Une élève c'est scarifiée un bras en cours
Sujet commencé par : kagnotte - Il y a 59 réponses à ce sujet, dernière réponse par RivermistPar kagnotte : le 17/02/11 à 13:20:50
| Dire merci | Je vis un enfer dans le collège où je fais un remplacement en ce moment. Aucune discipline, c'est la première fois que je vois ça, et mes autres collègues remplaçant aussi n'ont jamais vu ça. Ce matin pas de surveillants, ils étaient enfermés dans leur bureau et pendant la récré personne c'est le bordel. Dans mon cours ce matin une élève c'est scarifiée un bras, moi ça m'a paniqué, mais bon à la fin de mon cours au lieu de la garder au calme, ou d'appeler les pompiers, non ils appellent sa mère qui mets 2 heures à venir, et il la laisse venir voir ses copines, et elle était toute souriante en montrant son bras. Elle est mal dans sa peau cette gamine, mais j'ai l'impression que rien n'est fait pour l'aider. Le CPE me dit que c'est du pipo, j'ai du mal à croire qu'on se fasse pisser le sang, pour du pipo, et si elle veut se faire remarquer il y a peut être autre chose. Enfin je sais pas, j'avoue que là j'ai du mal à gérer. En plus je suis fatiguée, et j'ai d'autre angoisses, et là j'ai l'impression de ne pas y arriver. |
Par dilou : le 17/02/11 à 13:24:19
| Dire merci | Ce n'est évidemment pas du pipeau.. ceci dit j'ai tendance à penser qu'un problème comme celui-là, c'est d'abord aux parents qu'il incombe de le prendre en charge. le collège peut conseiller, donner des adresses, mais ce n'est pas au CPE ni aux profs de s'occuper de la gamine, chacun son métier, ils ne sont pas psy ni médecins. |
Par Rivermist : le 17/02/11 à 13:26:35
| Dire merci | heu alors déjà panique pas. Ensuite pour faire ça y a d'autres possibilité qu'un mal être. A cet âge, si elle en est fière, je sais pas, voir un psy c est certain... une attirance pour ce qui est morbide ? Pour le sang ? Mais à part voire ça avec les parents pour qu'ils fassent le nécessaire. Tu veux faire quoi concrètement ? Lui parler ? Parler à ses parents ? Si oui essaie de savoir si elle a des animaux à la maison... perso à cet âge le nombre de débiles qui font des rites sataniques aussi, je poserais la question. Et ensuite oui tjrs aux parents de faire le necessaire. Message édité le 17/02/11 à 13:28 |
Par kagnotte : le 17/02/11 à 13:27:55
| Dire merci | Non moi je ne peux pas faire grand chose, mais j'avoue que ça m'angoisse de la reprendre en cours. Moi j'aurais appelé les pompiers déjà, je ne l'aurais pas laissé seule se balader dans les couloirs. C'est une gamine très insolente, un peu "miss monde" tout le monde doit la regarder. Moi je ne pense pas pouvoir faire grand chose, peut être qu'au collège ils ne peuvent rien faire, et à priori ce n'est pas la première fois, mais e n cours oui. Et puis c'est une gamine de 5ème quand je vois comme elle est habillé et maquillé ça me choque un peu de voir des parents laisser ça. Message édité le 17/02/11 à 13:29 |
Par Quiche : le 17/02/11 à 13:27:43
| Dire merci | Pfff mon ex était le pro pour faire ça, j'ai jamais su vraiment quoi en penser, pas évident en tout cas  .... |
Par Quiche : le 17/02/11 à 13:28:32
| Dire merci | Appeler les pompiers c'est ptet un peu excessif, mais ce serait bien qu'elle aille voir un psy ou qqchose comme ça... |
Par kagnotte : le 17/02/11 à 13:30:07
| Dire merci | Je sais pas trop, je n'ai jamais eu de mal à gérer mes classes mais la j'ai du mal, dans ce collège c'est vraiment le bordel. |
Par dilou : le 17/02/11 à 13:31:28
| Dire merci | C'est la première fois que tu as des collégiens, kagnotte... et les profs de collège sont des héros, moi qui suis prof de lycée, je le dis haut et fort !! |
Par kagnotte : le 17/02/11 à 13:32:29
| Dire merci | J'ai toujours fait du lycée et je trouve que c'est moins dur que le collège. Là je suis vraiment surprise de voir de quoi sont capables des gamins aussi jeunes. |
Par casimir : le 17/02/11 à 13:32:51
| Dire merci | Les ados sont capable de tout pour exister .. dire que c'est du pipeu c'est un raccourcis mais il apporter plus d'intérét que nécessaire c'est encouragé ce genre de chose  prévenir les parents c'est surement la réaction la meilleur a eux de voir comment il gére leur gamine |
Par Wickedgame : le 17/02/11 à 13:35:59
  Déconnecté | Mon amie d'enfance faisait la même chose, à l'époque j'ai alerté ses parents et le principal mais après avoir eu tout le soutien possible + thérapie et bien on en est là : à 27 ans, elle est toujours dans ses délires à nous dire qu'elle va se suicider tous les mois (et bien sûr ça panique tout le monde mais elle s'en tape), elle s'est fait poser des dents de vampires (alors que c'est papa maman qui paie tout, l'appart, le cheval, les looonnnguuess études qui miennent à rien...etc), adore tout ce qui est morbide, se désinteresse de tout sauf ses beuveries+médocs, bref un vrai bonheur... Le pire c'est qu'elle a la vie facile, elle bosse pas, ses parents paient tout ce dont elle a besoin...etc Tout ça pour dire que personnellement, j'ai lâché l'affaire!! Les gens comme ça aiment se complaindre dans leur soi disant malheur, et à part avoir pourri mon adolescence ça n'a rien changé que j'essaie en vain de l'en sortir. |
Par kagnotte : le 17/02/11 à 13:39:45
| Dire merci | Ben ce qui m'a un peu perturbé c'est que je venais de lui rendre son contrôle avec un beau 0, parce que forcément elle m'a rendu un copie blanche. J'ai un peu culpabilisé. Maintenant à priori c'est plutôt une histoire de chamaillerie avec les copines, mais j'avoue que je me suis quand même senti mal. |
Par casimir : le 17/02/11 à 13:42:39
| Dire merci | Oh la !! si tu commence a culpabiliser a chaque fois qu'un des demoiselles (les mecs le font moins) t'invente une connerie tu va pas tenir longtemps |
Par kagnotte : le 17/02/11 à 13:43:58
| Dire merci | Ben ça fait 13 ans que j'enseigne, mais là je sais pas j'ai l'impression de ne plus y arriver. C'est terrible à dire, mais j'en peux plus. |
Par casimir : le 17/02/11 à 13:47:44
| Dire merci | les ados aux colléges elles sont spéciale aussi .. si tu n'a jamais cotoyé c'est normale que tu tombe de nues c'était déjà le cas il y a 20 ans et ça a pas dus s'arranger  |
Par kagnotte : le 17/02/11 à 13:50:33
| Dire merci | Quand je vois mon fils au collège j'ai l'impression qu'à côté c'est un bébé. Quand il invite ses copains, c'est vraiment des mômes avec des préoccupations de mômes. Ils sont mignons comme tout. Et je commence à me dire que je suis complètement aveugle comme maman. |
Par glute : le 17/02/11 à 13:51:30
| Dire merci | Normalement ce n'est pas à toi d'agir, il Faut en parler à l'infirmière de l'établissement et c'est elle qui devra agir en conséquence : rencontrer l'élève, la faire voir par le médecin scolaire, rencontrer les parents.... |
Par kagnotte : le 17/02/11 à 13:53:34
| Dire merci | Oui ça je suis d'accord je n'ai pas à m'en mêler, mais bon si elle pouvait éviter de faire ça pendant mes cours  Non mais là c'est que j'ai l'impression que dans ce collège on laisse faire. Et j'avoue que ça me gène un peu. Les pauvres gamins sympa et gentils vivent un enfer. |
Par 59titefleur59 : le 17/02/11 à 16:40:19
| Déconnecté | Interpelles l'infirmière scolaire le prochain coup, c'est pas ton problème les scarifications. |
Par krésus : le 17/02/11 à 17:29:44
| Déconnecté | Des surveillants dans le bureau pendant la récré???  |
Par hooky74 : le 17/02/11 à 19:23:57
| Dire merci | si elle fait ça pendant tes cours, tu l'envois tout de suite à l'infirmerie avec le/la délégué de la classe (jamais seule histoire d'être sûre qu'elle y aille). on a une gosse là où je travaillais qui se scarifie aussi, mais elle ne s'en cache pas, c'est clairement un appel au secours, mais il y a aussi une certaines fierté pour elle dans ses "marques", dur à ce moment de lui faire comprendre que c'est pas bien, puisque pour elle s'est un besoin de s'identifier à qlq chose... bref y a toujours une raison à ça, pour nous adulte c'est dérisoire, mais pour eux y a souvent un terrain pour ça, mais malgré tout, ça devient une mode, à creuser quand même, mais le "martyre" à toujours une certaine notoriété s'il sait bien gérer son apparence.... |
Par Rivermist : le 17/02/11 à 19:45:27
| Dire merci | Mais si on n a pas droit de claquer les gosses on a le droit au moins verbalement de les faire pleurer ??? Genre "ha tu veux jouer à ça, t'aimes le sang ? La prochaine fois vise une artère " loool Mon prof de français au collège il avait déglingué une fille qui se blessait comme ça... il l a faite se sentir tellement conne qu'elle a arrêté. j'imagine que tous n'ont pas les mêmes raisons mais bon... chui méchante moi. |
Par hooky74 : le 17/02/11 à 19:57:12
| Dire merci | ma pauvre river, avant qu'ils se sentent cons maintenant faut t'accrocher, avant, de notre temps, les adultes nous impressionaient encore un minimum, maintenant pour les impressionner faudrait que ce soit tokyo hotel qui leur fasse la réfléxion  |
Par dilou : le 17/02/11 à 19:58:51
| Dire merci | Je ne me rappelle plus les détails, mais un prof a eu de sérieux ennuis il y a quelque temps poour avoir prononcé des paroles ironiques du genre des tiennes, River... Ca non plus, on n'a pas le droit. |
Par SDE : le 17/02/11 à 20:13:51
| Déconnecté Dire merci | il avait dit à un gamin qui exhibait son zizi "rentre ça ou je te la coupe" Depuis je ne dis plus ça aux gamins qui tirent la langue...  On est passible de prison, quoi ! Faut traumatiser personne (alors qu'on est des fois limite d'avoir besoin, nous, de séances de psy !) |
Par ozis54 : le 17/02/11 à 22:39:26
| Dire merci | je ne sais pas si de nos jours la scarification est à la mode chez les ados, mais à mon epoque (la vache, en disant ça, je me prends un coup de vieux ), c'etait clairement pour exprimer un profond mal-etre qu'on ne pouvait identifier avec des mots. On "tuait" le mal par le mal... C'est une sorte d'appel au secours. Si on rajoute à ce geste l'echec scolaire de la gamine + tenue vestimentaire à la limite du choquant.....je previendrai direct l'infirmiere scolaire. Cette fille a certainement besoin d'etre ecoutée et aidée par un adulte autre que ses parents; parce que c'est bien connu , à cet age, nos parents ne comprennent rien à nos malheurs  Pour les parents, il se retrouvent parfois demunis face à une telle situation (mes parents etaient desemparés durant ma "morbide" crise d'ado), et je souhaite à tout parent de ne jamais vivre ça  |
Par Rivermist : le 18/02/11 à 02:15:07
| Dire merci | ma pauvre river, avant qu'ils se sentent cons maintenant faut t'accrocher, avant, de notre temps, les adultes nous impressionaient encore un minimum, maintenant pour les impressionner faudrait que ce soit tokyo hotel qui leur fasse la réfléxion Punaise Dilou SDE ich bin choquée encore ! Grrrrrrrrr tout se perd c est honteux ! |
Par Val Kenzack : le 18/02/11 à 02:24:15
| Dire merci | La scarification, c'est assez "courant" en collège. En cas de doute j'en parle toujours à l'infirmière, qui trouve toujours un prétexte pour voir le gamin. Après, elle voit avec les parents. |
Par Balezanes : le 18/02/11 à 08:31:47
| Déconnecté | Nempêche, c'est ahurissant, les adultes n'ont plus le droit de RIEN faire ! Et après on s'étonne que les nouvelles générations deviennent des merdeux ! Je vous jure que le jour ou j'aurais des gosses, ils seront élevés à l'aide d'un carrot stick.  |
Par bloody_paradise : le 18/02/11 à 08:32:28
| Dire merci | Hum. En tant qu'ancienne (bon, certes, plus ou moins...) pratiquante de l'automutilation, je suis réellement choquée par certains propos. J'ai envie de vous parler de ma propre expérience, si certaine ont envie de savoir, ce qu'est l'automutilation vue de l'intérieur. Je me suis automutilée à partir de la 5em il me semble, j'avais 12 ans. Au début avec mes compas sur tous le dos de la main, puis sur le bras, puis avec une lame de rasoir, de plus en plus profondément. Il a fallu trouvé des techniques pour dissimuler du mieux que je pouvais ces marques, incompréhensibles pour beaucoup, dégoutantes pour d'autres. Ce n'est pas juste pour se faire remarquer, il y a bien un appel au secours quelque part, parce que je me souviens parfois, que j'aurais tant espérer que quelqu'un le remarque, tout en le cachant soigneusement. J'avais bien trop honte de ce que je faisais. Mes parents étaient au courant, évidement, ce n'est pas si simple que ça à cacher. J'aurais préférer qu'eux ne le soit jamais. Il n'ont jamais compris. Je n'étais qu'une ado difficile en manque de reconnaissance, pas bien finie, une peu, beaucoup névrosée. Et je ne sais pas, ils se sont dis qu'ils devaient avoir raison puisque pour eux ça c'est assez vite terminé. Tu parles, c'est juste que j'avais compris comment dissimuler les marques. Bon, certes de temps en temps il devait voir des marques ressurgir (des que j'avais eu plus de mal à dissimuler) mais bon, ils ne disaient rien. Mes copines aussi le savait. Je ne sais pas si j'en tirais une certaine fierté au près d'elle. Je crois que ça dépendait, quand quelqu'un les apercevais et me demandait ce que c'était, je me dépêchais de rabattre ma manche. Et soit je répondais, en rougissant stupidement et en blessant les yeux "c'est mon chat", comme la femme battue qui dit "je suis tombée dans l'escalier". Bien évidement, personne n'y croit, mais on ne cherche pas à aller plus loin, chacun sa merde après tout. Soit, il m'arrivait de dire sur un ton de défi "c'est moi qui me le suis fait", et là je crois que j'effrayais tout le monde. En fait, je me rends compte que mon jugement par rapports à ma propre automutilation était très ambivalent, pouvait aller de la plus grande honte, à la fierté stupide. S'automutiler ce n'est pas (juste ?) vouloir se faire remarquer. C'est aussi exister : je saigne donc j'existe. Se percevoir à travers la douleur. C'est aussi extérioriser, concrétiser une douleur beaucoup plus profonde. Je me souviens que j'avais l'impression que cette souffrance s'éoulait au rythme du sang. Et ça agit comme un anxiolytique, dés que j'enfonçais la lame froide sur ma chaire, je me sentais apaisée. Il y avait des moments ou c'était totalement irréfléchi, ou je devais me blesser pour me calmer, ou la minute d'après je me disais '"Et merde, merde! On en est en plein été comment je vais pouvoir cacher ça". Et des fois c'était pour rien, parce que je savais que ça me faisait me sentir mieux. Alors dés fois, presque machinalement, je cherchais ma lame. Ce n'est PAS avoir envie de mourir, de se suicider ! Je dirais même que c'était tout le contraire : je voulais vivre, plus que tout, et l'automutilation c'était le meilleur moyen que j'avais trouvé pour m'en sortir. Ça me permettait de garder la tête hors de l'eau. je ne voulais plus souffrir, mais je voulais m'en sortir ! En me blessant, ça me donnait l'illusion d'y arriver puisque je me sentais mieux tout de suite après, même si généralement ça ne durait pas, puisque j'avais très vite honte de ce que je venais de faire. Je crois que je n'ai jamais réellement penser au suicide en fait. Comment j'ai arrêter, je ne sais pas trop. Je ne suis même pas sûr d'avoir arrêter, ma dernière fois remonte à un an environ. Mais au fur et à mesure ça c'est espacé, surtout pour des raisons pratique : avec mon copain, on se voyait de plus en plus souvent, et il devenait de plus en plus difficile de les lui cacher. Il fallait que je diminue le rythme. Ça a été tout sauf facile, j'ai développé divers trouble du comportement, qui ont, eux aussi, plus ou moins cessé aujourd'hui (je garde quand même -entre autre?- une bonne phobie du noir). Et puis bon, j'y suis retombée dedans quand même de temps en temps. Et là, ce qui me faisait le plus mal c'était la réaction de mon copain, qui forcément s'en rendait compte, ou moi même je lui disais pour éviter qu'il ne se rendre compte que je cache ces marques comme un secret honteux. "Je me suis fait ça en balade à cheval, je me suis pris une branche". Jamais il n'a posé de question, jamais alors qu'il était bien au courant de mon passé. Je me disais que soit il était d'une naïveté crasse, soit il faisais, comme les autres l'autruche. Et ça me blessait. Toujours cette ambivalence : je cache, mais en même temps je voudrais que quelqu'un d'attentionné le découvre. |
Par Balezanes : le 18/02/11 à 08:49:57
| Déconnecté | Bloody a mis exactement les moments sur ce que j'ai également vécu et ressenti à la différence que mes parents ne l'ont pas...je me souviendrais toujours de la gifle de mon père quand ils l'ont découvert, et surtout sa phrase: - Elle te fait mal cette gifle, imagine une seule seconde ce que nous on ressent ! ça m'a fait electrochoc... |
Par LaHaine : le 18/02/11 à 09:00:39
| Déconnecté | J'ai une amie qui faisait ça aussi au collège ... Elle était mal dans sa peau, on le savait, sa situation familiale était pas des meilleures, mais ça on ne savait pas quoi y faire ... Elle se faisait remarquer, on savait que c'était pour ça, même si le reste ne devait rien arranger je suppose ... Elle faisait ça au collège, on a essayé de l'empêcher plusieurs fois, à hurler et la "maintenir" en plein milieu du bâtiment. Et puis au bout d'un moment on en a eu marre de "se battre". On lui a parlé, on a essayé, mais au final, ça nous fait du mal, et puis elle continuait. Ca ne servait à rien. |
Par Balezanes : le 18/02/11 à 09:03:19
| Déconnecté | Parce qu'on ne guérit pas quelqun en éffaçant les symptomes !  |
Par Rivermist : le 18/02/11 à 10:04:35
| Dire merci | bah bloody, dsl mais ça m'émeut pas plus de te lire... c'est pas contre toi mais si un gosse proche de moi me gave avec ça c'est ma main dans la gueule et un séjour à l'hosto voir des malades et des personnes qui ont de vraies raisons d'en chier et d'être mal. Pas un ptit pèt de travers d'ado qui regarde trop Twilight (ou Dracula)... lolPas contre toi hein mais c'est juste mon ressenti là dessus |
Par 59titefleur59 : le 18/02/11 à 10:20:17
| Déconnecté | Si ce genre de truc pouvait se résoudre avec juste une tarte dans la tronche... Hélas, non, ce serait trop facile. On est loin du p'tit délire pour attirer l'attention, là c'est d'un bon suivi spécialisé qu'il faudrait. |
Par bloody_paradise : le 18/02/11 à 13:08:05
| Dire merci | Mais ce que j'ai écrit n'avait absolument pas pour but d'émouvoir, juste partager mon expérience sur le sujet, mon vécu. Et peut être mieux comprendre ce que c'est, pourquoi on peut arriver à se blesser volontairement. L'automutilation c'est un trouble du comportement, qui peut d'ailleurs cacher une "pathologie" plus grave et difficile à soigner (je pense notamment aux personnalités "borderline" . Et si on soignait l'anorexie, la boulimie, les TOC, et autres avec des baffes, ça se saurait. Une simple réaction de violence envers un gamin qui retourne sa propre violence contre lui, vous ne voyez pas le problème ?. Ce n'est que la face immergée de l'Iceberg, que le symptôme de quelque chose de plus enfoui, de plus profond. On ne s'automutile pas, sur du "long terme", parce qu'on a trop regarder Twillight. Tout comme une anorexique ne le devient pas juste parce qu'elle a trop lu de magazine féminin montrant des mannequin très mince et parlant chaque mois de régimes ... ll n'y a pas qu'une raison qui pousse à l'automutilation. Alors oui après il y a peut être des "reines du dramas" qui écrivent le nom du mec sur qui elles flashent au compas pendant les cours, juste parce que c'est fun et qu'elles veulent choquer. Mais je ne suis vraiment pas sûr que dans l'automutilation elle soit majoritaire. Et quoi qu'il en soit ça ne doit jamais être pris à la légère, ou traiter par la violence (d'ailleurs je me demande qu'est ce qui pourrait être soigner avec "bonne baffe" parce que t'es qu'une petite conne qui me fait chier et qui regarde trop Twilight). Message édité le 18/02/11 à 13:09 |
Par Chucette : le 18/02/11 à 13:10:59
| Déconnecté | Tout à fait d'accord avec bloody |
Par Rivermist : le 18/02/11 à 14:28:12
| Dire merci | ou traiter par la violence (d'ailleurs je me demande qu'est ce qui pourrait être soigner avec "bonne baffe" parce que t'es qu'une petite conne qui me fait chier et qui regarde trop Twilight). LOL Twilight c'était un peu une boutade lol je regarde Twilight moi même ! Après tu appelles ça de la violence moi j'appelle ça remettre le cerveau à l'endroit. Si tu es malheureux dans ta vie va dans un hopital et ouvre les yeux... et un adolescent aussi peut aussi apprendre. Mais MOI c'est MA vision. Les gens qu'ils soient ado ou autre mal dans leur peau pour des raisons que je qualifie de "souvent à la noix" (je dis pas tout le temps hein je dis souvent) bah oui la baffe réveil qui peut aussi être verbale hein c'est ce qui me viendrait. Les assis sur leurs culs qui se lamentent en attendant qu'on les remarque y a rien qui m'énerve plus. T'as un truc qui va pas tu le dis. Encore une fois c est ma vision et je dis pas que ça règle les problèmes mais c'est la variable de sortie que ça provoquerait chez moi ce genre d'action ! Chacun son approche même si je comprends ce que tu dis et qu'il y a ds raisons... pour moi quelqu'un qui en arrive à se monopoliser l'esprit comme ça sur sa propre personne a surtout besoin de regarder autour ! Y a toujours plus malheureux que soi ! |
Par bloody_paradise : le 18/02/11 à 15:01:30
| Dire merci | Y a toujours plus malheureux que soi ! Et donc on fait un concours pour savoir lequel est le plus malheureux histoire de trouver, celui qui mérite le plus d'être aidé ? Ce qui pour toi te semble une broutille peut être insurmontable pour un autre, et inversement. La souffrance, surtout psychologique n'est pas quantifiable aussi facilement. Elle est très subjective. Le secouer à ta façon, en lui disant en gros que ce truc d'automutilation ce n'est que de la connerie, le toucher dans son égo (qui est déjà à ras les pâquerettes) en insinuant que ce n'est que pour se faire remarquer, le faire culpabiliser encore plus qu'il ne fait déjà (l'automutilation peut être utilisée pour se punir : on s'inflige un châtiment corporel en guise de punition), en se moquant, en lui disant que ces problèmes à lui sont minimes par rapport à la souffrance de certains ; cela pourrait avoir un effet réellement catastrophique. Au pire, pousser au suicide ou au moins à la tentative, au mieux, faire taire le symptôme visible en le rendant invisible (se blesser dans des endroits que l'on ne montre jamais, remplacer l'automutilation par un autre trouble etc.) . Les assis sur leurs culs qui se lamentent en attendant qu'on les remarque y a rien qui m'énerve plus. T'as un truc qui va pas tu le dis. Mais tu crois vraiment qu'il est facile pour tout le monde de déjà arriver à mettre des mots sur leur ressenti, et de les exprimer à leur proche ? Tu crois que c'est simple pour un gamin de dire "bon bha voila, papa, maman, je mes sens très mal, très souvent je me brûle avec des cigarettes ou je m'entaille les cuisses au cutter". Tu crois vraiment que c'est si simple que ça ? Il y a la honte derrière, parce que cet acte dégoute les gens, on passe pour un monstre. Si les gens reconnaissaient, comme ça, en se levant un beau matin qu'ils vont mal, qu'ils ont besoin d'aide et décider dans la même foulée d'aller chez le psy, ça ce saurait. Il faut aussi avoir envie, accepter une aide extérieur, et ça, c'est aussi très difficile, ça ne se fait pas comme ça. Et je précise juste que la plupart ne te feront pas chier avec l'automutilation. Comme déjà dit, c'est quelque chose dont les personnes qui pratiquent ont honte, et essayent de cacher, ils ne viennent pas se lamenter à la première nana venue pour pleurer sur leur sort et dire qu'ils sont maaaaaal. Non, parce que j'ai un peu l'impression que c'est la vision que tu en as. Juste, un jour tu apercevras furtivement un tee-shirt qui descend un peu et dévoile une épaule lacéré, un jean qui remonte et découvre des traces de cutter sur un mollet etc. Personnellement, de moi même je n'en ai jamais parler à personne, pour que j'en parle il fallait que l'on remarque les cicatrices, quand je ne les mettais pas sur le dos du chat. Et encore, je ne me sus jamais étendue sur le sujet avec personne, pas même avec mon copain, celui qui me connait le mieux et en qui j'ai toute confiance |
Par casimir : le 18/02/11 à 15:07:24
| Dire merci | pour une fois +1000 avec Rivermist le coté aimer moi je m'aime pas des ados ça va qu'un temps aprés faut réagir |
Par Rivermist : le 18/02/11 à 15:29:32
| Dire merci | Bloody désolée et comme j'ai dit c'est MON ressenti et MA façon de percevoir et voir la chose ! J'ai été ado aussi, j'ai eu mes moments de mal être aussi... mais je remercie les quelques personnes qui m'ont mis un ptit coup de pied au cul (globalement j'avais aussi surement moins de névroses qu'une gamine qui s'automutile QUOI QUE JE ME RONGEAIS LES ONGLES !!!!! ça joue aussi ! ).Je pense que RIEN n'est insurmontable mais qu'il faut juste aux personnes et quel que soit leur âge la volonté de se réveiller. J'ai été ado aussi et au lieu de me miner bah j'me faisais violence et je passais à l'étape suivante... j'aurais pu rester dans mon malheur... j'ai eu des soucis de santé qui m'ont gardée à la maison 6 mois je voulais plus sortir ni rien, j'ai perdu une année de fac j'ai perdu des amis qui n'ont jamais su le pourquoi de ma disparition... et j'me suis fait violence quand même. Je dis pas que c'est anormal de souffrir, je dis qu'entretenir cet état et ne pas se forcer à en sortir c'est un peu facile quoi... depuis quand on a besoin des autres pour aller mieux ? Mais encore une fois c est ma vision. Et tu trouves ptêtre ça méchant mais justement quand quelqu'un fait sa causette, lui en rajouter une couche parfois ça réveille. es déprimés dépressifs que j'ai connu ça n'a jamais rien changé à leur état que j'aille dans leur sens... je suis pas non plus une salope insensible à la souffrance des autres mais à un moment si c'est abusé, bah clairement pétard dans le cul et si ils veulent plomber quelqu'un ils n'ont qu'à aller voir ailleurs. |
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