Chevaux, équitation et réchauffement climatique
Sujet commencé par : kirikou - Il y a 388 réponses à ce sujet, dernière réponse par ErzebethPar kirikou : le 20/07/22 à 12:33:37
Dire merci | Post qui fait écho à celui de Lsan sur la permaculture. En gros, y’a ceux qui se posent des questions pour limiter l’impact de leurs chevaux sur le réchauffement climatique mais aussi leur impact social, politique, etc. Et y’a les autres … et ça fait mal . Je trouve que le monde du sport en général et de l'équitation en particulier se pose très très peu de questions en matière environnementale, sociale, politique ou autre! Spoiler
Là, je suis abonnée à la page FB du Boulerie Jump et je trouve plein de choses à vomir (déjà, foutre des championnats en plein cagnard alors qu’avant c’était très bien à la Toussaint, moi pas comprendre). Les JO de Tokyo m’avaient déjà bien refroidie (organiser une compétition sportive en pleine crise du covid dans un endroit bien chaud qui nécessite qu’on installe des brumisateurs géants voire l’air conditionné pour les chevaux, alors que dans le monde y’a des gens qui crève du réchauffement climatique, qui perdent tout à cause de la montée des eaux, etc.). Bref, à mes yeux, le sport c’est pas toujours beau sur plan environnemental mais aussi social (je passe sur les JO d’hiver car pas de chevaux, mais j’étais bien dégoûtée aussi, et ne parlons pas du foot!). Bref, panem et circences
Alors je ne prétends pas être « parfaite », loin de là . Le simple fait d’avoir des chevaux, trois pour moi seule, est un non-sens écologique. Moi aussi j’aime bien sortir en compétition de temps à autres et je ne suis pas anti-compétition même si ça me pose de + en + de questions. Du coup, là, je suis plutôt sur des réflexions visant à réduire au maximum l’impact de mes chevaux. Y’a des choses sur lesquelles, je ne peux/veux pas tergiverser comme : - avoir des chevaux et autres bêbêtes - avoir une voiture surdimensionnée pour pouvoir tracter en cas d’urgence véto (malheureusement récemment testé – tout le monde va bien, je vous rassure). - occuper un espace conséquent (2ha) pour mes chevaux. - utiliser des produits chimiques, certes le moins possible, mais en utiliser malgré tout pour la lutte contre les tiques. Pour les autres produits, j’essaye au maximum de me rapprocher du « respectueux de l’environnement ». Y’a des choses sur lesquelles j’essaye de bouger concernant mes chevaux : - nourrir mes chevaux avec des aliments produits au plus proche, gérer mes pâtures de manière à avoir le moins besoin possible de les complémenter dans l’année. - replanter mes 2ha que j’ai acquis quasi-nus (haie sur seulement un des 4 côtés, aucun arbre) en essayant de favoriser la biodiversité et le fait d’être dans un circuit local. Replanter au maximum des variétés du coin. On fait ça petit à petit. - quitte à avoir du crottin en production continue, on fait un potager (pas toute l’année, j’ai du mal à m’y tenir l’hiver). - éviter au maximum les éléments et objets en plastiques (même si pas toujours possible), favoriser les matériaux naturels / recyclables, le bois non traité quand c’est possible, etc. - avoir un minimum de matos, un à deux tapis par cheval c’est bien suffisant, que je pousse au bout (notamment les fringues) tant que c’est possible (on ne joue pas non plus avec la sécurité). - acheter mon matos dans des produits recyclables/recyclés aussi quand c’est possible (parce que bon, quand il fait froid et humide, hein …). Éviter le matos produit dans des conditions sociales et environnementales pas toujours top (c’est pas toujours facile de trouver les infos, mais quand on achète dans la grande distribution, faut pas trop se voiler la face non plus). - limiter mes sorties compétition en nombre et en distance. Et vous, vous faîtes comment pour essayer d’avoir bonne conscience d’avoir des chevaux ? Des trucs ? Des bonnes adresses ? Je suis preneuse ! Je vais essayer de donner des exemples concrets tout à l’heure, quand je pourrais prendre des photos, là il pleut (YEEEEEEEEEEEEEEEEEEES!) |
Par Uriette : le 15/08/22 à 11:23:35
Déconnecté Dire merci | J'avais pas vu que J'étais citée. laska a mieux étayé le fond de ma pensée mais pas que. Il y a suffisamment de ressources pour couvrir les besoins vitaux de chacuns et certes les ressources sont accaparés par les pays riches. Mais pour moi ce n'est pas le problème, les gens qui n'ont pas accès à ces ressources le sont parce qu'elles ne sont pas solvables (et c'est vrai aussi en France). Si on veut faire quelque chose d'utile pour l'avenir c'est investir massivement dans l'éducation et l'assainissement. Bon ça ne change rien au regard de l'impact environnemental de l'équitation. Mes shets mangent l'herbe de la pature et j'ai 3 licols... pourrait aussi imaginer un système vertueux de mesures compensatoires. |
Par kirikou : le 15/08/22 à 12:45:35
Dire merci | Il y a suffisamment de ressources pour couvrir les besoins vitaux de chacuns et certes les ressources sont accaparés par les pays riches. C'est encore vrai concernant de nombreuses ressources, mais plus du tout pour l'eau, il faut ouvrir les yeux à un moment. Les pays riches sont de plus en plus concernés par le manque d'eau et non pas par une mauvaise répartition : les glaciers disparaissent, les nappes phréatiques sont au plus bas (à sec pour certaines) et je ne parle même pas des cours d'eau. Mais pour moi ce n'est pas le problème, les gens qui n'ont pas accès à ces ressources le sont parce qu'elles ne sont pas solvables (et c'est vrai aussi en France). Ben en fait non, rien qu'en France, il y a des communes entières où il n'y a plus d'eau au robinet autre celle acheminée en camion citerne et ce n'est pas une question de solvabilité. Lien Si on veut faire quelque chose d'utile pour l'avenir c'est investir massivement dans l'éducation et l'assainissement. Investir dans l'éducation pour encourager à arrêter de gaspiller l'eau et mieux la gérer, je ne peux qu'être d'accord; Assainir de l'eau quand il n'y en a pas, je ne vois pas comment. Allez assainir de l'eau de mer pour l'acheminer en Sarthe, par exemple, mais je ne comprend même pas comment on peut arriver à envisager une telle absurdité. Pour les communes au bord de l'eau, certaines s'y sont essayé depuis quelques temps (Lien), outre le coût énorme qui rendrait l'eau inaccessibles à l'essentiel de la population si elle était vendue à prix coûtant, c'est un impact énormissime sur l'environnement et le réchauffement climatiques avec les techniques actuelles et on en revient au serpent qui se mord la queue, aux gens qui se ruent sur la clim pour faire face à la canicule, aux centrales à charbon qu'on rouvre plutôt que d'avoir une vraie politiques de gestion énergétique. Alors certes, pour les communes littorales, on peut espérer que les techniques de désalinisation vont s'améliorer, mais pour les autres? Bref, concernant l'eau, la seul façon de faire face en France aux problèmes qui nous pendent au nez c'est de revoir toutes nos activités face l'eau : les agri vont devoir se tourner vers des espèces moins consommatrices, les particuliers mieux gérer le quotidien, le gouvernement se poser la question de l'entretien des réseaux et les divers sports et loisirs revoir leur copie d'utilisation de l'eau, je ne vois pas comment on peut faire autrement. Message édité le 15/08/22 à 12:46 |
Par kirikou : le 15/08/22 à 13:29:23
Dire merci | et certes les ressources sont accaparés par les pays riches. Bien sûr. Et donc la solution c'est quoi? Que les pays riches cessent de gaspiller les ressources pour en laisser aux autres. Comme ce n'est sont pas les grosses multinationales qui d'elles-mêmes vont se dire "tiens si on puisait moins dans les ressources pour en laisser à tout le monde?", c'est au consommateur de se dire, "tiens, si je commençais par arrêter de gaspiller?". J'insiste sur le "gaspillage". Que ce soit pour l'énergie, l'eau ou la nourriture, on a tellement pris l'habitude de ne pas se poser de questions que rien qu'en arrêtant de gaspiller (à l'échelle du quotidien ET à l'échelle industrielle ET à l'échelle agricole), on ferait de réelles économies. |
Par Uriette : le 15/08/22 à 15:35:21
Déconnecté Dire merci | kirikou Je pense qu'on a pas la même notion de "vital", ce qui est vital c'est l'eau potable nécessaire "pour boire". Évidemment si on utilise l'eau pour boire pour arroser les pelouse pour tondre les pelouses pour être riche d'une pelouse Pour changer la donne pour les multinationales il faudrait agir sur le système boursier. [i ] Y en a-t-il parmi vous qui sont dans les zones d'incendie? Comment le vivent vos chevaux? Et vous? dejavu on n'est pas directement concernés. Heureusement il y a ici de très nombreuses structures et patures, beaucoup de chevaux ont été évacués préventivement. Je pense que les chevaux le vivent mieux que les gens (du moins les chevaux évacués). J'ai vu passer y quelques jours un avis de recherche pour un cheval qui a fui pris de panique à cause des pompiers Les gens sont traumatisés. Moi je suis juste sidérée, en fait car tous les trucs sympas que je voulais voir avec ma fille sont partis en fumée. |
Par kirikou : le 15/08/22 à 16:02:56
Dire merci | kirikou Je pense qu'on a pas la même notion de "vital", ce qui est vital c'est l'eau potable nécessaire "pour boire". Évidemment si on utilise l'eau pour boire pour arroser les pelouse pour tondre les pelouses pour être riche d'une pelouse Gné Vu le reste de mes propos sur le poste, ça me parait évident que je considère le fait d'arroser les pelouses (et les carrières, les golfs, etc) ainsi que plein d'autres choses comme un luxe dont certains ne sont pas conscients Mais effectivement, j'ai une vision un peu plus large que toi du "vital" : boire, se nourrir (produire la nourriture/faire la cuisine), se laver, se soigner. Sauf que personne ne voudra se résoudre à ne consommer que "vital" et à se passer de plein de choses qui ont nécessité de l'eau pour être produite (le papier par exemple), même dans les pays pauvres (ce que je veux dire, c'est que les populations les plus pauvres qui aujourd'hui sont en manque d'eau, si demain elles ont l'occasion d'acheter des cahiers pour que leurs gamins aillent à l'école en plus d'avoir assez d'eau en quantité "vitale", elles ne vont pas se priver et elles auront bien raison).. Mais même sans se restreindre au vital, il y a moyen de faire de sacrées économies rien qu'en évitant le gâchis (d'eau et donc de papier et d'objet en général parce que le recyclage même si on a bien évolué là-dessus, ça nécessite souvent beaucoup d'eau ensuite). Message édité le 15/08/22 à 16:03 |
Par Pili : le 15/08/22 à 16:37:24
Déconnecté Dire merci | kirikou , je comprends parfaitement ta préoccupation par rapport à l'eau et comme je l'ai dit j'essaye de faire quelques 'économies' et je me rends compte de l'énormité du 'gâchis'. MAIS pour l'instant en Belgique il y a largement assez d'eau dans la nappe phréatique et si on a un hiver doux comme ces derniers temps on va patauger dans la boue tout l'hiver. Mes voisins et amis qui ont des puits, même le agris sont loin d'être à sec, mon fils qui a 90% de ses besoins en eau couverts par une cuve d'eau de pluie ne doit toujours pas se restreindre. Donc de l'eau 'grise' on en a, finalement, plus qu'assez. Oui on a le problème de notre végétation qui n'est absolument pas adaptée au manque d'eau de surface, on n'est pas équipés pour arroser les champs etc, bref on va devoir revoir notre copie à ce niveau là. Mais donc le problème de l'eau n'est pas le même partout et même si je me privais d'eau, les gens du sud n'en auraient pas plus pour autant. Par contre je suis parfaitement d'accord avec toi pour ce qui est du gaspillage et de la surconsommation. Je porte une robe d'été aujourd'hui que je portais déjà il y a au moins 25 ans ... et j'ai encore 2 ou 3 T shirts qui doivent avoir passé la quarantaine. J'ai encore des draps merveilleux qui proviennent de mon arrière grand mère et que je ne lâcherais pour rien au monde ... et je m'en veux terriblement quand 'j'oublie' de manger des denrées achetées c'est le point sur lequel j'essaye de faire des efforts pour l'instant |
Par Uriette : le 15/08/22 à 16:39:54
Déconnecté Dire merci | C'est dans ce sens que je dis qu'il y en assez, le reste c'est une question d'arbitrage. C'est aussi dans ce sens que je pense qu'il faut éduquer, pour apprendre à éviter le gaspi certes mais aussi pour être capable de faire ses propres arbitrages et apporter ses propres solution techniques. Et pas qu'une classe de privilégiés pour faire les arbitrages pour les autres. |
Par kirikou : le 15/08/22 à 18:04:59
Dire merci | @Pili, il est évident que quand je dis qu'il va falloir réfléchir à ses pratiques, cela concerne les régions qui vont être de plus en plus soumises à de longues sécheresse. Cette année, c'est les 3/4 de la France, ça ne sera sûrement pas toujours autant (j'espère!) mais malgré tout il y a des coins qui risquent d'être touchés quasi tous les ans. Si dans ton coin il y a largement assez d'eau et que tu penses que ça va continuer comme ça pendant un bout de temps, il n'y a pas de raison de se pourrir la vie (même si comme tu le dis, ça ne fait pas de mal de réfléchir à ses pratiques) et si ça permet d'arroser les carrières, les golfs et compagnie sans priver personne à côté, vous auriez tort de vous priver. C'est dans ce sens que je dis qu'il y en assez, le reste c'est une question d'arbitrage. Mais clairement ABSOLUMENT PAS POUR L'EAU! La plupart des départements français sont en restriction pendant que visiblement il y a largement ce qu'il faut en Belgique, deux pays riches voisins entre lesquels il n'y a pas de tensions politiques majeure. Alors quoi? On va tout de même pas aller pomper l'eau dans les nappes phréatique belges pour remplir celle qui sont à sec en France! L'eau c'est pas du pétrole ou du blé que tu peux mettre dans des tanckers pour leur faire faire le tour du monde. L'eau, c'est une denrée qu'il est dure de déplacer si on veut la garder potable. D'un autre côté, c'est pas parce qu'on fait attention en France que ça va empêcher une sécheresse dans le Sahel. Inversement, si à l'échelle locale/régionale en France on se met à avoir une vraie politique de gestion de l'eau anticipant bien mieux les sécheresses, ça n'en rendra les choses que plus vivables pour les gens. |
Par Pili : le 15/08/22 à 19:24:06
Déconnecté Dire merci | même la Belgique, à sa toute petit échelle a des grosses différences. Partout les prairies sont grillées et les arbres souffrent car c'est la troisième sécheresse en 4 ans. L'année passée il a plu tout l'été, moi qui avait pris des dispositions sécheresse je me suis trouvée dans une sorte de forêt vierge ... le problème vient toujours de ce qui est 'inhabituel'. Donc en surface c'est cramé partout, en 'profondeur' les nappes phréatiques sont pleines donc tout bonus pour ceux qui pompent dedans et problème pour ceux qui dépendent des sources pour leur eau potable. On n'est absolument pas équipés pour leur feu et pour avoir vu le bordel que ça a été chez moi qd mon fumier a pris feu en mai (heureusement pas de dégâts mais ça ne s'éteignait pas et reprenait sans cesse) je tremble sur mes bases à l'idée de ce qui pourrait se passer. Et le moindre hactare qui crame et la télé en parle et les pompiers sont débordés, nous vivons sur un volcan (plein d'eau ) D'après mon ami météorologue LE PROBLEME de la météo c'est qu'elle reste la même beaucoup plus longtemps que d'habitude, donc quand il fait beau et chaud ça dure 1 mois et quand il pleut c'est pareil alors que par ici le temps change en moyenne tous les 3 jours. La preuve de sa théorie ce sont les 3 sécheresses sur 4 ans et les inondations épouvantables de l'année passée (c'est d'ailleurs à cause d'elles que nos nappes phréatiques sont encore nickel). Malgré tout, à titre perso, cet été m'a bien mis les yeux en face des trous et je vais sérieusement revoir ma copie à un tas de niveaux. Entre les prix de l'énergie qui explosent et les problèmes météo les gens qui, comme moi, habitent en pleine campagne vont devoir mettre des choses en place pour être moins pris au dépourvu |
Par Uriette : le 15/08/22 à 19:27:47
Déconnecté Dire merci | Toutes les mesures que tu proposes SONT DES ARBITRAGES. |
Par kirikou : le 15/08/22 à 19:49:06
Dire merci | C'est à moi que tu réponds ? Je ne propose pas de mesures dans mes derniers propos |
Par Uriette : le 15/08/22 à 20:32:43
Déconnecté Dire merci | Oui c'est à toi que je réponds. Mais même sans se restreindre au vital, il y a moyen de faire de sacrées économies rien qu'en évitant le gâchis (d'eau et donc de papier et d'objet en général parce que le recyclage même si on a bien évolué là-dessus, ça nécessite souvent beaucoup d'eau ensuite). Ce sont des arbitrages à mon sens. |
Par kirikou : le 15/08/22 à 21:04:21
Dire merci | Effectivement, on n'est pas sur la même longueur d'onde. Perso, je ne parle pas de faire des choix d'activités, mais de gérer l'eau différemment. Ça peut passer par: - un meilleur entretien des réseaux pour limiter les perditions. - en équitation, interdire l'arrosage en cas de sécheresse ce qui conduirait à se tourner vers des sols différents (parce que le jour où on interdit les sols nécessitants un gros arrosage, je n'ai aucun doute qu'on trouvera une solution, plus ou moins rapidement). - chez nous, réutilisation des eaux grises. - pour le papier, utilisation des méthodes déjà existantes nécessitant moins d'eau. etc. À mon sens, ce ne sont pas des arbitrages car il ne s'agit pas de se priver de quelque chose, juste de faire attention à de pas dépenser plus que ce dont il y a besoin OU a trouver des solutions pour continuer nos activités en dépensant moins d'eau. Encore une fois, cette lutte contre le gaspi, à court terme elle n'est efficace que localement/régionalement et même pas sûre qu'elle soit efficace sur le long terme. Ce n'est pas parce que j'économise en Sarthe qu'on aura des nappes phréatiques mieux remplies. Par contre, on pourra faire durer l'eau plus longtemps. Et encore une fois, ça ne changera rien pour les habitants des pays voisins, riches ou pauvres. |
Par Uriette : le 15/08/22 à 22:57:45
Déconnecté Dire merci | Par arbitrages, j'entends pas forcément faire un choix entre les activités juste faire des choix tout court en connaissance de causes. Je suis d'accord avec tous les points que tu cites. Mais c'est un arbitrage entre la nécessité de changement et le maintien d'un certain mode de vie. On pourrait aussi aboutir à la nécessité d'un changement radical dans les modes de vie ou à l'inverse se dire sur la base d'une réflexion "je prends le risque de ne rien changer". Tout ça ne serait pas possible si nous n'avions pas eu d'éducation ou si nous vivions dans une dictature. C'est d'autant plus triste du fait qu'à l'origine ma citation était pour démontrer que non les enfants de demain en France ne mourront pas de faim et de soif. et c'est exactement ce que tu démontres aux prix de changements minimes non seulement ils ne mourront pas de faim mais en plus ils pourront faire du poney. |
Par Pili : le 16/08/22 à 08:05:04
Déconnecté Dire merci | uriette tu peux m'expliquer ta notion d'arbitrage svp pcq dans ma tête ça dit juste match de foot et donc je ne comprends absolument pas. |
Par kirikou : le 16/08/22 à 08:33:46
Dire merci | C'est d'autant plus triste du fait qu'à l'origine ma citation était pour démontrer que non les enfants de demain en France ne mourront pas de faim et de soif. Et encore une fois, je n'ai absolument pas ton optimiste concernant l'eau et ensuite la nourriture sur le long terme. Là, je parle à court terme d'arrêté le gaspi parce que c'est la seule chose que les gens sont globalement prêt à faire dans les pays riches, et encore quand je vois les réactions de certains qui refusent qu'on change quoique ce soit à leur petit confort, ça fait peur Mais sur le long terme, si on ne change rien en profondeur, nos enfant de demain risquent d'avoir chaud et sec avec toutes les conséquences que ça implique, notamment pour les plus modestes. J'en reviens à l'idée sur laquelle nous ne sommes pas d'accord : on risque de manquer d'eau même là où on a les moyens financiers d'en avoir. Juste parce qu'il n'y en aura pas et que ça ne s'exporte pas (alors l'eau en bouteille pour boire, à la rigueur, l'eau pour arroser les cultures, produire des médoc ou se laver, non). |
Par Uriette : le 16/08/22 à 08:40:54
Déconnecté Dire merci | Faire une médiation entre la nécessité de maintenir notre niveau de vie et l'urgence à protéger la ressource. Ben on ne fait pas le même arbitrage selon l'état de la ressource et c'est bien normal. |
Par Uriette : le 16/08/22 à 09:26:19
Déconnecté Dire merci | Mon optimisme n'est pas sur la quantité disponible mais sur la capacité de la population à ne consommer que ce dont il a réellement besoin sans que le superflu ne manque. Un exemple con : Tu as chevaux et voiture + van parce que tu en as besoin , la où moi pendant 20 ans j'ai eu poney + vélo sans que ça ne me pose problème en mutualisant le reste. Message édité le 16/08/22 à 09:30 |
Par kirikou : le 16/08/22 à 09:57:31
Dire merci | Pour le coup, c'est toi qui compare le superflu et le vital. J'en serais malheureuse, mais je peux vivre sans chevaux. Mais quand il n'y a pas d'eau, il n'y en a pas, il y a quelques millions de personnes sur cette Terre qui en sont à faire des arbitrages sur le vital et quelques millions qui ne peuvent plus t'en parler (mort de soif, de faim, de maladie, etc.). Je ne dis pas que cette situation est à notre porte, loin de là, mais croire que ça ne pourra jamais nous arriver en France parce qu'on fera des arbitrages au fur-et-à-mesure que l'eau va diminuer, c'est optimiste. L'eau c'est une ressources qui se gère sur le temps long, pas sur quelques années et même en gérant, on ne peut pas être sûr qu'il en restera pour nos besoins vitaux alors que la population continue d'augmenter. Et quand tu vois les réactions de certains quand on leur parle de cesser d'arrêter d'aller en concours l'été, je doute sur la capacité de l'homme à s'adapter de lui-même (sans intervention étatique) au fur et à mesure. Il s'adaptera à un moment où il n'y aura pas plus le choix avec toutes les conséquences que ça implique sur notre mode de vie (ou sur notre vie tout court). Donc faire du poney, dans ce cas, ce sera le cadet de nos soucis. Mais balancer qu'on est riche et que par conséquent on aura toujours de l'eau en quantité suffisante pour vivre comme on vit aujourd'hui (c'est toi qui dit " non seulement ils ne mourront pas de faim mais en plus ils pourront faire du poney[/i]. ", c'est se voiler la face sur un possible manque d'eau important lié à des facteurs climatiques qu'on ne maîtrise pas directement mais aussi lié à l'appauvrissement de nos ressources actuelles en eau à cause de nos activités actuelles. Mais je pense qu'on tourne en rond là ... |
Par Uriette : le 16/08/22 à 10:13:00
Déconnecté Dire merci | Les millions actuels qui meurent de faim et de soif sont les personnes dans une misère crasse. Il y a plein de raisons à cette misère crasse mais bordel c'est pas parce qu'ils ont trop consommé! Y compris les gens ici, qui n'ont pas accès à un logement décent, une nourriture saine, l'éducation et la santé ! Ouvre les yeux-toi !Au |
Par juliedebert : le 16/08/22 à 10:16:19
Dire merci | kirikou complètement ok avec toi. L'eau manquera à l'échelle mondiale ça c'est sûr, mais à notre échelle c'est également quasi sûr. De toutes les manières, comme plusieurs pays vont à coup sûr devenir invivables (et il s'agit de pays très peuplés), maintenant on le SAIT, il faudra bien que les pays vivables accueillent la population des pays invivables et rien que par ça, on manquera d'eau dans les pays qui en auront encore (et ce n'est pas dit que ce soit le cas partout en France...). La concentration va augmenter et la température aussi. Je ne vois vraiment pas comment on pourrait se passer d'un rationnement strict (qui reste encore la meilleure chose qui puisse arriver). |
Par kirikou : le 16/08/22 à 10:35:18
Dire merci | Mais bien sûr la centaine de communes françaises qui n'a plus l'eau au robinet, ce sont des gens dans une misère crasse! Là on les approvisionne par camion citerne, tandis que certaines communes balnéaires desalent à un prix exorbitant. Mais si la situation dure voire s'aggrave au point de concerner plusieurs dizaines de milliers de communes, il va se passer quoi? Bah on va commencer par leur dire soit de demenager, soit de laisser tomber les cours de poneys ( entre autres) voire les 2. Et ce n'est pas parce qu'il seront dans une misère crasse. Encore une fois on n'est pas sur la même longueur d'onde. Toi tu pars du principe que ce n'est qu'une question de répartition à l'échelle du globe, d'argent et de technologie. Moi je pars du principe que concernant l'eau le problème va au delà de la repartition parce qu'il y a de moins en moins de d'eau douce et de plus en plus d'habitants et que l'eau ne s'exportant pas facilement, dans un espace temps plus ou moins long, on pourra être riche et manquer d'eau, peut-être pas au point d'en mourrir mais au point. d'abandonner certaines activités dont le poney. Et oui quand on en sera à ce stade, y'a déjà un paquet de gens qui sera mort à travers le monde. Il me semble que c'est dejavu qui evoque le fait qu'on comment à envisager de réduire les cheptels aux PB. |
Par Uriette : le 16/08/22 à 10:45:44
Déconnecté Dire merci | Je note précise quand même que quand je dis qu'il y aura assez pour couvrir nos besoins vitaux (et je les ai définis) ça implique que forcément il y aura des restrictions par rapport à notre mode de vie, c'est évident. Et alors des tas de gens vivent heureux avec beaucoup moins que ce que nous consommons. Pourquoi en serions-nous incapables? |
Par Zura : le 16/08/22 à 10:52:02
Dire merci | Certaines parlaient de nécessité ou d’eau vitale, ce qui conduit à mon sens également à une remise en question urgente de notre alimentation, surtout qu’il s’agit d’un petit geste individuel qui ne demande d’investissement financier. La communauté scientifique considère qu’il faut entre 550 à 700 litres d’eau pour produire 1kg de viande de bœuf (Source Inrae), un français consomme en moyenne par semaine 320g de viande de boucherie (source INTERBEV) et 580g de volaille (source anvol). Si on ne passe juste sur la viande de boucherie, le chiffre fourchette basse pour les français est énorme. Et on ne parle pas de CO2, de santé, de pollution ou de morale. 9,3 milliards de litres d'eau en bouteille sont consommés en France chaque année (source France Info 2018), les captages par ces industriels ont des gros impacts en local, ça fait des années que les vosgiens se plaignent mais cette année on a vu des soucis à Volvic et ailleurs. Et là encore on ne parle que de l’eau, il y a l’aspect santé (consommation de micro plastique) et pollution (25 millions de bouteilles en plastique sont jetées chaque jour, seulement 49% d'entre elles sont recyclées). Ces deux points sont hyper simples à adresser et pourtant cela semble encore scandaleux de le dire. Alors oui il va falloir changer notre utilisation de l’eau en général, notamment de loisirs (les australiens ont des golfs sans herbe, il y a des revêtements de carrière qui ne demandent pas d’arrosage, a-t-on encore besoin de piscines individuelles dans les jardins), mais même les actions simples les gens ne veulent pas les faire. Hier la station de lavage auto ne désemplissait pas… |
Par Uriette : le 16/08/22 à 10:57:36
Déconnecté Dire merci | mais bien sûr la centaine de communes françaises qui n'a plus l'eau au robinet, ce sont des gens dans une misère crasse Je ne crois pas qu'ils sont entrain de mourir de soif et de faim toi tu pars du principe que ce n'est qu'une question de répartition à l'échelle du globe, d'argent et de technologie Non moi je pars du principe que les gens peuvent se contenter de peu et gérer leurs priorités et que pour ça il faut de l'éducation et lutter contre la misère ! |
Par Pili : le 16/08/22 à 11:16:28
Déconnecté Dire merci | @zura, l'histoire des litres d'eau qu'il faut pour faire de la viande est un peu faussée et essentiellement mise en avant par le vegan. je ne nie pas le nombre de litres qu'il faut, mais l'eau de pluie qui tombe du ciel et fait pousser les prairies est comptée aussi dans le nombre de litres qu'il faut pour produire ton kilo de viande. Le problème se situe essentiellement dans les élevages hors sol où toute l'eau utilisée doit être apportée de l'extérieur. Et il ne faut pas compter les grammes que les français mangent mais surtout les énormes gaspillages dans les super marchés qui présentent 15 sortes de jambon en quantité énorme dont une grande partie part à la poubelle car un rayon vide est impensable. Quand aux pistes qu'il ne faut pas arroser ce sont essentiellement des pistes en 'produits chimiques' qu'on va avoir un mal de chien à 'éliminer' ou qui, tout simplement, se mélangeront à la terre pour la polluer. L'eau est un problème mais le problème est vachement plus global et tabler sur le chimique/mécanique motorisé pour économiser de l'eau est pour moi un non sens. Pour la viande j'en reviens à ce que j'ai proposé plus haut: ne vendre que la viande déjà réservée et tuer l'animal quand il est entièrement réservé (comme le fait mon voisin) au lieu de tuer à tort et à travers et se retrouver avec des tonnes de déchets |
Par Uriette : le 16/08/22 à 11:44:18
Déconnecté Dire merci | Objectivement ça coûte plus toutes ressources confondues de produire de la viande que des végétaux. Donc oui remplacer la viande qu'on mange par du végétal équivalent sera toujours un calcul gagnant en terme d'économie d'énergie. Après reste le pb de l'apport en vit b12, concernant la consommation de viande rouge. |
Par Erzebeth : le 16/08/22 à 11:49:27
Dire merci | L'eau c'est pas juste pour l'agriculture qu'elle sert, elle est utilisée dans toutes les industries! Où elle est, bien sûr, largement polluée. Le textile, et l'industrie de la mode, dans le genre cata écologique, c'est quelque chose... Là pour le coup il y a effectivement une histoire d'éducation, éduquer les gens à consommer mieux pour que ce type d'industries ne soit plus rentables... Parce qu'il ne faut pas attendre qu'elles se régulent d'elle-même. Cependant le problème de l'eau, il nous pend au nez, et depuis longtemps... Il y a quelques années, j'ai assisté à une conférence sur l'état de la rivière près de chez moi, qui est labellisée rivière sauvage, donc qui est récompensée pour son bel état de préservation et d'écologie... Ben déjà c'était alarmant, on parlait de niveau trop bas alors que c'est là qu'est pompée l'eau potable de tout le secteur. Cet année bien sûr, le Léguer est encore plus bas. (et les poissons meurent) Mais surtout, je me suis dit que si cette rivière pourtant bien gérée en était là, ailleurs (en France) ça allait être la cata. Ben on y est. Et oui Pili, même en Bretagne. |
Par Zura : le 16/08/22 à 12:15:47
Dire merci | , l'histoire des litres d'eau qu'il faut pour faire de la viande est un peu faussée et essentiellement mise en avant par le vegan. pili Ce qui est « faux » (mais pas totalement) c’est le chiffre de 15000L pour 1kgs de viande rouge, chiffre qui a été recalculé par l’INRAE, qui est loin d’être une association vegan, à 550 - 700L. L’impact sur l’environnement et la santé est connu depuis très longtemps, je lisais déjà des articles à ce sujet il y a 20 ans et je peux t’assurer que je ne savais pas ce qu’était un vegan, ça n’existait pas dans ma rase campagne, c’était plus des écologistes et des décroissants qui en parlaient. La vegetalisation de l’alimentation (pas forcément que sur l’eau, mais aussi pour le CO2 et la pollution - coucou les bretons) fait aussi partie d’un consensus scientifique: Inrae, Ademe, Giec, CNRS… autant de gens qui sont loin d’être du lobby anti speciste. |
Par Zura : le 16/08/22 à 12:17:16
Dire merci | L’extrait de l’INRAE: 15 000 litres d’eau consommée pour produire un kg de viande. Mais ce chiffre, obtenu par la méthode de « water footprint » (empreinte eau) englobe l’eau bleue (eau réellement consommée par les animaux et l’irrigation des cultures), l’eau grise (eau utilisée pour dépolluer les effluents et les recycler) et l’eau verte (eau de pluie). Or cette méthode a été conçue pour des sites industriels et ne tient pas compte des cycles biologiques. En réalité 95% de cette empreinte eau correspond à l’eau de pluie, captée dans les sols et évapotranspirée par les plantes, et qui retourne de fait dans le cycle de l’eau. Ce cycle continuera même s’il n’y a plus d’animaux. La communauté scientifique considère qu’il faut entre 550 à 700 litres d’eau pour produire 1kg de viande de bœuf |
Par Zura : le 16/08/22 à 12:19:18
Dire merci | Je suis totalement d’accord sur la consommation de l’industrie, mon regard c’était plutôt ce que chacun peut faire à son échelle sans gros investissement financier. |
Par azzura42 : le 16/08/22 à 13:43:14
Dire merci | Il faut aussi ne pas oublier que le chiffre est mondial, il n'est peut-être pas pertinent pour la viande de boeuf française. D'ailleurs ça a été calculé à l'échelle française? Quoiqu'il arrive la viande a un impact non négligeable sur l'environnement, et qu'on le veuille ou non il faudra la réduire drastiquement dans les années à venir. En ce moment sur arte il y a une série de 5 docu sur la consommation de viande : Qui peut-on manger? ça parle élevage industriel, environnement, bien-être animal, éthique, besoins nutritionnels etc... Lien |
Par juliedebert : le 16/08/22 à 14:11:41
Dire merci | "Donc oui remplacer la viande qu'on mange par du végétal équivalent sera toujours un calcul gagnant en terme d'économie d'énergie" Seulement dans une certaine mesure. On mange trop de viande et il faut clairement supprimer tous les modes d'élevages intensifs (donc manger moins de viande). Mais la culture pour autant d'habitants nécessite d'engraisser les sols et seul l'élevage permet cet apport. Donc oui d'un côté on supprime la culture de céréales pour le bétail (et les chevaux, au passage). Mais non on ne supprime pas l'élevage. Dans un monde sain il faut un peu des deux pour que ça fonctionne, toute petite ferme bio le sait |
Par Uriette : le 16/08/22 à 14:54:03
Déconnecté Dire merci | Tout à fait Julie, d'autant que dans certaines zones l'élevage extensif (ou la pêche/chasse) est le moyen de valoriser des terres impropres aux cultures (zones de montagne, steppes, toundra etc.). |
Par Pili : le 16/08/22 à 15:10:37
Déconnecté Dire merci | "Donc oui remplacer la viande qu'on mange par du végétal équivalent sera toujours un calcul gagnant en terme d'économie d'énergie" Zura, j'avais pas lu le chiffres mais je te remercie pour l'explication que je n'avais pas eu le courage de rechercher. Et je n'arrive pas à accepter la notion du 'tout végétal' pcq l'élevage 'intelligent' participe à un équilibre. Moi ce qui m'énerve le plus c'est tout le gaspillage, les cochons trop petits ou trop grands qui sont envoyés dans la fosse à purin pcq ils sortent du calibre, ces tonnes de boustifaille qui débordent dans les super marchés et terminent dans les poubelles. Je me souviens qu'au premier temps du covid les gens du village se plaignaient que notre petit super marché était 'quasiment vide' ce qui était dans les faits archi faux, juste qu'il y avait moins de choix mais les produits 'de base' étaient toujours en vente (sauf la farine et le PQ mais ça c'est les hamsters qui ont provoqué le 'problème'). On est vraiment des enfants gâtés qui exigent d'avoir à disposition ce qu'ils ont décidé de manger et non pas de s'adapter à ce qui est disponible. Je ne prône pas du tout un passage vers un genre de communisme de bas étage mais d'une réelle prise de conscience que le temps de l’opulence est passé et que si on ne veut pas en arriver à réellement manquer il serait bon d'en prendre conscience et d'adapter sa demande à l'offre pour ne pas sombrer dans une déprime noire. |
Par dejavu : le 16/08/22 à 23:00:17
Déconnecté Dire merci | Aujourd'hui il pleut... |
Par juliedebert : le 17/08/22 à 09:52:47
Dire merci | Oui, ben pas partout Hier soir on a enfin eu 3 gouttes, les premières de l'été... mais ça n'a pas duré, grand beau temps ce matin |
Par Zura : le 17/08/22 à 14:04:52
Dire merci | azzura42 Il faut aussi ne pas oublier que le chiffre est mondial, il n'est peut-être pas pertinent pour la viande de boeuf française. D'ailleurs ça a été calculé à l'échelle française? 550 à 700L sont chiffres français fournis par l’INRAE. Les chiffres sur la consommation d’eau en bouteille et le recyclage de celles-ci sont également des chiffres français. |
Par azzura42 : le 17/08/22 à 14:33:17
Dire merci | zura Ah ok merci, Je croyais qu'ils avaient juste recalculé les 15 000L pour obtenir un chiffre plus proche de la réalité mais en fait ils l'ont recalculé à l'échelle française, les 2 chiffres ne parlent donc pas de la même chose. |
Par Erzebeth : le 07/09/23 à 09:48:01
Dire merci | Je fais remonter ce post parce que c'est un sujet qui a y été évoqué, et qui revient d'ailleurs de plus en plus sur le tapis sur différents post (je pense en particuliers à toutes celles ici qui sortent en concours et qui ont la problématique en tête... mais qui constatent que ce n'est pas le cas de tout le monde sur les terrains), à la fois pour des questions environnementales et de bien-être animal (faire un concours en temps de canicule...) Bref j'ai vu passer cet article ce matin, et on dirait que ces considérations commencent à entrer dans la tête de certaines personnes. Lien Bon je ne sais pas si c'est lisible pour les non-abonnés, dont je remets surtout la partie que j'ai relevée: « Nous avons fait un choix écoresponsable en décidant de décaler nos dates pour éviter les périodes chaudes, explique Nicolas Duval. Le prochain grand concours se déroulera donc les 9, 10, 11 et 12 mai. L’objectif est de limiter le recours à l’arrosage et d’éviter également les périodes de restriction d’eau ». |
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