"femmes au foyer", 1 seul salaire...
Sujet commencé par : ginie - Il y a 69 réponses à ce sujet, dernière réponse par Assimilee1 personne suit ce sujet
Par ginie : le 17/06/10 à 17:09:42
| Dire merci | Ca existe encore ça ? lol Quand je vois que je ne trouve pas de solution pour trouver/changer de travail, que je ne vois pas comment m'épanouir dans un travail etc... je me dis que je vais finir par rester à la maison...  "femems au foyer" êtes vous là ? avec quels revenus votre conjoint parvient à faire vivre votre couple (voir enfants) ? inenvisageable de nos jours ? |
Par Ocgerenie : le 19/06/10 à 13:11:31
  Déconnecté | je suis née dans une famille où les femmes ne sont pas dépendantes des hommes, d'ailleurs mon père est une "pièce rapportée" dans la famille, car tout appartient à ma mère (et ensuite à ma soeur et moi) bref lui il n'a aucun droit sur les terres, et les murs, il a juste en commun les meubles avec ma mère et le matos agricole avec moi  ma mère ne travaille plus depuis qu'on est là donc 28 ans pour moi, donc niveau salaire c'était mon père (ancien gendarme, maintenant convoyeur) l'avantage on a jamais eu a payer de loyer d'un appart (la gendarme offre le gite on paye les charges) et là la maison étant à la famille depuis 200 ans, ca fait un bail qu'on paye rien  on a toujours pu partir en vacances deux semaines en été, on sortait le WE (et ce toujours sur un petit salaire celui de mon père qui rapportait gros quand il partait surveiller la fusée ariane en Guyane ou calmer les révoltes caldoches... ) mais voila contrairement à cette vie, on nous a appris à chercher du taf, à trouver le bon et à ne dépendre de personne (là je cherche une maison à moi, que je payerais moi meme sans que personne ne se rajoute dessus, car si je trouve quelqu'un un jour qu'on s'installe se prenne un truc et que ca marche pas, ben j'aurais plus rien) du coup mon travail rime avec mon indépendance, sans mon travail je ne suis rien  |
Par Nenya : le 19/06/10 à 18:22:34
| Dire merci | Pareil que Bee, CJ ou Oc, pas possible pour moi d'envisager de ne pas travailler plus tard. Point de vue financier, mais aussi moralement, je pourrais pas rester à la maison m'occuper des enfants ou de la maison. Ça frise l'enfermement pour moi (je précise bien pour moi). Et puis surtout pour l'indépendance. Puis au niveau de la vie sociale, ça limite vachement quoi. Et quand ton mec rentre du travail, je pourrais pas avoir des conversations tournant seulement autour des enfants ou de la maison... Mais après chacun ses choix. |
Par dwen44 : le 27/03/25 à 02:10:18
| Déconnecté Dire merci | ...Ce message a été modifié par un modérateur.Ce message a été modifié par un modérateur. |
Par Assimilee : le 27/03/25 à 14:22:11
| Dire merci | Les remontée d'outre tombe via toujours un bonheur. Je suis désolée de priver le forum de bons plans |
Par sheytana : le 27/03/25 à 14:23:15
| Dire merci | Je suis dég elle a l'air tellement bien cette bonne dame qui vient semer sa générosité partout sur le forum |
Par Assimilee : le 27/03/25 à 14:26:08
| Dire merci1 | Tu vois comment ils sont les modos... Ils se gardent les bons plans pour eux  |
Par NezLaine : le 27/03/25 à 21:26:44
| Dire merci | Je me permets parce qu'en vrai, le sujet m'intéresse Comme la personne initiatrice du post il y a 15 ans, je me retrouve dans une situation désagréable. Je n'aime pas mon boulot (je suis en CDD pour encore 1,5 ans), je n'aime plus mon domaine non plus en réalité, et j'ai aussi le sentiment que je ne parviendrai à m'épanouir dans aucun boulot. J'en ai marre, je veux du temps pour moi, pour ma fille que j'aperçois au mieux 2,5 heures par jour en semaine (car je bosse pas à côté de mon domicile non plus), j'ai l'impression que le temps défile à toute allure et que je passe mon temps à courir derrière : vite partir au boulot pour pas prendre les bouchons, vite rentrer du boulot pour rentrer avant que la garderie ne ferme, vite étendre une machine avant de dormir, vite s'occuper de l'appart le weekend ... Et jamais doucement faire des trucs qui me bottent. Même si le salaire de mon mari est confortable, on ne peut pas se passer si facilement du mien que ça (malgré mes tentatives de calculs savants où on enlève les frais de garderie, peut-être qu'on change de tranche d'imposition et autres approximations). On n'a pas de maison à nous non plus et un crédit auto en cours, ça n'aide pas. J'ai l'impression qu'à part gagner à l'euromillions, je n'ai pas de porte de sortie sous le coude  Est-ce que certains/certaines d'entre vous ont trouvé un moyen pour concilier tout ça ? Mal-être au boulot (je surveille bien sûr les annonces autour de chez moi mais rien de probant), envie de profiter du quotidien, de sa famille ..? On sait jamais, il y a peut-être une solution miracle  |
Par sheytana : le 28/03/25 à 06:37:47
| Dire merci | Les calculs savants sont pas si débiles, nous on prend les grandes décisions grâce à ça et parfois on est très très surpris des résultats. Peut être que tu peux te trouver un complément de revenu en restant chez toi, qui ne ferait peut-être pas un salaire complet mais comblerait le manque à gagner. On a qu'une vie, si c'est pour les passer à faire des trucs qui nous emmerdent sans pouvoir profiter de ce qui compte ça n'a aucun sens !!!! Message édité le 28/03/25 à 06:38 |
Par sheytana : le 28/03/25 à 06:43:54
| Dire merci | Et l'achat de la maison vous avez des raisons particulières de pas l'avoir fait ? C'est économique ? |
Par Plush : le 28/03/25 à 09:22:31
| Dire merci | Tu as aussi l'option intermédiaire du temps partiel... 50, 80% ? Tu gardes quand même un revenu et tu gagnes un peu de temps pour toi et profiter de ta fille. Ca ne règle pas le côté mal-être au boulot, mais financièrement c'est moins raide. |
Par Chrysalis : le 28/03/25 à 10:15:38
| Dire merci | Par chez moi bcp de femmes sont a 80 % et ça a l'air de leur convenir . On apprend a faire avec un salaire moindre , en contre partie de la qualité de vie qu'on peut récupérer. Une vie passée 1 courir après le temps , c'est risquer de se dire qu'on n'a jamais vécu pleinement |
Par Arwen73310 : le 28/03/25 à 10:23:41
| Dire merci | Pourtant la vie a courir après le temps c'est au final le quotidien de beaucoup de parents ? Mon mari gagne moins que moi donc toute manière ici donc guere le choix que de courir. |
Par sheytana : le 28/03/25 à 10:26:40
| Dire merci | Une vie passée 1 courir après le temps , c'est risquer de se dire qu'on n'a jamais vécu pleinement Ben ça dépend un peu de pourquoi tu cours après le temps. Si c'est parce que tu fais 10000 choses que tu aimes et qui font ton bonheur, pourquoi pas. Mais si c'est juste du temps passé dans un boulot qui t'emmerde, à faire de la route et des corvées ménagères, ça pose plus question... |
Par Plush : le 28/03/25 à 10:32:24
| Dire merci | Oui c'est le quotidien de beaucoup de parents, c'est sûr que tout le monde ne peut pas se permettre un salaire partiel. Mais si nezlaine envisage de complètement s'arrêter, le temps partiel est déjà moins impactant financièrement, et un bon compromis je trouve Je suis à 90% depuis quelques mois, c'est pas une grosse réduction de temps mais déjà significative pour moi, un vrai confort d'avoir "juste" ce 10% de temps en moins (et "seulement" 10% de salaire en moins) / en plus avec mon fils. |
Par NezLaine : le 28/03/25 à 20:44:16
| Dire merci | Merci pour vos messages  j'essaie de répondre à vos différents points Pour ce qui est du temps partiel : Je suis ingénieure de recherche contractuelle dans un institut de recherche publique, je travaille en laboratoire et les expériences s'étalent souvent sur plusieurs jours, le temps partiel n'est pas envisageable. Je n'arrive déjà pas à m'organiser pour avoir un jour de TT régulièrement vu que je dois avancer au labo en même temps ... Donc pas possible/conciliable avec mon emploi actuel. Le seul gros avantage de mon boulot, c'est que j'ai beaucoup de vacances, ce qui est pratiqué par rapport aux vacances scolaires  et que j'organise mes journées sur les plages horaires qui m'arrangent (je pars tôt de chez moi pour éviter les bouchons du matin, je pars "tôt" du travail mais je ne peux pas éviter la circulation du soir).Pour l'achat immo : On n'a pas pu jusqu'à présent. On vivait au Royaume-Uni avec Monsieur, on est rentrés il y a un peu plus de 3 ans en France, et on a dû "tout recommencer" niveau épargne etc. Je n'avais pas encore de boulot (j'ai commencé sur mon poste actuel il y a 2 ans), on emménageait dans sune nouvelle région ... On ne savait pas de quoi l'avenir était fait, et de toutes façons les banques ne nous prêtaient pas non plus. Depuis, on a contracté un crédit auto car ma voiture était en bout de course + je travaille dans une ZFE et ma voiture ne passait pas (et je fais un peu de km quand même), et le marché est assez tendu autour de chez nous. On n'a tout simplement pas encore les moyens d'acheter pour le moment, donc on attend la fin du crédit auto pour voir ce qui sera dans nos moyens d'ici là, dans un peu plus de 2 ans (même si là aussi ça participe à mon mal-être, j'en ai marre de ne pas vivre "chez moi", je ne suis pas fan de l'appart qu'on loue, mais en termes de pratique et de logique c'est pour le moment notre meilleure option). Courir après le temps : Arwen je suis tout à fait d'accord avec toi, c'était aussi la realité de Monsieur et Madame Tout-le-Monde dans mon esprit, de courir après le temps. Sauf que clairement je trouve ça terrible. Alors c'est peut-être un concours de circonstances mon ressenti actuel je ne sais pas, avec les différentes choses qui font que je ne suis pas épanouie dans ma vie, mais ça ne me convient plus. J'ai besoin de mettre sur pause, mais je ne trouve pas la solution du "comment". J'ai pensé à prendre un boulot alimentaire à côté de chez moi, mais ça me fait râler car au final ce sont souvent des horaires pas folichons (en supermarché par exemple) donc je ne verrais pas ma fille beaucoup plus, et je perdrais les avantages de mon boulot (salaire pas mirobolant mais OK et vacances ++). Et une pointe d'orgueil aussi, de m'être enquiquinée à faire un doctorat pour que ça ne me serve pas à m'épanouir dans un travail (mais ça c'est un autre problème). Donc prendre un petit boulot proche ne résoud pas le souci, même si ça limiterait la casse sur le plan financier. Je continue de jouer à l'Euromillions |
Par dilou : le 28/03/25 à 21:22:20
| Dire merci | Dans le genre petit boulot qui paie peu mais qui est tout à fait conciliable avec une vie de famille, il y a AESH. 24h/semaine, un salaire à l'avenant, certes, mais les horaires et les vacances scolaires. Ce serait un déclassement pour toi si on veut mais des gens de bon niveau dans ce mmétier c'est tout bénef pour les mômes. |
En lignePar dejavu : le 29/03/25 à 08:00:49
| Déconnecté Dire merci | Vu ta desccription la meilleure chose est en effet de se dire que le temps passe vite et que ces un an et demi vont passer vite aussi. Ton boulot t'offre tout de même des avantages que tu risques de ne pas retrouver alors pour un laps de temps si court.... |
Par BountyB : le 29/03/25 à 12:07:28
| Dire merci | Si tu es ingénieure et que tu as un doctorat, tu peux peut-être envisager de te mettre à ton compte sur un métier de conseil ou pour des missions ponctuelles ? Moi je suis docteur en biologie et c'est ce que j'ai fait. C'est le meilleur compromis que j'aie trouvé pour ménager ma santé mentale, parce que ne supporte pas cette vie aliénée où on passe son temps à courir après le temps jusqu'à ce qu'on se retrouve décati et démuni à la retraite... Du coup à la maison on a la stabilité de revenu de mon conjoint en CDI, et moi quand je sens que j'ai besoin de souffler, bah je ne fais pas de missions et basta. Bon dans votre cas il serait intéressant d'acheter une maison avant que tu te mettes à ton compte, parce que si mes souvenirs sont bons, les revenus non salariés ne sont pris en compte dans le calcul du prêt qu'à partir de 3 ans d'activité. Message édité le 29/03/25 à 12:11 |
Par pakret : le 29/03/25 à 14:32:14
| Dire merci | Ben ça dépend un peu de pourquoi tu cours après le temps. Si c'est parce que tu fais 10000 choses que tu aimes et qui font ton bonheur, pourquoi pas. totalement d’accord avec ça. Il y a certains avantages a etre à son compte, mais le libéral en France c’est ps toujours évident évident, faut bien tout calculer si tant est que ce soit possible |
Par caro6446 : le 29/03/25 à 21:23:14
| Déconnecté Dire merci | bonsoir, ici 1 seul salaire de mon mari moi je touche l'aah a taux plein et lui aussi en plus de son petit salaire d'ouvrier D'ESAT de 700 euros et les fin de mois dans le rouge a chaque fois,j'ai travailler pendant 15 ans avant de devoir démissionner de l'esat ou ont s'est rencontrés car j'étais pas bien moralement et eux ils voulaient m'envoyer a l’hôpital psychiatrique,j'ai fais plusieurs stages dans d'autres établissements qui se sont bien passés a temps partiel mais comme ils gardent les places assises pour leurs vieux ouvriers du coup aucunes embauches possibles. ça me manque car je n’ai plus aucune vie sociale. |
Par Daphné87 : le 29/03/25 à 23:24:16
| Déconnecté Dire merci | Ici on a fait le choix du temps partiel. Mon conjoint est à 80% et moi à 60%. C’est évidemment une grosse concession financière, mais on a fait le choix de pouvoir profiter de nos enfants pendant qu’ils sont petits. On aura bien le temps de gagner plus de sous une fois qu’ils ne voudront plus passer leurs journées avec nous ! C’est pas logique économiquement, surtout que je gagne sensiblement plus que mon conjoint, mais on a choisi de privilégier l’équilibre familial qu’on voulait atteindre, et on ne le regrette pas du tout. Après on a la chance d’avoir tous les 2 des bons salaires qui nous permettent de le faire tout en vivant confortablement |
Par NezLaine : le 03/04/25 à 09:08:42
| Dire merci | Je n'avais pas répondu ici, je ressasse toujours un peu tout ça. En fait je n'arrive pas à envisager une reconversion qui me plairait à l'heure actuelle, mais je ne sais pas si c'est parce que je sature trop de tout, je me sens usée, toujours dans l'urgence ... Je ne sais pas si c'est quelque chose de passager ou de plus "chronique". Car oui, peut-être que quelques temps "tranquille" ça me suffirait à envisager l'avenir sous un autre jour, ou peut-être pas ... Mais difficile de faire le pas sans filet de sécurité. Pas de chômage en cas de démission, rupture co je ne sais même pas si ça existe pour un CDD mais je vois ça comme difficilement envisageable dans mon contexte de travail, et fin de contrat dans presque 1 an et demi, ça paraît loin, tellement loin, surtout que mes super collègues qui me permettent de supporter ça au quotidien ne seront plus là à ce moment là (thésard qui aura terminé, collègue contractuel dont le contrat s'arrête avant moi). Pas de soutien moral jusqu'à la fin de mon contrat donc  je trouve que les mois défilent déjà trop lentement à mon goût dans l'ambiance actuelle au travail déjà-vu, je ne me vois pas tenir encore un an et demi. Car il n'y a pas que mon mal-être, il y a aussi une ambiance compliquée, avec une personne assez nuisible mais "protégée", une direction influencée par cette personne nuisible et qui fait la sourde oreille de l'autre côté, c'est une saturation globale. Et le bruit court (on attend une confirmation, mais la direction n'est pas des meilleures communicantes chez nous) que la personne nuisible serait parmi nous pendant plus longtemps que prévu initialement, ce qui a ruiné l'effort de "je serre les dents ça ira mieux bientôt". C'est compliqué.Merci pour les propositions de reconversion, mais je cherche le mouton à 5 pattes je crois j'aime ma fille mais pas les enfants des autres, je ne suis pas dans le contact social, donc tous les métiers qui s'en approchent ce n'est pas envisageable pour moi.Je réfléchissais à petsitter (je me suis rapidement renseignée sur la formation pour l'ACACED par exemple) mais soyons réalistes, je préfère passer nourrir les chats et les câliner que me lancer dans des grosses promenades avec les chiens (qui peuvent m'impressionner). Donc en gros, peu d'occasions d'avoir vraiment des clients, et c'est pas le revenu que ça me ramènerait sachant que la demande serait surtout calée sur les vacances, où potentiellement j'aurais ma fille dans le cas où je serais à la maison avec une activité réduite. Bref, ça me semble bien incompatible. BountyB ta suggestion est pertinente, j'en ai déjà discuté avec ma meilleure amie qui a fait du consulting par le passé, mais là c'est un problème de confiance en moi, de manque d'expertise, de pression que je peux me mettre aussi. Je ne me vois pas faire ça, c'est un métier qui m'effraie, et mon réseau ne me permettrait pas non plus de me positionner en tant qu'experte auprès de potentiels clients. Je ne suis pas du tout à l'aise avec ça. Merci en tous cas pour vos messages et participations à mes réflexions personnelles |
Par Arwen73310 : le 03/04/25 à 09:19:01
| Dire merci | Finalement c'est en grosse partie un mal être dans ton poste actuel. Dans ton domaine tu n'a pas possibilité d'aller voir ailleurs ? |
Par NezLaine : le 03/04/25 à 09:26:50
| Dire merci | C'est mon mal-être dans mon emploi actuel qui est le déclencheur/le moteur de tout le reste de ma réflexion plutôt. Car non, je n'ai pas grand chose d'autre dans mon domaine (ou domaines connexes) autour de chez moi, qui me permettrait de voir ma fille + de 2 heures par jour, car dans tous les cas pour ça je dois aller dans une plus grosse ville et donc faire de la route. Je n'aime pas vivre en ville, l'école de ma fille est juste à côté de chez nous, mon mari a son job de rêve (un peu le job d'une vie, sur le papier ça n'existe pas un boulot taillé aussi bien pour quelqu'un et avec de telles libertés), donc changer du tout au tout n'est pas non plus envisageable : ce serait moi, m'aventurer vers quelque chose dont on ne sait pas si ça me plairait ou non, mais en sachant que mon mari perdrait son emploi de rêve, et ma fille perdrait en qualité de vie car il faudrait la réveiller + tôt, faire de la route ... Ses journées à elles sont déjà assez longues, je n'ai pas envie de complexifier ça. Et comme je disais dans mon post initial, au final mon boulot actuel me "dégoûte" un peu de mon domaine de travail, j'ai l'impression que rien ne rime à quoi que ce soit, que je ne m'y épanouis plus de toutes façons. Ça ne me fait plus "vibrer", et je ne suis pas la meilleure dans mon domaine de toutes façons, je ne suis pas exceptionnellement douée ou quoi que ce soit. Je fais car j'ai besoin de sous, que je ne sais faire que ça, et que je ne sais pas faire autre chose. |
Par Arwen73310 : le 03/04/25 à 09:30:33
| Dire merci | Vu tout ce que tu expliques effectivement trouver une idée de reconversion avec un marché dans ton secteur serait idéal. Maintenant.... Quoi? Bon courage. |
Par sheytana : le 03/04/25 à 09:37:03
| Dire merci | Et pourquoi tu peux pas te mettre à mi-temps ? |
Par NezLaine : le 03/04/25 à 09:53:15
| Dire merci | C'est un peu mon souci Arwen en effet je pense qu'avec l'effet de saturation global, je ne parviens pas à envisager quoi que ce soit. Mais comme je disais, est-ce que cet état est passager (et sur quelle durée) ou "chronique", je n'en ai aucune idée. Mais je ne parviens pas à trouver comment "souffler" non plus, si ce n'est cramer mes vacances dont j'ai besoin pour ma fille notamment (et pour les moments en famille de toutes façons). Sheytana, je bosse en biologie cellulaire notamment, les expériences se déroulent sur plusieurs jours et sont à durées variables, nécessitent un suivi plus ou moins prolongé, je bosse sur plusieurs projets / collaborations en parallèle ... C'est trop complexe à mettre en place. Là par exemple j'ai 2 jours de télétravail exceptionnellement car j'ai besoin de me concentrer sur un travail d'écriture (et c'est difficile dans mon bureau partagé au boulot), et ça m'a été accordé comme si on me faisait une fleur. Car en parallèle, les expériences n'avancent pas si je ne suis pas dans mon labo. C'est peu compatible avec un temps partiel type 80% déjà (et ce n'est pas tout à fait dans la politique de ma direction j'ai l'impression), alors un mi-temps c'est inenvisageable. Surtout si c'est pour faire que des matinées tous les jours par exemple (pour conserver le suivi de mes expériences), je verrais ma fille le soir mais je ferais toujours autant de km, donc pas de réduction de mes frais de transport mais salaire moindre, vacances réduites elles aussi, bref c'est peu avantageux selon la configuration. |
Par sheytana : le 03/04/25 à 10:01:53
| Dire merci | Effectivement En fait je n'arrive pas à envisager une reconversion qui me plairait à l'heure actuelle, mais je ne sais pas si c'est parce que je sature trop de tout, je me sens usée, toujours dans l'urgence ... Je ne sais pas si c'est quelque chose de passager ou de plus "chronique". Car oui, peut-être que quelques temps "tranquille" ça me suffirait à envisager l'avenir sous un autre jour, ou peut-être pas ... Mais difficile de faire le pas sans filet de sécurité. Ca pour le coup tu peux très bien le faire avec filet de sécurité, ça s'appelle arrêt de travail pour burn-out. |
Par Assimilee : le 03/04/25 à 11:23:16
| Dire merci | Pour le coup je pense qu'avant de te poser la question de ce que tu veux faire après, tu pourrais faire un premier passage chez un psy pour t'aider à trier tout ça. Il y a pas mal de choses. Avoir l'impression de courir partout quand on a un petit c'est malheureusement classique, mais il faut que ca reste raisonnable quand même. Pour la partie pro, j'aurais tendance à te conseiller de faire un bilan de compétences. Perso ca a tout changé pour moi. C'est du temps que tu prends pour TOI (pas pour ton mec, ta fille ou tes animaux) et tu te poses pas mal de questions. Perso ca m'a permis de bien me réorienter, sans perdre mes acquis. Après être femme au foyer et dépendre 100% de son mari, dans mon esprit c'est NO WAY, j'ai vu tellement de cas ou la nana se retrouve dans la merde... |
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