Perception courses hippiques et bien être animal.
Sujet commencé par : Sa_Black_Rah - Il y a 82 réponses à ce sujet, dernière réponse par Sa_Black_Rah1 personne suit ce sujet
Par Sa_Black_Rah : le 14/11/20 à 09:28:27
Dire merci | Bonjour à tous, Dans le cadre d'un projet au boulot, je voudrai réaliser un questionnaire sur la perception du milieu des courses hippiques (trot, galop et obstacle) et la notion de bien-être équin notamment. Je fais donc appel à vos lumières en premier lieu... J'en suis à travailler sur la conception précise du questionnaire, et il se peut que je passe à côté de quelque chose de "gros". Donc sans que cela ne parte en débat sur "c'est vrai" ou "c'est faux" ou en jugement de valeurs, quelle est l'image que vous vous faites du milieu des courses hippiques, positif comme négatif? Notamment par rapport à la manière dont les chevaux y sont traités. Vous pouvez préciser si c'est quelque chose que vous pensez plus prédominant en trot, en plat ou en obstacle (ou si c'est pareil partout! ). Merci par avance à ceux qui prendront le temps de me répondre! |
Par laureBrrrrr : le 16/11/20 à 19:39:38
Dire merci | Mais qu'en revanche, le monde des courses serait perçu hors milieu du cheval ? Au final, je connais très peu de cavaliers qui connaissent le monde des courses. c'est pas tous a fait vrai, du coté de saumur, y'a pas mal de passerelle entre les cavaliers de complet et l'entrainement des galopeurs / chevaux de steeple |
Par K.Zel : le 16/11/20 à 21:31:39
Dire merci | Je dis bien JE connais très peu de cavaliers qui connaissent. Après rien que sur peu ou prou 650 000 licenciés FFE + tous ceux, très nombreux, hors FFE, je doute quand même que la majorité ait fréquenté de près le milieu des courses. Les gens concernés par les passerelles sont quand même minoritaires |
Par Ecoleartequestre : le 17/11/20 à 10:27:42
Déconnecté Dire merci | Les trotteurs je ne connais pas du tout, aucune opinion si ce n'est ce qu'on en dit, pas très positif. Les galopeurs je ne connais que de loin, et je suis plus partagée: - je suis allée une seule fois voir des courses de steeple avec mes grands enfants, pour voir ce que c'était justement. On a plutôt passé un bon après midi, même si je trouvais bien dangereux pour les chevaux le fait qu'ils avaient tendance à s'atterrir les antérieurs des uns sur les postérieurs des autres, à la réception des sauts de haies. Et puis il y a eu cette dernière course où un cheval est tombé, se relevant sur 3 jambes avec la 4 ème battant l'air, visiblement fracturée. Bâches autour du cheval pour faire rideau, pas un mot de la part du commentateur au micro (ces courses étaient retransmises en direct sur une chaine tv)...on sait bien comment ça a fini, nous sommes repartis de là très mal à l'aise. Pas franchement positif au final. - autre expérience plus concluante: j'ai un cheval actuellement en convalescence dans un luxueux centre de remise en forme balneo (qui me coûte une blinde mais c'est un peu l'opération de la dernière chance pour lui). L'autre activité de ce haras est l'accueil de chevaux de courses pour soins intensifs sur des tendinites, et aussi le débourrage et les castrations des yearlings galopeurs, méthode Blondeau. Et je dois dire que je suis surprise du niveau de soins apportés à ces chevaux, rien n'est trop beau pour eux. Contrairement à mes idées préconçues, les yearlings sont debourrés dans des conditions extrêmement douces et respectueuses, sans aucun stress, comme on aimerait le voir plus souvent dans le monde équestre en général. Même si je continue à penser que c'est trop tôt, je dois reconnaitre que le développement du squelette d'un PS à 1,5 ans n'a rien à voir avec celui de mes lulus au même âge. Et à cet âge en fait on ne leur demande quasiment rien physiquement, montés. Là ils sont plutôt préparés en marcheur balneo, en douceur aussi bien pour leur physique que pour leur mental. Sortis au paddock tous les jours aussi, plusieurs fois par jour, aromathérapie, massages....avec une équipe aux petits soins en permanence. Idem pour les adultes en convalescence. Après je ne sais pas si tous sont à ce régime de luxe ou pas, ni comment ils sont traités lorsque finalement ils ne conviennent pas aux courses. Mais du coup, si je devais adopter un réformé, je me tournerais peut être plus facilement vers un PS ayant connu ce régime, plutôt que vers un trotteur. |
Par beeboylee : le 17/11/20 à 10:49:00
Dire merci | J'ai beaucoup hante les pistes de Maisons Laffitte à une epoque. J y croisais regulierement les galopeurs à l entrainement le matin,montés en simple filet sur mors ridicule et qui semblaient bcp plus s eclater que les chevaux de dress de mon ecurie,sortis mode voilier,avec interdiction de bouger une oreille et consigne de regarder le sol.. Et j avais des potes qui entraînaient le matin sur le champ de course et attestaient du bien etre des chevaux. Alors,ok on repondra vie en box et abattoirs pour les mauvais. Sauf que bcp d ecuries essaient tt de meme de recaser ,souvent par le bouche à oreille leurs mauvais, si tant est que ce ne soient pas des monstres inmontables et que la vie en box constitue encore l ordinaire de milliers de chevaux. Le monde des courses qui est une industrie brassant des millions n est pas tout rose,evidemment,mais je ne suis pas certaine qu il soit aussi noir que ce que d aucuns disent. |
Par Matchbox : le 17/11/20 à 11:24:49
Dire merci | Le soins hyper poussés, il faut se rendre compte que ce n'est pas directement pour le bien-être de l'animal, mais indirectement pour le rendre le plus performant possible. Et c'est une évidence quand d'un côté on fait preuve d'une rigueur absolue sur certains points (box propre, alimentation calculée, soins aux membres, etc), tandis que de l'autre on reste enlisé dans la tradition allant à l’encontre des études scientifiques, du bien-être animal absolu. Et c'est bien souvent comme ça que les abus sont justifiés, par exemple "oui ils commencent à travailler tôt MAIS on est aux petits soins pour eux". Sachant que "petits soins" est très relatif car ça sert la performance, pas le cheval, ça revient à dire qu'on peut se permettre de faire ce qu'on veut, même le plus mauvais, tant qu'on compense à côté pour soulager sa conscience. A ce rythme on peut continuer à faire travailler les enfants dans les usines si on leur paie des repas équilibrés et un matelas à 800 balles . D'ailleurs tous ces soins ne font que limiter un peu la casse des performeurs et graines de performeurs. J'ai entendu une fois que si les cliniques équines vivent bien c'est grâce aux chevaux de course. Ils représentent une grande partie de la clientèle et sont prêts à dépenser des fortunes pour retaper leurs cracks. C'est grâce à ces chevaux de courses abîmés, cassés, surexploités que les cliniques tournent, peuvent financer du matériel dernier cri, et aussi que la science avance (récupérer des fractures, soigner des tendinites, etc). Ils sont bons clients. J'ai aussi eu le retour d'un véto qui n'avait aucun scrupule à faire payer plein pot lorsqu'il s'agissait de chevaux de course parce qu'ils ne venaient que dans l'espoir que le cheval reprenne le boulot le plus vite possible (boulot=entraînement ou reproduction), tandis qu'avec les propriétaires qui se souciaient vraiment du bien-être de leur cheval peu importe le pronostic sportif derrière, il faisait des gestes sur les factures. Même boulot mais pas le même objectif final derrière. C'est bien une mentalité de cheval=outil, qu'il faut réparer tant qu'il peut rapporter, le jour où il ne rapporte plus: poubelle, et on ne fait surtout pas plus d'efforts que le minimum vital (souvent au sens littéral du terme). Et on peut inclure tout le monde professionnel là dedans, voire même pas mal d'amateurs, des cavaliers pros qui surexploitent leurs chevaux, les clubs qui n'appellent le véto que quand le cas s'est aggravé depuis 3 semaines, le cavalier amateur qui va en concours que pour les classements, etc. On voit heureusement depuis quelques années un changement, pas majoritaire, où certains se rendent compte qu'en réfléchissant un peu et en se montrant un peu plus bienveillant, le résultat pouvait être encore meilleur et plus besoin de s'acheter une conscience en rajoutant de la paille dans le box, que l'effort n'était pas si cher que ça et rapportait même de l'argent. Mais ça fait trembler les récalcitrants qui se complaisent dans leur médiocrité et ne veulent surtout pas voir les choses changer car ils devraient eux aussi changer, se remettre en question, réfléchir, etc, bref, des trucs bien trop difficiles pour eux. Il faudrait du changement dans les règlements, car on peut avoir toute la bonne volonté du monde du monde, faire preuve de la plus grande bienveillance, un trotteur devra toujours être prêt à exploser le chrono au plus tard à 4 ans. Les courses, c'est pas pour l'amour du cheval, mais pour l'amour de l'argent qu'il rapporte. De manière générale, ce sera toujours impossible d'équilibrer appât du gain et bien-être du cheval, mais la moindre des choses, si on aime les chevaux, c'est de tendre vers cet équilibre. |
Par Galuska : le 17/11/20 à 12:04:38
Dire merci | Matchbox, souvent je suis plutôt d'accord avec ce que tu écris, mais là... c'est un concentré de raccourcis, d'a prioris, de jugements tout pétés et d'extrapolations douteuses. Si les lads mettent 1m de paille dans les boxes pour se racheter une conscience, alors ils s'en rachètent une depuis... le 18è siècle? Spoiler
Mon père était gentleman-rider (jockey amateur), puis a récupéré beaucoup de pur-sang à la maison, généralement après des claquages pour convalescence à la maison avant de retourner au haras ou chez l'entraîneur. Passionné de purs-sang il a fait plusieurs BD sur le sujet et énormément de recherches. On a vécu au Haras du Mesnil, il a été conseiller en croisements au Haras de Meautry après avoir acheté une part de leur étalon Lightning. On a eu deux poulains de Lightning, dont un qui est mort sous nos yeux euthanasié sur piste après une fracture ouverte du jarret à la 7è haie.
Ami avec des entraîneurs comme Sepulchre ou Gallorini, on allait voir les lots le matin. J'ai fait un stage dans une clinique équine en sarthe où j'ai accompagné le véto sur ses tournées et chez les galopeurs rien n'était jamais laissé au hasard et même le plus branque et foutu des chevaux avait autant droit aux soins que le crack à 4 millions. Les chevaux ne partaient jamais à la boucherie. Ils sont donnés contre un euros symbolique à des gens qui peuvent se plaire plaisir avec en balade le dimanche matin, ou alors ils restent sur place, ils ont assez de grands prés, d'abris, de couvertures et de bonne bouffe. Je dis pas qu'il y a pas de choses à redire, évidemment qu'il y en a. c'est très loin d'être parfait. Mais la "tradition", depuis la nuit des temps, veut que les pur-sangs soient bien mieux traités que les employés. C'est toujours le cas. Les lads et paleux sont des esclaves, les chevaux dont ils doivent s'occuper, des rois. Jusqu'à il y a peu, les crottins étaient encore ramassés à la main dans les boxes. Et si un étalon tuait un lad, c'était de la faute du lad. Tu devrais vraiment aller visiter quelques haras et centres d'entraînement, si tu passes en Normandie on peut s'arranger. Tu pourras même filmer si jamais l'envie te prend d'envoyer des vidéos à L214, ça va les choquer de voir des chevaux se faire bichonner, c'est tellement pire que les cochons qui se bouffent entre eux! |
Par Sa_Black_Rah : le 17/11/20 à 12:05:30
Dire merci | Merci à tous! Ecoleartequestre La balnéo, c'est celle qui est dans l'Oise? |
Par Sa_Black_Rah : le 17/11/20 à 12:23:31
Dire merci | Mais la "tradition", depuis la nuit des temps, veut que les pur-sangs soient bien mieux traités que les employés. C'est toujours le cas. Les lads et paleux sont des esclaves, les chevaux dont ils doivent s'occuper, des rois. Je rebondis juste là-dessus. Autant, je reste parfaitement d'accord pour dire que c'est un milieu qui est dur, aussi bien au niveau physique qu'au niveau mental. Que clairement, certains entraineurs ou sous-entraineurs traitent leur personnel comme des chiens (souvenirs d'une collègue qui me racontait qu'elle avait reçu un recommandé parce qu'elle "avait désorganisé le travail de l'écurie une journée et qu'il ne fallait pas que ça se reproduise"... Elle avait du prendre une journée car son enfant, à l'époque en bas âge, était malade; et elle bossait pas chez le petit entraineur du coin ). Mais quand je vois les horaires / conditions de travail dans les écuries de galop, clairement, ils loin d'être les plus à plaindre. Alors certes, ils commencent très tôt le matin (mais quand on rentre dans ce milieu, ça va avec), bossent par tous les temps, mais ils ne font pas des heures supp à gogo non payés, ils ont des horaires réguliers, des pauses, etc. Alors certes, je parle là des cavaliers d'entrainement et des garçons de cours (les palefreniers du monde des courses). Pour les premiers garçons, c'est autre chose. Bien sûr, on trouve toujours des trucs "pas clairs" dans certaines écuries. Quand je compare à ce qui se fait dans le trot, ou même dans les écuries de compétitions en "classique", il n'y a pas photos... Vaut mieux être cavalier d'entrainement dans une écurie de galop! |
Par Galuska : le 17/11/20 à 13:23:01
Dire merci | C'est un peu inhérent dans le milieu du cheval tout court, quelque soit la discipline... et dans les chevaux de course beaucoup ne sont pas épargnés. Les cavaliers d'entraînement, c'est encore autre chose. Je parlais des employés en général, les soigneurs, les palefreniers, ceux qui s'occupent des chevaux et des écuries tous les jours. Faut voir comment ils sont traités et le turn-over qu'il y a là-dedans... ma voisine bosse depuis 2 ans dans un gros haras normand et c'est l'employée avec le plus d'ancienneté! Les chevaux y ont tout ce qu'il faut, faut étaler de la pommade dès qu'il manque un demi-poil... mais elle se tape le même balai usé jusqu'au manche et une ratisse avec les dents à l'envers parce que "on va pas remplacer ce qui marche encore". Du coup elle met 1h à ratisser la cour (logique), et se fait engueuler et traiter d'incapable. Quant aux écuries où les horaires sont respectés, les heures sup' payées... ouais, c'est le graal, quoi. Tout le monde rêve d'y bosser. Mais dans ces endroits-là, bizarrement, les employés y restent et donc ils engagent pas... la liste d'attente pour aller bosser chez l'Aga Khan, elle est fameusement longue Message édité le 17/11/20 à 13:25 |
Par Matchbox : le 17/11/20 à 13:54:55
Dire merci | Galuska: ne me pends pas pour un lapin de 6 semaines s’il te plaît. Je n’ai pas parlé de TOUS, mais de beaucoup. Tu me parles d’écuries de galop de prestige, c’est bien, mais il n’y a pas que ça. Les courses aussi se sont démocratisées, chacun veut avoir un cheval de course, surtout trotteur, pendant un jour détenir un crack international. Je suis d’un département de courses, plus trot que galop, avec un centre d’entraînement qui s’est installé à côté de mes parents il y a des années, j’ai travaillé avec et pour des gens du milieu, etc. Donc mes préjugés: pas si « pré » que ça. Tu as compris semble avoir compris que j’utilisais en effet des raccourcis pour illustrer, c’est donc que tu as compris l’idée. Bien sûr qu’il y a des passionnés, qu’il y a des choses bien, mais il y a un paquet de trucs idiots. Mais la "tradition", depuis la nuit des temps, veut que les pur-sangs soient bien mieux traités que les employés. C'est toujours le cas. Je le sais très bien. C’est pas une grande nouvelle, et devine quoi: c’est aussi ce qui arrive dans le sport équestre et dans le loisir (par loisir j’entends centre équestre). On a juste pas les mêmes moyens. Donc ce que tu décris, qui est aux antipodes de ce que j’ai moi décris, c’est bien joli, ça redresse un peu le portrait, mais ça ne change pas les chiffres de la boucherie par exemple. Cela veut donc dire qu’il y en a bien, et beaucoup, qui ne se cassent pas trop la tête avec ça. Ce passage est pépite: Tu pourras même filmer si jamais l'envie te prend d'envoyer des vidéos à L214, ça va les choquer de voir des chevaux se faire bichonner, c'est tellement pire que les cochons qui se bouffent entre eux! Alors déjà, ce n’est pas parce qu’il y a pire ailleurs qu’il n’y a rien à dire. Ensuite, on pourrait aussi parler des chevaux qui tiquent, qui font tendinites et fractures, qui se font tabasser, etc. C’est sûr que tu ne risques pas de voir de chevaux se bouffer entre eux , mais si on veut bien se montrer un peu objectif, on peut voir le mal-être des chevaux, la souffrance, et la maltraitance. Mais pour ça, il faut le vouloir, et je comprends bien que ça ne t’arrange pas étant donné ton histoire, mais que tu le veuilles ou non, les courses, ça broie des chevaux, et la notion de soin de soin est toute relative. Quant à y’a remarque sur L214, je préfère laisser couler, parce qu’en effet on touche le fond . Message édité le 17/11/20 à 13:57 |
Par Ecoleartequestre : le 17/11/20 à 14:41:07
Déconnecté Dire merci | @Sa_Black_Rah oui |
Par Galuska : le 17/11/20 à 15:31:51
Dire merci | Matchbox je ne parle que de mes connaissances et expérience dans le monde du galop. Contrer mes arguments en répondant par des trucs sur les TF... c'est comme si tu voulais comparer je sais pas moi... un boeuf bourguignon avec une omelette, en reprochant au bourguignon de ne pas avoir d'oeufs. Si on devait être exhaustifs sur le sujet il faudrait des intervenants sur le circuit amateur, le circuit pro, des haras et centres d'entraînements dans des régions différentes avec des budgets et objectifs différents... J'avoue j'y connais rien aux courses de trot, et j'ai pas envie d'en savoir plus. Il suffit de me montrer une photo de TF avec 2 mors et une chaîne dans la bouche, des bouchons, un releveur, un abaisseur, et la tête alouette... et je m'énerve direct. Et le trot monté... comment dire... non je vais rien dire en fait, ça se passe de commentaires. |
Par Matchbox : le 17/11/20 à 17:21:29
Dire merci | Alors moi je parlais des courses, pas du seulement du galop, donc contrer avec des arguments qui ne concernent que le galop, ça ne marche pas trop c’est certain. Le galop et le trot sont complément différents. Il n’empêche que dans le galop aussi y’a du pas joli. Je ne connais pas un milieu, équestre ou non, qui puisse se targuer de ne pas avoir de mauvais élèves. Le trot a en plus des contraintes qui sont facteurs à engendrer ces mauvais comportements. |
Par laureBrrrrr : le 17/11/20 à 17:32:34
Dire merci | Je pense que les milieux des courses changent aussi avec la nouvelle génération d'entraineur, qui ont aussi envie de faire autrement.. perso dans les jeunes génération d'écuries, beaucoup de chevaux sont en box / paddock et / ou au prés a la période de repos, il y a de gros changement aussi sur l'alimentation .. Je vous met quelques photos d'une écurie de pré entrainement entrainement ... franchement coté condition de vie (si on enleve le risque lié au steple) on reste dans du je trouve plutôt sympa |
Par laureBrrrrr : le 17/11/20 à 17:35:01
Dire merci | alors ça reste des chevaux qui ne vivent pas en troupeau et qui ont les risques liés au courses, mais on est quand même sur un fonctionnement d'écurie qui a mon sens reste "acceptable" pour le bien être des chevaux, accés a l'herbe, contact sociaux, possibilité de marché, entrainement raisonné , prairies a certaines périodes. C'est pas la seule écurie qui est comme ça hin .. alors oui a l'inverse tu trouves des chevaux H24 dans des box sans lumiére monté 1 jour sur 2 ... et mal |
Par Aquarium : le 17/11/20 à 23:26:39
Dire merci | Pour un peu j'aurais envie d'être cheval de course dis donc, massages, balneo... puis en fait je regarde une course et je vois un cheval se faire matraquer la gueule. Jai pas tout lu mais je crois être de l'avis de Matchbox Comme dhab on argumente en parlant de soins dont le cheval n'a que faire .. comme partout ya des bons pros mais le devenir de ces chevaux est pathétique quand bien même ils auraient fait quelques sorties sympas. Je suis hostile pour ces mêmes raisons à toutes les disciplines à haut niveau. |
Par K.Zel : le 18/11/20 à 01:53:53
Dire merci | Je me suis rappelé cet article lu il n'y a pas longtemps sur le site de l'IFCE qui parle des ulcères, notamment chez les chevaux de courses (et pas que, niveau sport, au global, c'est pas joli) Lien Extrait sympa : "Une étude a montré que les ulcères de la muqueuse squameuse touchaient 37% des chevaux de course avant leur mise à l’entraînement, contre 100% 3 mois après leur mise à l’entraînement. " |
Par laureBrrrrr : le 18/11/20 à 06:00:20
Dire merci | t je vois un cheval se faire matraquer la gueule. oui ? sur les hyppodromes ? par tous le monde ? parce que la c'est comme partout, y'a des bons ou des moins bons ... Franchement je trouve globalement sur le galop et le stepple que les mec ou filles ont une meilleur mains que nous ... les très bon jockey honnêtement on un sens du cheval et une main qui est a mon sens bien plus agréable pour le cheval que la main d'un amateur. et a la différence de chez le classique les embouchures sont globalement plus simple |
Par Aquarium : le 18/11/20 à 08:12:57
Dire merci | Sur les hippodromes oui. Je pense effectivement que ça n'arrive pas à l'entraînement. A part dans le film de l'étalon noir je n'ai jamais vu un jockey ne pas l'utiliser comme une brute. Mais bon je l'ai quasi aucune xp du milieu juste qqs images à la télé. Mais pas besoin d'être Einstein pour comprendre qu'avec la pression de la course et l'aveuglement des gens sur la maltraitance des chevaux ça arrive forcément... Donc oui il y a des entraînements bien menés etc mais au final, le cheval sera oublié pour quelque chose de plus intéressant que lui : l'argent et la gagne. Et ça il faut être un saint pour y résister. |
Par Aquarium : le 18/11/20 à 08:14:52
Dire merci | Le monde des courses ne s'arrête pas au joli paddock et à l'entraînement avec une crevette toute douce. Au final, ya une course. |
Par Ecoleartequestre : le 18/11/20 à 08:20:53
Déconnecté Dire merci | Intéressant ton lien K.Zel. je ne savais pas du tout que les ulcères pouvaient aussi être dūs aux effets mécaniques de l'activité physique et des contractions abdominales qui en résultent, de sa durée notamment. Le fait que les chevaux d'endurance soient les plus touchés avec les chevaux de course est une surprise aussi pour moi. Je m'en serais doutée pour ceux qui défraient la chronique en raison des abus qu'ils subissent pour la gagne à tout prix, mais pas du tout pour les autres à niveau plus modeste, généralement logés dans de bonnes conditions qu'on imagine peu propices aux ulcères au contraire. C'est donc la longueur des temps d'entrainement qui semble être en cause pour eux. Ce que je ne m'explique pas trop par contre, c'est pourquoi presque 40% des poulains PS seraient déjà ulcéreux avant leur mise à l'entraînement. Ils ne sont pas élevés en troupeau et en pâture ? Ils ont un régime alimentaire particulier? Ou faiblesse génétique de la race? |
Par Aquarium : le 18/11/20 à 08:28:18
Dire merci | Et puis tes paddocks ça fait des jolis photos mais c'est minuscule dautant plus pour un cheval qui a le mouvement facile.... laurebrrrrr tu offres à tes chevaux un cadre de vie incroyable... imagine les là dedans "oui oui ils sont dehors tous les jours, ils ont 10×20m pr se défouler !" bref je crois quun cheval il est plus heureux sans tendinite et sans ulcère et donc sans balneo Pour l'anecdote sinon jai traversé la Normandie en totale autonomie avec 2 très jolies ponettes (pas le look pouilleux avec chevaux au bout de leur vie) Jamais ces écuries ne m'auraient ouvert leur porte. Jai réussi une fois. Le proprio des lieux m'a dit hautain "je suis le proprio de l'étalon machin " "Je m'excuse monsieur je ne connais pas le monde des courses " "Vainqueur du prix d'amérique j'espère que vous connaissez" "Ca me parle" Jai failli être mise dehors et cest finalement le père qui est intervenue genre 90ans. "J'ai connu la guerre et un jour où j'étais sans Logis on m'a donné un seau d'eau chaude" Il m'a installée dans le paddock de l'ânesse . après jai tjs fini chez tes particuliers plus humbles |
Par Ecoleartequestre : le 18/11/20 à 08:30:25
Déconnecté Dire merci | Les trotteurs matraquės dans la bouche c'est une évidence puisqu'on les "punit" s'ils prennent le galop, et qu'on veut les garder dans une attitude très relevée pas naturelle du tout aussi. Pour les PS je ne vois pas l'intérêt, le but c'est juste de les lancer à fond le plus vite possible, toucher à la bouche serait contreproductif. C'est d'ailleurs le problème de nombreux cavaliers quand ils commencent à monter un PS fraîchement réformé, ils mettent beaucoup trop de main en cherchant à retenir un cheval sensible qui n'a jamais connu ça et ils le mettent en panique. Tapés à la cravache (le nombre de coup "autorisé " ) à l'approche de la ligne d'arrivée, ça oui. Matraquės dans la bouche je ne crois pas non. |
Par Aquarium : le 18/11/20 à 08:35:57
Dire merci | Je parlais de matraquer à coups de cravache. Cest quoi la subtilité ? si la bouche ok tout ok? |
Par Galuska : le 18/11/20 à 08:55:24
Dire merci | La réglementation évolue dans le bon sens, et heureusement. Depuis l'année dernière c'est 5 coups de cravache maximum et sanctions dès que le bras monte au-dessus de la ligne des épaules. |
Par Ecoleartequestre : le 18/11/20 à 09:06:21
Déconnecté Dire merci | Je parlais de matraquer à coups de cravache. Cest quoi la subtilité ? si la bouche ok tout ok? Ah ben excuse moi, quand je lis "se faire matraquer la gueule" moi je comprends la bouche. Pour le reste je m'en fous en fait, je ne vais pas les défendre plus que ça. Je ne fréquente pas du tout le monde des courses et n'ai fait que répondre à la question de départ sur notre ressenti, au vu de ma minuscule expérience dans ce domaine. |
Par Matchbox : le 18/11/20 à 11:06:22
Dire merci | honnêtement on un sens du cheval et une main qui est a mon sens bien plus agréable pour le cheval que la main d'un amateur Un amateur ne passe pas autant d’heures en selle non plus, avec autant de chevaux de différents, etc. Un jockey ça se compare à un cavalier pro, et les lads à mon sens aux « cavaliers maison ». Pour la différence de mors je pense que c’est simplement lié au cheval. Un pur sang, tu lui mets pas une chaîne de vélo dans la bouche, sinon tu finis vite sur le dos . Un trotteur par contre, il ne dira « rien ». Et le mors à bien une utilité, un pur sang ne se lance pas au galop n’importe comment, il y a un travail aussi d’équilibre pour qu’il utilise bien son corps et soit donc le plus performant possible. Merci pour l’info Galuska, ça fait une sacrée restriction par rapport à avant! (C’était 12 je crois non?). Et pour les coups de cravache, je me rappelle avoir vu des photos où ils disséquaient un cheval sorti de course euthanasié, et on voyait les traces laissées par la cravache sur le muscle avec les saignements que ça avait provoqué. J’essaierai de regarder si je retrouve ça. Mais je me demande si c’était pas un truc de propagande du fameux russe (sont j’ai avalé le nom). |
Par Galuska : le 18/11/20 à 11:30:48
Dire merci | Si mes souvenirs sont bons, mais ça remonte à très loin donc je suis pas sûre à 100%, il y a eu une période dans les années 90 où il y avait un quota minimum de coups de cravache par course (de 1 ou 2), parce qu'il y avait un jockey immensément doué, Cash Asmussen, qui gagnait toutes ses courses sans jamais toucher le cheval. Du coup les autres jockeys, entraîneurs et proprios se sont plaints que ouin ouin c'ést pas juste et blablabla. Mais bon on en a fait des conneries dans les années 90... Du coup, qu'on passe maintenant à 5 coups maximum c'est vraiment un joli progrès. par contre dans la vidéo ils montrent des images de TF mais on entend parler que des courses de galop donc quid de l'utilisation du stick en trot? Parce eux ils matraquent derrière tout en tirant devant, c'est assez magique... |
Par Kindy49 : le 18/11/20 à 14:50:32
Dire merci | J’ai une toute petite expérience du trot, j’aide un tout petit producteur de trotteurs à nourrir pendant ses vacances, les chevaux sont au pré, super bien nourri, très bon suivi véto. Pour le reste j’aimerais pas être trotteur.... Mon cheval est un galopeur réformé. C’est un amour. Je l’ai acheté au un jockey qui les reformait (en 15 jours). Je suis certaine que mon cheval n’a jamais été tapé, il a toujours été bien traité, ferré régulièrement, dentiste régulièrement. Il a été exploité, puisqu'il a courru tous les 15 jours, a 4 ans il était rincé, ils l’on vendu. Mais a voir les propriétaires qui ne se soucis pas des dents, font venir le maréchal quand on peut pas faire autrement et se débarrassent aussi des chevaux qui font pas le job, je dirais que dans les courses les ps sont plutôt bien traités. |
Par Matchbox : le 18/11/20 à 15:48:42
Dire merci | Dans le trot ils sont sans limites, c'est bien ça le problème. Ils ont fait interdire la névrectomie pour courir, paraît-il (attention bruits de couloirs) que certains ne s'en privent pas car pas de contrôles...alors limiter les coups de sticks, je pense que certains tomberaient dans les pommes en voyant cette idée-là, un peu comme interdire la cravache aux CSO à shetland . |
Par goupille : le 18/11/20 à 19:44:29
Dire merci | Beaucoup oublie aussi que c'est en grosse partie la participation du monde des courses qui a permis de financer la fédération française d'équitation à ses débuts et la démocratisation de l'équitation et des centres équestres Même si je ne cautionne pas toutes les pratiques de ce milieu pour l'avoir pas mal fréquenté ( davantage Trotteurs ) |
Par Matchbox : le 18/11/20 à 20:57:55
Dire merci | C'est toujours le cas. Il y a le Fond Eperon aussi qui a servi lors du changement de tva en 2014 par exemple. Mais ils financent plein de choses à côté. C'est pour çe que le fait que les courses perdent de l'argent fait aussi peur aux autres entités (et que certains dans les courses râlent de voir leur argent partir chez les autres, ce qui est compréhensible). Y'a pas vraiment de retour derrière. Message édité le 18/11/20 à 20:59 |
Par laureBrrrrr : le 18/11/20 à 21:33:58
Dire merci | mais LOL aquarium c'est pas chez moi les miens sont 4 sur 24 hectars 2 |
Par laureBrrrrr : le 18/11/20 à 21:34:44
Dire merci | du coup avant de balancer se genre de truc faut lire un peu mieux |
Par Aquarium : le 18/11/20 à 21:43:26
Dire merci | laurebrrrrr ou pas Cest ce que je dis! Tu offres un cadre de vie magique à tes chevaux sans second degré dans ma phrase. Donc je ne comprends pas comment tu arrives à dire "bon ok paddock individuel mais acceptable quand même". Je dis justement que tu ne mettrais pas tes chevaux là dedans donc tes propos ne sont pas cohérent d'après moi. |
Par laureBrrrrr : le 19/11/20 à 09:18:38
Dire merci | Je pense que tu "parles" a ma place ca va faire un peu de hors sujet mais tant pis. Je considéré que ce qui correspond au mode de vie de mes chevaux -( de loisir) n'est d'ailleurs pas forcement ce qui correspond a tous les chevaux, avantage inconvénient; Je fait aussi la distinction (malheureusement ou non) entre chevaux de travail et chevaux de loisir. Honnêtement si ce n'était pas a la "maison" je pense que je preferais des chevaux dans des petits paddocks avec contact sociaux et mis au vert par période ( ce que j'explique au dessus) .. que du prés H24 en grand troupeau. |
Par laureBrrrrr : le 19/11/20 à 09:22:34
Dire merci | Je crois que je l'ai déjà dit, j'ai des chevaux dans des conditions de vie un peu "hors norme" possible parce que je ne suis pas en pension et avec ses inconvénient (gestion du poids entre autre) , je pense que c'est trés "peu" réalisable pour beaucoup .. A l'inverse je n'aime pas le "tous naturel" .. je n'y crois pas (je pourrais argumenter) on a emmener les vieux "loin" parce qu'il y avait de gros "suivie " un peu comme le coté critiqué dans "je chouchoute les chevaux de sport / mais ils n'ont pas une vraie vie".. Je ne me verrais pas avec des chevaux sans box (même si ouvert) avec pleins de paille et la capacité d'être sur que ceux qui ont besoin mange vraiment (et a l'abri) .. Dans certains cas ça demande des concessions sur d'autres point quand tu es en pensions. Donc il est difficile de "juger" ce que je ferrais des mes chevaux si je n'avais pas la chance d'avoir la strucuture actuelle qui pour moi est l'idéal .. |
Par Pili : le 19/11/20 à 16:35:22
Déconnecté Dire merci | pour en revenir aux 'coups de trique' qu'on voit sur le cheval à l'autopsie c'est ce que je réponds toujours aux gens qui racontent à qui veut l'entendre que les bouchers et marchands de boucherie tapent comme des sourds sur les chevaux. Ce n'est pas vrai (même si on est très loin du monde des bisounours) mais un coup de cravache ça laisse une marque sur la viande qui perd de sa valeur (en gros on n'en fait que du haché ou de la saucisse). |
Par Erzebeth : le 19/11/20 à 20:53:42
Dire merci | N'empêche que là du coup ça part un peu dans tous les sens je trouve... C'est vrai qu'il faudrait d'abord commencer par définir clairement ce qu'on entend par bien-être animal, parce que d'un côté, on a les critiques de techniques et de traitements qui sont clairement des dérives et des abus, et de l'autre des propos qui vont dans le sens que même avec des soins 4 étoiles, si les chevaux n'ont pas une vraie vie de cheval, ça ne va pas. Je comprends les deux discours, mais ils ne sont pas du tout sur le même registre, et il me semble qu'ils sont applicables à tous les milieux du cheval d'une certaine façon. A partir du moment où il y a de la compétition et des enjeux (et même sans, mais bon...) il y a des dérives et des abus. Et c'est scandaleux parce que ça se fait sur le dos d'un être vivant. A partir du moment où on utilise des chevaux, on fait forcément des compromis avec certains de ses besoins naturels. Mais quand on pousse le raisonnement à l'extrême dans ce sens là, on tombe dans l'anti-spécisme et ça, faut pas réfléchir longtemps pour comprendre que c'est juste pas compatible avec le fait de monter sur le dos d'un cheval, donc bon, perso, c'est une pente que je trouve un peu glissante. Donc où placer le curseur? Ben... chaque discussion de ce type sur le forum amène au moins à un constat : c'est que c'est très personnel... Maintenant le post porte sur les courses. Du coup la question à se poser j'imagine, c'est, est-ce que le milieu des courses est pire ou pas qu'un autre? Et là franchement, tous les témoignages que j'ai lus sur ce post me confortent dans mon impression première... c'est difficile de mettre le trot et le galop dans le même sac. Clairement, à choisir entre être un trotteur ou un pur-sang, moi je prends la vie du pur-sang si je dois me réincarner en cheval de course. (et si je devais acheter un réformé, pareil en fait, je prends le PS plutôt que le TF ). |
Par Sa_Black_Rah : le 20/11/20 à 14:37:04
Dire merci | Ce que je ne m'explique pas trop par contre, c'est pourquoi presque 40% des poulains PS seraient déjà ulcéreux avant leur mise à l'entraînement. Ils ne sont pas élevés en troupeau et en pâture ? Ils ont un régime alimentaire particulier? Ou faiblesse génétique de la race? Le facteur génétique n'est pas à exclure, mais l'alimentation joue énormément chez les PS je pense. Après, même sur des populations férales ou semi-férales, les ulcères existent (22 à 29% de chevaux affectés selon les études). Clairement, à choisir entre être un trotteur ou un pur-sang, moi je prends la vie du pur-sang si je dois me réincarner en cheval de course. (et si je devais acheter un réformé, pareil en fait, je prends le PS plutôt que le TF ). Après, je pense que comme beaucoup le souligne dans ce post, et c'est aussi la complexité de la chose, c'est que d'une écurie à l'autre, les différences sont énormes. Je connaissais très peu le monde des courses, et j'avais beaucoup d'idées reçues et d'à-priori sur ce secteur. Malgré tout, je trouve qu'au sein de la filière même, les choses évoluent. Notamment grâce à l'arrivée de jeunes entraineurs dans ce secteur, qui ont souvent une démarche et une approche du cheval différente. Souvenir d'un passage d'examen l'an dernier, où un jeune qui travaillait dans une écurie de trot m'explique qu'ils ont 40 chevaux à l'entrainement et 13 boxes. Moi en mode "WTF? Ils sont où les 27 autres?". Réponse du jeune le plus naturellement possible: "Ben, ils vivent au pré madame, on les rentre pour travailler mais sinon, ils vivent dehors". Et ça peut paraitre bête à dire, mais tu sens vraiment la différence entre ceux qui bossent dans le galop et ceux qui bossent dans le trot au niveau des soins et des connaissances générales autour des chevaux. Et ça n'est absolument pas pour dénigrer ceux qui bossent dans le galop (loin de là!), car c'est purement la manière dont le secteur est organisé (et la quantité d'argent qui y circule: une fois de plus, il y a bien plus d'argent chez le PS que chez le TF). Dans le galop le ratio chevaux/salarié dans le galop était de 4/1 en 2016 (ça aurait tendance à augmenter un peu), alors que dans le galop ce même ratio était de 10/1. |
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