Le transfert d'embryons equin et le bien être?
Sujet commencé par : manon_rbd - Il y a 55 réponses à ce sujet, dernière réponse par swannPar manon_rbd : le 14/01/22 à 11:34:39
  DéconnectéDire merci | Bonjours je voulais avoir votre avis que pensez vous des transfert d'embryons sont-ils compatible avec le bien être animale? Pour la jument donneuse et la jument porteuse cela peut-il avoir un impact sur leur bien être? |
Par CaroDadou : le 16/01/22 à 11:55:03
| Dire merci | juliie j'ai pas mal discuté ICSI avec ma veto qui est spécialisée là dedans, et c'est sûr elle a été honnête, même si c'est sous sedation et péridurale, ça n'a rien d'agréable. Ni pendant ni après. Les juments sont systématiquement sous AI et antibiotiques et gardées trois jours minimum en clinique derrière. Donc oui je pense que ça n'est pas une partie de plaisir, comme en humaine. juliedebert un bonheur pour les juments d'avoir des poulains, oui et non. Moi je trouve que c'est aussi une épreuve pour elles. Quand tu les vois arriver en fin de gestation, que tout mouvement est une épreuve et un effort avec leur gros bide, plus le poulinage... Sans compter que bon nombre de poulinières dans le milieu du sport ou des courses sont franchement des ventres sur pattes qui voient le MF une fois tous les 6 mois et rien d'autre  |
Par azzura42 : le 16/01/22 à 12:11:02
| Dire merci | Pareil pour le coup de la retraite tranquille, peut être que ce ne serait pas à 16 ans mais à 12 pour pouliner et, de mon expérience, il n'y a rien qui les rende mieux dans leurs bottes que de faire des poulains. Le problème c'est qu'à 12 ans c'est souvent l'âge où elles sont à leur meilleur niveau, donc si pas de TE il faut faire un choix : carrière sportive ou élevage. Ou il faut commencer la carrière de poulinière après 14-15 ans, avec les risques que cela comporte. Je ne sais pas si ça se fait encore de faire pouliner à 3 ans avant la carrière sportive, pour ne pas avoir une jument primipare à l'âge de la retraite. Pour ce qui est d'arrêter la carrière 1 ou 2 ans le temps de pouliner pour ensuite reprendre je ne sais pas si c'est envisageables et si certains propriétaires le font, mais c'est vrai que les sportives font des enfants sans forcément pourrir leur carrière. |
Par CaroDadou : le 16/01/22 à 12:22:40
| Dire merci | azzura42 ça se fait encore, c'est le cas de la mienne qui a été remplie à 3ans, et je connais pas mal d'éleveurs qui le font également sur leurs juments avant leur mise au boulot. |
Par Juliie : le 16/01/22 à 12:46:06
| Dire merci | Ça se fait pour des petites juments (la mienne), mais celles en qui on croit pour le sport, je ne pense pas qu’ils prennent le risque de les esquinter en faisait un poulain  Même une fois retraitées, y a quand même pas mal de juments qui ne portent pas leur poulains. Ou alors qui en portent un, et 3 autres par transfert |
Par K.Zel : le 16/01/22 à 14:05:51
| Dire merci | Sur le papier, j'aurais une tendance à être pour, au sens où tel super étalon va pouvoir produire x quantités de poulains là où le capital génétique d'une bonne jument de sport va se perdre. Néanmoins, si cela doit se faire au détriment de l'intégrité physique et morale des juments (la qualiteuse comme la porteuse), ceci étayé par des éleveurs et des vétos, bah le jeu n'en vaut vraiment pas la chandelle. Sur la diversité génétique, ça vaudrait peut-être le coup de limiter le nombre de production des entiers déjà (cf Kannan, par exemple, en regardant rapidement sur le site de l'IFCE, on a 3924 produits enregistrés) Pour le coup, même avec un système de mères porteuses, une jument n'en produira pas tant. Je ne pense pas que le problème de diversité génétique se pose du côté jument (ceci posé en dehors de toute considération éthique) juliie : sur le tempérament des juments de sport. Un cas n'en fait pas mille, bien sûr, et l'élevage n'est pas ma branche : Ici, on a eu au poulinage une jument de sport qui tournait en 130 avec un tempérament très bizarre, très lunatique, jamais vu un brin d'herbe ou un troupeau avant d’atterrir chez nous. Au final, poulinage extra, mère exceptionnelle ni trop laxiste, ni trop ferme, et d'ailleurs le poulinage l'a vraiment bien calée (comme relevé plus haut par je ne sais plus qui, pardon). La pouliche s'est avérée ultra cool, trop cool même, clairement pas une gagnante ou une foudre des barres, elle a fini cheval de balade d'ailleurs, un vrai pompon de club dès son plus jeune âge. (pas qu'elle ait fini en club, mais qu'elle avait une attitude de tonton de club) Je le redis, je ne fais pas de ce cas une généralité, mais je ne pense pas qu'il faille partir du principe qu'une jument de sport fera une mauvaise mère qui codera mal son poulain. |
Par pakret : le 16/01/22 à 14:30:42
| Dire merci | juliedebert tu dis que faire des poulains équilibre les juments parce que tu as des juments qui ont ça dans le sang (comme les miennes). Dans certaines lignées de sport bien dégénérées tout est extrêmement compliqué : des mois et des mois pour faire remplir à grand renfort de traitements, avortements fréquents, juments défaites, poulinage difficiles, poulains souvent difficiles à démarrer (ne se lèvent pas , ne tètent pas seuls), etc etc C’est de là que vient mon inquiétude, j’ai l’impression qu’on sélectionne de plus en plus des chevaux incapables de se reproduire sans assistance. Je me demande où ça va mener. Et pour info je suis toujours une cinquantaine de juments (de tout type, mais majoritairement de sport) par an en repro, mais j’en ai suivi jusqu’à 400/ an plusieurs années Heureusement il reste des éleveurs à l’ancienne qui savent encore faire les choses avec bon sens |
Par Juliie : le 16/01/22 à 15:19:11
| Dire merci | Après pour ton cas K.Zel, sauter 130 c'est des grosses épreuves amateur maintenant Alors bien sur, ce n,'est pas ce qu'il saute qui conditionne s'il a une vie "de cheval" ou pas.. Mais je pense que les juments qui font du très haut niveau ont une vie toute autre.. Mais bon, comme tu dis, c'est vraiment du cas par cas C’est de là que vient mon inquiétude, j’ai l’impression qu’on sélectionne de plus en plus des chevaux incapables de se reproduire sans assistance. Je me demande où ça va mener. Toute façon, c'est un peu la même chose chez certaines vaches allaitantes incapable de vêler sans césarienne ou presque.. Ou ça doit être pareil chez certaines races de chien... |
Par pakret : le 16/01/22 à 17:34:33
| Dire merci | Oui tu as parfaitement raison, on a pareil dans certaines races de chiens |
Par NONETTE CUIRS : le 16/01/22 à 17:57:30
| Dire merci | 'Sur la diversité génétique, ça vaudrait peut-être le coup de limiter le nombre de production des entiers déjà (cf Kannan, par exemple, en regardant rapidement sur le site de l'IFCE, on a 3924 produits enregistrés)' Pour info, la collection de sperme chez les taureaux laitiers est limitée à 200.000 doses par animal (ce qui est très loin de signifier ce nombre de produits éventuel). La sélection sur leurs performances est très longue: les taureaux ne produisant pas de lait, il s'agit de la production laitière de leurs 50 premières filles, parvenues à l'âge adulte: c'est seulement à ce moment-là, où le taureau est mort depuis longtemps, que l'on sait si cela vaudra la peine d'utiliser ses doses. |
Par salsababy : le 16/01/22 à 19:11:18
| Dire merci | NONETTE CUIRS c'était vrai y'a 10 ans avec le testage mais la génomie a révolutionné tout ça. Les taureaux dits génomiques (à opposer à ceux dits "confirmés" avec des filles en production dans les élevages) qui sont diffusés en élevage ont aujourd'hui 2 ans. Leur index est certes un petit peu moins fiable que celui d'un confirmé, mais avec la marge d'erreur on sait à quoi s'attendre. Je ne fais plus de contrôle de performance sur mes vaches, par contre je génotype mes génisses à la niassance. Et l'index d'une génisse génotypée est plus fiable que l'index sur ascendance d'une vache qui aura déjà eu 4 lactations contrôlées. Avec la génomie on gagne 3 ans de progrès génétique. |
Par kirikou : le 16/01/22 à 19:23:52
| Dire merci | Sur la diversité génétique, ça vaudrait peut-être le coup de limiter le nombre de production des entiers déjà (cf Kannan, par exemple, en regardant rapidement sur le site de l'IFCE, on a 3924 produits enregistrés) En pur, ils ont réglé le pb : ils n'acceptent que la monte naturelle et pourtant ça en brasse de l'argent dans ce milieu. Au moins, la diversité génétique de la race est préservée. Pour ce qui est de l'influence de la mère-porteuse sur le mental du poulain, il me semble que l'impact est réel car à un moment "on" utilisait beaucoup de juments de trait comme receveuses et que finalement il est apparu qu'elles ne transmettaient pas un mental de gagnant à leur poulain et désormais on évite ce type de juments pour produire en sport. |
Par Cocktail_jet : le 18/01/22 à 20:47:26
| Dire merci | Évidement que l éducation de la mère joue un rôle sur le futur du poulain et encore heureux !!! Au moins quelque chose que l humain ne peut pas maîtriser ! |
Par swann : le 20/01/22 à 14:32:51
| Dire merci | Ça a peut être été déjà évoqué, mais je suis tombée sur cet article FB en rapport avec votre sujet Lien |
Par dejavu : le 20/01/22 à 17:12:00
| Déconnecté Dire merci | Oui, déjà évoqué et cité plus haut... |
Par swann : le 20/01/22 à 17:55:38
| Dire merci | Ok, merci |
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