balthazard , je compatis, vraiment, et je ne peux que comprendre et approuver ton envie de t'en sortir en allant de l'avant, je te souhaite beaucoup de courage et de la chance dans tes rechercher d'un(e) compagn(e)on avec qui partager quelques bonnes années d'équitation

Par Litchy25 : le 30/05/18 à 15:05:43

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Pour ce qui est de ta fille balthazard je pense pouvoir affirmer ayant vécut la même situation, (la fille, c'était moi) qu'elle regardera le cheval d'un mauvais oeil quelques temps mais sera finalement ravie de te voir te reconstruire avec un autre.
Surtout ne pas se culpabiliser ou y voir une trahison, j'en ai moi même voulu à ma mère d'avoir "remplacé" si vite le cheval de la famille mais je comprends maintenant, avec un peu plus de maturité si j'ose dire, que ce nouveau cheval était simplement nécessaire à l'épanouissement de ma maman et à son processus de deuil.

Je te souhaite bien du courage, et surtout de pouvoir faire le deuil de ta jument sereinement. Le temps guérit les blessures, et je pense que cet adage s'applique particulièrement lors de la perte d'un être cher.

Par kagnotte : le 30/05/18 à 15:08:46

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J’ai perdu mon cheval de 5 ans , ça a été très dur, j’en ai repris un peu d’en temps après, et son demi frère en plus. J’ai mis un peu de temps à m’y attacher, mais j’avais Besoin d’un autre cheval pour avancer. Aujourd’hui j’adore ce cheval, c’est mon bichon, et on s’entend à merveille.
J’ai perdu mon vieux cheval celui qui m’a tout appris il avait 35 ans, mais il est parti de sa belle mort, il s’est endormi un matin. Pareil il reste un bout de lui dans mon cœur, et si j’en ne reprends que des chevaux avec de l’arabe c’est certainement à cause ou grâce à lui.

J’ai eu plusieurs chevaux et chaque histoire est différente mais peut être aussi forte. Et oui il peuvent vivre sans nous, mais nous on a du mal à vivre sans eux.

Plein de courage dans ces moment difficile.

Par lutine88 : le 30/05/18 à 17:15:18

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Plein de courage à toi.

J'ai des chevaux dans ma vie depuis que j'ai 8 ans. Ma jument avait 3 ans, elle en aura 22 cette année... C'est clairement l'histoire de ma vie. On se comprend d'un regard, on est fusionelle et on a tout fait ensemble ..
Il y a 8 ans, elle m'a fait un adorable poulain, qui est comme je l'espérais, en mieux.
Il est plus sociable que sa mère, et je le reconnais bcp dedans. Il est génial et comme il est né à la maison, on a une relation très très forte. 2 jours après son sevrage j'ai perdu mon papa brutalement. Je me suis clairement réfugiée auprès de mes chevaux, et encore maintenant c'est mon oxygène. Et Mon lien avec Mon père.

Mon troisième cheval est le cheval de mon papa, j'ai pris le relais à son décès et il a maintenant 34 ans. Petite je ne l'aimais pas trop, il était brute, mordeur, me traînait à peine je mettais un pied à l'etrier.
En 15 ans qu'il est avec nous il a changé et c'est devenu un cheval adorable. Et voilà quelque chose que j'ai encore l'impression de partager avec mon père. Et quand il ne sera plus là...

Bref tout ça pour dire qu'ils sont tjs avec moi et que rien que d'imaginer qu'il puisse leur arriver qqch, me file les larmes aux yeux.
Je suis à 7000 km d'eux là, je sais que ma maman gère mais vu l'âge de Sieg, mon angoisse c'est vraiment qu'il parte... Pendant mes absences. D'autant plus qu'Heidi vit avec depuis près de 20 ans donc bonjour le deuil pour elle aussi

Quand on partage autant de nos vies avec eux, il n'y a guère que des cavaliers qui peuvent conprendre notre chagrin
Et je sais d'ors et déjà qu'il faudra rien me demander lorsque ça arrivera et pas me dire "c'est la vie"...

Par elphe : le 30/05/18 à 17:19:33

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J'ai perdu Hélios, il y a 9 ans maintenant … il avait 12 ans et a fait une rupture d'anévrisme, retrouvé mort au pré un matin même pas eu le temps d'y dire aurevoir ou d'être avec lui le point positif, il n'a pas souffert
Puis j'ai voulu racheter sans attendre un autre cheval et je suis tombée sur ma jument
Très très différente niveau caractère
Il m'a fallu 5 ans pour faire mon deuil d'Hélios et pour laisser de la place à ma jument … c'est à ce moment là que notre relation s'est améliorée toutes les deux

C'est horrible quand tu vis ça seule, les gens te disent "oh ça va, ce n'est qu'un cheval" mais non, non ce n'était pas qu'un cheval, c'était mon meilleur ami … il restera toujours en moi et une partie de moi est partie avec lui

Courage



Message édité le 30/05/18 à 17:20

Par coccina : le 30/05/18 à 18:19:21

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Balthazar : là je me mets à la place de ta fille : prends qd même pas une bourrique qui remue de trop. A ton âge (et je trouve que ça comment au mien), si on casse, on se remet moins vite...

Je croise les doigts que tu trouves rapidement un nouveau compagnon.

Par lbe : le 30/05/18 à 18:48:35

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Mais comment peut on ne pas s'entendre avec son poulain, ou avec un cheval qu'on a depuis plusieurs années ? Cela dépasse mon entendement

bein je pense qu'on réalise quand ca nous tombe dessus. J'ai élevé mon poulain pendant 3 ans pour me rendre compte que ca colle pas entre nous et j'avais des doutes depuis le début. Il a 5 ans maintenant c'est un super cheval monté mais avec moi ca ne colle pas. Il a été monté par une autre cavalière et elle l'adore mais j'y suis attachée et je n'arrive pas à me décider à le vendre.

Par patatrac : le 30/05/18 à 18:50:06

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J'ai deux ânes que j'aime énormément dont un avec qui j'ai une relation fusionnelle et le jour où il partira... Je sais déjà que je serai inconsolable, même si j'ai plein d'autres animaux que j'aime aussi énormément. Un peu comme ma chienne (et pourtant j'ai un autre chien). Enfin bref tout ça pour dire que je ne sais pas ce que tu ressens ne l'ayant pas vécu mais je comprends tout à fait. Je te souhaite du courage et puisses-tu trouver une autre belle relation avec ton futur compagnon de route!

Par sab46 : le 01/06/18 à 12:50:57

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j'ai perdu mon cheval il a un mois et demi
Fracture largement réparable sans chirurgie
Mais infection s'est mise au milieu et en 1 mois ct fini
20 ans et 14ans de vie commune de complicité, ct le cheval de ma vie
Encore aujourd'hui un gros gros manque de fait sentir, une partie de moi n'est plus vivante, mais pas le choix de tenir car j'ai 2 mulets à m'occuper et qui demandent de l'attention et un que je dois dresser et c'est dur car passer d'un cheval dressé à un poulain mulet à dresser....
Bon courage à toi

Par K.Zel : le 01/06/18 à 13:26:29

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Si ça peut t'aider, un témoignage de mon côté ; on a justement eu une conversation avec ma mère à ce propos. Pour situer, ce sot nos chevaux à tous deux,même si certains son "plus les miens" parce que je les travaille.
En 2012, on a perdu nos deux vieux, l'un de 33 en janvier et mon anglo de 29 en septembre. Ces deux décès proches ont été très difficiles, moi-même je porte mes deuils comme des cicatrices. Néanmoins, je n'étais pas là quand on a dû endormir l'anglo, ma mère si, et ce deuil est une blessure encore à vif.
Il ya un peu plus d'un an et demi, j'ai acheté un bon poney polyvalent et fiable de 10 ans. Pour me faire plaisir d'une part, mais il devait aussi convenir au niveau et l'âge de ma mère (bientôt 69 ans, et des raideurs qui vont avec). Elle l'aime bien, il est très attachant en plus, mais n'avait pas tant le goût de le monter. Néanmoins, elle commence à en prendre l'initiative. Là, hier, elle a décidé d'accompagner une proprio en balade, et c'est un bon pôney d'extérieur, fiable. Il s'est même montrer bien plus prévenant avec elle qu'il ne l'est avec moi et ça lui a fait beaucoup de bien. Plus ça avance dans le temps, plus ce poney l'aide dans son deuil, et notamment en le montant, sans doute parce que cela apporte un partage supplémentaire, une confiance mutuelle nécessaire. On n'avait pourtant jamais monté l'anglo (récupéré à la retraite avec une santé précaire) donc on ne peut pas comparer la monte, mais dans ce cas précis, le fait de monter le poney a fait passer un cap supplémentaire à ma mère dans son processus.

Enfin, en tout cas, je t'envoie tout mon soutien. Ce deuil est toujours un travail long et pénible (j'ai mis près de 10 ans pour faire celui de mon welsh, mais j'ai aussi cumulé les grosses mésaventures équestres par la suite, ce qui n' pas aidé)

Par darius98 : le 02/06/18 à 23:08:40

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Balthazard, j'ai perdu mon cheval de 19 ans en avril dernier, fracture ouverte du radius, au pré, on n'a jamais su comment et pourquoi... Il s'est endormi au pré dans mes bras, j'ai pris la décision tout de suite, il était en souffrance atroce. Ce cheval, c'était le cheval de ma vie, je l'ai connu tout petit, on a tout fait ensemble, pareil que toi, j'imaginais qu'on continuerais a vieillir ensemble... Le deuil, il faut lui laisser le temps, 2 semaines, c'est très frais, trop frais, mais on remonte, tout doucement. J'ai regardé des chevaux peu de temps après sa mort, mais finalement, j'ai laissé tomber. Cela fait plus d'un ans et je recommence à chercher doucement. Je pense que le moment venu, je trouverai. L'atroce douleur s'est estompé, mais les souvenirs sont quand meme douloureux. Il faut s'accrocher, surtout si on est maman, car la vie continue et notre famille a besoin de nous. Courage.

Par Keanjha : le 03/06/18 à 18:14:12

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Quand ma jument est morte, j'étais préparée à ce moment depuis... des années. Parce qu'elle était malade et très boiteuse, parce qu'elle était déjà en sursis.
C'était le cheval de ma vie, je la connaissais depuis qu'elle avait 27 jours, elle avait tout juste 18 ans.
Et malgré la "préparation", le fait de savoir que chaque jour avec elle était une victoire, je l'ai pleurée, je la pleure encore.

Mais quand elle partie, la première chose que j'ai faite, c'est rouvrir tout son espace à ses copains (elle avait un paddock et une zone d'abri que pour elle sur la fin) pour ne pas garder cet espace vide. Je ne supportais pas de voir son absence.
Je n'ai pas eu besoin de reprendre un nouveau cheval parce que j'avais déjà la "relève". Mais sinon, oui, j'aurais surement ressenti le besoin de me trouver un nouveau compagnon.

Moi, j'ai besoin de combler le vide laissé, parce qu'il me rappelle trop la perte. J'accepte ma peine, ce n'est pas le problème, mais j'ai besoin d'avancer, d'avoir des projets, de poursuivre ma vie, tout simplement.
Il y a des personnes qui trouvent cela inconcevable. C'est personnel le deuil, on ne peut pas dire ce qui est bon à faire ou non.

Par balthazard : le 03/06/18 à 20:38:10

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Tu sais Keanjha, j'ai longuement hésité à créer ce sujet, je ne cherche pas à me faire plaindre, ni de conseil, même si finalement j'apprécie beaucoup ceux qui essaient de m'aider. Je voyais que mon entourage, qui n'est pas forcément au fait du cheval ne pouvait pas comprendre ma peine, pourquoi elle était différente de la mort d'un chat ou d'un chien ou pire de celle d'un parent (et ces 4 dernières années, je n'ai pas beaucoup été épargné) j'avais besoin de partager cela avec des gens qui comprennent. Tous les témoignages de ceux qui ont vécu cela m'ont aidé, car tous arrivent à en parler avec les mots de ceux qui vivent le cheval au quotidien. "j'ai besoin de combler le vide laissé, parce qu'il me rappelle trop la perte", tu résumes mon état d'esprit et j'ai peur que ce vide ne se comble jamais.

Darius98, tu racontes exactement ce que j'ai vécu, plus jeune, je ferais comme toi. Ma fille est grande, le reste de ma famille n'existe plus, j'ai l'horrible impression qu'il ne me reste pas tant de temps et que si je ne force pas un peu le hasard tout va s’arrêter là.


Message édité le 03/06/18 à 20:43

Par MILY64 : le 03/06/18 à 21:48:36

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Comme beaucoup l'ont exprimé précédemment, chacun réagit à sa manière face à un deuil et personne ne doit juger.
J'ai perdu mon cheval de coeur il y a bientôt 7 ans et c'est toujours difficile pour moi (désolée, je ne t'encourage pas là ! ). J'ai quand même avancé (heureusement) mais je ressens toujours énormément de tristesse et de culpabilité. Il est mort de coliques à l'âge de 28 ans, je n'ai pas saisi la gravité de la situation, j'ai bêtement fait confiance au vétérinaire alors que mon cheval n'en pouvait clairement plus mais j'étais tellement mal que je n'ai pas saisi que c'était la fin et qu'il fallait lui épargner ces terribles souffrances, il s'est effondré devant moi, son coeur a lâché après avoir terriblement lutté en vain... je m'en veux tellement... mais les regrets ne servent à rien.
J'avais heureusement acheté un poulain 4 avant qu'il ne parte. C'est lui qui m'a permis d'avancer, qui m'a tirée vers le haut quand j'ai réalisé à quel point il s'ennuyait et déprimait sans "sa nounou" qui l'avait élevé. Il m'a fait réagir et j'ai racheté un cheval pour ne pas le laisser seul alors que quelques semaines plus tôt, je ne voulais même plus entendre parler de chevaux et étais à la limite de tout arrêter. J'ai mis du temps à lâcher prise et à arrêter de les comparer à mon premier cheval ou à chercher à le retrouver en eux, j'ai mis du temps avant de comprendre que je ne retrouverai pas la même relation avec eux que celle que j'avais avec mon cheval et que je construisais quelque chose de différent mais de tout aussi unique avec eux ... Ils l'ont ressenti, ça n'a pas été facile tous les jours mais ça va mieux, je suis plus apaisée et ils le sentent, du coup ça se passe mieux. Il faut les considérer pour ce qu'ils sont et ne pas rechercher en eux ce que l'on a perdu. Il faut arriver à passer à autre chose sans pour autant oublier ce que l'on a vécu avant et qui reste si précieux. Tout l'enjeu a été là pour moi.
Je te souhaite de trouver le compagnon qui t'aidera à affronter ce deuil et à t'apaiser tout en conservant tendrement les souvenirs que tu as de ta jument et tout ce que tu as pu apprendre avec elle.

Par maud : le 03/06/18 à 23:56:06

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J ai perdu ma jument il y a 18 mois. 18 ans ensemble, on a fait les 400 coups ensemble ( ado) et m a relevé pendant des périodes sombres.je me suis construite avec elle. Je vivais pour elle, j organisais ma vie autour d elle, son confort, ensuite le mien. Je savais que si un jour je l a perdais que ce serait une épreuve. C est le cas, j ai d autres raisons de vivre ( mon fils..), mais malgré tout j ai perdu mon pillier. C est con à dire hein, tout ça pour un " animal". Ne fais pas comme moi, parles en, fais toi aider si besoin.

Par sab46 : le 04/06/18 à 17:27:18

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j'ai toujours ce vide en moi que j'arrive pas à combler depuis 2 mois et depuis 6 mois pour mon chat pot de colle, une partie de moi est partie c'est vide dans mon moi même
Je peux pas me laisser tomber j'ai un mari une fille, 4 chats et 2 mulets à gérer encore, je suis obligée de tenir mais c'est vide, je sais même pas expliquer comment je tiens, j'avais toujours dis que qd mon cheval mourait je serai dévastée et en dépression en arrêt maladie et c'est pas le cas, mon mari et mes employeurs m'ont bcp soutenue et mine de rien ça a fait je pense

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