Chevaux, équitation et réchauffement climatique
Sujet commencé par : kirikou - Il y a 388 réponses à ce sujet, dernière réponse par mandine25Par kirikou : le 20/07/22 à 12:33:37
| Dire merci | Post qui fait écho à celui de Lsan sur la permaculture. En gros, y’a ceux qui se posent des questions pour limiter l’impact de leurs chevaux sur le réchauffement climatique mais aussi leur impact social, politique, etc. Et y’a les autres … et ça fait mal  . Je trouve que le monde du sport en général et de l'équitation en particulier se pose très très peu de questions en matière environnementale, sociale, politique ou autre!Spoiler
Là, je suis abonnée à la page FB du Boulerie Jump et je trouve plein de choses à vomir (déjà, foutre des championnats en plein cagnard alors qu’avant c’était très bien à la Toussaint, moi pas comprendre). Les JO de Tokyo m’avaient déjà bien refroidie (organiser une compétition sportive en pleine crise du covid dans un endroit bien chaud qui nécessite qu’on installe des brumisateurs géants voire l’air conditionné pour les chevaux, alors que dans le monde y’a des gens qui crève du réchauffement climatique, qui perdent tout à cause de la montée des eaux, etc.). Bref, à mes yeux, le sport c’est pas toujours beau sur plan environnemental mais aussi social (je passe sur les JO d’hiver car pas de chevaux, mais j’étais bien dégoûtée aussi, et ne parlons pas du foot!). Bref, panem et circences
 Alors je ne prétends pas être « parfaite », loin de là  . Le simple fait d’avoir des chevaux, trois pour moi seule, est un non-sens écologique. Moi aussi j’aime bien sortir en compétition de temps à autres et je ne suis pas anti-compétition même si ça me pose de + en + de questions. Du coup, là, je suis plutôt sur des réflexions visant à réduire au maximum l’impact de mes chevaux. Y’a des choses sur lesquelles, je ne peux/veux pas tergiverser comme : - avoir des chevaux et autres bêbêtes - avoir une voiture surdimensionnée pour pouvoir tracter en cas d’urgence véto (malheureusement récemment testé – tout le monde va bien, je vous rassure). - occuper un espace conséquent (2ha) pour mes chevaux. - utiliser des produits chimiques, certes le moins possible, mais en utiliser malgré tout pour la lutte contre les tiques. Pour les autres produits, j’essaye au maximum de me rapprocher du « respectueux de l’environnement ». Y’a des choses sur lesquelles j’essaye de bouger concernant mes chevaux : - nourrir mes chevaux avec des aliments produits au plus proche, gérer mes pâtures de manière à avoir le moins besoin possible de les complémenter dans l’année. - replanter mes 2ha que j’ai acquis quasi-nus (haie sur seulement un des 4 côtés, aucun arbre) en essayant de favoriser la biodiversité et le fait d’être dans un circuit local. Replanter au maximum des variétés du coin. On fait ça petit à petit. - quitte à avoir du crottin en production continue, on fait un potager (pas toute l’année, j’ai du mal à m’y tenir l’hiver). - éviter au maximum les éléments et objets en plastiques (même si pas toujours possible), favoriser les matériaux naturels / recyclables, le bois non traité quand c’est possible, etc. - avoir un minimum de matos, un à deux tapis par cheval c’est bien suffisant, que je pousse au bout (notamment les fringues) tant que c’est possible (on ne joue pas non plus avec la sécurité). - acheter mon matos dans des produits recyclables/recyclés aussi quand c’est possible (parce que bon, quand il fait froid et humide, hein …). Éviter le matos produit dans des conditions sociales et environnementales pas toujours top (c’est pas toujours facile de trouver les infos, mais quand on achète dans la grande distribution, faut pas trop se voiler la face non plus). - limiter mes sorties compétition en nombre et en distance. Et vous, vous faîtes comment pour essayer d’avoir bonne conscience d’avoir des chevaux ? Des trucs ? Des bonnes adresses ? Je suis preneuse ! Je vais essayer de donner des exemples concrets tout à l’heure, quand je pourrais prendre des photos, là il pleut (YEEEEEEEEEEEEEEEEEEES!) |
Par Yann22 : le 26/07/22 à 12:16:24
| Dire merci | Tardivement... Pascale: Je viens de voir que qd on est en période de restriction (sécheresse), on ne peut plus arroser son potager! Ce n'est pas tout à fait vrai. On peut être en période de restriction sans avoir interdiction d'arroser son potager. Techniquement parlant, il y a plusieurs niveaux d'alerte en cas de sécheresse: vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Le niveau de crise induit effectivement l'interdiction pure et simple d'arroser son potager. Les niveaux alerte et alerte renforcée induisent généralement des restrictions d'horaires pour l'arrosage. Les préfectures peuvent interdire purement et simplement l'arrosage des potagers en cas d'alerte ou d'alerte renforcée mais c'est rare. Enfin, pas de restrictions en cas de vigilance. Exemple de passage au niveau "Alerte" par la préfecture des Côtes d'Armor: Lien L'arrosage des potagers reste autorisé mais il est interdit de 10 h à 20 h. [Edit pour ajouter l'exemple] Message édité le 26/07/22 à 12:20 |
Par Cocktail_jet : le 27/07/22 à 07:12:41
| Dire merci | erzebeth ba franchement …tout le monde s en fou de l eau …c’est peine perdue… |
Par beeboylee : le 27/07/22 à 07:30:04
| Dire merci | Nord ardeche, ils y sont. En gros, tu as juste de le droit de boire et te laver. Je ne sais pas si tt le monde s'en fout, Erzie. C est surtout que clairement, nous n avons aucune culture des economies d eau,vu que jusqu'à maintenant, on ne vivait pas au Sahel. Dur d'imaginer qu arroser son potager ou ses fleurs puisse etre dommageable. J'ajoute que ça doit etre un creve coeur, à la Jean de Florette de voir crever son jardin. ( et je benis le ciel, moi qui vis en pays brulant d être assise sur des marais) |
Par Erzebeth : le 27/07/22 à 09:23:55
| Dire merci | Il me reste assez d'optimisme pour me dire que non, tout le monde ne s'en fout pas, et c'est justement pour ça qu'il faut le montrer, et donner l'exemple, parce qu’effectivement le gros soucis est au niveau des décideurs. Essayer de faire en sorte que la pression vienne d'en bas, parce qu'attendre qu'elle vienne d'en haut pour agir, ça fait 30 ans qu'on a la preuve que ça nous mène dans le mur. Et donc, vu qu'il était arrivé en bas de page, je me permets de remettre mon post d'hier. Hier j'écoutais une émission de radio qui parlait du surf et à un moment, la question de l'impact environnemental de ce sport a été évoquée. ca m'a fait penser au débat sur ce post. Ci dessus, il a été montré que la question se pose dans le milieu du golf aussi. En fait c'est simple, c'est pas une attaque spécialement contre les compétiteurs, c'est juste que la question se pose dans TOUS les sports et dans TOUS les domaines. (même si on est d'accord pour dire que certains s'en posent plus que d'autres, et que quand on voit des gros pollueurs s'en tamponner cordialement, ça a de quoi mettre en rage... l'un n'empêche pas l'autre en fait) Et en fait, c'est même le contraire, si justement on veut pouvoir continuer à pratiquer un sport, il FAUT se la poser. C'est le principe même du durable. Comment faire pour rendre notre pratique cohérente dans l'évolution de notre contexte environnemental, pour avoir une chance de pouvoir continuer, pour certains le golf, pour d'autres, le surf, et pour certains ici, les concours d'équitation... C'est pas de la stigmatisation, c'est essayer de voir plus loin qu'à très court terme. |
En lignePar kirikou : le 27/07/22 à 10:31:40
| Dire merci | Entièrement d'accord avec Erzie. |
Par beeboylee : le 27/07/22 à 14:15:21
| Dire merci | Itou. Mais pas franchement gagné. Les golfs ds le sud sont pour loi une aberration. Les terrains de foot aussi...et les carrieres arrosées. On pourrait pe admettre vu ce qui nous ne pend plus au nez de faire une pause estivale. Sauf que ete = vacances = moment où on se sert bcp de ces terrains |
Par Zura : le 27/07/22 à 15:19:44
| Dire merci | ça doit etre un creve coeur, à la Jean de Florette de voir crever son jardin. Ce n’est pas qu’un crève cœur, ça c’est si t’as deux tomates et des géraniums pour le plaisir. Pour beaucoup ça représente l’alimentation principale de la famille, un investissement (achat des graines notamment) mais une économie (puisque faire pousser tes légumes coûte moins cher). Sans potager j’aurais fini au resto du coeur. En plus écologiquement, malgré l’eau, c’est une bonne chose- moins de transport, moins de chimiques etc |
Par al : le 27/07/22 à 16:21:58
| Dire merci | j'ai eu récemment une jeune femme qui est venue m'interviewer dans le cadre de son mémoire sur les structures équestres et l'écologie. et voici ce qui en est ressorti. Perso, quand j'ai acheté mon terrain en 2016, j'ai essayé de faire qch de raisonnable et écologique en même temps. c'est pas parfait, évidemment, d'une part parce que je suis pas crésus, d'autre part parce que je n'avais pas le droit de faire tout ce que je voulais, mais voici les choix que j'ai fait dans un but clairement de préservation des ressources: - mettre du compost bio en guise d'engrais: 2 fois plus cher que le même compost + boues d'épuration (soit disant avec des polluants bien inférieurs aux normes, sauf que si on se rend compte dans 10 ans que les norme ont mal été évaluées...j'ai daubé mon terrain pour 100ans minimum....) - ne pas labourer, juste disquer - implanter des variétés résistantes à la sécheresse plutôt que des variétés productives. et même elles ont morflé cette année - faire ma carrière en sable et non en copeaux de plastique (qui aurait été une solution bcp moins chère) - faire venir le sable du plus près/meilleure qualité: soit 2h de route (impossible de faire moins, sinon qualité - - - ): raison écolo-économique, surtout (prix du transport) - faire creuser des puits pour l'abreuvement des chevaux + l'arrosage de la carrière, en privilégiant cependant un sable avec de l'agile pour limiter l'arrosage - faire un batiment en bois et chevaux sur terre battue, récupération du fumier par le voisin pour épandage dans ses champs - achats des matières premières pour les chevaux au niveau ultra local (foin, paille) et local (orge, maïs, tourteau de soja français) - rateliers pour éviter le gaspillage de foin ce que je ferais différemment si je devais recommencer: - réduire la taille de la carrière à 20*40au lieu de 20*60 (car j'avais prévu de garder akanto au travail à la maison donc taille dressage impérative) et la fille m'a dit que j'étais une des rares sinon lapremière à avoir réfléchi en amont à laquestion écolo de mes installations |
Par Pili : le 27/07/22 à 19:47:13
  DéconnectéDire merci | je trouve que ne pas pouvoir arroser son potager est un non sens complet. On annonce encore 15 jours sans pluie chez nous (température à max 30), la seule chose que j'arrose encore ce sont mes plantes qui font du 'à manger'. Je veux bien échanger l'eau de ma douche contre celle des plantes. Faut pas exagérer non plus ... on pourrait aussi priver les animaux d'eau peut-être ? Genre les chevaux et les chiens qui servent à rien ... Réfléchir à sa consommation d'eau, oui bien sûr mais se passer de sa nourriture pour acheter de la merde du super marché je dis non. De toute façon vous n'allez pas me dire que quelqu'un se tient à ce genre d'interdit ? si ? |
Par Cocktail_jet : le 27/07/22 à 20:29:15
| Dire merci | pili : personne et on n en serait pas là si des mesures avaient été prises bien plus tôt !!! On sait depuis cet hiver qu il n a pas assez plut en France et sur une partie de l Europe et Rien n a été fait !!! Désolé mais rien que fermer les stations de lavage de voiture ?!!! Quel non sens … tout le monde s est empressé de laver sa caisse pleine de sable du Sahara (moi niet) …on aurait pu en économisé de l’eau …et pas q un peu Bref non j’ai plus d optimisme moi je me Prépare 😛 |
Par Pili : le 27/07/22 à 21:13:03
| Déconnecté Dire merci | moi je lave ma voiture une fois par an pour la passer au contrôle technique. Et des interdictions de laver sa voiture, arroser sa pelouse, remplir sa piscine, je comprends parfaitement et j'approuve. Ne pas arroser pendant certaines heures aussi. En Sardaigne il y avait de nombreuses heures sans eau du tout, on s'habitue, on s'adapte et on avait de la chance car on avait de l'eau courante (pas toujours mais une bonne partie du temps). Quand mon père habitait Rome j'ai appris à me préserver de la chaleur sans airco (ça n'existait pas pour les privés ni dans les voitures à l'époque). Mais pas ne pas arroser le potager, il y a un monde entre les 2, c'est comme ne pas abreuver les animaux pour moi |
Par noirah : le 28/07/22 à 05:50:25
| Dire merci | Ici on a un potager de 100/110m2 qui nous permet d’être autonomes en légumes pour 2 personnes. ( et on en donne beaucoup !!!) On produit nos propres légumes et on sait ce que l’on mange. C’est un non sens de ne pas arroser son potager et d’aller acheter des légumes (cher) qui ont été arrosés et transporté et poussés on ne sait comment ... Et de voir arroser les maïs à midi par 36 degrés à grande eau des rivières ... (entre autres) Les stations de lavage sont encore ouvertes en ce moment car elle se sont équipées je cite d’économiseurs d’eau... Je rafraîchi et retire la transpiration de mon cheval après le travail dans un demi seau d’eau. J’évite la carrière en ce moment et tant pis on va dehors ... On monte tôt le matin à la fraîche ... Mais je ne me vois pas stopper l’arrosage du jardin ( je n’ai pas de pelouse et pas de fleurs). Il nous nourri et permets à notre échelle de faire aussi un geste pour la planète Local, pas d’engrais chimiques, autonomie alimentaire, et surtout on mange bien !!! Hier 7 kgs de haricots ramassés et conservés pour l’hiver. |
Par Yann22 : le 28/07/22 à 08:47:03
| Dire merci | Encore une fois, l'interdiction d'arrosage des potagers, c'est "seulement" en situation dite de crise (beaucoup plus rarement, en situation d'alerte ou d'alerte renforcée). Le souci, c'est que ça se généralise avec la dégradation de la situation. Carte des restrictions d'usage de l'eau en France au 26 juillet. Les régions en situation de crise sont en rouge. C'est impressionnant, mais ce n'est pas (encore) majoritaire. Un exemple ne fait pas une vérité, mais je passe régulièrement à côté de jardins ouvriers implantés le long d'une petite rivière. Et bien l'arrosage en pleine journée des potagers en puisant directement dans la rivière, c'est monnaie courante. Et ce n'est pas avec des arrosoirs mais avec des motopompes. Enfin, sauf dénonciation, je vois mal des contrôles être diligentés chez les particuliers. Si on arrose son potager raisonnablement et le soir, personnellement, je n'y vois rien à redire, même en situation de crise. |
Par kirikou : le 28/07/22 à 09:24:52
| Dire merci | Oui, le pb de l'arrosage du potager est lié je pense à tous ces potagers arrosés "à grande eau", avec un aspergeur par exemple. Alors bien sûr, ça punit aussi ceux qui arrosent avec parcimonie en economisant l'eau au maximum. Je ne compte pas cesser d'arroser le mien même quand mes cuves seront vides. Par contre ce sera à l'arrosoir, pied par pied et tous les deux jours. |
Par pakret : le 28/07/22 à 09:28:44
| Dire merci | Je ne sais ps si ça a été dit mais il y a désormais un label : Equures qui peut être donné selon 3 niveaux d’implication différent pour les écuries/ élevages prenant en compte l’écologie et le Bien être animal. Il y a une grille d’auto évaluation sur leur site, ça donne de bonnes idées. Pour ceux qui y adhèrent, ça donne accès à des conseils et à un réseau de pro pour améliorer certaines choses |
Par pakret : le 28/07/22 à 09:50:38
| Dire merci | Alors j’ai lu en diagonale le post, je vais essayer de répondre sur divers points que je trouve intéressants - premièrement le choix des chevaux : certains ici ne sont pas sans savoir qu’avant je faisait du sport avec des chevaux de sport (je faisais du complet et du cso). Maintenant je n’ai plus que des chevaux rustiques pour des raisons pratiques : peu d’aliment nécessaire, aucun produit de soin, peuvent vivre en terrain montagneux et pied nu, etc… - le choix de l’hébergement : mes chevaux s’inclinent dans un écosystème. J’ai 10. Une dizaine de chevaux sur environ 22 hectares de terrain. J’ai des sources ou rivières dans tous mes terrains. Je laisse énormément d’endroits dévolus à la faune et flore sauvage, aux ronce, etc ( ça représente plusieurs hectares, c’est pas juste 1000m). Nous avons fait des comptage et c’est impressionnant le nombre d’insecte, d’oiseaux, de serpents, etc qu’on y trouve. Je laisse également bcp de parcelles de bois qui fournisse à la fois du bois de chauffage et un abri très efficace pour les chevaux notamment lors de fortes chaleurs. Nous avons créé ou entretenu des mares, certaines accessibles aux chevaux qui s’y rafraîchissent, d’autres dévolues à la biodiversité. Nous faisons une rotation pour ne pas avoir de surpâturage et gardons des sols très diversifiés. Nous essayons quand même de laisser les chevaux nettoyer suffisamment pour pouvoir gérer les refus le plus possible a la main et éviter le passage d’un tracteur (mais nous y avons quand même recours de temps en temps) Nous essayons progressivement de maîtriser la végétation pour créer d’efficaces clôtures naturelles, denses, comme dans les bocages, pour limiter l’utilisation des batteries pour l’électricité |
Par pakret : le 28/07/22 à 09:58:04
| Dire merci | - pour l’alimentation nous donnons très, très très peu d’aliment concentré (15 sacs l’an dernier, pour juments en lactation, poulain et agecanonix). Pour Kara seul je passais plus de 20 sacs / an !! 1 seul cheval !! Je donne de foin en général seulement de décembre à mars. Le foin est du foin de prairie naturelle de moyenne montagne produit dans mon village. - pour les produits divers, je n’utilise RIEN sauf du vermifuge. Quand je l’administre je ferme les chevaux dans un petit paddock monté pour l’occasion 48h et j’enlève les crottins. |
Par pakret : le 28/07/22 à 10:03:09
| Dire merci | -Pour l’eau de boisson, comme je le disais nous avons des sources. Certaines se tarissent l’été donc nous faisons nos roulement de prairie en fonctions. - pour le déplacement, mon véhicule diesel de 300000 km roule encore bien et consomme entre 7 et 8L aux 100 je trouve ça raisonnable. Nous avons un petit quad qui ne consomme quasi rien pour faire le tour des chevaux ou y emmener du matériel. Mon van est un 1,5 place assez léger et mes chevaux sont également très légers donc je consomme juste 1,5L de plus aux 100 quand je transporte - je ne dépense rien en matos j’ai les mêmes trucs depuis que j’ai 12 ans à peu de chose près  |
Par pakret : le 28/07/22 à 10:08:06
| Dire merci | - Je n’ai ps de carrière, je monte 90% du temps en extérieur. Et pour autant mes chevaux me semblent pas degueu sur le plan du boulot  c’est une question d’habitude. Je vais environ une fois par mois dans des installations pour régler qq trucs que je n’arrive ps à faire dehors. - un jour je ferais probablement une carrière, elle sera en copeaux. Je crois que j’ai oublié de dire que le prochain projet était de planter des arbres fourragers +++ pour remplacer l’herbe éventuellement manquante à l’avenir Voilà qq pistes que j’explore  |
Par Pili : le 28/07/22 à 10:20:52
| Déconnecté Dire merci | malheureusement pakret, quand on habite en Belgique pour avoir 22ha faut être millionnaire ou agriculteur et laisser 1ha de ronces ce serait juste un non sens total, la plupart des chevaux ont cette surface comme prairie l'été (et il y a plus d'1 cheval par Ha). Voilà pourquoi chez nous les prairies sont fermées l'hiver et tout le monde rentre ses chevaux au box avec, au mieux, une parcelle 'sacrifiée' (ou un PP) pour leur permettre de ne pas rester enfermé, par contre j'ai aussi planté, il y a 30 ans, des arbres et des haies et je continue. Je pense que chacun doit essayer de faire au mieux avec la topographie qui l'entoure |
Par beeboylee : le 28/07/22 à 10:23:04
| Dire merci | "Par contre ce sera à l'arrosoir, pied par pied et tous les deux jours." Tu fais ça ici, tt creve. Il fait tellement sec en Camargue depuis ....8 mois ( il a pas plu au printemps, du tout) que j j'en suis venue à arroser mes succulentes et autres plantes grasses, cactus d exterieur compris . J ai pas de potager, mais j ai des arbres assez jeunes et des fleurs resistant en theorie à la sécheresse. Ben, sans flotte régulière et abondante, tt meurt. Bon, ici, nous ne sommes pas en restrictions d eau, mais 20 km plus haut... |
Par Yann22 : le 28/07/22 à 10:27:32
| Dire merci | A propos de sècheresse, je sais pas si vous avez remarqué mais il y a des arbres qui jaunissent et perdent leurs feuilles pour se préserver du manque d'eau... L'automne durant l'été... |
Par dejavu : le 28/07/22 à 10:52:52
| Déconnecté Dire merci | Ce qui m'agace aussi c'est que l'on continue de voir des animaux en plein cagnard avec interdiction de leur construire un abri, abri qu'on pourrait facilement équiper de récupérateurs d'eau par exemple. Ce serait toujours ça de pris. J'ai la chance d'avoir un robinet dans mon potager avec de l'eau d'un puit mais j'ai aussi des récupérateurs d'eau et dans le livre : le potager du paresseux il y a de nombreux conseils utiles et explications sur l'eau. |
Par Erzebeth : le 28/07/22 à 10:53:49
| Dire merci | C'est clair que ce que tu décris pakret c'est top, mais pas à la porté de tout le monde. A mon niveau, j'estime que j'ai déjà de la chance avec mon hectare et demi d'être en autosuffisance pour nourrir niveau herbe et foin (puisqu'il est produit sur mon terrain), et d'avoir un agriculteur à 200m qui me fait l'aliment. Maintenant il faut que j'installe et que j'optimise les récupérateurs d'eau. Un pour les chevaux, en particulier pour mouiller le foin, un autre pour le jardin, pour le potager (moi j'arrose que ce qui se mange de toutes façons... puis en fait j'ai planté que des trucs qui se mangent en fait )La question du potager, perso j'en suis pas encore à vraiment me nourrir avec, mais si je m'y mets c'est en prévoyant que si la situation vire à la vraie grosse crise, ça deviendra peut-être vital... Idem ce que je plante sur les talus, c'est aussi dans cette optique... et les fruitiers que je plante... Et c'est aussi en ce sens que je me posais la question de l'hippophagie plus en amont dans la discussion. C'est pas de gaité de coeur, mais je me dis que autant aujourd'hui on peut se dire "je préfère me passer de viande que de manger un cheval et encore plus le mien", autant en vraie situation de crise, ce ne sera peut-être plus un choix. Et alors que je suis en plein achat de cheval (enfin, j'essaye ), je me suis réellement dit que peut-être que le prochain il fallait que je m'entre dans le crâne d'entrée de jeu qu'il n'est pas complètement aberrant de se dire que dans 15 ans, on devra peut-être le manger.Et c'est vrai aussi que la question du cheval "utilitaire", à la fois rustique, mais aussi capable de faire des trucs plus utiles que d'être mangés en fait, me travaille, alors qu'à la base je ne pars pas du tout sur ce type de cheval. mais alors que j'avais un cheval de trait, je me dis parfois que ce serait peut-être plus malin de ma part d'en reprendre un... Bon là je pousse peut-être un peu loin le truc, j'en sais rien, j'espère sincèrement que oui... mais bon... Ah oui et sinon, dans un autre registre, j'ai appris à bricoler le cuir pour réparer le plus possible mon matos moi-même, voir, pouvoir le fabriquer. C'est pas sorcier en fait. |
Par takhan : le 28/07/22 à 11:16:56
| Dire merci | question bete mais l'eau de pluie vous la traiter avant de la donner à boire aux chevaux? Je vais installer une gouttière sur mon abris qui va se déverser dans ma tonne a eau. |
Par Yann22 : le 28/07/22 à 11:42:05
| Dire merci | Dejavu: Ce qui m'agace aussi c'est que l'on continue de voir des animaux en plein cagnard avec interdiction de leur construire un abri [...] Pour ma part, ce qui m'agace, ce sont les propriétaires qui mettent leurs animaux en plein cagnard en sachant parfaitement qu'ils n'ont pas le droit de construire un abri et qui jouent dessus pour passer outre les règles d'urbanisme. Message édité le 28/07/22 à 11:42 |
Par pakret : le 28/07/22 à 11:42:58
| Dire merci | Je ne dis pas que mon exemple est un modèle je partage juste mon expérience. Cela dit ça me fait un peu sourire aussi car dans le Rhône, la plupart des élevages et écuries qui disposent de ma surface on une centaine de chevaux dessus… Ici les pensions pré c’est dans les 200€/mois je pourrais prendre 20 pensionnaires à l’arrache (en épuisant les terrains et sans trop de surveillance) comme le font la plupart des agri et m’en mettre plein les fouilles; j’ai choisis un modèle qui me satisfasse sur le plan intellectuel Je n’ai pas parlé du potager mais ça fait 10 ans maintenant que je sélectionne des variétés adaptées à mon terrain et ça commence à payer. J’utilise mes tours de râteliers comme substrat, ça marche du tonnerre. Pour ce qui est de l’utilité des chevaux je suis convaincue ++++ que les chevaux vraiment polyvalents et rustique, c’est l’avenir! Un cheval qui marche sur tout terrain en étant capable de porter sur de bonnes distances n’importe quoi/qui, de s’adapter, éventuellement de tracter, c’est un énorme + . Des chevaux peu malades, frugaux et qui n’ont ps besoin d’être ferrés |
Par dejavu : le 28/07/22 à 13:06:31
| Déconnecté Dire merci | Yann : oui et non. quand je vois les vaches et les moutons recroquevillés sous une betaillère pour ne plus être en plein soleil.... et que l'option est d'être enfermés dans un local plus ou moins ventilé. Je me dis qu'avant d'autoriser un élevage on devrait penser aussi à ses conditions et donner les autorisations nécessaires. |
Par Yann22 : le 28/07/22 à 13:46:18
| Dire merci | Je me dis qu'avant d'autoriser un élevage on devrait penser aussi à ses conditions et donner les autorisations nécessaires. Là on est d'accord (avec des modulations sur le type d'élevage et le type d'autorisation). Mais donner une autorisation, c'est loin du cas de figure que tu décris plus haut. |
Par Pez : le 28/07/22 à 13:48:55
| Dire merci | Un peu d’espoir (même si c’est pas gagné) même au niveau du football ça commence à cogiter: Lien |
Par al : le 28/07/22 à 18:15:15
| Dire merci | et quid des pelouses de foot arrosées ++++ en pleine journée par 40°c??? |
Par Pili : le 28/07/22 à 18:53:53
| Déconnecté Dire merci | pour comprendre de quoi parle déjàvu Yann, il faut avoir été aux Pays-bas ...bien sûr la météo y est 'tempérée' en principe mais il y a toute cette partie de 'terre gagnée sur la mer' qui sont des morceaux de prairie gagnée sur la mer et coupées en parcelles par des petits canaux sans le moindre arbre. Si on ne peut pas construire d'abri les bêtes ont zéro ombre pendant toute la journée. |
Par Pez : le 28/07/22 à 20:03:18
| Dire merci | al J’ai bien précisé « ça commence à cogiter », c’est des footeux hein?! Faut pas trop en demander d’un coup Plus sérieusement je suis peut être naïve mais si un sport aussi grand public que le foot commence à s’interroger (ce n’est pas le seul article et sûrement pas le meilleur sur le sujet), ça va ouvrir la voie à d’autres réflexions, aux autres sports etc |
Par beeboylee : le 28/07/22 à 20:09:05
| Dire merci | Mouaissss. Le jour où Lamotte se déroulera en decembre, vous me ferez signe. Le jour où on fermera l l'ete les nombreux golfs du sud aussi, le jour où on rasera Las Vegas aussi.( et toutes les villes du Golfe) Bref, je pense qu'on finira par Soleil Vert et on l'aura bien cherché. |
Par Pili : le 28/07/22 à 20:58:54
| Déconnecté Dire merci | pour l'instant au JT on parle plus de sécheresse, de feu, de dépassement de ce que la planète peut produire que d'Ukraine ou du covid ... il y a aussi la menace de manque de gaz, des prix qui augmentent etc ... et le JT reflète quand même pas mal les préoccupations du vulgus pecum. Bon après c'est les vacances et le même vulgus pedum a décidé une fois pour toute pendant les vacances il fallait se détendre et oublier un peu les mauvaises nouvelles si elles ne se passent pas juste sous votre nez ...on verra à la rentrée mais à la rentrée il y a des chances qu'on n'aura plus 40° et il pleuvra ... |
Par Yann22 : le 29/07/22 à 15:58:05
| Dire merci | Pili: Si on ne peut pas construire d'abri les bêtes ont zéro ombre pendant toute la journée. Pas besoin d'aller aux Pays-Bas pour rencontrer des problématiques analogues |
Par kirikou : le 29/07/22 à 16:43:24
| Dire merci | l'eau de pluie vous la traiter avant de la donner à boire aux chevaux? L'été, elle macère un certain temps dans les cuves, donc je la réserve pour le potager et je mets l'eau du robinet pour les chevaux. L'hiver, à condition d'avoir pu les vider une fois et qu'elle ne soit pas dans les cuves depuis très longtemps, je la donne au chevaux, mélangée avec l'eau du robinet. Je n'ai pas eu de pb jusqu'ici. |
Par kirikou : le 29/07/22 à 16:52:41
| Dire merci | Le jour où Lamotte se déroulera en decembre, vous me ferez signe. Les épreuves poneys sont par définition réservées à des enfants qui sont en vacances à ce moment là, donc ça se comprend. Pour toutes les autres épreuves, notamment les championnat amateur, ça peut se poser à d'autres moments, jusqu'ici c'était fin octobre et ça ne posait visiblement pas de problème (en tout cas pas de canicule). |
Par beeboylee : le 29/07/22 à 17:47:53
| Dire merci | Ils sont aussi en vacances plein de fois hors été |
Par mandine25 : le 29/07/22 à 18:31:46
| Dire merci | Ben non. Dans l'année il n'y jamais aucun autre moment où toutes les zones sont en vacances en même temps. Et puis Lamotte on parle de 2semaines avec une semaine de pause entre les deux donc possible que l'été malheureusement |
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